AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Kari Hotakainen (22)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La part de l'homme

C'est au salon du livre d'Helsinki que Salme Malmikunnas rencontre un écrivain en mal d'inspiration. La vieille dame est en verve et l'écrivain lui propose de lui vendre sa vie pour une somme rondelette. Salme déteste les romans qui ne sont, pour elle, que mensonges mais pour 7000 euros elle veut bien raconter son histoire dans toute sa vérité. La mercière retraitée, mère de trois grands enfants, a un avis bien arrêté sur les choses et au fil des rencontres avec son biographe inattendu, elle évoque une vie simple, le commerce à faire tourner, les enfants à élever et la fierté d'en avoir fait des adultes qui ont bien réussi professionnellement. Helena, Pekka et Maija ont quitté la campagne et mènent grand train à Helsinki. Et même si un terrible drame vient de frapper Helena, la famille reste soudée.

Pourtant, derrière cette vérité, l'écrivain trouve une réalité bien différente. Avant même le drame, Helena était proche du burn out. Maija s'humilie à vendre des abonnements au téléphone et s'est mariée avec un…noir ! Au grand dam de son père. Et Pekka a sombré dans la mendicité après avoir perdu son travail. Et, tandis que les Malmikunnas se débattent dans les difficultés, Kimmo, requin de la finance arrogant, se pavane dans les rues de la capitale au volant de son véhicule de luxe, sur les traces d'Helena qu'il aimerait mettre dans son lit.



Il y a quelque chose de pourri au royaume de Finlande…

D'accord, Shakespeare parle du Danemark et la Finlande n'est même pas un royaume. Il n'empêche que quelque chose a déraillé dans cette société scandinave modèle, frappée de plein fouet par la mondialisation et la crise financière. Il est bien loin le temps où Salme et son mari Paavo faisaient des envieux avec leur mercerie florissante. L'entreprenariat ne paie plus et le petit commerce a fait long feu. Pour réussir, il faut maintenant spéculer, boursicoter. On ne vend plus des boutons mais des idées, des concepts, des conseils, du vent. Ceux qui ne font pas partie de cette élite qui brassent les millions sont laissés sur le bord du chemin, condamnés à faire la manche ou la queue devant la soupe populaire. La société s'est repliée sur elle-même et a trouvé un bouc émissaire à ses malheurs en montrant du doigts les étrangers qui viennent voler le travail des bons finlandais quand ils ne sont même pas capables d'aligner trois mots de finnois correct !

A travers les heurs et malheurs de la famille Malmikunnas, Kari Hotakainen brosse le portrait acerbe de la société finlandaise broyée par le libéralisme. Heureusement, il sait faire preuve d'humour et ne sombre pas dans le pessimisme absolu. Les Malmikunnas sont forts et résilients, ils font face, acceptent leur destin et Salme, qui se rend compte que la vérité est plus subjective qu'elle ne le pensait, est une femme sincère et une mère aimante, désireuse de protéger et d'aider ses grands enfants.

L‘histoire universelle d'une famille qui doit vivre dans un monde qui a changé…

Commenter  J’apprécie          450
La part de l'homme

Une rencontre à un salon du livre avec un écrivain un peu paumé va changer la vie de Salme, 80 ans, Paysanne les pieds bien sur terre. Elle critique d’abord le travail de l’écrivain l’accusant de remanier la vérité dans les romans. Puis elle accepte pour 7000 euros de lui raconter sa vie à condition qu’il ne modifie rien. La vérité, rien que la vérité. Avec cette somme d’argent elle va pouvoir aider un de ses enfants. Son mari est tombé dans un mutisme profond depuis la catastrophe familiale. Elle ne lui dira rien de cet étrange marché. Elle se met à raconter sa vie et surtout celle de ses enfants lors de rencontres avec l’écrivain, en dehors de la maison. Au fur et à mesure de ses récits Salme se rend compte qu’elle embellit son histoire, et surtout l’histoire de ses enfants. Le cheminement est long mais Salme est foncièrement honnête et elle se rendra compte que la vérité est comme les souvenirs : personnelle. La vie des enfants de Salme nous donne une idée de la vie en Finlande de nos jours. Vous ne serez pas dépaysé ! J’ai adoré l’humour que dégage ce roman pourtant sombre. L’acceptation du destin par les protagoniste de cette famille est une belle leçon.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          250
La part de l'homme

Salme Malmikunnas, ancienne mercière, a « vendu » sa vie à un écrivain, en panne d’inspiration, pour la somme de 7000 euros.

Dès lors, ils vont se rencontrer régulièrement et elle va lui raconter sa vie de commerçante, son mariage, ses enfants…

Mais ce qu’elle raconte est-il toujours vraiment le reflet de la réalité ?

Le doute s’installe au fur et à mesure de leurs rencontres…

Un roman drôle et touchant à la fois.



