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Critiques de Kate Blair (55)
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Transférés

Globalement, j’ai aimé ce roman. L’intrigue est bien menée, avec ce qu’il faut de rebondissements pour maintenir l’attention du lecteur ; je me suis même surprise à repousser le moment où j’allais le reposer pour rejoindre les bras de Morphée…



Transférés respecte les codes de la littérature estampillée « young adults » : nous avons là une jeune héroïne de 16 ans rendue exceptionnelle par le milieu dans lequel elle évolue (les très riches et les très influents puisque son père est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre d’Angleterre) et par le traumatisme qu’elle a vécu enfant ; et qui, comme tout adolescent, a aussi des problèmes beaucoup plus « terre à terre » à gérer (la nouvelle relation amoureuse de son père).

Les événements l’obligeront à sortir du cocon protecteur dans lequel celui-ci la tient enfermée, à se rendre compte de la réalité, à réfléchir et à prendre toute une série de décisions par elle-même, à transgresser les règles et finalement à rompre avec ce qui, jusqu’à présent, l’avait façonnée. En d’autres mots, à devenir adulte.



La dystopie se prête idéalement à ce genre de littérature. Ici, nous sommes loin de l’univers d’un Hunger games ou autre Divergente : dans un futur proche, on a trouvé le moyen de guérir les gens « honnêtes » (entendez « riches ») en transférant leurs maladies aux « criminels » (entendez « indigents ») ; la gravité du mal transmis est en fonction de la peine encourue par celui qui a enfreint la loi. Le système décrit dans le roman est tout à fait réaliste et plausible : c’est exactement à ce genre de société que l’on pourrait aboutir si on n’y prend garde (et si le progrès des technologies scientifiques le permet, bien entendu ; heureusement, nous n’y sommes pas encore). C’est lors d’un transfert, pour guérir d’un simple rhume, que Talia découvrira progressivement l’envers du décor et l’horreur de ce système qu’elle décidera de changer… et qu’elle tombera amoureuse…



En conclusion, ce premier roman de Kate Blair réunit tous les ingrédients pour plaire au public auquel il se destine et il aurait fait partie de mes coups de cœur si je l’avais lu à l’âge de 12-13 ans, disons.

Cependant, la réflexion suscitée n’est, à mon sens, pas assez approfondie, les personnages sont trop lisses et le style trop plat pour qu’un lectorat plus mûr y adhère totalement.



Ce fut ma première incursion dans le genre « jeune adulte » et je remercie les éditions Michel Lafon ainsi que Babelio pour cette découverte faite dans le cadre de l’opération Masse critique.

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Transférés

Halala, ce n’est vraiment pas de chance ! Voilà la seconde dystopie young adult en l’espace de trois jours où le récit ne va pas au bout des choses ! C’est frustrant… Avec « Transférés », on développe l’idée de soigner les citoyens honnêtes en inoculant leurs maladies ou leurs virus aux criminels. Cela peut aller de la simple grippe à la gastro, au choléra, au cancer, etc. On peut aussi bien transposer une maladie légère que mortelle… Même si cela fait froid dans le dos, le concept est vraiment original et incroyable ! J’aurais tellement souhaité que l’on creuse bien plus cette idée au fil de l’intrigue… C’était pourtant bien parti : durant la première moitié, les facettes de cette solution était perçue du point de vue des riches et honnêtes gens, mais aussi des hors-la-loi, parfois jugés trop vite ou condamnés pour une broutille. Talia, l’héroïne, va se trouver des deux côtés et va alors découvrir les déviances et les injustices du système. On est vraiment dans de la dystopie intéressante avec une société revisitée qui fait débat à cause des inégalités. Hélas, la seconde moitié est plus tournée vers la révolte des habitants du ghetto, si bien que l’on en oublie complètement le contexte. Cet univers mériterait qu’on l’exploite davantage dans quelques chapitres supplémentaires, voire dans une suite ! Malgré ce regret, j’ai tout de même passé un très bon moment. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer avec ces 260 pages…



Talia va être une héroïne à la fois attachante, énervante et naïve. Elle va véritablement ouvrir les yeux sur la société qu’elle pensait idéale et sur son père qui est candidat pour devenir Premier ministre. On a là une véritable évolution du personnage principal qui va complètement changer de point de vue. Le souci, c’est qu’elle ne plaira vraiment pas à tout le monde ! Talia n’écoute rien, ment sans arrêt à ses proches, est directe lorsqu’elle a quelque chose qui la titille et sait aussi bien se montrer réfléchie et intelligente que complètement inconsciente. Étant donné son âge, on peut lui pardonner… Il n’empêche que ses actions m’ont autant plu qu’énervée… Cela dit, j’ai grandement apprécié sa complicité avec son père au début du roman : on sent que malgré le travail de son géniteur, l’adolescente l’aime et aspire à passer du temps avec lui. Tous deux ont été très affectés par la mort de la mère et de la sœur de l’héroïne. Ils se soutiennent, ils s’écoutent et ils s’aiment malgré l’adversité ou la compagne politique à mener… À l’inverse, je n’ai malheureusement pas senti de l’affection entre la demoiselle et Galien/Kieron. J’ai trouvé qu’ils tombaient amoureux beaucoup trop vite et que ce n’était pas nécessairement utile. Ce couple n’a pas su me convaincre. Une amitié forte qui se tisse au fil des événements aurait été bien plus crédible… Hélas, Talia accorde sa confiance beaucoup trop vite et craque pour le jeune homme avec bien trop de facilités.



