Judy Blume

Je l'ai dévoré et je me suis vite attachée autant à Vix qu'à Caitlin. Chaque période de leur amitié est tout aussi intéressante, et les rebondissements finaux inattendus mais fidèles aux caractères des personnages. Je n'ai qu'un seul regret : qu'on ne nous laisse pas découvrir ce que contenait la lettre de Vix évoquant comment son amie avait eu une influence décisive sur sa vie. Mais tout cela est le sujet même de ce roman alors tout y est déjà dit entre les lignes, c'est certain. C'est vraiment un très beau roman sur l'amitié, avec un regard très juste sur les émois adolescents, le besoin de confrontation et de rivalité pour se construire, puis la recherche d'ambition et les étapes de chaque décennie jusqu'à la trentaine. La fin du livre est très émouvante et moi aussi je crois à un billet qui arriverait un jour pour inviter Vix à l'autre bout du monde. J'ai la conviction que Judy Blume ne tombe jamais dans les écueils habituels. Le mariage de Caitlin me semblait une trahison impardonnable mais l'auteur en fait quelque chose de très intéressant en retournant la situation. Elle en fait un moyen pour Vix de passer à autre chose, et une vraie preuve de la solidité de leur amitié, puisque les deux jeunes filles peuvent même dépasser cela. J. Blume évite surtout de tomber dans les clichés sur les ados et sur la différence sociale qui est un pivot des relations des deux jeunes filles, mais aussi avec d'autres personnages. Vraiment une très belle lecture.

Caitlin , ado rebelle et bien plus fragile qu'elle ne le laisse paraître et on n'arrive jamais à la cerner tout à fait.

Ces réactions sont toujours imprévus et tout au long du livre on se demande pourquoi a-t-elle choisit Vix : fille pauvre et timide exacte opposé de Caitlin comme amie?

Une question qui comme beaucoup d'autre reste sans réponse, et c'est justement ça qui rend le livre si émouvant

Deux amies de classe, Vix et Caitlin, se retrouvent l'été sur l'île de Martha's Vineyard.

Ce sont les parents de Caitlin qui reçoivent Vix puisque la famille de cette dernière est modeste, et ne part pas en vacances.

Le temps d'un été, elles vont partager des moments d'intimité, de partage, de sensualité .

Et puis leurs vies se séparent mais elles resteront amies.

Ces deux amies que tout sépare ont parfois des échanges graves, un regard sur la vie et l'amour qui n'est pas si léger, une maturité bien au-delà de l'adolescence.

Après avoir quittés les frères Hatcher, j’ai voulu continuer avec Judy Blume. On ne quitte pas si aisément son univers d’enfants possédant des bonnes réparties ! Sheila est une « copine » de Peter. Enfin, comme tous les garçons et filles de leur âge, ils se disputent un peu.

Dommage dans ce roman, on ne fait qu’entrapercevoir les frères Hatcher. On est plutôt axé sur les problèmes de Sheila : elle veut montrer à tout le monde qu’elle est parfaite mais en fait, elle a peur de beaucoup de choses surtout des chiens. J’avoue que Sheila m’a moyennement intéressé, du moins pas autant que les garçons Hatcher. Cependant l'histoire est bien divertissante.

Je suis contente d’avoir redécouvert les romans de Judy Blume !

Sheila montre toujours d'elle-même l'image d'une petite fille parfaite, sûre d'elle, intelligente, drole. De fait, elle est intelligente et drôle mais elle n'est pas si sûre d'elle que ça. Elle a surtout peur de plein de choses et en premier lieu des chiens. Il y a aussi des choses qu'elle ne sait pas faire comme nager.

Sheila a toujours réussi à cacher ses petites faiblesse mais, pendant les vacances, les choses deviennent plus difficile au contact de sa nouvelle amie qui elle sait très bien nager et adore les chiens.



J'aime beaucoup les roman de Judy Blume et celui-ci ne fait pas exception.

Tout tourne, dans ce roman, autour de Sheila tellement attachée à donner une belle image d'elle-même. On suit avec intérêt l'évolution de Sheila.

Il y a bien sûr des situations amusantes. On rit sans doute un peu moins que dans d'autres romans de Judy Blume parce que Sheila est souvent en difficulté.

Le roman se lit très facilement. Pourtant, avec sa couverture banche, j'arrive rarement à le prêter ! C'est dommage.


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une vraie héroine adolsecente, juste, pas de clichés... un vrai bonheur !

Deenie est en cinquième. D’après sa mère, son point fort est sa beauté alors que sa sœur aînée, elle, est intelligente. Trainée d’agence de mannequin en agence de mannequin, tout s’arrête le jour où on lui découvre une scoliose. Elle devra porter un corset : son monde s’effondre !