Commenter  J’apprécie          130
La part de l'homme

Une vieille femme finlandaise vend l'histoire de sa vie à un écrivain en mal d'inspiration pour son nouveau roman. Une galerie de portraits, celui du père taisant, de celle qui songe à abandonner sa belle situation, de la fille qui épouse un chauffeur noir, confronté au racisme y compris de celui de la famille, en passant par le portrait du fils qui tombe de petits boulots en petits boulots vers la mendicité. Une famille qui passait pour des nantis quand la Finlande était communiste : Ils possédaient une petite mercerie et maintenant dans cette Finlande touchée par le vent du libéralisme ils vivotent.

L'auteur (finlandais) que je ne connaissais pas, nous brosse, souvent avec une pointe d'humour, le portrait réaliste de tous les membres de cette famille, chutes, espoirs, grandeur et décadence et celui de la société finlandaise. Le portrait aussi d'un "intrus", millionnaire, grosse voiture de sport, requin odieux, ayant profité du libéralisme ......on comprend, à demis mots, sur une phrase dans les dernières pages, ce qu'il vient faire dans ce livre. Un regard acerbe, souvent cruel et réaliste sur cette mutation de la Finlande vers le capitalisme.......sur la mutation de tous les pays vers ce monde de l'argent. Ce qui est vrai pour la Finlande est vrai ailleurs : "À côté des cheminées d'usine s'était développé une industrie sans fumées, un invisible royaume de mots, un désert peuplé de salles de réunions.....dans le monde des actes on agit, dans le monde de la parole on parle."

A découvrir


Lien : https://mesbelleslectures.co..
Commenter  J’apprécie          90
La part de l'homme

Salme est une ancienne mercière à la retraite. Elle rencontre par hasard un écrivain en manque d’inspiration qui lui propose un marché. Lui raconter sa vie contre de l’argent pour en faire un livre. Une proposition folle, insensée aux yeux de Salme. Mais celle ci a besoin d’argent et elle estime que sa vie vaut un prix plus élevé. Elle accepte de tout lui raconter contre 7000 Euros. Salme, mariée, mère de trois enfants lui promet de lui dire que la vérité.

Avertissement : si vous cherchez un livre qui vous livre un aspect tout rose et tout lisse de la Finlande passez votre chemin…

Quel livre ! J’étais loin, mais vraiment très loin de m’imaginer que cette lecture allait me troubler à ce point. Le hasard amène Salme à rencontrer un écrivain. Le marché est simple : lui raconter sa vie contre de l’argent. Elle décide qu’elle ne dira pas tout et fait promettre à l’écrivain de n’écrire que ses propres paroles. Après tout, elle peut lui parler de son ancien commerce, de son mari Paavo et de ses trois enfants qui ont réussi leur vie. Comment elle et son mari ont gagné honnêtement leur vie, élevé et inculqué des valeurs à leurs enfants. Une vie qui semble lisse, parfaite, idéale même. Mais l’écrivain se questionne sur la véracité du récit de Salme. On découvre que son mari Paavo s’est enfermé dans un mutisme et que ses trois enfants Helena, Pekka et Maija n’ont pas si bien réussi. Salme est une personne foncièrement honnête qui ne comprend plus la société actuelle. Un monde où le profit et le libéralisme conduisent à toutes les dérives. Ses propres enfants y ont contribué et en sont victimes à leur tour. Helena et Pekka sont deux êtres laminés, essorés par ce système. Est-ce le récit de Salem qui nous est livré ou l’écrivain y a t’il apporté une part de fiction ? Salme est une ancienne mercière à la retraite. Elle rencontre par hasard un écrivain en manque d’inspiration qui lui propose un marché. Lui raconter sa vie contre de l’argent pour en faire un livre. Une proposition folle, insensée aux yeux de Salme. Mais celle ci a besoin d’argent et elle estime que sa vie vaut un prix plus élevé. Elle accepte de tout lui raconter contre 7000 Euros. Salme, mariée, mère de trois enfants lui promet de lui dire que la vérité.

Avertissement : si vous cherchez un livre qui vous livre un aspect tout rose et tout lisse de la Finlande passez votre chemin…



Quel livre ! J’étais loin, mais vraiment très loin de m’imaginer que cette lecture allait me troubler à ce point. Le hasard amène Salme à rencontrer un écrivain. Le marché est simple : lui raconter sa vie contre de l’argent. Elle décide qu’elle ne dira pas tout et fait promettre à l’écrivain de n’écrire que ses propres paroles. Après tout, elle peut lui parler de son ancien commerce, de son mari Paavo et de ses trois enfants qui ont réussi leur vie. Comment elle et son mari ont gagné honnêtement leur vie, élevé et inculqué des valeurs à leurs enfants. Une vie qui semble lisse, parfaite, idéale même. Mais l’écrivain se questionne sur la véracité du récit de Salme. On découvre que son mari Paavo s’est enfermé dans un mutisme et que ses trois enfants Helena, Pekka et Maija n’ont pas si bien réussi. Salme est une personne foncièrement honnête qui ne comprend plus la société actuelle. Un monde où le profit et le libéralisme conduisent à toutes les dérives. Ses propres enfants y ont contribué et en sont victimes à leur tour. Helena et Pekka sont deux êtres laminés, essorés par ce système. Est-ce le récit de Salem qui nous est livré ou l’écrivain y a t’il apporté une part de fiction ?