L’action est plus ou moins présente : on distingue plusieurs passages remplis de rebondissements et d’autres avec un rythme assez lent permettant aux personnages de confronter leur vision des choses. Ayant lu le livre quasiment d’une traite, je ne me suis pas ennuyée. Le dernier tiers où les pauvres et les petits gangs se révoltent contre le gouvernement tient vraiment en haleine. Je me suis demandée comment l’auteure allait conclure… Honnêtement, je pense qu’il y a encore beaucoup à dire ou à faire avec les protagonistes et l’univers. Ainsi, une suite ne m’aurait pas dérangée, surtout que la plume de Kate Blair est très fluide… En plus de distraire le lecteur, cet ouvrage propose des pistes de réflexion sur le Bien et le Mal, les sciences, les maladies, les aprioris, la vengeance et les inégalités. On pourrait aisément transposer certaines idées sur notre société actuelle… J’ai donc trouvé ce récit plein de justesse… Mais quel dommage que tout ne soit pas approfondi davantage ! Je ressors à la fois contente et très frustrée par cette lecture.


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Transférés

L'intrigue se déroule dans un avenir proche où les maladies sont désormais transférées aux criminels. Talia, fille d'un puissant homme politique se rend à l'hôpital pour se débarrasser d'un simple rhume. Là, elle assiste à une violente attaque et sauve une fillette. Après cet incident, Talia réalise peu à peu que son monde n'est pas aussi parfait qu'il y paraît.

Sympathique dystopie pour ce premier roman de l'auteure. Assez classique dans l'ensemble, l'histoire manque parfois de profondeur. L'écriture est fluide, simple et légère.

Bon moment de lecture, sans prise de tête, qui s'adresse clairement à un public ado.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Transférés

C'est ma deuxième dystopie lue ce mois et je me demande si je ne me lasse pas un peu de ce genre de romans car j'ai eu de la peine avec celle-ci. L'idée de départ fait froid dans le dos car elle est assez proche de certains éléments de notre monde actuel: les maladies sont transférées sur les criminels pour qu'ils subissent tous les maux des autres hommes pendant que eux, ils peuvent vivre tranquille leur vie.



Talia va découvrir par hasard l'envers du décor et se rendre compte que la vie chez les minorités ou ceux qui sont décrétés comme criminels est juste horrible. Déboussolée, elle prendre des décisions un peu inconsidérées et surprenantes, parfois mettant plus les gens en difficulté qu'en les aidant.



Si je me suis prise d'affection pour elle et pour les autres personnages, j'ai eu plus de peine avec l'histoire qui s'avère un peu convenue et facile alors que le thème méritait un autre traitement et un autre développement. Du coup, je ressors un peu mitigée de cette lecture et un peu déçue car je m'attendais à une histoire plus construite et plus profonde.



En bref, si les personnages sont sympathiques, l'histoire manque de développement à mon goût. A vous de voir si vous voulez vous faire votre propre avis ou non.
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Transférés

Avec Transférés, je découvre l'univers de Kate Blair : verdict ?



J'ai été une des premières grandes fans de la trilogie Hunger Games, la découverte du genre de la dystopie a été une vraie révélation pour moi. Je me suis ensuite empressée de lire les classiques du genre (1984, Le Meilleur des mondes...) et les nouveautés (Divergente, L'Elite...), dès lors au fur et à mesure je suis devenue de plus en plus exigeante. Transférés est un roman efficace, court et parfois même percutant mais il ne renouvelle pas le genre.



L'idée d'origine est très intéressante et permet de nous questionner sur la limite pénale. Ainsi les criminels se voient transférer les maladies permettant par la même l'éradication de ce fléau tout en les punissant de leurs crimes. Chaque dystopie comporte sa morale, sa réflexion, ici Kate Blair décide de mettre en avant les controverses inhérentes à la loi, à la santé, aux castes sociales.



Pour ma part j'ai bien aimé le récit mais j'ai trouvé qu'il était assez léger. Moins de 300 pages c'est assez peu au final pour réussir à mettre en place l'intrigue, les protagonistes, l'univers. De surcroît si vous cherchez de l'innovation, Transférés reste dans les stéréotypes préétablis et n'apporte pas sa pierre à l'édifice.



En définitive, une dystopie efficace sans être inoubliable.
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Transférés

J'ai beaucoup aimé cette dystopie qui, pour une fois, s'adresse à un lectorat adulte et non adolescent. Les thèmes abordés sont donc peut-être un peu plus aboutis et plus approfondi. On a droit à une véritable politique anti-criminalité crédible (et épeurante) du futur qui punit les criminels (enfants, adolescents ou adultes) en leur transférant des maladies ou virus plus ou moins graves selon le crime commis. Peut s'en suivre des complications, des conséquences autres que celles prévues qui enlisent les dit criminels dans la pauvreté et le "crime". Nous suivons l'histoire de la fille d'un candidat à la présidence qui va côtoyer sans le vouloir des "criminels" et qui va se rendre compte que la réalité est différente de ce qui est diffusée par les politiciens. Elle va aussi progressivement remettre en question tout ce pourquoi son père se bat.

