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Critiques de Julie Ricossé (53)
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Le moulin à paroles

Ce que nous avons ressenti:



Un moulin à paroles. Brasser les mots et faire ressortir milles et une nuances de petites et grandes associations, de mettre en évidence les extravagances du langage et choisir les sons farfelus qui feront sourire par leur fantaisie. Être poète des temps modernes en lançant des mots destructurés en l’air dans un ensemble d’illustrations géométriques: C’est ici que se trouve toute la beauté et l’intérêt de cet album!



Nous avons été sous le charme de cette proposition originale de l’idée d’un Moulin à paroles généreux en mots et en idées pétillantes. Si Maman a adoré la morale qui se cache derrière ses pages, Jazzelfique aura bien aimé, quand à elle, l’humour de ces petites perles cachées dans le décor…Une double interprétation donc, selon l’âge qui nous fait sentir que la modernité perd de son charme si elle est associée à une quelconque idée de profit…De couleurs chaudes à froides, l’enfant peut se rendre compte intuitivement de cette perte de gaieté quand le distributeur automatique de mots prend sa place dans le village…



Partager cette lecture pendant l’instant précieux de l’Histoire du Soir, c’est prendre le temps de parler de l’expression d’un Moulin à paroles, d’expliquer que la pauvreté du langage pourrait amener vers une pensée étroite…Alors, tu lances toi aussi, des mots en l’air comme Poésie, Fantaisie, Passion…Tu t’improvises des pâles d’énergies positives brassant l’air du temps comme le fait ce Moulin à Paroles, et tu essayes de faire sentir à la génération suivante, les parfums et la richesse du vocabulaire…



Notre Note Plaisir de Lecture 9/10


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L'énigme du trou siffleur

La Région Centre qui va de Chinon à Montargis et de Dreux à Bourges (en passant par Orléans, Tours, Blois et Chartres) veut faire connaître son patrimoine aux plus jeunes. Pour cela elle a fait appel à un éditeur connu pour la grande qualité de ses productions en direction de la jeunesse L’Atelier du poisson soluble. Les deux auteurs choisis ont déjà une belle production derrière eux et la dessinatrice montre ici la grande originalité dont elle peut faire preuve dans la mise en pages à partir d’un scénario dont le contenu est la résolution d’une énigme. En haut de la page une demi-douzaine de cases de BD dans un style graphique qui séduira les jeunes et dans le tiers du bas une partie documentaire faite de photographies du fonds de la Direction régionale de l’inventaire du patrimoine. Le récit mêle habilement pour l’essentiel trois éléments forts de l’univers culturel du Chinonais : Rabelais et ses héros, les dolmens et la chape médiévale de saint Mexe (objet phare du musée d’art et d’histoire de Chinon). Bien sûr un petit bonjour à Jeanne d’Arc et aux lieux où elle s’est rendue ou est représentée ne pouvait manquer (c’est à Chinon qu’elle rencontre le dauphin en 1429). Comme d’autres objets patrimoniaux son univers est signalé mais n’est pas intégré à l’énigme de façon aussi radicale que les trois points déjà cités. Si le héros humain ressemble plutôt à un poète du milieu du XIXe siècle par son accoutrement il n'en est pas moins professeur, il a pour assistants un oiseau, un chat et une couveuse de transport des nouveau-nés du XIXe siècle dotée de la parole, leur moyen de transport est une bizarre locomotive à vapeur volante conduite par la mouche John. Si le récit sera lu avec plaisir par tous les jeunes de sept à dix-onze ans, par contre les textes qui accompagnent la partie documentaire ne seront découverts que par les enfants ayant dépassé huit ans. Il est prévu de mettre en valeur divers petits pays des six départements de cette région, l’on ne peut que se réjouir que la première mise en valeur est concerné une région lié à un univers littéraire (celui de Gargantua et Pantagruel) connu de la plupart des Français.
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La malédiction du maléfice maudit