La suite sur :

http://fibromaman.blogspot.com/2011/02/kari-hotakainen-la-part-de-lhomme.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          70
La part de l'homme

Ce livre attendait sur une table de la bibliothèque. Je fus d’abord attirée par sa face boutonneuse ! Puis par le résumé. Et hop dans mon sac.



Attention, fréquenter un salon du livre peut s’avérer grave de conséquences !

Salme Malmikunnas en fera l’expérience en rencontrant l’Ecrivain à un salon du livre alors qu’elle accompagnait sa fille aînée. Non, elle ne s’est pas prise pour Faust et n’a pas vendu son âme à Méphisto, elle a seulement « vendu sa vie » ou plutôt, l’histoire vraie de sa vie, puisque lui, plus jeune, n’en avait pas. Salme, ancienne mercière va donc se raconter (mais pas tout), bien qu’elle sache que tout écrivain n’est pas digne de confiance et que celui-ci arrangera les confidences à sa sauce.





Salme, qui parait si naïve, est pleine de bon sens et sait faire preuve de subtilité lorsqu’elle envoie des cartes postales, apparemment sibylline à ces grands enfants. Un peu comme dans les Fables de la Fontaine, ses conclusions sont un conseil, une porte ouverte sur le futur « Nous récolterons la semaine prochaine nos pommes de terre nouvelles. Pensez-y. « Il faut aussi entendre ce que l’on tait. La récolte de pommes a été bonne, ton père a fait des confitures. Teko est aussi le bienvenu ».



A travers les enfants de Salme, Kari Hotakainen démoli certains préjugés que nous avons concernant les pays nordiques. Avec un humour grinçant, il dépeint les travers d’une société finnoise avec ses laissés pour compte, le racisme, le capitalisme, et l’immobilisme de ce pays voisin de l’URSS….



Un roman original, très humain, avec quelques longueurs (les malheurs des enfants de Selma), mais j’ai vite réalisé que ses fils et filles étaient un condensé de la vie des jeunes finlandais.



Un très bon livre profond qui montre les réalités de la vie finlandaise et par là, de notre monde du travail à l’heure de la mondialisation ainsi que le travail de l’écrivain face à une confession. Qui est le plus mercantile de l’écrivain ou de la mercière ?


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          60
La part de l'homme

Ihmisen osa

Ce qui est bien avec Google traduction .... plutôt ce qui m'amuse c'est la surprise qui surgit de la frappe,

Ihmisen .... humain,

Ihmisen osa ... l'élément humain,

Qui devient donc pour l'édition française, la part de l'homme.

Découvrir ce texte,

Découvrir un drôle de vocabulaire,

Surprise, débagouler, verbe qui ne me dit rien (Populaire et vieux. Proférer une suite ininterrompue de paroles : Débagouler des sottises),

Apprendre de la sagesse populaire que "les gens doivent réfléchir debout aux problèmes difficiles, ou en marchant, dans les cas les plus graves."

Explorer un drôle d'endroit,

La Finlande, un pays qui n'a pas eu beaucoup d'occasion pour "pratiquer les échanges internationaux, parce qu'une génération avait consacré sa jeunesse à la guerre et la suivante à s'en remettre".

Il paraît que ce pays n'a pas fini de se construire et que les finnois sont des gens "gris".

Redécouvrir le plaisir simple de recevoir des cartes postales, pas celles où est juste écrit "bons souvenirs d'un pays de rêve" non juste celles qui essaient de remettre les pieds sur terre "Ma Helena!" Par exemple ou "Pekka, mon fils unique !"....

Ce juste rappel de l'importance des petites choses, de se rappeler d'où on vient pour ne pas se tromper de destination dans sa vie.

Merci Salme de nous répéter ces choses simples !

Le livre est paru en 2010, la crise pointait déjà son nez. En Finlande comme ailleurs, la mondialisation sévissait déjà.

Les restructurations, les remises en cause personnelles étaient d'actualité.

Quelle vie veux je vivre ? Quelle vie me laissera t on vivre ?

Hier est déjà un passé si lointain, aujourd'hui me remet en cause et personne ne voit ce que sera demain !

C'est ce que la vie est devenue en Finlande comme ailleurs dans nos économies européennes. En 2010 déjà et encore aujourd'hui en 2017.

Helena tiendras tu le coup ?

Pekka jusqu'où descendras tu dans l'échelle sociale ?

Et toi, Maija, que vas tu devenir ?

Et pendant ce temps la Salme et Paavo, eux ils attendront juste de mourrir dignement si c'est encore possible dans notre monde de fous !

Les finlandais sont les rois du silence, que voulez vous avec toute la neige qui tombe tout là haut, les bruits se font sourds, diffus, silencieux....