Roman vraiment intéressant qui se lit rapidement.
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Transférés

Une dystopie clairement destinée à un public jeune car les mots employés sont simples, les descriptions peu détaillées, les personnages facile à cerner, le livre court, mais malgré tout ce livre est agréable à lire pour un adulte.

L'histoire est très originale et sa narration est rythmée. Ce petit roman se lit particulièrement vite. On peut sans effort s'attacher à Talia notre héroïne au grand coeur, ainsi qu'à Galien et sa petite soeur Tig. Il y a du suspense, de l'action, un scandale politique à faire éclater, un système à dénoncer, de la romance, mais aussi de la douleur et de la tristesse, de la trahison et de la manipulation.

Avec autant de bons ingrédients Kate Blair propose aux adolescents un livre palpitant dont on mourrait d'envie de connaître la suite.
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Transférés

Cela fait maintenant quelques minutes que je suis bloquée face à mon clavier, ne sachant pas comment aborder ma chronique de Transférés. Si j’osais, je me contenterais de dire que c’est une déception et que je n’ai vraiment pas passé un bon moment avec ce roman, que malgré ses 263 pages j’ai pris un temps infini pour le lire et que j’ai eu envie de l’abandonner à peu près toutes les trente pages. Et quel dommage ! Avec un tel résumé je m’attendais à une vraie bonne histoire dystopique, originale, qui cassait un peu les codes convenus du genre. Et certes, l’idée sort des lieux communs que l’on retrouve habituellement dans les dystopies young adult, mais c’est bien la seule chose qui m’aura enthousiasmée durant ma lecture.









Dans un futur indéterminé, la menace de la maladie n’est plus à craindre pour les familles aisées : lorsque les premiers symptômes se font sentir, un simple transfert permet de se débarrasser d’un rhume ou d’une gastro. Nous rencontrons Talia, fille d’un sénateur en pleine campagne électorale, alors qu’elle-même se rend à l’hôpital pour subir un transfert. Le système judiciaire en place permet ainsi de punir les criminels en leur administrant une maladie à la hauteur de leurs crimes, et Talia n’est pas choquée outre mesure devant le fait que son rhume serve de condamnation à un inconnu ayant commis un petit délit. Mais une fois l’opération terminée, Talia assistera à l’agression d’une petite fille et ne pourra s’empêcher d’intervenir. Elle passe alors sans le savoir de l’autre côté de la barrière des privilèges et découvrira l’injustice du système, voire même du programme de son propre père.









Mon premier problème avec Transférés, c’est le style. Je ne veux pas trop m’y attarder parce qu’il s’agit d’une traduction, mais j’ai vraiment été ralentie dans ma lecture par les phrases lapidaires qui ont alourdi le rythme et rendu le style poussif au possible. J’ai carrément mis le roman en pause après le premier tiers, stoppée dans mon élan par un passage où se trouve une accumulation de phrases laconiques digne d’une liste de courses. Heureusement, cela se décante dans la deuxième moitié du roman (sans pour autant devenir limpide) mais le début en pâtit vraiment. Alors bien sûr, j’apprécie lire de belles plumes, mais j’arrive à passer outre lorsque l’intrigue me passionne, et c’est souvent le cas en littérature jeunesse où YA. Malheureusement, le reste n’a pas réussi à m’enthousiasmer non plus. Car les promesses annoncées peinent à être tenues : tout est trop survolé, précipité, bâclé. On ne sait rien de plus que ce que voit le protagoniste principal, et si cela n’empêche pas de comprendre l’intrigue, cela en gâche la saveur. Le roman aurait clairement mérité de s’étoffer de quelques pages pour revenir sur le pourquoi du comment. Enfin, les personnages sont tout sauf mémorables et aucun n’est parvenu à ne serait-ce qu’attiser mon intérêt. Pourtant, tout était terriblement intéressant sur le papier de ce côté-là aussi, avec l’entremêlement de la politique et de la relation père-fille, alors que Talia commence à s’éloigner des valeurs prônées par le parti de son père… Mais le tout retombe comme un soufflé, de ce côté-là aussi.









Tout, absolument tout aurait mérité un approfondissement. Car j’ai envie de croire que l’on ne choisit pas d’écrire de la dystopie sans avoir envie d’ouvrir son lectorat à la réflexion, que le but est de mettre en avant les inégalités et les injustices sociales et les moyens de lutter contre. Bien sûr, il se trouve aussi que je n’ai réellement aimé aucune des dystopies que j’ai pu lire, même si ces dernières respectaient ces derniers points. Je suis donc loin d’être une référence en ce qui concerne ce genre, mais je pense tout de même que Transférés souffre de défauts qui dépassent l’appréciation d’un genre littéraire. Une lecture décevante donc, qui lance tout de même une bonne idée de débat même si elle ne prend pas le temps de s'y attarder.
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Transférés

J'adore les dystopies et c'est donc sans hésitation que je me suis plongée dans ce livre. Bien qu'il se lise vite, il n'a malheureusement pas su retenir toute mon attention. L'écriture fluide et le peu de pages m'ont permis de tenir jusqu'au bout sans problème mais je n'ai rien ressenti de spécial pendant ma lecture. Je l'ai lu pour le lire au final. Et ça s'arrête là...