C’est un mélange de littérature jeunesse, avec poursuite d’un fantôme, magie noire, en référence à la vie de George Sand et une visite documentée sur le Berry. La bande dessinée est divisée en deux partie, coupant les pages en deux : en haut, l’aventure une peu loufoque, Le Professeur Klutch et ses acolytes enquêtent sur l’apparition d’un fantôme dans le village où est enterrée George Sand. En bas de page, un document agrémenté de photos sur le Berry, genre panonceaux d’écomusée. C’est une visite très intéressante, amusante et ludique, l’histoire est assez rocambolesque, on s’instruit en s’amusant. Je n’avais pas vu, en l’empruntant, qu’il s’agissait d’une publication soutenue par la Direction de L’inventaire du Patrimoine de la Région Centre, et dans le genre “outil didactique”, c’est plutôt bien réussi.
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Prospero, tome 1 : Le mage de Milan

Narration très linéaire mais plutôt efficace même si c'est cousu de fil blanc et que les ressorts dramatiques sont largement prévisibles. Le Graphisme apparaît un peu "gras" quand on s'attendrait à quelque chose de beaucoup plus léger pour un personnage issu d'un songe aérien comme l'est la pièce originale, La Tempête. Donc rien de vraiment enthousiasmant mais ça se lit facilement...
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Le moulin à paroles

Des illustrations aux couleurs chaudes rappelant les 70's qui viennent égayer une histoire pétillante sur le pouvoir des mots. Lorsque la créativité artisanale laisse place à l'uniformité automatisée, tout devient terne et triste...Les mots, produits par le vent, sont légers, gais et colorés, ceux de la machine ennuient. La langue est richesse...et pleine de détails, comme chaque page de l'ouvrage...je ne me lasse pas de le feuilleter! A lire, à relire et à offrir!

Merci à Babelio et Balivernes pour cette exquise masse critique!
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Le jour où j'ai perdu mon temps

Si vous avez dix minutes devant vous, ne faîtes rien. Ou lisez "Le jour où j'ai perdu mon temps".
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Morocco jazz

On est souvent tellement concentré sur l’Algérie qu’on en oublie presque l’histoire particulière entre notre pays et le Maroc. En effet, ce pays est devenu un protectorat français de 1912 à 1956 pour ne pas dire une colonie dont les habitants étaient privés de droits fondamentaux.



Cette œuvre se concentre sur l’année 1955 au Maroc qui est marquée par des attentats quotidiens. On se rend compte que ce que nous avons vécu récemment à Paris était pourtant le quotidien dans ce pays (fusillade aux abords des terrasses de café). L’histoire retiendra une indépendance acquise de manière plus pacifique qu’en Algérie alors que dans les faits, c’était un peu plus compliqué avec des manifestations réprimées dans le sang.



L’histoire se concentre sur trois jeunes femmes dont une particulièrement qui est le point de départ de ce récit avec un grand flash-back en arrière. Le titre portant sur le jazz n’est pas très approprié. Il sera peu question de ce genre musical. Par ailleurs, on pourra regretter une conclusion un peu hâtive qui ne dévoile pas tout ce que devienne les personnages après cet épisode d’exil.



Cependant, malgré quelques imperfections, c’est un des rares titres à traiter de cette période historique. Cela nous permet d’avoir un autre regard sur ce pays et de comprendre certaines causes. Le graphisme à l’aquarelle avec des couleurs chaudes donnent un aspect de lecture assez agréable. Pour une première de l'auteure, c'est plutôt réussie.
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Morocco jazz

La livraison d’un colis ramène une vieille dame 42 ans en arrière, à l’époque où elle vivait à Casablanca, à la veille de l’indépendance. Une histoire d’amitié entre 3 jeunes femmes aux vies différentes. J’ai trouvé les dessins un peu trop chargés. L’histoire, quant à elle, est confuse avec des questions sans réponse, comme si une suite était prévue ? !
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À la poursuite de la gigantesque lamproie g..

Un bel album très instructif. Un quatuor de personnages haut en couleurs. On rit et on s'instruit entre le professeur un peu m'as-tu, le costaud tout dans les bras rien dans la tête, l'acolyte technicien un peu effacé et le chat savant qui donne de petits apartés explicatifs.



Coloré et organisé de façon originale (en diptyque aventure / point culture), j'ai retrouvé de bons souvenirs d'enfance de ballades sur le bord du canal de Loire.
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À la poursuite de la gigantesque lamproie g..

