Josiane Francés

En effet ce livre peut être utile aux jeunes car ils seront les artisans de la société de demain et aux moins jeunes. Il est un point de départ à la réflexion de chacun sur l'amélioration des relations hommes/femmes.

JE PENSE AUX ÉCRIVAINS, MES AMIS

Je pense à eux parce que je suis comme eux.
Je pense à leurs belles créations arrivées à terme après des mois de recherches, de mé-ditation, d'isolement.
Je pense à leur goût pour la fantaisie, le fantastique, le mystérieux,
Qui deviennent sous leur plume poésie.

Je pense aux livres, aux beaux livres
Qui ne seront jamais des denrées commer-ciales, des best Sellers,
Je pense à ces artistes de l'écrit qui s'échi-nent à retenir leurs rêves sur la feuille de papier.

Je pense à leur obstination créatrice malgré leurs maigres revenus,
Eux qui donnent toute leur sève contre de vagues promesses éditoriales,
Ou l'exhortation des usines à projets
Qui enferment la création dans un contrat rigide
Pour faire d'elle un produit financier.
 

TABLE DES MATIERES

Lumière ! 5
Parfum souvenir 9
Comme une fange poisseuse 15
Cacophonie au 13ème 21
Le Mirail des années 1980 25
La Reynerie, dix ans après 29
Le chemin de ton cœur 33
Les étés de mon enfance 35
L’été 2022 37
La transmission de pensée 39
Le secret de Rosalie 41
Ils voulaient vivre au soleil 45
Droits ou devoirs 47
Mon frère le Christ 51
La Justice et les justiciers 53
Bon maître ou despote ? 61
Le châtiment des dieux de l’Olympe 65
Our poor Lady 69
La malédiction des Kennedy 71
Être femme de militaire 75
Logique du système et incohérences systématiques 77
My Serenity Robot 83
TABLE DES MATIERES 87
BIOGRAPHIE DE JOSIANE FRANCES 89

TABLE DES MATIERES
REPARTIR DE ZERO 5
NOTES DE MON OBSERVATOIRE ______ 41
PORTRAIT D’UN MANAGER 43
LE POIDS DE LA COLLECTIVITE 53
LA COMMUNAUTE ET SES VICTIMES 55
GERER LES DIFFERENCES 59
LA SERENITE AU BOUT DU CHEMIN 63
BOUQUET FINAL 67
LE TEMPS DE L'ÉCRITURE 71
PASSION D'ECRIVAIN 73
LES PREJUGES SUR LE LIVRE 77
LE LIVRE : UN ENJEU COMMERCIAL 79
LA RECONNAISSANCE DE LA VALEUR DES OEUVRES LITTERAIRES 85
TABLE DES MATIERES 90

Moïra scrutait souvent le ciel avec la
lunette du télescope que ses parents lui
avaient offert le jour de ses quinze ans.
Depuis quelques années déjà elle suivait sur
Internet les travaux de recherche des
astrophysiciens sur les éruptions solaires et
les trous noirs de notre galaxie ou au-delà.
Des catastrophes naturelles la NASA
en annonçait tous les jours. Ainsi par exemple
la menace de l’astéroïde Ben-Hur qui devrait
percuter la Terre dans une centaine d’années
au moins, en l’amputant d’une portion de
territoire de même superficie que la France.
Moïra n’était pas rassurée. Plus elle scrutait le
ciel et plus elle pressentait qu'il allait bientôt
se passer quelque chose sur la Terre.
Elle ne se trompait pas.

Retraitée depuis 2014, j'ai eu le bonheur d'écrire beaucoup de livres et de pouvoir les publier grâce à Kindle Direct Publishing. Que ceux qui conçoivent la retraite comme l'ère du farniente ne s'offusquent pas car je n'ai travaillé qu'à ce que j'aime. J'estime que pendant notre jeunesse nous travaillons assez pour la société ; à la retraite nous devons pouvoir travailler comme il nous plait. Au bout de sept années je me trouve face à un panel de livres de ma conception et de ma création. Il devenait absolument nécessaire que je dresse un catalogue de mes ouvrages, ne serait-ce que par respect pour mes lecteurs. Le voici en toute amitié. Chers lecteurs je vous laisse le plaisir de le découvrir.