Les bois et les lacs absorbent tout, reste le silence....

Alors il y a des finlandais qui écrivent pour nous raconter la part de l'homme, ce que l'homme doit donner pour pouvoir continuer à vivre ....
Commenter  J’apprécie          50
Rue de la Tranchée

La Finlande, démocratie nordique modèle ?

Il paraît que nous devons nous inspirer des méthodes d'éducation de ce pays.

Il paraît que nous avons beaucoup à apprendre des modes de fonctionnement de la vie politique finlandaise.

Il paraît que nous devons nous inspirer du modèle finlandais pour ?

Curiosité ..... Alors découverte d'un jeune auteur finlandais ....

Que nous montre la rue de la tranchée ?

Une caricature de la guerre des sexes avec comme victime, ces pauvres mâles déboussolés par les exigences féminines avec une inversion du partage des tâches... Maintenant Madame musarde dans son transat, pendant que Monsieur s'essouffle avec la tonte de la pelouse.... Ce n'est qu'un exemple!

Les rêves de la classe moyenne d'accession à la propriété, banlieue d'Helsinki ou banlieue parisienne la différence ne semble pas évidente !

Le ridicule de certains mythes de notre époque : les psychoses anti tabac, la mode du running, la recherche de la productivité maximale dans le travail avec comme résultats certains LE STRESS !

Le style du livre est une curiosité, les premiers chapitres nous éduquent avec les titres qui donnent la parole aux uns ou aux autres... Et au moment du déménagement nous devons nous y retrouver tout seul avec juste l'horloge qui tourne !

L'humour n'est jamais caché très loin, le sourire est au rendez vous au bout de certaines phrases.

Ce livre devrait devenir la bible des agents immobiliers de nos civilisations occidentales, les théories développées sont intéressantes et nous avons, en tant que professionnels, acheteurs ou vendeurs, beaucoup à apprendre et à réfléchir.

L'auteur fait un parallèle étonnant entre l'histoire compliquée de la Finlande au cours du siècle dernier et la prise en compte de l'égalité des sexes dans le mode de vie d'aujourd'hui. Les tranchées sont elles les mêmes ? Peut on comparer les chocs traumatiques de ces conflits ? Je ne suis pas vraiment sûre !

Finalement je dirais que nous voyons là une peinture d'une société qui n'est pas si éloignée que ça de notre bonne vieille France !
Commenter  J’apprécie          50
La part de l'homme

Ancienne commerçante en mercerie, Salme n'aime pas les romans, elle se méfie de ces histoires inventées et leur préfère les documentaires, même si elle n'en lit pas. Accompagnant sa fille à un salon littéraire, elle se voit proposer 7 000 euros par un écrivain contre le récit de sa vie. La somme lui paraît rondelette, et elle semble en avoir besoin pour un usage précis, elle se laisse tenter. Elle rencontrera l'auteur quelques fois dans une cafétéria pour se livrer. Ses confidences alternent avec les vies respectives de ses enfants et celle d'un tiers - authentiques ou telles que l'auteur les refaçonne ?

Les premières pages offrent au lecteur une bouffée d'air frais bien agréable ! Sous des dehors naïfs et abrupts, Salme ne manque finalement ni de bon sens, ni de subtilité, et son regard sur ce monde qui la dépasse est amusant. Hélas, le récit perd de sa vivacité et de sa fraîcheur lorsque les autres protagonistes sont mis en vedette, en particulier Kimmo, "requin" puant et désabusé. Le récit tend alors à s'enliser dans des longueurs. L'humour à la fois léger et percutant du début s'estompe au profit d'une critique mordante de la Finlande, de la société capitaliste, intéressante mais lente et "lourde". Puis le roman change radicalement de ton dans les cinquante dernières pages, intenses et poignantes : l'auteur abandonne tout cynisme pour évoquer le deuil avec une belle sensibilité... Un roman fort mais inégal, offrant une réflexion intéressante sur la frontière fiction/vécu dans une oeuvre romanesque.

Commenter  J’apprécie          50
La part de l'homme

Une excellente surprise que ce roman finlandais où je n'attendais pas autant d'humour, au ton un brin décalé, et qui jette pourtant un regard très lucide et perspicace sur notre société (enfin, la société finlandaise plus précisément mais l'analyse peut facilement s'étendre d'une manière générale aux sociétés occidentales actuelles), ceci au travers d'une galerie de personnages croqués avec justesse.



La 4è de couv' présente l'auteur, Kari Hotakainen, comme l'un des auteurs les plus originaux de Finlande. Je n'ai pas lu assez d'auteurs de ce pays pour pouvoir comparer mais je suis d'accord : Kari Hotakainen est hautement original et le lire est un régal ! Je suis à deux doigts du "J'ai adoré" !