L’idée est de proposer une fiction sous forme de BD sur environ les trois-quarts de la page et un documentaire en rapport sur le quart restant composé de clichés photographiques et de croquis. Dans À la poursuite de la gigantesque lamproie géante, c’est essentiellement le sud du département du Loiret qui est valorisé avec en particulier le pont-canal de Briare. Toutefois une carte et des explications concernent l’ensemble des canaux autour de la Loire moyenne et on voit même le canal du Loing dont une bonne partie traverse la Seine-et-Marne.



Nos quatre héros (un savant et trois animaux) sont secondés par une valise magique et leur locomotive circulant aussi bien sur les routes, que dans les airs et au-dessus de l’eau. Dans cet épisode ils vont devoir faire face à l’apparition dans les canaux du centre d’une gigantesque lamproie prête à avaler tout être qui passe à sa portée. Heureusement, par l’intelligente utilisation d’une écluse, la lamproie est vaincue et se voit proposer d’aller terminer ses jours comme actrice dans le Loch Ness. La grande originalité du scénario est bien relayée par un graphisme donnant une touche de fantasy.



Il est à noter que cette fiction sait s’appuyer sur l’importance (en nombre) des lamproies que connaissait la Loire moyenne jusqu’il y a une bonne cinquantaine d’années. Des gags dans l’illustration s’ajoutent à la donnée comique des situations ou des dialogues. Le premier volume a été déjà chroniqué ici, le tome 3 portera sur la ville de Blois et le suivant tournera autour de la cathédrale de Chartres ; les derniers tomes auront une action dans le Berry (départements de l’Indre et du Cher).


Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Des bombes et des hommes

Sarajevo... Enfin les témoignages arrivent par le 7eme art (Sympathy for the devil avec le portrait du journaliste Paul Marchand) mais aussi avec le 9ème... Avec ce superbe roman graphique. Un témoignage juste et humain qui place le culturel en nourriture essentielle.
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La malédiction du maléfice maudit

Peut-on faire une B.D. qui soit à la fois très drôle, avec une enquête à suspens et qui apprenne des tas de choses aux enfants ? A la lecture de cette B.D. je peux dire oui sans hésitation.



La série « Les mystérieux mystères insolubles » (dont on peut consulter le blog ici) a été conçue par L’atelier du poisson soluble sur proposition de la direction de l’inventaire du patrimoine de la région Centre… Le pari est entièrement réussi : c’est divertissant et c’est une mine d’informations.

Les lecteurs enrichissent leur culture générale grâce à des vignettes en bas de chaque page : histoire, géographie, littérature, histoire des arts, architecture, technologie, etc…

Les héros sont amusants et les lecteurs peuvent les suivre d’album en album. Dans celui-ci on suit le fantôme de Georges Sand qui hante ses terres berrichonnes.



A la lecture de cette B.D. qui réussit le miracle d’être à la fois artistiquement réussie, follement drôle et pédagogiquement efficace, on se prend à rêver que chaque région en fasse autant et que les enseignants s’emparent de ce formidable outil.



Précisons que les textes sont de Grégoire Kocjan, les dessins de Julie Ricossé et la mise en couleur de Jérôme Dupré La Tour. Bravo à eux, et aussi à l’éditeur et à Marie-Amélie Guichard et Marie-Anne Sarda, coordinatrices du projet.



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Morocco jazz

Une très belle histoire servie par de magnifiques illustrations à l'aquarelle, et qui m'a fait penser à Jacques Ferrandez.

C'est une plongée dans le Maroc des années 50, le Maroc sous protectorat français, et on y retrouve les même drames que pour l'Algérie lors de son indépendance...les choix, le déchirement du départ, les drames.

L'histoire de ces 3 amies, l'ambiance des années 50, les flashbacks racontés par Louise quand elle est une vieille dame, les belles illustrations, tout contribue à rendre cette lecture passionnante.
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Le moulin à paroles

Imaginez un endroit où ce que disent les gens sort d’un moulin à paroles. Construit tout en haut d’une colline, il récolte les murmures et conversations du village portés par le vent, active ses pales et en mélangeant le tout crée des phrases fraîches. Ca donne des choses comme « patatoïde », « Sas’ratout, tirlibondiou !, « Bingo biscotto ! » ou encore « alors y’m dit grouba grouba… ». Mais un jour le maire eut l’idée de moderniser le village, et fit installer un distributeur de mots sur la Grand-Place. Au chômage, le moulin ! Mais le moulin à paroles était-il vraiment ringard ? Et ce nouveau distributeur automatique qui le remplace, est-il vraiment mieux ? Une histoire où l’on ne sait plus où donner du regard tant les illustrations fourmillent de gaieté et de bonne humeur, une fantaisie irrésistible ! Dès 6 ans.
Lien : https://cuneipage.wordpress...
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Samson : Le sang et le miel

La romance tragique de Samson et Dalila est aussi aussi connue que celle de Roméo et Juliette, Lancelot et Guenièvre ou Tristan et Iseult.