Miroir aux alouettes

Salut à toi, Maître Voltaire,
toi qui nous enseignas que le monde réel
n'est jamais en adéquation parfaite
avec celui qui hante nos rêves,
avec celui de nos plus chers désirs ;
ce monde insaisissable
que, même les puissants,
ne parviennent à façonner à leur convenance ;
alors, ma Bénédicte si fruste, si modeste,
quel tapis rouge pouvait-elle espérer ?
Bien qu'avertie par son sens aigu de l'observation,
par ses déconvenues,
Comme Candide elle s’est laissée aller dans ce beau piège
Et désormais, seul le souvenir de la souffrance endurée
Devrait la prémunir contre de telles tentations
plus efficacement qu’un conseil de dame Raison.
Mais, contre toute logique, cette entêtée est bien capable de conclure :
« S’il était à refaire je referais ce chemin ».
Ainsi va le monde

C'est dimanche aujourd'hui et c'est jour de fête au pays : un jour pas comme les autres, un jour magique, un de ces dimanches comme on n'en a pas connu depuis longtemps.
Ce matin, dès les premières lueurs de l'aube, une effervescence inaccoutumée s'empare du village. Quelque chose se prépare. De chaque maison s'échappent des rires, des cris de joie ou d'impatience. Ici chacun est impliqué dans la préparation de la fête du Grand Patron, Abbas le vénéré, le frère tant aimé, l’ami fidèle et généreux, l'amant le plus doux et le plus loyal, l’homme le plus viril et le plus courageux du pays de Cran.
En ce dimanche de fête mémorable le village s'apprête à recevoir la visite de son grand patron. A chaque balcon sont installées des guirlandes, des étendards, des bannières aux couleurs vives, des hampes florales en abondance. Le village sort brusquement de sa torpeur quotidienne avec cette explosion de joie qui signifie que tout le monde est heureux, que la société est en parfaite harmonie, que tous les villageois sont unis dans cette célébration collective. L'amitié et l'amour règnent en maîtres au village de Cran. Personne n'y déroge : le bonheur est partagé de tous. Les villageois n'ont qu’une hâte : retrouver Abbas le bien aimé.

Un beau matin Titus, à sa grande surprise, voit arriver une jeune et jolie chienne à la maison.
Les maîtres la présentent à Titus et celui-ci ne bronche pas : il a tout compris.
Son instinct l’avertit qu’elle fera partie de la maison. D'ailleurs, Onyx a déjà son écuelle et ses croquettes.
Titus est si heureux d’avoir une amie qu’il lui fait joyeusement une place à côté de lui dans sa litière. Elle est jeune et timide : il a envie de la protéger.
Cette fois il oublie sa jalousie et se montre accueillant. Les maîtres sont contents de lui et le gratifient de caresses et de douceurs.

Il n'est pas nécessaire d'être fautif pour être jugé "personae non grata" par ses supérieurs. Il suffit de ne pas être celui ou celle que l’on attendait dans le poste.
Il ne s’agit même pas d’une question de compétences requises : Bénédicte n’a pas manqué de prouver constamment les siennes au cours de sa carrière et à l’occasion on la félicitait même pour cela. Ce qui lui était reproché c’était plutôt le caractère insaisissable et imprévisible de sa personnalité : elle passait pour hypocrite et ne dévoilait pas toujours son ressenti, si bien que les chefs se méfiaient d’elle. Le plus téméraire, le directeur de l’antre des « psy », avait préféré crever l’abcès avec elle tout de suite, en la soumettant brutalement à « la question » pour lui faire cracher son désaccord et pour anéantir chez elle la moindre velléité de s’opposer à lui. C’était un guerrier : il passait à l’attaque en lui gueulant dessus avant même qu’elle ait exprimé la moindre objection et les personnels des bureaux du dessus se demandaient si le service du dessous n’était pas en train de devenir une maison de fous.

Un jour papy a acheté une vraie tortue vivante à la petite.
Franck et Eliane lui ont fait un espace réservé dans le jardin avec des végétaux, des feuilles de salade, de l’eau pour boire et des tuiles pour se protéger du soleil.
La petite aimait observer sa tortue Nina.
Nina la tortue était un modèle de lenteur, mais elle excitait Titus et Onyx.
Or un beau matin on n’a plus revu la tortue Nina.
Les chiens ont-ils effrayé ou mangé cette voyageuse solitaire ? C’est un mystère.

Dans ce petit collège de quartier nous étions coupés du monde et de l'explosion révolutionnaire qui s'emparait des établissements scolaires du centre ville de Toulouse. Nous n'étions informés sur les évènements que par le radio et la télévision et par les récits que notre père rapportait de Sud Aviation où les ouvriers en grève occupaient l'usine nuit et jour pour protéger leur outil de travail contre d'éventuels casseurs...

A peine arrivée sur l'île aux façades trop blanches, comme on se jette sur une pâtisserie trop alléchante, je me suis lancée à l'assaut de ses ruelles tortueuses, sous un soleil éclatant, accompagnée en permanence de cet horizon marin d'un bleu pur qui fait le charme des Cyclades.

Para ti es preciosisima la libertad, solo el hombre libre es un hombre completo e imprimes tu huella en todo lo que estas haciendo. Que trabajes de artista, de periodista, o cientifico, o cualquiera que sea tu actividad, pones tu corazon en la tarea que elegiste por gusto. De hecho nadie te impone sus opciones, tus valores son los de un hombre libre.