Le hasard me fait découvrir ce petit recueil de 14 sketches de l’allemand Karl Valentin, né en 1882 et décédé en 1948. Il était cabarettiste, comédien, réalisateur et producteur de cinéma surnommé le Charlie Chaplin allemand. Burlesque, et décalé comme j’aime sur notre petit quotidien. Son absurde fait penser à Raymond Devos. Du bonheur pour tous les âges !
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Karl Valentin fait partie de mes auteurs favoris parce qu'il expose, à travers l'absurdité de ses sketches, le non-sens de nos vies. Nos bêtises quotidiennes et nos mesquineries sont ridiculisées par des dialogues de sourds.
Les situations et les répliques sont, parfois, tellement idiotes, qu'on se demande si l'on doit rire. Et justement, c'est le fait même de se poser cette question qui est fascinant. Valentin souhaitait amuser, bien sûr, mais il voulait peut-être surtout être le miroir déformant de son époque.
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Karl Valentin fut un homme de théâtre particulièrement passionné par son art. Il interprétait ses sketches en duo avec sa femme, et ce couple a écumé les cabarets inlassablement. Cette vie consacrée aux plateaux enfumés et criards de l'Allemagne du début du XXe siècle se retrouve dans la forme même des textes de Valentin. Du théâtre de cabaret oui, du bon, avec une pinte bien fraîche sous le nez.
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Ici c'est un théâtre de l'absurde qui nous est offert et l'auteur cree des scenettes ou ses personnages semblent plus fous les uns que les autres et les scenes n'ont ni queue ni tete: un concept à decouvrir,on accroche ou pas mais cela vaut le coup d'au moins decouvrir une piece pour se faire son idee.
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