Un petit roman qui se lit d’une traite. L’auteur fait parler une préadolescente qui prend conscience d’être manipulée par sa mère et dont la vision de son monde change au fur et à mesure que le problème du handicap devient le sien. Beaucoup de thème sont survolés : la découverte de la sexualité et des sentiments amoureux, la jalousie, l’amitié, la différence, la famille…. Mais pour le peu de pages que contient ce livre, je trouve que ces thèmes sont survolés efficacement.

Livre lu quand j'étais au collège.

Il m'a laissé un souvenir assez fort, ce livre. J'en cherchais d'ailleurs le titre, depuis quelques temps. Et je suis tombée hier dessus, en regardant ce qu'avait à proposer une boîte à livres. Je l'ai vu, et je me suis dit : mais oui c'était ça !

Un souvenir assez fort, car je me souviens avoir lu ce livre en un après-midi. L'histoire me parlait tellement, que je n'avais pu en stopper la lecture.

A tous ceux (surtout celles) qui ont déjà eu à porter un corset, ou à ceux qui veulent avoir une idée de ce que c'est : ce livre est un des rares que j'ai lus concernant cet engin de torture. Je l'ai lu quand je commençais à porter le mien à 11 ans, et les réactions de l'héroïne étaient tout à fait réalistes.

Gamine, j’ai lu pas mal de romans de Judy Blume (« Supersheila », « Dieu, tu es là? C’est moi Margaret »…), mais celui qui m’a le plus marquée, indéniablement, c’est Tiens-toi droite!, pour la bonne et simple raison que, comme l’héroïne du bouquin, j’ai une scoliose, j’ai dû porter un corset pendant deux ans quand j’étais au collège(de nuit uniquement), faire de la kiné, et je me reconnaissais totalement dans cette histoire! C’est d’ailleurs la seule que j’aie jamais lue sur le sujet…



Si certains points médicaux ont franchement vieilli (il a été écrit dans les années 70), l’ensemble reste très crédible et cohérent, et reflète bien le parcours que peuvent vivre les ados atteints de scoliose. Dans le cas de Deenie, c’est d’autant plus dramatique pour sa famille que ses parents la destinent à devenir mannequin (ce qui n’a jamais été mon cas ^^), ce qui est franchement compromis avec un corset…



J’ai eu beaucoup de mal à la relecture avec la mère de Deenie, que je trouve d’un égoïsme sans nom.. et puis, quel impact ça peut avoir sur ses filles que de répéter sans arrêt que l’une est belle et l’autre intelligente? (on ne peut pas avoir les deux peut-être? n’importe quoi).. Finalement, Deenie gère bien mieux la situation qu’elle ^^.



C’est un livre ancien et je ne sais pas s’il intéressera grand monde, mais je voulais en parler parce qu’il m’a vraiment marquée gamine (surtout pour des raisons perso, mais quand même), et puis Judy Blume est connue dans le milieu de la littérature jeunesse… Si vous le trouvez d’occasion, pourquoi ne pas essayer? il est court (180 pages) et se lit très vite :)
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Une livre que j'ai lu ado et qui m'a laissé un souvenir très fort. Car même si l'ont n'a pas porter de corset on se reconnait un peu en Deenie

On ne peut se lancer dans la lecture et la relecture des classiques Jeunesse sans passer par l’incontournable Judy Blume.

Ce mardi 1er juin matin, j’ai relu son livre qui m’avait le plus marquée durant la pré-adolescence : Tiens-toi droite !

Ce très joli roman raconte l’histoire de Deenie, une jeune adolescente dont la beauté est vénérée par sa mère, qui la voit déjà mannequin. Deenie, elle, ne rêve pas forcément d’un tel destin. Un destin qui, d’ailleurs, est déjà prêt à lui jouer des tours. Effectivement, autour d’elle, les adultes commencent à s’inquiéter de la façon dont elle se tient. Deenie est sur le point de découvrir un univers bien plus effrayant que celui du mannequinat : celui des médecins !

Avec adresse et sensibilité, Judy Blume parle de l’adolescence comme personne et aborde les questions de l’éveil sexuel, des peines de cœur, de l’affirmation de soi et du rapport au corps avec beaucoup d’intelligence et de bienveillance. L’adolescence, cette période de transformation qui peut être vécue avec violence, n’est jamais facile à traverser. Et y ajouter les attentes et pressions de certains parents qui veulent pour leurs progénitures un destin plus grandiose que le leur ne rend pas cette traversée plus aisée. Souvent, la vie se chargera de donner ici et là quelques leçons pour remettre tout le monde à sa place et les amener à se focaliser sur ce qui est vraiment important : avoir autour de soi des personnes de confiance sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour grandir et avancer tant bien que mal sur les chemins tortueux de l’existence.

