Découvrez LE COUP DE C?UR DE REESE WITHERSPOON : "Un jour en décembre" de Josie Silver (aux éditions Charleston).
Résumé :
Laurie est presque sûre que le coup de foudre n?existe que dans les films. Mais un jour de neige en décembre, à travers la vitre embuée d?un bus londonien, elle aperçoit un homme. Leurs regards se croisent? et le bus redémarre. Certaine qu?ils sont voués à se retrouver, Laurie passe une année à scruter les coins de rue, les arrêts de bus et les cafés. Sans succès.
Jusqu?à ce soir de Noël où sa meilleure amie et colocataire lui présente le nouvel homme de sa vie, celui qui l?a convaincue d?abandonner les histoires d?amour éphémères? Jack, l?homme du bus. Dix ans de chassé-croisé, de déchirures, de retrouvailles et d?occasions manquées commencent alors pour Laurie et Jack.
Traduit dans trente langues, un roman poignant et lucide sur l?amitié et l?amour, les choix que l?on fait et les rêves que l?on a, qui a fait vibrer près d?un million de lecteurs à Noël dernier.
Le 8 octobre dans toutes les librairies et aussi sur :
- Site Leduc.s : https://www.editionsleduc.com/produit/1997/9782368124895/
- Amazon : https://www.amazon.fr/jour-en-d%C3%A9cembre-Josie-Silver/dp/2368124896/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=9782368124895&qid=1570543815&sr=8-1
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C'est quoi le nom qu'on utilise pour désigner un ensemble de chauves-souris, déjà ? Une bande ? Une nuée ? Non, une colonie. Voilà, une colonie de chauves-souris s'est installée dans ma cage thoracique, les serres accrochées à mes côtes, pendues la tête en bas, et la mention du départ de Jack les a rendues folles. Maintenant, elles volent dans tous les sens avec leurs ailes fines comme du papier toutes déployées. J'en ai la nausée.
Je ne me suis jamais sentie si désirée ni dorlotée de toute ma vie. Oscar ne cache pas ses sentiments. Parfois, il me regarde de manière si intense que je me sens obligée de regarder par-dessus mon épaule, juste pour vérifier que Jennifer Lawrence n'est pas dans le coin.
[ Le deuil ] est comme si une pierre avait été lâchée au milieu d'une mare. Des cercles concentriques s'élargissent et propulsent le chagrin à partir du point d'impact. Freddie était la pierre. Je suis le premier cercle ; viennent ensuite sa mère et Jonah, puis tous ceux qui l'aimaient : ma famille et la sienne, la bande de copains au pub, ses collègues et amis. Toutes ces rides à la surface de l'eau. Tous ces gens qui pensent peut-être à lui aujourd'hui.
- Alors, quand est- ce que je te vois glisser le long d'un poteau d'une caserne de pompiers ?
- Je suis considérée comme une journaliste sérieuse, madame.
On ne se remet pas de la perte de quelqu'un en six mois, ni en deux ans, ni en vingt ans, mais il faut trouver une manière de continuer à vivre sans avoir l'impression que la suite de sa vie ne vient qu'en seconde position.
- Un garçon voit une fille. La fille voit le garçon. Le garçon monte dans le bus, ils se roulent des pelles, et vivent heureux pour toujours.
- Dis comme ça, ce n'est pas l'histoire la plus passionnante.
Elle a besoin d’indépendance, pour un temps du moins. Besoin de se concentrer sur l’amour qu’elle se porte à elle-même avant d’être capable de l’offrir à quelqu’un.
Ella a sans doute interprété le fait que je me brosse les cheveux et que je me maquille comme le signe que j'émerge de la première phase du deuil pour passer à .. la suivante, j'imagine. Je crois que les psychologues ont nommé ces différentes étapes du processus. Moi je me les représente comme des couleurs. Rouge furieux, Noir interminable. Et maintenant un gris qui s'étire aussi loin que le regard peut se poser.
Il écarquille les yeux et je m'aperçois que ses pupilles n'ont pas la même couleur : l'une est couleur noisette, l'autre vert translucide. Il s'aperçoit de mon étonnement et s'explique du ton las de celui qui est habitué aux questions :
- Hétérochromie.
Le médecin m'a finalement donné quelque chose pour m'aider à dormir quand ma mère a insisté en hurlant, une boîte de cachets pour une durée d' un mois, qu'il rechignait à prescrire parce qu'il pense que l'on doit " conscientiser son deuil afin de pouvoir rebondir ". Je ne blague pas ; c'est ce qu'il m'a sorti il y a deux semaines, avant de me laisser toute seule et de rentrer chez lui avec sa femme et ses enfants bien vivants.