Le contexte : Salme Malmikunnas, ancienne mercière à la retraite, accepte, pour 7000 euros, de raconter sa vie à un écrivain qui souhaite s'en inspirer pour son prochain livre. Rien que leurs échanges est déjà prétexte à toute une série de situations et de scènes truculentes car Salme ne comprend rien aux écrivains et ne supporte pas leur manie d'inventer et de broder autour des faits au lieu de s'en tenir à la stricte vérité. J'ai particulièrement aimé leur confrontation et les arguments de l'écrivain.



Et puis l'histoire dérive rapidement vers celle des trois enfants de Salme, des récits qui n'ont rien à voir avec l'idyllique réalité présentée par leur mère. De la réussite sociale, ou du moins, de l'honnête situation sociale qu'ils sont censés avoir, il semblerait qu'il n'en est rien et que la réalité est toute autre, et tristement toute autre.

Est-ce la réalité des enfants de Salme ou celle inventée par l'écrivain dans l'élan de son inspiration pour brosser le portrait d'une société à la dérive, désenchantée, où le chômage fait rage et n'importe qui peut sombrer dans la déchéance, même les plus nantis ?

Les observations sur l'homme moderne sont en tout cas pertinentes et intéressantes, frôlant le cynisme, teintées de noirceur mais toujours avec cet humour lumineux au bout du tunnel.





J'ai beaucoup aimé la façon dont étaient narrés les événements, personnage après personnage, ces derniers pouvant se croiser dans les récits des autres sans être nommés mais tout en étant reconnaissables. On a l'impression d'être dans un microcosme où tous les destins s'entrecroisent.

L'histoire de Pekka, drôle malgré lui, particulièrement terrible et touchante, m'a beaucoup plu. Kimmo m'a par contre ennuyée et agacée, ce qui a fini par se répercuter sur mon plaisir de lecture, et sur la fin, je n'étais plus trop dedans...
Lien : http://lecture-sans-frontier..
Commenter  J’apprécie          40
La part de l'homme

Sans aucunement nier les qualités d'écriture de Kari Hotakainen, j'ai eu bien du mal à m'intéresser cette histoire réaliste ou superréaliste. Je n'ai pas accroché non plus à la forme d'humour qui m'a paru correspondre plutôt à celui de cette vieille mercière, héroïne du roman ; un humour cynique et daté.

Cette vieille dame rencontre en secret un écrivain pour lui raconter sa vie contre rémunération dans l'optique d'ne tirer un livre. Sa vie, c'est aussi celle de la Finlande du XXe siècle, qui nous apparaît bien sombre, comme prisonnière de son histoire et sans espoir pour l'avenir. Sa vie, ce sont ses souvenirs, c'est à dire sa propre vision subjective de sa propre histoire et de celle des autres. Car sa vie, c'est aussi celle de ses proches, son mari et ses enfants ; des vies que ne la satisfont pas. J"ai apprécié la construction de ce roman et la réflexion sur le souvenir sans, encore une fois, adhérer à la vision sombre de cette vieille dame. En fait, elle n'a pas raconté ce que j'aurais aimé qu'elle raconte mais ce n'était pas à moi d'en décider !
Commenter  J’apprécie          30
La part de l'homme

Au début de La part de l'homme, le lecteur peut s'installer benoîtement dans une histoire que Kari Hotakainen lui présente dès les premières pages, celle d'un écrivain en panne d'inspiration qui paie une ancienne mercière pour lui raconter sa vie, existence qu'il transformera à son gré dans son futur roman. Au fur et à mesure du récit, le dit lecteur va pourtant perdre les pédales, embarqué dans une aventure qui n'a rien de confortable. Au point qu'il ne sait plus à quel saint se vouer. Que lui raconte t-on ? Le livre que l'écrivain, évoqué plus haut, a mijoté ? La commerçante qui aurait pris la plume pour dire la vérité, toute la vérité ? Le fils et les filles de la mercière n'ont manifestement pas la vie que leur mère imagine, ou bien est-ce le romancier qui extrapole et fabule ? Il ne faut pas compter sur Hotakainen pour livrer une réponse claire. D'ailleurs, ce qui l'intéresse au premier chef, c'est plutôt de parler de la Finlande d'aujourd'hui, qui, à l'en croire, ressemble à un pandémonium. La faute à la société de consommation et à l'esprit de compétition qui ont essoré les corps et les âmes de tout un peuple. Le constat est apocalyptique et le style de Hotakainen, en constante évolution au fil des pages, devient d'un laconisme sombre et définitif pour décrire des êtres à la dérive. Les quelques parcelles d'humour qui existaient dans la première partie du livre s'envolent peu à peu. Comme aspirées, elles aussi, par une société qui dévore ses propres enfants. Au même titre que Tsiolkas dans La gifle, Hotakainen tire sur tout ce qui bouge, dans ce monde qui se prétend moderne, et n'est que barbare. On en ressort littéralement lessivé.
Commenter  J’apprécie          30
La part de l'homme

Salme Malmikunnas et son mari Paavo ont passé leur vie à tenir une petite mercerie. Pour venir en aide à sa fille Helena, Salme accepte de vendre sa vie à un écrivain en mal d'inspiration semble-t-il. Malgré ses réticences à l'égard des romans, elle parle de son mari figé dans son mutisme, d'Helena et de son malheur, de son fils Pekka qui, lui apprend l'écrivain, n'est pas chef d'entreprise, de sa fille Maija épouse d'un chauffeur de bus d'origine africaine.