Un roman que j’ai eu beaucoup de plaisir à relire et qui m’a rappelé mon adolescence avec nostalgie.



J’ajouterai néanmoins que lors de cette relecture, le titre d’origine (Deenie) m’a paru beaucoup plus approprié que le titre français, car le véritable sujet du roman est l’éveil de cette adolescente qui va peu à peu s’assumer et apprendre la résilience.

J'ai acheté ce livre parce que mon père m'a seriné à longueur d'années à chaque repas ce même refrain : tiens-toi droite! Parfois il ne disait rien mais passait derrière moi en me faisant une chiquenaude sur l'oreille. Bref, pas de très bons souvenirs. Passons.

Ici, dans cette petite histoire, rien de tout cela, Deenie est une jeune ado très jolie, sa mère veut absolument qu'elle devienne mannequin, elle l'emmène à un tas de rendez-vous avec des agences, surveille ses heures de sommeil, ses repas, sa tenue, Deenie n'a pas envie d'être mannequin, ça l'énerve, chaque fois qu'elle passe une audition, on lui dit d'apprendre à marcher. Sa mère n'est pas contente et la harcèle pour qu'elle se déplace convenablement.

Sa prof de gym remarque un jour que quelque chose cloche dans le maintien de Deenie et prévient les parents qui vont consulter un médecin. Et là, c'est tout le drame de Deenie qui doit porter un corset mais aussi de la mère qui voit s'effondrer son propre rêve. Deenie a une soeur, Hélène, qui brille, elle, par son intelligence mais qui n'est pas très belle et dont la mère ne s'occupe pas trop. C'est une histoire qui tourne autour de la jenuesse de Deenie, ses problèmes d'ado, ses copains et copines, sa vie à l'école...

Un chouette petit bouquin pour les jeunes. (12-13 - 14 ans)

Voici Deenie, 13 ans. Elle est belle, sa mère le lui répète toujours. Personne ne lui demande de réussir à l'école, l'intelligence ce n'est pas pour elle, mais pour sa grande soeur Hélène. D'ailleurs on ne lui demande rien d'autre que d'avoir un port élégant, une bonne façon de marcher pour devenir un grand mannequin. Son visage est un don du ciel qu'il faut exploiter.

Mais voilà que Deenie découvre qu'elle à une scoliose, et risque de devenir bossue. Il lui faudra porter un corset pendant les 4 prochaines années pour redresser son dos.

Un petit livre sympathique, plein de bons sentiments. Deenie doit accepter son corps alors qu'il n'est pas comme sa mère voudrait qu'il soit. Deenie va devoir s'accepter, et s'imposer. Comme toutes les adolescentes il lui faut trouver sa voie, sa personnalité et l'imposer à sa mère, qui avait pourtant de si grands projets pour elle.

Entre amour, amitié, famille, et maladie, ce petit roman est plaisant à lire, même si je lui ai trouvé pas mal de poncifs.

LIvre lu adolescente qui m'a laissé un souvenir de connivence. L'héroïne avait des boutons, se trouvait moche... bref, une ado comme j'etais.

Un bon livre.

Un bon roman sur l’adolescence, l'amitié, les relations avec les parents, le collège. C'est très réaliste et les ados y trouveront certainement leur compte.

Pour les 12-14 ans

Ce roman jeunesse a une place toute particulière dans mon cœur, tout simplement parce que je l'ai découvert au bon moment, parce qu'il a su me prendre par la main dans une période pas simple à gérer; le début de l'adolescence et son lot de changements et nouveautés. J'ai découvert cette lecture lors d'une visite au cdi. Je ne sais combien de fois je suis venue pour l'emprunter. À la longue, j'avais sympathisé avec les documentalistes et nous discutions souvent de littérature. Je pense que je leur dois beaucoup de très belles découvertes livresques de cette période.

Dans ce roman, nous suivons Stephanie, Rachel et Alison. Ces trois amies vont vivre leur première année de collège et vont connaître leurs premières amours, les disputes, les rivalités, les jalousies, les complexes, mais aussi et surtout l'amitié, la vraie, celle que l'on voudrait toujours garder. C'est vraiment un livre dans lequel l'auteure semble si bien connaître les problèmes des adolescents que l'on ne peut faire autrement que de s'identifier aux personnages, se reconnaître en eux, vivre avec eux toutes leurs aventures, vouloir les prendre dans les bras, les consoler de leurs tristesses, rire et sourire de leur bonheurs et surtout devenir leur amie.

C'est tendre, c'est frais, c'est bienveillant et franchement ça fait un bien fou de se dire que l'on n'est sans doute pas la seule adolescente à se sentir mal dans sa peau. Et la plume de l'auteure est tellement drôle, vivante et vibrante d'émotion que le livre passe à une vitesse folle et que l'on se retrouve à la fin du roman en disant: encore !