Talia vit dans une société où l'on peut guérir de toutes les maladies grâce aux transferts que les personnes irréprochables peuvent faire aux criminels. On leur transfert donc des maladies pour s'en débarrasser.

Son père est un politicien en passe de devenir Premier ministre d'Angleterre et Talia fait tout son possible pour l'aider, avec ses maigres moyens. Dans tous les cas, il a tout son soutien.

Jusqu'au jour où Talia sauve une petite fille à l'hôpital d'un homme qui parait agressif. Depuis, toutes ses certitudes s'émiettent, autant envers la société qu'envers son père...



Je n'arrête pas de chercher de positif dans ce roman et j'ai du mal à taper cette chronique parce que je dois dire que je n'ai rien ressenti de particulier pendant ma lecture... À part un peu de frustration pour le manque d'action de Talia mais voilà, cette dystopie ne m'aura pas laissé une grande trace.

J'ai trouvé le thème peu développé. L'idée des transferts des maladies aux criminels est vraiment excellente mais peu exploitée, l'auteur y faisant finalement peu de cas. Talia y a droit lorsqu'elle attrape un rhume, le procédé est expliqué, mais à part ça ? Eh bien, on a pas grand chose à se mettre sous la dent à ce niveau-là... Le fait aussi que Talia se rende compte de l'envers du décor, qu'elle ouvre les yeux sur ce qu'il se passe vraiment, est également bienvenu mais j'ai trouvé tout cela survolé, peut-être à cause de son manque d'action. Bon, elle se bouge quand même, mais seulement en faisant des erreurs d'abord. La fin rattrape un peu les choses mais, dans l'ensemble, je l'ai trouvée trop passive. Dans les dystopies, j'aime que les personnages principaux s'investissent complètement, consciemment ou non, et Talia m'a juste donné l'impression de se cacher. Du coup, même quand elle finit par vraiment se bouger, j'ai trouvé ça plutôt lisse. Il y aurait plusieurs tomes, ça aurait peut-être changer la donne, mais en un seul, j'ai trouvé le tout un peu trop soft.

Sans parler des clichés. Ce n'est pas toujours dit distinctement, donc on ne sait pas vraiment si c'est un fait exprès mais, la société est divisée en deux catégories : les blancs, riches et privilégiés pour les transferts et autres conforts d'un côté et les noirs, ou de couleurs foncés, pauvres, laissés pour compte. Pourquoi ? Si c'est un choix délibéré, pourquoi ce n'est pas plus expliqué ? On peut se dire qu'il s'est passé quelque chose de particulier pour que la société soit divisée à ce point mais on n'en sait rien, on ne peut que supposer.

Un ensemble qui manque de profondeur, de détails, d'éclaircissements et d'action pure.

Le seul réel point fort que je peux relever est la plume de l'auteure qui reste fluide, malgré un manque de dynamisme dans son histoire globale.



Talia n'a pas été un personnage très intéressant pour ma part. Trop lisse, trop "molle", peu impliquée malgré toutes les bonnes actions qu'elle aimerait accomplir pour changer les choses. En fait, je n'ai pas ressenti tout ce qu'elle ressentait, elle ne m'a pas convaincue une seule fois quand elle ébauchait des plans divers et variés pour faire bouger les choses et changer les mentalités. Elle manque de conviction.

Galien me paraissait intéressant au départ, tellement il était mystérieux. Mais il a bien trop vite succombé à Talia pour moi, malgré les circonstances. Leur idylle, trop rapide, trop superficielle à mon sens, n'a pas su me convaincre. Et, finalement, on ne sait pas grand chose de ce personnage. Comme quasiment tout le reste, il est peu développé.



Une dystopie qui m'avait beaucoup attirée, autant par sa couverture que le thème, mais qui n'aura pas su me convaincre. Je me creuse la tête pour trouver des points positifs mais tout ce que je ressens en repensant à ce roman c'est le manque d'action et d'investissement de Talia, les événements qui se déroulent trop vite, trop brutalement, sans que tout soit vraiment expliqué. Ce n'est pas approfondi et c'est bien dommage vu le thème !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Transférés

> https://booksandrap.wordpress.com/2017/04/06/transferes-kate-blair/





Je vais vraiment avoir du mal à écrire mon avis sur ce livre. Cela fait déjà quelques minutes que je cherche quoi vous dire et que j’essaye de trouver les mots juste pour vous faire comprendre pourquoi je n’ai pas apprécié et pourquoi je suis si déçue.

J’ai été tout de suite intéréssé par le résumé. J’aime beaucoup les univers dystopiques et celui-ci me tentait pas mal surtout car il m’avait l’air de sortir un peu des sentiers battus. Vous connaissez tous le principe des dystopies, un univers fictionnel où règne une société qui dirige et contrôle tout et le monde, une héroïne qui cherche à briser ses chaînes etc.. Rien de nouveau sous le soleil.. Et c’est là qu’entre en scène « Transférés ». En lisant le résumé, je pensais avoir trouvé une univers qui changeait un peu de ce qu’on avait l’habitude de voir. Et malheureusement je n’ai pas été bluffée par ce que l’auteur nous propose.