C'est l'une des idylles les plus fortes et les belles de la légende biblique, d'autant que c'est l'Amour qui portera son coup de grâce à sa chute.



Il n'est rien de plus cruel que d'être trahi par l'être aimé.







Sans doute que les jeunes lecteurs auront d'avantage entendu parlé des mythes d'Eve née de la côte d'Adam, de Jonas dans le ventre de la baleine, de Joseph dans la fosse aux lions, de Noé et son déluge, David terrassant son géant Goliath, Moïse ouvrant la Mer Rouge en deux ou Judith délivrant son peuple du terrible Holopherne.



Et pourtant les contes bibliques ont aussi eu leur Hercule, leur Gilgamesh:



il se nommait Samson.







Le dieu de cette légende lui conféra une force surhumaine à la naissance.



Mais comme le héros grec homérique Achille, il fut marqué aussi d'un point faible.



Achille l'avait ,lui, situé au talon, un accident de "fabrication" dirions-nous, tandis que Samson avait une faiblesse logée à la source-même de sa force, dans ses cheveux.







Samson était destiné à servir son dieu, être un "juge".



Pour ce peuple, Juge c'était être à la fois homme de loi et homme de foi, juge et prêtre, un guide spirituel et un chef des armées si le cas le requérait.



Ainsi cela avait-il été décidé avant même sa naissance, il serait " nazir", il ne boirait pas de vin, n'approcherait pas de corps sans vie et ne se raserait pas les cheveux, sous peine d'être désavoué aussitôt.



Samson était aussi la future arme "divine" pour sauver le peuple d'Israël du joug des Philistins du moment.







Comme vu sur les autres mythes bibliques, le Dieu de ses récits apprécie toujours d'éprouver les hommes, pour les rendre meilleur, selon lui ou dans une leçon d'humilité, pour ne pas se considérer comme lui au dessus de toutes choses.



À l'issue de ce roman, jeunes lecteurs, vous considérerez que Samson avait en réalité 2 faiblesses, la seconde étant son bon coeur.







Nous avons l'impression en lisant l'adaptation de l'auteur Michaël Biezin que l'aventure de Samson est jalonnée de tentations, pour le porter dans sa valeur ou le perdre dans son manque de droiture.



Samson prendra ses distances avec la tradition à différents niveaux, achevant un lion à mains nues et le tuant donc (aïe), pactisant avec l'ennemi en pensant à l'ami de demain (ouïlle) et lorgnant un peu du côté de ses femmes (oulala).



Oui, le pré de l'ennemi semblait plus vert et Samson, gonflé d'une assurance grandissante soutenue par sa force, ne trouvait aucun problème à aller compter fleurette de ce côté-ci de la "frontière".



La tentation avait bon goût et elle perdra sans nul doute notre pauvre colosse à l'endroit du coeur, si l'on peut dire.







Non satisfait de se laisser séduire par la jeune philistine Neirah, il succombera complètement au charme ensorcelant de la courtisane philistine Dalila.



Aussi belle que dangereuse, elle était bien consciente de son pouvoir celle-ci, celui de la séduction, tenant son héros dans tous les sens du terme par les cheveux.



Dalila pourrait être considérée comme l'une des seules "espionnes" de mythes , usant de stratégie et de miel pour faire parler, obtenir les secrets.







L'histoire est intéressante, Samson fut choisi avant même de naître et le voici là, à prendre un chemin différent, à décider de sa propre aventure et non celle qui fut écrite pour lui.



Cela nous laisse philosophe.



Et vous, jeunes lecteurs, qu'auriez-vous choisi?







L'auteur nous le représente vraiment comme un jeune adulte exalté et aimant faire la fête.