Au lieu d'une histoire classique, du genre la vie de la famille au fil des années, voilà que se construit un roman basé sur le récit de Salme bien sûr, avec ses silences, mais l'écrivain prend quelques libertés. "L'écrivain m'a confié avoir écrit beaucoup de choses sur la vie de mes enfants à partir de ce que je lui avais raconté, en y ajoutant de son propre chef des éléments liés à l'actualité et à la situation sociale." Pour ne rien arranger, Hokatainen lui aussi joue avec avec la chronologie, mais chuuuut! Très habile.







Oscillant entre humour et tragédie, ce très beau roman passe d'un personnage à l'autre, ponctué des savoureuses cartes postales de Salme, promenant le lecteur dans une ville en proie au chômage, aux difficultés sociales, confrontée aux réalités de l'entreprise et aux lois du marché. C'est souvent noir et cynique, toujours éclairé par des touches d'humour.







Une excellente surprise !
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
Commenter  J’apprécie          20
Rue de la Tranchée

Kari Hotakainen est aujourd’hui considéré comme l’un des auteurs les plus originaux de Finlande. Son œuvre compte plusieurs romans, de la poésie, des pièces de théâtre et de la littérature jeunesse. Il est traduit dans plusieurs pays. Avant de devenir écrivain à plein temps, il a été journaliste et rédacteur publicitaire. Depuis 1995, il se consacre entièrement à son œuvre littéraire et vit avec sa femme et ses deux enfants à Helsinki.

Lire un roman de plus de 300 pages en 4 jours n’est vraiment pas dans mes habitudes (par manque de temps principalement, soyons honnête) mais celui-ci, je l’ai dévoré ! Et je suis passée par bien des émotions à travers cette lecture. Au départ, j’ai ressenti de l’empathie pour Matti en essayant de comprendre un peu son couple, son geste, les raisons qui avaient mené au départ de sa femme, je n’arrivais pas très bien à prendre partie d’ailleurs… Lui qui semblait avoir tout fait pour elles, sa femme et sa fille, tandis qu’elle ne semblait pas très impliqué dans son ménage. Je me suis dit que pour une fois, les rôles étaient inversés et que c’était l’homme qui en prenait plein son grade, qui faisait tout dans la maison, gérer enfant, ménage et incompréhension pour finir par se faire plaquer. C’est d’habitude plutôt les femmes qui vivent ce genre de situation…sans vouloir généraliser.

La femme de Matti, elle, me semblait ne pas être impliquée dans sa vie de compagne et de mère. C’est quelques chapitres plus tard que l’on découvre son point de vue à elle. Elle le reconnait, elle se sent perdue devant les fourneaux, perdue lorsque sa fille réclame jeux et attentions… mais surtout elle ne reconnait plus celui qu’elle a épousé et qui est devenu à la fois un étranger et en même temps source de violence, de mal-être…

Finalement leur couple ressemble à beaucoup d’autres… il est fini le temps où seules les femmes participaient aux tâches ménagères et à l’éducation des enfants.

Matti lui se considère comme un rescapé de guerre… la guerre de l’émancipation des femmes. Et l’auteur, à travers son personnage principal s’attache à comparer cette guerre à celle qu’a subi la Finlande avec la Suède (il me semble parce que j’avoue, je ne connais pas du tout l’histoire de la Finlande).

Matti se retrouve donc complètement désemparé après le départ de sa femme et pour la reconquérir décide de réaliser le rêve auquel il avait prêté attention : acheter une maison. Si ce n’est que Matti ne s’y prend pas comme le commun des mortels, non.. il va complètement se noyer dans le quartier dans lequel sa femme rêve de vivre, se noyer dans tout ce que peut représenter un achat immobilier pour en faire presque une thèse… jusqu’à y perdre pied. Il étudie le moindre aspect du projet, lieux, habitants, agences immobilières. Il mène une véritable enquête avec comme projet d’arriver à ses fins avant 6 mois. S’isole de tout contact humain « normal » il va user de tous les stratagèmes pour arriver à ses fins.

Il lui faudra aussi trouver l’argent nécessaire à l’achat de la maison… un prêt immobilier ? non !!!! Ce serait trop « simple » ou trop « contraignant » selon les points de vue…

Je ne vous en dis pas plus car ce serait gâcher le suspens.

En effet le livre se lit presque comme un thriller. Matti est un personnage très particulier et son projet va le mener aux limites de la folie. La fin de l’histoire n’en sera que plus éprouvante (à la fois pour le lecteur et les protagonistes).