Ce qui m’a tout de suite plu et qui m’a fortement intriguée c’est le thème de cette dystopie. Nombreux sont les livres sur le marché qui mettent en scène ce genre d’histoire, mais minimes sont celles qui sortent un peu de l’ordinaire. Quand j’ai lu le speech, j’ai trouvé le concept très original et vraiment innovant. Pour une fois ça change ! On retrouve les codes d’une dystopie normale, mais ici un thème prédomine, c’est la maladie. Et j’ai trouvé ça hyper intéressant. On nous explique qu’un simple rhume peut prendre une ampleur énorme, que ceux qui sont tombent malade se sont transférés leur microbes à des criminels qui purgent leur peine de cette manière. L’idée de départ est vraiment bonne, mais là où ça coince à mon sens c’est dans la construction de l’histoire qui à été faite toute auteur. Pour moi ce n’est pas assez développé.

J’aurais aimé être plongé dans cet univers en en sachant davantage. On est complètement parachuté dans le livre, on suit directement Talia, sans qu’on nous est un peu présenté plus en profondeur l’univers. J’aurais aimé en savoir davantage, j’aurais aimé savoir comment ce système de transferts à été mis en place etc.. C’était assez déstabilisant et je dois dire que ça m’a manqué de ne pas avoir plus d’informations.





Mis à part le fait que l’univers ne soit pas assez approfondi à mon gout, c’est surtout l’histoire qui fait que c’est une grosse déception pour moi.

Je m’attendais à tellement plus poussé. Je pensais qu’il allait se passer mille et une choses, qu’on allait apprendre des secrets fracassants, que j’allais être prise entre deux feux, que j’allais avoir une bonne dose d’adrénaline et au final je n’ai rien ressenti de tout ça. Aucune pression, aucune urgence. J’ai trouvé l’intrigue assez banale : La petite gosse de riche trouve le système normal et respectable jusqu’à qu’elle rencontre LE garçon des bas fonds pauvre et révolté qui va lui faire ouvrir les yeux sur le vrai visage de la société actuelle et sur leur manière de vivre. S’ensuit une sorte de bataille qui n’en est pas vraiment une. Je ne sais pas je n’ai pas été convaincue et j’en suis la première déçue car c’est un bouquin qui avait selon moi un énorme potentiel avec cette idée de base de transférés les maladies, mais l’auteur, à pour moi, fait quelque chose de trop simple et de trop mou, alors que ça aurait pu être mille fois plus intense.





Je n’ai pas non plus réussi à m’attaché aux personnages. Certains ont un passé ou une vie difficile mais je n’ai pas réussi à me dire que je les aimais bien que ou que j’aurais du mal à les quitter. Je me suis sentie spectatrice et non actrice du roman, j’étais sans cesse en extérieur du roman sans vraiment être plongée dans l’histoire, je n’ai pas ressenti de sentiment particulier vis à vis de ce qu’ils vivaient. Bien que les personnages principaux soient très sympa et très butés, je ne me suis pas forcément accroché à eux.

J’ai trouvé également que les liens qui se tissent entre Talia et Galien sont beaucoup trop rapides. Ils se font confiance en très peu de temps alors qu’ils sont radicalement différent. Comment arrive-t-elle à faire confiance aussi vite a une personne qu’elle ne connaît que de vue ? J’ai trouvé cette alliance et cette amitié beaucoup trop rapide, c’était du coup peu crédible à mes yeux.





Ça reste une histoire divertissante, ce n’est pas du tout un mauvais livre, mais pour moi, il n’est pas à la hauteur de ce qu’on peut trouver aujourd’hui en matière de dystopie young-adult.

Je trouvais que ça mettais longtemps à se mettre en place alors que le livre n’est vraiment pas long. La plume est assez simple et à la portée de tous et ce qui est dommage c’est que j’ai trouvé que l’auteur passait beaucoup trop vite sur certains passages qui auraient pu être nettement plus creusés. Je me suis un peu ennuyé je dois bien l’avouer, je n’ai pas été emportée par l’intrigue alors que je m’attendais à adoré. J’ai quand même aimé tout le côté politique du roman, avec les élections du père etc…





La fin est quant à elle, plutôt sympa mais ça reste très ouvert, j’ai encore pleins de questions qui resteront sans réponses. J’ai quand même apprécié la note finale d’espoir même si pour moi ce ne sera pas une lecture qui me restera en tête bien longtemps, j’ai tout de même passé un agréable moment avec « Transférés ». Je ne peux pas vous dire de ne pas tenter car c’est simplement mon avis personnel et mes gouts, mais ce n’est pas une dystopie que je vous recommanderais en premier lieu. Ca reste une sympathique découverte, alors si vous voulez essayez lancez vous ! :)




Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Transférés

Dixième et dernier livre de ma PAL pour le challenge Petit mois, petites lectures. (Au passage, on est le 29 février, j’ai réussi mon pari ! Je n’y croyais pas trop, je n’en suis que plus contente de moi!). Il faut croire que j’avais gardé le meilleur pour la fin. Parce que oui, ce livre est vraiment bien ! Je n’irai pas jusqu’au coup de cœur mais pas loin.



