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3.74/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , le 05/08/1945
Biographie :

Juan Sasturain est un écrivain, scénariste de bande dessinée et journaliste argentin né en 1945 à González Chaves.

Après des débuts dans le football, il est passé de l'université au journalisme en collaborant avec Clarín et La Opinión. En 1981, il rencontre le dessinateur Alberto Breccia. Ils créent ensemble la bande-dessinée Perramus, une œuvre sombre et virtuose qui connaîtra une grande fortune critique dans différents pays. Il dirige aussi la revue Fierro en 1984, sous-titrée Bandes dessinées pour les survivants.


Source : Wikipédia
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Bibliographie de Juan Sasturain   (12)Voir plus

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Chaque année depuis 2013, la revue de littérature du SoBD offre un panorama des ouvrages consacrés à la bande dessinée parus depuis sa dernière édition. Mettant en avant les études et les discours sur la BD, elle propose une approche critique et argumentée d'une sélection d'ouvrages importants. En février 2021, la 8e édition de la revue de littérature s'est tenue dans le cadre du e-SoBD à la BPI. Introduite par Nathanaël Travier (00:00), elle rassemblait (de gauche à droite sur la vignette) Antoine Sausverd, Florian Rubis, Renaud Chavanne, Manuel Hirtz et Harry Morgan. Après un rappel de ce qu'est la Revue de littérature (00:00:47), suivi d'une présentation des intervenants (00:02:00) et du panel général des livres pris en considération en 2020 (00:03:15), les participants reviennent longuement sur les entretiens entre Juan Sasturain et Alberto Breccia, paru chez Rackham, un livre qui a été récompensé par le Prix Papiers Nickelés SoBD en 2020. Puis la discussion s'arrête (00:26:10) sur les différentes collections qui publient plus ou moins régulièrement des livres sur la bande dessinée, et plus particulièrement sur « Mémoire Vive » aux éditions PLG (00:32:40), sur titres des Impressions nouvelles et sur « Iconotextes » des Presses Universitaires François Rabelais de Tours (00:38:48). Les éditions L'Harmattan sont également évoquées à cette occasion (00:45:25), et notamment au travers du livre de Sandra Federici, L'Entrance des auteurs africains dans le champ de la bande dessinée européenne française (00:46:06). La conversation aborde ensuite les catalogues d'exposition (00:51:20), et notamment ceux édités à l'occasion du FIBD 2020 et des expositions sur l'oeuvre de Tsuge (Être sans exister - 00:52:52) et de Calvo (Un maître de la fable - 00:59:54), puis évoque l'ouvrage collectif Histoire de la bande dessinée polonaise (01:05:45) et s'interroge sur la multiplication des essais sur la bande dessinée (01:09:18), dont par exemple ceux du « Club de la bande dessinée », une collection de la maison Aédon, ou ceux de « La Fabrique de héros » des Impressions nouvelles (01:12:33). Quelques-uns de ces essais, consacrés à Batman, Barbarella et Astroboy, sont commentés par les intervenants. Les échanges sont plus courts concernant le Guerre civile espagnole et bande dessinée (01:30:54), de Michel Matly (Presses universitaires Blaise Pascal). Puis les intervenants abordent deux ouvrages portant sur les dessinateurs de presse (01:34:20) : Traits engagés de Fabienne Desseux (01:36:20) et Les Dessinateurs du peuple d'Henri Pinaud (01:44:50). Enfin, la revue de littérature s'achève sur une monographie consacrée à Pierre Christin (01:49:20), co-éditée par la maison Caurette et la revue dBD.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Je pourrais commencer ce récit en disant qu'il est impossible de prendre sa retraite de ce que l'on aime. Que ce soit une femme qui a hypothéqué votre adolescence, un leader qui a guidé votre vie ou un maillot aux couleurs de la victoire. Ou plutôt: personne ne peut accepter d'être retraité de ses rêves sans devenir fou.
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« Hammett était un homme joyeux, drôle, ingénieux. Pendant une grande partie de sa vie, il aura été prêt à tout, à vivre l'aventure, et il a pris du plaisir, beaucoup et toujours, tant qu'il a pu. Il a beaucoup étudié et agi en accord avec ce qu'il avait appris. Il croyait que l'homme a droit à la dignité, et, de toute sa vie, n'a jamais joué à d'autres jeux que ceux auxquels il pouvait jouer selon ses propres règles : il n'a jamais menti, il n'a jamais fait semblant, ne s'est jamais compromis. “Prêts à tout pour un dollar”, voilà ce qu'il disait ironiquement de ceux qui s'y rabaissaient. En trente ans, je ne l'ai pas entendu mentir une seule fois, et ça m'énervait souvent, peut-être parce que j'aurais aimé avoir le courage d'en faire autant. Il voyait clair dans les mensonges des autres, mais il les excusait avec une sorte de dédain tolérant. Dash était un homme d'honneur, simple et courageux. »
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Ils étaient assis sur des montagnes de haine, d'erreurs, de morts, et cependant chacun traînait ses petits morceaux avec lui, essayant de les recoller comme il pouvait pour donner un sens à sa vie.
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- On a le cafard, mon grand ?
- Dis plutôt la nausée... l’envie de tout laisser tomber...
- Pour ce genre de mal, j’ai ce qu’il te faut... Voilà Rosa, la chance... Maria, le plaisir... et Margarita, l’oubli...
- Je préfère l’oubli... J’ai besoin d’oublier... Tu oublieras... Tu oublieras, tu verras... Tu oublieras... Tu oublieras...

Livre 1. Chapitre 1. Savoir et ne pas savoir, p. 12-13
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En ce froid matin de janvier 1961, sans micro et sous un soleil désenchanté incapable de réchauffer les étroits vitraux qui lui permettaient tout juste de lire sans lunettes, la femme en robe couleur cigare et chapeau dans le ton commença à parler d'une voix basse mais claire et ferme :
« Il y a quelques semaines, une nuit où il n'allait pas bien du tout, je lui ai dit : Dash, tu es un homme courageux. »
À cet instant, elle s'interrompit brièvement, comme frappée par la conscience de l'enceinte dans laquelle elle prononçait péniblement ces mots, l'espace clos, les visages graves, peut-être aussi les quelques mètres d'air paisible et froid qui pesaient depuis la coupole de la chapelle sur son estrade de bois, près du cercueil ouvert.
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