Il est jovial mais mais pas sot, il n'ait pas de pari qu'il contracte avec l'ennemi sans être sûr d'être seul à détenir la réponse.







C'est plutôt malin ( et peut-être un brin malhonnête, diriez-vous?).



L'arrogance et l'orgueil seront régulièrement taclés du pied dans cette histoire, d'un côté comme de l'autre.



L'appel du devoir viendra débarrasser son menton d'homme de son duvet d'insouciance, couvrant la fin de son histoire d'un voile inattendu et fatal, après avoir subi la trahison.



Samson tordra les cous à tour de bras, sans plus aucune pitié en son coeur, Michaël Bizien usera de judicieux raccourcis afin de porter la légende à la bonne hauteur d'un jeune public collégien.



On peut le dire, Samson sortira une bonne fois pour toute de l'âge indécis.







Il est un peu dommage que la femme soit réduite ici à un outil de soumission et de séduction, c'est la légende qui voudra ça.





On a aimé, vraiment.
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Peupeur sur la viville

En septembre 2013 Le mychtère du château dichparu ne nous donnait pas la résolution de l’enquête. Qui volait des morceaux de châteaux et pourquoi ? On était passé à Chaumont, Amboise, Chambord…pour constater les dégâts.



Une suite était prévue. Alors direction Blois un an après le début de l’aventure pour connaître enfin le dénouement. Premier conseil il faut relire le premier opus. Sinon on ne comprend pas grand chose, malgré le résumé, volontairement brouillon du début. J’en ai fait l’expérience..



Peupeur sur la viville n’est pas un titre vraiment fidèle à l’histoire. On ne rencontre personne à Blois ou presque. Les agents de la Z.I.Z.E.M.P.C. séparés en 2 mènent une enquête en forme de visite touristique dans une cité bien déserte. Blois c’est évidemment la magie – Robert Houdin – et le chocolat – Poulain -. Ah oui le château tout de même. L’enquête est un peu bâclée, pas très claire, et la fin tout à fait surprenante et déjantée. Le côté déjanté c’est normal. On a affaire à une drôle d’équipe tout de même.



Une petite déception pour cette bande dessinée moins créative que les autres. Il y a quand même de d’humour, et quelques trouvailles… mais c’est nettement moins jubilatoire. Par contre la partie documentaire, » coincée » sous la BD est vraiment passionnante. Que de découvertes sur la ville de Blois. Documents et photos à l’appui. C’est une visite guidée complète, bien renseignée. Historique et architecturale.



Et l’œuf de Jean-Claude me direz-vous? Il est au cœur de l’histoire ainsi que des automates, une carte mystérieuse, des initiales étranges et un mégalo… Ouf le parc Pâtorland n’existe pas, mais le musée de la magie et ses dragons oui. Les protagonistes sont toujours aussi farfelus et Jean-Claude une énigme à lui tout seul !!!



Prochaine direction pour nos amis : Chartres, on les suit ?
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Le moulin à paroles

Ce livre pour enfants est une pure merveille qui ravira les amoureux des mots de 7 à 77 ans. L'histoire est magnifiquement mise en valeur par les dessins qui respirent la fantaisie, la bonne humeur et la douceur de vivre.

Les grandes illustrations, présentées sur des doubles pages, sont tout simplement sublimes. Le lecteur ne sait où poser le regard tant le livre fourmille de détails et de clins d'oeil à découvrir au fil des pages.

Ces grandes illustrations m'ont d'ailleurs rappelé les livres "Cherche et trouve" que j'ai tant aimés pendant mon enfance.

@Le moulin à paroles est un beau cadeau que le Père Noël serait ravi de glisser sous le sapin.

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Morocco jazz

Louise est vieille dame qui perd la tête, un matin un colis lui parvient du Maroc alors qu'elle recherche son chat Henri. Son fils lui rend visite et se désole de retrouver des plats dont elle n'a même pas touché dans le frigo... et ce paquet d'où vient-il? Elle se remémore Casablanca dans les années 1950 alors qu'elle était une belle jeune chanteuse dont le petit ami était le brigadier Henri. Accompagnée de son amie Camille et de Sybil, Louise quitte une fête pour se rendre sur la plage en pleine nuit avec la voiture d'Henri, de retour à la voiture les filles sont les témoins d'un drame.