Ceux qui me connaissent depuis un certain temps savent à quel point j’apprécie les dystopies, le post-apocalyptique, ce genre de trucs. Et ce livre rentre parfaitement dans cette catégorie. Nous suivons l’histoire de Talia Hale, une jeune femme issue d’un milieu privilégié (c’est la fille du peut-être futur premier ministre du Royaume-Uni, excusez-moi du peu). Le monde dans lequel elle vit pourrait sembler parfait au premier abord : l’humanité a trouvé le moyen de transférer les maladies d’un organisme à un autre, c’est donc ainsi que les gens bien peuvent se débarrasser de leurs maladies en les refilant à des criminels condamnés pour ça (les peines de prison ont été transformées en peines de maladies, plus le crime est grand plus la maladie est grave). Talia trouve ça juste. Jusqu’au jour où elle sauve la vie d’une petite fille issue d’un quartier défavorisé, le quartier du Barbican, connu pour être le lieu de vie de nombreux criminels.



Bon, y’a pas de secrets, Transférés regroupe tous les codes propres à ce type de romans : L’héroïne (je parle au féminin parce qu’ici c’est le cas) finit toujours par mettre le doigt sur les déviances du système et par se dresser contre lui ; il y a toujours un jeune homme pour lui ouvrir les yeux ; ça finit bien (c’est un roman ados, ne l’oublions pas). L’originalité de l’histoire ne réside donc pas dans sa forme. C’est le fond en lui-même qui le rend intéressant. L’ensemble est cohérent et prenant. Je me suis surprise à ne pas pouvoir lâcher mon livre ! Il n’a peut-être rien de très original en soi, mais il n’empêche qu’il est vraiment accrocheur.



L’écriture y est aussi pour beaucoup. Les chapitres assez courts s’enchaînent facilement. Le style n’a peut-être pas grand-chose d’exceptionnel mais il est efficace. On avale les mots, les phrases, les pages, sans même s’en rendre compte. Ca se lit très vite et ça se lit très bien. A tel point que c’est presque un peu trop court. J’ai quitté ces personnages à regrets.



J’ai passé un très bon moment dans cette lecture !
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Transférés

Livre de science fiction de la collection Young Adult.

Quand les peines de prison n'existent plus mais sont remplacées par un transfert de virus et bactéries. Au plus votre sentence est lourde, au plus votre maladie est grave voir mortelle.

On suit une jeune ado, fille d'un politicien haut placé qui découvre l'envers du décors de sa ville.

Lecture sympa mais pas transcendante.
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Transférés

très belle histoire , on ce plonge dès le départ dedans avec un personnage principale touchant .
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Transférés

❤❤❤❤❤ COUP DE COEUR!!



****** FANS DE DYSTOPIE******

Dans un futur proche, l'humanité à trouvé moyen de soigner toutes les maladies: les transférer aux criminels dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d'une société qui touche à la perfection. C'est dans ce monde qu'est née Talia. 16 ans, elle est la fille chéri d'un politique qui se voit premier ministrr d'Angleterre. Atteinte d'un simple rhume elle doit subir son premier transfert. Mais à l'hôpital Talia va sauver une petite fille d'une agression .Grâce au frère de cette petite, Talia découvre l'envers du décor où seuls les plus riches ont le droit à la santé.



Mon avis :



Wwaahhhh!! Mais j'ai ADORÉ !!! Tout s'enchaîne parfaitement au point de faire de ce livre une vraie dystopie addictive, un page turner !! Je l'ai lu en une journée et j'étais dans le même état que le jour où j'ai finis " The book of Ivy"!!!

Foncez.... les yeux fermés !!
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Transférés

J'ai passé un agréable moment en lisant ce roman Young Adult : le thème est à la fois original et terriblement réaliste et plausible. L'intrigue n'est qu'une exagération futuriste du système de santé américain : les plus riches peuvent se soigner sans problème alors que les pauvres sont condamnés à crever seuls dans la misère et la solitude.

L'écriture est simple et efficace; les personnages, attachants.

On retrouve les codes inhérents au genre de la dystopie : une jeune héroïne vivant dans un système basé sur le mensonge qui, en découvrant la vérité, va s'insurger contre lui et se battre pour l'égalité des hommes.

Ce qui m'a plus gêné en revanche, c'est la fin "happy end", trop facile et le manque de réflexion sur l'inégalité sociale.....

Une lecture pour jeunes adolescents....

Un ensemble plaisant malgré tout....
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Transférés

Si vous aviez la possibilité de découvrir un monde où dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies, ne seriez-vous pas curieux ? Encore plus si la solution était de les transférer à des criminels ? Ces derniers sont punis en recevant des maladies, plus ou moins graves selon les actes commis.





C’est ainsi que je suis partie à la découverte du monde où est né Talia qui atteinte d’un simple rhume devra faire un transfert et où on découvrira l’envers du décor et l’horreur d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé aux côtés de Galien.





Transférés de Kate Blair, avec sa couverture et son résumé, offrait la promesse de nous livrer une histoire prometteuse et surtout originale. J’ai passé un bon moment en compagnie de Talia et Galien dans ce monde futuriste, mais c’est justement ce monde qui m’a posée un petit problème…





C’est le principal reproche que je peux faire à l’histoire, l’univers est très peu développé pour que je sois pleinement conquise, un potentiel énorme mais mal exploité. Si j’ai aimé l’univers et l’aspect politique qui en ressort, l’idée du transfert original, l’univers de Transférés n’a pas été assez futuriste. Pour une histoire qui se veut « dystopique », un peu science-fiction, il n’y a pas assez d’éléments futuristes et malgré la condition des criminels du ghetto, l’univers semble encore trop « propre », trop lisse. Je m’attendais vraiment à plus d’avancés technologiques aux vues de la découverte du transfert…





Si Transférés souffre d’un léger manque de développement concernant son univers, rendant ce roman un peu trop court à mes yeux, il n’en reste pas moins un roman bien ficelé, qui se lit très rapidement.