Suite à la lecture de ce livre, j'ai emprunté tous les autres Judy Blume que j'ai pu trouver au cdi et dans la bibliothèque de mon village. Mais toujours, je revenais à ce premier roman que j'aimais tellement fort.

Le temps a passé, j'ai eu d'autres coups de cœur, d'autres découvertes, mais ce livre, je ne l'ai jamais oublié. Aussi, quand des années plus tard, j'ai trouvé un exemplaire en occasion en librairie, je n'ai pas pu résister et même si mon adolescence était passée, je l'ai acheté. Je l'ai relu, et même avec mon regard d'adulte, il a encore su m'emporter.

Maintenant, je suis une maman et j'espère que mes deux filles et pourquoi pas mon fils auront envie de découvrir ce roman éternel, intemporel, qui jamais ne saurait devenir démodé et qui peut être saura comme pour moi a l'époque les aider à traverser cet âge où l'on a bien besoin de personnages comme ces trois héroïnes attachantes comme modèle et comme guide.

Un immense coup de cœur pour toute l'œuvre de cette merveilleuse auteure de littérature jeunesse qui me rend si nostalgique de mes années collège. Un roman que je vous recommande même si vous pensez avoir passé l'âge de lire des histoires adolescentes.

Une jolie histoire autour de l'amitié et de l'adolescence.

Le roman est enlevé, il y a beaucoup d'humour.

Le livre est un peu ancien mais il touche toujours les adolescentes.

L'univers et les préoccupations de trois très jeunes filles (treize ans) se lit facilement dans ce très joli roman. C'est à la fois très réaliste et plein d'espoir. C'est mon avis d'adulte. J'attends l'avis de ma petite fille, qui a douze ans!

Autant vous le dire tout de suite, si vous avez vu une fille hystérique sur le stand de L'école des loisirs au salon du livre de Paris en 2017, c'était probablement moi qui venait de mettre la main sur ce bouquin. Il faut dire que la première fois que j'ai du le lire, j'avais à peu près l'âge des héroïnes, à savoir 12-13 ans... Et pendant toutes les années où je suis allée à la bibliothèque du bout de la rue de ma maison d'enfance, je me souviens l'avoir emprunté plus d'une fois, tout comme sa suite, Tiens bon, Rachel !. Trois amies est raconté par la première fille du trio, Stéphanie, tandis que le second s'intéresse à la parfaite Rachel... Et comme à ma connaissance, il n'existe pas (ou du moins il n'existait pas à l'époque traduit en français) de suite mettant en scène Alison, je dois vous confesser un secret : à plusieurs reprises, sur la machine à écrire de mon père (oui, je vous parle d'un temps avant l'ordinateur...), j'ai rêvé d'écrire le roman d'Alison, ne dépassant jamais le premier chapitre ceci dit !



Toujours est-il que retrouver ce titre et m'y replonger m'a fait un énorme plaisir, comme si je retrouvais de vieilles copines et que nous passions notre après-midi à nous raconter nos souvenirs d'enfance... Relire ces ouvrages qui ont marqué notre enfance avec un œil adulte est toujours intéressant. Quand je l'ai fait avec Roald Dahl, j'ai ainsi pu me rendre compte combien la violence peut nous laisser insensible quand on est enfant et qu'on ne réalise pas ses conséquences. Avec Judy Blume, c'est différent... Certains passages peuvent paraître niais, marqués par l'idéologie puritaine américaine, mais dans l'ensemble, Judy Blume réussit à parler assez justement des problèmes de la pré-adolescence et de l'adolescence.



Sans rentrer dans les détails, elle évoque la question de l'identité, l'amitié, les premiers amours, la confiance dans ses parents et ce qui peut se vivre comme une trahison, les contestations, les colères larvées qu'on reporte sur les autres ou sur la nourriture, la découverte d'un corps qui change, des règles... A travers l'histoire de ces trois jeunes filles, Judy Blume raconte l'histoire de toutes les adolescentes, le tout sans excès. Elle met en scène une Stéphanie optimiste et crédule, enfantine en quelque sorte, qui va basculer dans la réalité du monde des adultes, s'y débattre, ne plus trop savoir où est sa place... Des situations plus que réalistes si mes souvenirs de cette époque sont bons !...



D'aucuns trouveront sans doute à redire. L'histoire se passe aux États-Unis à la fin des années 1980. Autre temps, autre lieu, autres mœurs probablement. Mais Trois amies est ma madeleine de Proust, l'une de ces lectures qui m'ont finalement marquée plus que je ne le croyais, et dont la relecture m'a permis de me rendre compte combien ces trois adolescentes m'ont accompagnée depuis leur rencontre...
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