Ayant pour thème le protectorat français au Maroc, cette BD se raccroche aux événements ayant enclenché la vague de contestation qui conduira à la décolonisation; le tout est raconté à travers le destin de trois amies: Sybil mariée à un avocat marocain et nouvellement enceinte qui aidera son beau-frère reconnu comme terroriste à libérer des prisonniers, Camille élevée par son oncle après que son père Marcel, en cavale, fut surpris pendant le cambriolage d'un gradé de l'armée. Enfin il y a Louise qui verra son destin lui échapper après la mort d'Henri. Petites histoires parmi tant d'autres de ces français du Maroc ayant tout laissé derrière eux pour fuir les exactions de plus en plus nombreuses qui mèneront à l'indépendance.

Les dessins sont très colorés et apportent de la gaîté dans ces heures sombres, belle intrigue qui manque tout de même de rebondissement et un dénouement qui arrive bien vite.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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À la poursuite de la gigantesque lamproie g..

Cette histoire nous entraîne sur les canaux du Centre de la France " Ah, les canaux du centre de la France !…C’est beau, reposant et bucolique." et plus particulièrement sur le Canal de Briare à la recherche d’une lamproie géante qui terrorise les pêcheurs. L’occasion de découvrir comment est conçu un canal, comment fonctionne les écluses. Grosses frayeurs aussi pour nos héros qui n’ont pas vraiment envie de la rencontrer.



"Oh, dis-donc! Y a de l’eau qui passe au-dessus de l’eau" . Jean-Claude vient de découvrir le pont-canal de Briare. Explication de la construction sous le dessin avec des photos et des schémas. On apprend même le nom du concepteur..



Mais la recherche de la lamproie continue et les péripéties vont être nombreuses…Un happy end ( sauf pour Jean-Claude ) complètement déjanté terminera cette aventure totalement improbable… Mais les enfants après avoir bien ri demanderont sûrement à aller visiter cet endroit du Loiret pour baguenauder le long des canaux et découvrir tout un patrimoine méconnu.



Ces albums-BD sont un peu des OVNI, ils ne peuvent que séduire les lecteurs de 7 à 12 ans.

( 4 titres)
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La malédiction du maléfice maudit

Cette bande-dessinée documentaire nous entraîne dans le Berry pays des traditions, des sorcières, des croyances et des apparitions étranges. C’est George Sand qui est au centre de l’histoire. Comme d’habitude l’histoire est bien documentée avec une balade dans la campagne berrichonne et une visite dans le Domaine de George Sand. Le personnage est bien campé, son côté féministe , les endroits qui ont inspiré nombreuses de ses histoires et sa passion amoureuse insatiable et libérée…L’auteur n’oublie pas de nous rappeler l’engagement social de cette femme qui défendait les ouvriers comme les pauvres, ce qui faisait scandale dans son milieu bourgeois.



L’enquête commence dans le cimetière du domaine de Nohant où le professeur Klutch est en en train d’exhumer Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant. Il n’hésitera pas à l’emporter sous le bras ou sur son dos dans l’aventure. Bon elle se révélera très utile pour amener des précisions à l’enquête. "Tout droit se trouve la mare au diable" mais il y a des impondérables "Mince, j’ai perdu une rotule".

Cela pourrait être glauque et en fait ce l’est…



L’auteur s’amuse de jeux de mots, de situations extrèmes, de la sorcellerie encore présente dans certaines campagnes….L’image d’un Berry inquiétant et toujours étrangement mystérieux. Evidemment il y a toujours beaucoup d’humour, des scénes improbables – Ah la sorcière payée par l’office du tourisme !!!-, le retour de JC, toujours aussi peu fûté et la présence du facteur de Jour de fête, doté d’un accent "exagélé". Jacques Tati avait tourné dans la région.



Donc une belle balade en Berry, avec de nombreuses photos de maisons, châteaux, églises, puits, moulins croix de chemins….



Une histoire un peu époustouflante, carrément "horrifique" mais portée par un ENORME humour. Avec l’équipe de la Z.I.Z.E.M.P.C. il ne peut en être autrement.



Un concept de BD original, qui plaît bien aux enfants;
Lien : http://bibliothequedebracieu..
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