En effet, l’écriture de Kate Blair est fluide. L’auteur arrive facilement à nous plonger dans son histoire aux différents enjeux qui apparaissent instantanément intéressant. J’ai bien aimé l’intrigue concernant l’élection du Premier Ministre d’Angleterre, la campagne électorale du père de Talia et de ses opposants. A mesure que le décompte se fait pour l’élection, Talia découvre la réalité, l’envers du décor, l’injustice et l’horreur de ce système. Cela donne une certaine tension tout au long du roman.





Même si on se doute de la finalité de l’histoire, Kate Blair nous réserve quelques surprises, de bons rebondissements qui relance par moment l’intrigue ainsi que la tension. Si l’univers reste très « lisse », l’auteur nous livre des scènes d’actions remarquables, très bien décrites qui sont finalement très réalistes.





Si le schéma du livre est classique et « simpliste », ce qui n’est pas dérangeant en soi, Transférés de Kate Blair reste un bon moment de lecture. Cette dystopie sympathique reste très addictive, il y a du rythme, de l’action et une petite dose d’originalité !
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Transférés

Voici un bon roman dystopique, avec un personnage centrale agréable, qui nous touche.

L'intrigue est bien menée.

J'ai aimé voir Talia évoluée, s'interroger, réfléchir, agir. Il y a suffisamment de rebondissements pour ne pas s'ennuyer.

Notre jeune héroïne, 16 ans, vit dans la haute société. Son père est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre d'Angleterre. Autant dire qu'elle évolue dans une bulle de sécurité et de bien être.

Pourtant, lorsque Talia va se retrouver confronter à différents événements suite à un incident qui se déroulera à l'hôpital, elle va remettre beaucoup de chose en question.

Ajouté à cela des découvertes dans sa sphère personnel qui rajouterons à la colère de la demoiselle et vous avez là une héroïne qui ne perds pas le nord et qui a tendance à foncer tête baisser sans réfléchir.

Ce livre réunit tous les code de la dystopie et devrait plaire aux lecteurs du genre.
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Transférés



Revenons aujourd'hui sur le roman "Transférés", de Kate Blair, paru aux éditions Michel Lafon 😃





Celui-ci se présente ainsi : dans un futur proche, toutes les maladies sont transférées aux criminels, maintenus au ban d’e la société, dans des ghettos mal-famés. Talia Hale, fille d'un politicien qui vise la place de premier Ministre en Angleterre, se retrouve l'année de ses seize ans à subir son premier transfert pour se débarrasser d'un simple rhume. Mais au cours de son séjour à l’'hôpital, la jeune fille se retrouve à protéger une petite fille de son agresseur : une petite fille qui vit seule avec son grand frère, Galien, dans les ghettos. Peu à peu, à leur contact, Talia va commencer à remettre en doute la société dans laquelle elle évolue, où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais...





Je dois dire qu'une fois n'est pas coutume, cet ouvrage n'aura pas su provoquer chez moi le moindre élan particulier. Généralement, je n'ai pas trop de difficulté à me positionner d'un côté ou de l'autre, en prenant en compte toutes les nuances possibles. Mais là, à dire vrai, j'ai beaucoup de mal à poser des mots sur ce que j'ai vraiment pensé de ce livre 😬





La première chose qui me vient à l'esprit, c'est le potentiel de Transférés. Car du potentiel, il y en avait : une société dystopique où les maladies sont transférées aux criminels, avec toutes les dérives que cela pouvait engendrer, voilà qui était prometteur. Aussi, je m'attendais à quelque chose de vraiment très travaillé et malheureusement, je ne suis pas parvenue à me satisfaire de ce qu'il m'était présenté 🤷‍♀️





L'un des plus grands problèmes de cette histoire, à mes yeux, c'est le rythme. La première moitié de l'histoire tourne trop longtemps autour des mêmes éléments, des mêmes interrogations et des mêmes tergiversations. La deuxième moitié est pour le coup trop précipitée et mène à une résolution finale beaucoup trop rapide.





Un autre défaut que j'ai trouvé au milieu de cette intrigue, c'est le peu de charisme que dégageait les personnages. Je ne veux surtout pas dire que ce sont des coquilles vides, ce serait dur de ma part, mais je n'ai pas vraiment éprouvé d'affection pour eux. Tout est mené de manière si succincte qu'il est difficile de bien prendre la mesure des choses et c'est notamment sur ce point que la romance a totalement échoué à me séduire. À aucun moment je n'ai vibré pour eux ou me suis consumée d'impatience de voir les deux intéressés réunis.





