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Citations de Julien Hirt (8)


Il est, dans la ville de Reiksraad, un musée difficile à repérer qui contient, dit-on, toutes les choses et toutes les créatures de l’univers. Lorsqu’on le visite, on réalise qu’on s’y trouve depuis toujours.
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Mes mains tâtonnèrent en direction de la pile d'objets que j'avais collectés, mes doigts glissèrent machinalement sous l'étoffe du paquet de Drendel, en direction de la garde du sabre. Je la saisis comme un noyé s'accroche à une bouée, et la brandis en direction des gardes. La pointe de la vieille lame tremblait beaucoup plus que je ne l'aurais souhaité...
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Des cristaux de roche poussaient dans les murs et émergeaient à tout moment des parois, des toits, de la chaussée. Les plus petits étaient à peine plus épais qu’une brindille. Certains étaient aussi gros qu’un camion et ils démolissaient tout sur leur passage. Il y en avait qui germaient à la vitesse d’une rose, d’autres qu’on pouvait voir grandir à l’œil nu. J’avais beau tenter de me mettre en tête qu’il ne s’agissait de rien de plus que des parasites, je gloussais d’enthousiasme à voir le soleil se refléter dans ces formations cristallines.
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Donc je l’ai tué, je ne sais pas trop comment. Juste la terrible décision, suivie d’un voile noir et d’une contraction dans mes muscles, puis cette image de cauchemar de ma lame enfoncée dans le torse de cet être humain, qui lui perforait la chair et lui transperçait un poumon, bloquait son souffle et libérait un fleuve rouge vif qui dégringolait le long de mon sabre, tandis que le garde me regardait droit dans les yeux, avec des orbites qui étaient déjà en train de se ternir comme de vieilles prunes, son corps s’abattant ensuite à mes pieds, d’un bruit semblable à la pesanteur de mon remords…
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Une civilisation qui a peur de ses propres enfants est une  civilisation malade.
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Il y eut dans ce bourbier de violence un air de fin du monde sous ce doux soleil de mer, le sentiment que pour certains d’entre nous, les flots allaient se charger de disperser nos sangs et nos tripes et le souvenir de ce jour… Nous laissâmes derrière nous toute trace d’humanité, la troquant contre une barbarie qui allait à coup sûr hanter les nuits des survivants. Partout autour de moi, le fer sectionnait des tendons, creusait des sillons dans la peau et les scalps, brisait des os en multiples pépites. Chacun de nous s’accrochait afin de ne pas succomber, ni à l’abîme, ni à l’abominable envie de survivre, sans devenir le pire des monstres…
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C’est marrant, comme on peut parfois avoir les idées plus claires quand on menace des pirates avec un sabre, n’est-ce pas ? Non ? Peut-être que c’est juste moi, alors.

Je venais de débarquer sur le pont de l’Échine  du  Crépuscule et je ressemblais à une possédée. Les vêtements dégouttant de l’eau salée, le corps parcouru d’écorchures (les cheveux, on n’en parle même pas). Je brandissais ma lame dans un poing qui tremblait beaucoup trop. Dans ma ligne de mire : deux hommes qui se menaçaient mutuellement. Avec ma veine, il s’agissait de celui avec qui je partageais mon lit et de l’un de mes meilleurs amis…
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Si vous voulez apercevoir des morts-vivants, allez vous planter dans un aéroport.
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