Dans ce roman on apprend comment fonctionne la société finlandaise à travers la vie de famille, le couple, l’argent, les relations entre voisins, la notion de propriété… et l’auteur s’en donne à coeur joie pour n’épargner personne !
Lien : http://alittlepieceof.fr/mes..
Commenter  J’apprécie          10
La part de l'homme

Vu sur de nombreux blogs, j'attendais un moment de détente et de dépaysement avec La part de l'homme, mais le style m'a empêchée de m'intéresser aux personnages. Salme Malmikunnas, une ancienne mercière, rencontre un écrivain manquant cruellement d'inspiration sur un salon du livre et accepte, pour 7000 euros, de lui vendre le récit de sa vie. Au travers des portraits de ses enfants tels qu'ils sont vus par Salme, et tels qu'ils sont décrits par le romancier, c'est toute une génération de jeunes finlandais qui est racontée. Mais le récit de Salme, plein de réflexions marquées au coin du bon sens, m'a semblé trop artificiel, et les parcours des enfants ne m'ont pas intéressée de manière égale, d'autant qu'il s'y est ajouté le point de vue d'un autre personnage, et je n'ai pas réussi à comprendre pourquoi il tenait autant de place. Bref, ni le côté humoristique, ni la réflexion sur la société contemporaine ne m'ont touchée et j'ai fini le livre en diagonale...
Commenter  J’apprécie          10
Rue de la Tranchée

Terriblement juste et drôle, une logique poussée jusqu'au bout et parfaitement cohérente.
Commenter  J’apprécie          10
Rue de la Tranchée

Matti Virtanen est un père de famille qui se définit comme un combattant du foyer. Un jour, il frappe sa femme et celle-ci part de la maison en emmenant sa jeune fille. Matti regrette profondément son geste. Pour les récupérer, il ne voit qu'une solution: acheter une maison familiale. Pour ce faire, il mène l'enquête pour connaître les us et coutumes des propriétaires et des agences immobilières. Malheureusement, son plan ne va pas se dérouler comme prévu.

Ce premier roman de Kari Hotakainen est très plaisant à lire. L'écriture est rythmée, fluide, souvent drôle et loufoque. Je trouve qu'il existe une ressemblance avec le grand Arto Paasilinna.
Commenter  J’apprécie          10
Rue de la Tranchée

J'ai commencé à lire les deux premiers chapitres et pour l'instant ce livre me laisse un peu perplexe.

Récompensé par le prix de la littérature Nordique, le livre ne semble pour l'instant pas spécialement extraordinaire ni pour le style, ni pour l'histoire. On peut pas dire que ce soit mauvais ni plat, mais j'espère quand même que c'est pas le meilleur auteur finlandais des années 2000 parce que... Ou alors peut-être est-ce la traduction qui laisse à désirer ?

Je ne résume pas l'histoire, vous la connaissez déjà. Avec un sujet pareil (le point d'un homme "de bonne volonté" mais dépassé par la "libération des femmes" à laquelle il a participé) on pourrait s'attendre à un livre drôle et un peu cynique. C'est plutôt pince-sans-rire et confus.

Journaliste pour une publication plutôt progressiste et libéral, marié à la même femme depuis 1983, je ne pense pas que l'auteur ait voulu faire un livre pour redpilleux s'appuyant sur le faux-prétexte du type féministe devenu victime de sa trop bonne volonté. Et pourtant... C'est l'impression qui se dégage parfois.

Le héros se définit lui-même comme un homme au foyer qui a tout sacrifié à son ménage, laissant à sa femme du temps pour s'occuper d'elle pendant que lui s'occupe du ménage, de la cuisine et de leur fille. En retour, sa femme l'insulte et le traite de looser (on apprend plus tard que c'est de le but de le secouer afin qu'il s'occupe davantage de lui-même). Excédé, l'homme cède à la violence et lui envoie un coup de poing ce qui provoque le départ d'icelle. Pas une gifle, non, un coup de poing il le dit lui-même. Aucun des deux ne semble faire grand cas de ce détail.

L'homme est prêt à tout les sacrifices pour reconquérir sa femme, mais ne semble pas préoccupé de cet accès de violence.

Le reste de l'histoire est tout aussi confus.

On ne sait pas vraiment à quelle époque ça se passe. Quelques ténus détails (téléphone portable, magnétoscope...) semblent indiquer que ce soit le début du XXIè mais pourtant le personnage se réfère aux événements passés (guerres finlandaises, libération de la femme) comme si c'était arrivé hier.

Les deux personnages ont une fille mais on ne sait pas vraiment quel âge elle a, quand elle est né.

Le héros est un "homme au foyer" mais il apparemment un boulot à temps plein. Et pour gagner plus d'argent (afin d'acheter une maison, le rêve de son ex-épouse) il décide de donner des massages. Apparemment il suffit de passer une annonce en Finlande, pour être débordé de clients. Mieux, de clientes qui espèrent un massage érotique et lui saute dessus, à son grand désespoir (!). Les finlandaises seraient-elle voraces à ce point ? Il faudra que je déménage.