Si la plume de l'auteure est fluide et aérée, agréable à suivre en dépit de tout, le mécanisme psychologique de l'héroïne, le contexte politique peu creusé, les facilités de scénario et l'absence d'une gradation dans la résolution m'auront laissée sur un goût d'inachevé. J'en suis venue à refermer ce livre après avoir lu la dernière page en me demandant ce que j'avais véritablement tiré de cette histoire. C'est ce qui explique la brièveté de cette chronique et son laconisme 😅





Au final, bien que le récit n'aura pas su me toucher, je pense qu'il pourra toutefois plaire à des amateurs de dystopie qui ne recherche pas d'histoire alambiquée, mais au contraire une petite intrigue rapide et facile à suivre 😉







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Le petit mot de la fin 🖋





Ce retour sur le roman « Transférés » n’est que le fruit d’une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d’une foule de tant d’autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s’autoproclamer références en la matière ☝





N’hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu’un conseil, terminez-le quoi qu’il en soit, afin d’avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉





N’oublions jamais qu’un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l’auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d’exposer son bébé au reste du monde 💚
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Transférés

Ce livre m'intriguait depuis que j'en avais entendu parler. Les maladies des riches transmises aux criminels ? Voilà une idée de départ assez peu ordinaire.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en débutant ma lecture, et je n'avais pas voulu lire trop de choses dessus pour me faire ma propre idée. Et au final, j'ai trouvé ça pas mal du tout !



L'histoire change un peu de celles des romans young adult que l'on trouve beaucoup actuellement. Alors oui, c'est une sorte de dystopie, mais je trouve que l'on entre dans un univers qui semble plus "réaliste" et proche de nous. Du coup on s'intéresse plus facilement à l'histoire, parce qu'on se demande comment les choses ont évolué de cette façon. Avec ce postulat de départ, on a vraiment l'impression qu'il ne serait pas si difficile, dans le futur, de créer une société qui ferait cela (genre, les US), et c'est un peu flippant....



Les personnages sont plutôt intéressants, surtout le personnage principal, Talia, qui est la personne que l'on suit tout au long du livre. Elle a beau être riche et avoir un père dans les hautes sphères de la société, elle n'est pas pour autant fermée au monde et aux autres, et c'est d'ailleurs ce qui la fera entrer dans toute cette histoire. Il aurait été facile d'en faire un personnage entêté qui ne veut rien voir et rien entendre (il en existe beaucoup), mais ici, petit à petit, elle va pas mal se remettre en question, et évoluer. On n'est pas dans le "papa a raison" point final.

Galien et sa famille sont également intéressant à découvrir. Je suis en revanche un peu moins emballée par le père de Talia et ses "suiveurs", mais le roman fait sans doute exprès de nous les présenter sous un angle moins attachants.



Alors, les deux petits bémols, parce qu'il y en a tout de même:



Comme je le disais, l'histoire est intéressante, mais c'est vrai qu'au bout d'un moment l'aspect politique / inégalités sociales passe un peu au second plan, et du coup on a l'impression que cela ne va pas au bout des choses. C'est dommage.

Je pense que cela est peut être un peu lié à mon deuxième bémol, la fin. Alors attention, la fin est loin d'être mauvaise, mais elle est un peu trop "happy end" pour ce type d'histoire je trouve. Et puis elle m'a semblé un peu courte pour finir ce roman. On discute autour d'un lit d'hôpital et "pouf" les solutions apparaissent. Je trouve qu'une fin un peu plus longue et développée, ou là il aurait pu être fait un vrai bilan sur les inégalités et la situation n'aurait pas été mal. Voilà pourquoi je ne mets pas 5 étoiles.



Mais c'est tout de même un livre que je vous invite à découvrir. Il se lit vite, et nous amène à réfléchir sur cette société où la maladie est devenue une punition et où les bons soins ne sont accessibles qu'à des privilégiés.

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Transférés

aujourd’hui je vous parle de Transférés, un roman qui m’intriguait beaucoup. Je dois avouer que sans être déçue, je ne suis pas non plus emballée par ma lecture.



Ce roman nous raconte l’histoire de Talia, la fille du candidat au poste de premier ministre. Dans l’Angleterre de Talia les gens n’ont plus a supporter leur grippe, rhume, et autre maladie plus ou moins grave puisqu’ils peuvent les faire transférer à un criminel. Lors d’un transfère Talia rencontre Tig, une petite fille qui vit à Barbican, le quartier ou vivent les criminels et les pauvres.



J’ai aimé l’univers dans lequel nous plonge l’auteure, mais je trouve qu’elle aurait pu le travailler plus. Le développer un peu plus, nous donner plus de détails sur Barbican, sur le gouvernement, sur les personnages etc. Ce roman reprend le schéma classique d’une dystopie, mais ce n’ai clairement pas la meilleure !



J’ai aimé la façon dont l’auteure traite de sujets importants tel que l’injustice. Talia est un personnage assez creux. Ou alors pas assez développé, mais en tout cas elle manque de profondeur. J’ai eu du mal à m’attacher à elle mais elle ne m’a pas non plus agacé. Elle essaie de bien faire pour réparer ses erreurs. En ce qui concerne les autres personnages c’est un peu pareil, il leur manque à tous un quelque chose pour être attachant.



Le style de l’auteure est fluide et clair. Assez classique mais bien adapté au roman. Ce roman est bien rythmé, je n’ai pas eu de moment d’ennuie pendant ma lecture, mais je pense qu’il ne me laissera pas beaucoup de traces !



Ce roman n’est pas mauvais, l’histoire est intéressante mais il aurait mérité plus de développement, plus de détails sur l’univers, les personnages etc. C’est dommage l’idée de départ était bonne, mais le résultat ne m’a pas convaincue à 100%. Je ne déconseille pas cette lecture, mais je ne la conseil pas particulièrement non plus.
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