A contrario, il semble qu'il n'y ait pas en Finlande d'hommes gays attirés par ce genre d'aubaines. Bizarre.

Toujours pour gagner de l'argent, il décide d'écouler de la marchandise volée.

C'est expédié comme ça, en une ligne. On ne sait pas comment ce citoyen ordinaire et sans histoires a pu entrer en contact avec les malfaiteurs qui utilisent son garage pour stocker la marchandise. On ne sait pas rien d'eux (mafia ? employés corrompus ?) pas même leur nom mais ils sont très accommodants pour des criminels. Ils ne lui font jamais d'ennuis, de menaces, de violences, même pas quand il décide d'arrêter les frais.



Je vais continuer à lire parce que ça m'intrigue mais je ne suis pas sûr de tenir là un grand roman. On verra bien.



edit : fini de lire, je suis toujours aussi perplexe mais au final je ne regrette pas de l'avoir lu. Curieux objet...
Commenter  J’apprécie          00
La part de l'homme

Salme Malmikunnas, une mercière finlandaise à la retraite, tombe un jour dans une Fête du Livre sur un écrivain, qui après quelques paroles échangées lui propose un étrange marché : lui acheter sa vie (enfin, l’histoire de sa vie…) pour 7000 €.

D’abord choquée, Salme accepte finalement car elle a besoin de cette somme pour un usage mystérieux. Et c’est au fur et à mesure de ses séances de confession auprès de l’écrivain, des cartes postales qu’elle envoie et des tranches de vie de ses 4 enfants qu’on découvre petit à petit l’histoire de cette étrange famille.

On découvre ainsi Helena, l’ainée de la famille, qui exerce de hautes responsabilités dans une agence de publicité ou quelque chose d’approchant, et qui tout à coup « bloque », ne peut plus continuer, et dis ses 4 vérités à un client influent. Pekka, le fils, fait croire à ses parents qu’il a été vendeur puis directeur commercial de son entreprise, alors qu’il en a été licencié et enchaîne les plans plus ou moins tordus et loufoques : s’incruster dans des banquets d’enterrements, enchaîner les dégustations gratuites dans les supermarchés, se grimer en péruvien pour mendier dans les rues…

Maija, la fille cadette, était la rêveuse et l’artiste de la famille. Elle est finalement téléprospectrice, et s’est mariée avec un noir, ce qui a entraîné la rupture des relations avec son père (et le mutisme de ce dernier).

Le tout se termine bien sûr par un drame et une réconciliation (et un livre pour l’auteur on imagine) ; mais là n’est pas le plus important. L’art de Hotakainen, au-delà d’une construction assez réussie (même si parfois un peu artificielle, notamment dans les réticences de Salme à raconter sa vie à un écrivain), c’est surtout un ton, une gouaille, l’art de camper une situation, des one-liners hyper efficaces, par des passages de franche rigolade mais aussi de réelle émotion ; qui nous donnent finalement à voir une société finlandaise pas si idyllique que ça (qui l’aurait cru de toute façon…), des relations humaines marquées par la fausseté ; par une difficile communication ; et par un monde dont on sent bien qu’il se détraque de plus en plus, sans savoir où il finira.

Une lecture un peu déroutante mais finalement très attachante.

Antti MAJANDER estime dans Livres-à-lire qu’il s’agit du meilleur livre de son auteur (http://www.livres-a-lire.net/article-livre-la-part-de-l-homme-kari-hotakainen-editions-jc-lattes-87034827.html)

Pour Sophie Adriansen sur son blog, il s’agit d’une très belle découverte et d’un coup de cœur (http://actualitte.com/blog/sophielit/2011/09/06/la-part-de-lhomme-kari-hotakainen/).

Enfin, Cryssilda sur son blog Voyager…lire a « dévoré » le livre et a eu un « énorme » coup de cœur, et en livre une analyse assez fine et pertinente (http://cryssilda.canalblog.com/archives/2011/02/24/20472245.html).

La librairie Mollat nous permet aussi d’avoir quelques mots de l’auteur sur une vidéo assez instructive (http://vimeo.com/36407906)


Lien : http://lespicilege.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
La part de l'homme

Ça commence en douceur avec un humour fin et agréable et ça va crescendo sur les petites misères du quotidien et plus particulièrement les difficultés que vivent les classes moyennes en Finlande. Au passage on constate que la Finlande n’a pas autant un pays de cocagne que l’on peut l'imaginer. Puis ça monte petit à petit vers le drame (ou les drames) tout en restant sur un ton presque léger. Cette légèreté et cette distance rend la dureté des situations encore plus poignante et pénétrante.

Un ouvrage qui ne vous laisse vraiment pas indifférent

Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Kari Hotakainen (104)Voir plus

Quiz Voir plus

10 questions et "1 kilo de culture générale" à gagner !

Quel est le nom du premier chef qui a réussi à fédérer le peuple gaulois ?

Orgétorix
Astérix
Vercingétorix
Celtill

10 questions
4007 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}