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Citations de Katia Verba (15)


Elle raccrocha. Elle prit un magazine. Mais le referma aussitôt. Décidément, elle n’était pas concentrée ce soir. Le téléphone sonna à nouveau. Elle supposa que ce devait être l’homme qu’elle venait d’éconduire qui avait oublié de lui dire quelque chose.
Elle décrocha, un peu agacée. Ce n’était pas Denis qui rappelait. Cette intonation, elle ne la connaissait pas. Une voix d’homme, assez mature, était au bout du fil.
- April ? … Êtes-vous seule ?
- Oui… mais, pourquoi me posez-vous cette question ? Et puis d’abord, qui êtes-vous ?
Aucune réponse… Une respiration se fit entendre puis un silence pesant… April s’énerva :
- Parlez ou je raccroche ! Que me voulez-vous ? Je vous préviens…
La voix reprit, laconique, glaciale et implacable :
- On m’appelle la justice ! Un jour tout se paie ! (P24-25)
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REINE

Tenez, je vous ai acheté un petit cadeau... (Fouillant dans son sac.) Pour vous, mon chéri, voici une chemise qui ira à la perfection avec votre magnifique cravate. Jetez-moi cette chemise, elle est hideuse... Et pour vous, Margaux, voici un livre de cuisine... Je sais que cela fait toujours plaisir. N'est-il pas ?



MARGAUX

Eh bien, ce sera une première, cela comblera ma bibliothèque. Il aura sa place entre Françoise Sagan et Simone de Beauvoir. On ne m'avait jamais offert de livre de cuisine... Voici une incitation à ne pas commencer mon régime.



REINE

J'avais remarqué.



MARGAUX

Remarqué quoi ?



REINE (souriant)

Que vous aviez pris un peu d'embonpoint.



MARGAUX (vexée)

Vous me dites ça à chaque visite...



GONTRAN (se raclant la gorge)

Hum... hum !



REINE

Je connais un excellent chirurgien esthétique qui fait des lipoaspirations exceptionnelles et, qui plus est, pourrait vous retendre aussi un peu ce visage tristounet.



MARGAUX

Si c'est le même qui vous a fait votre lifting, oublions, je ne voudrais surtout pas ressembler aux frères Bogdanoff.
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Peretta (lit) :

Voilà ce qui est consigné : "Le témoin se promenait près du "Lavoir du Chemin du Pauvre", il pleuvait comme vache qui pisse... Il s'est réfugié dans une grange non loin. En furetant pour voir s'il n'y trouverait pas quelque chose à grignoter, il est tombé sur une grande marmite. Il s'est approché. Il y avait un costume d'homme à côté, bien étendu à terre... Il a été trouvé aussi le reste d'une bougie qui finissait de se consumer. Il s'est approché du chaudron qui se trouvait en hauteur, sur une sorte d'estrade... Il a jeté un œil et a pris ses jambes à son cou... Il y avait des ossements... Une cérémonie vaudou, l'oeuvre de Satan a-t-il dit."


Philippe :

Il a attendu le lendemain pour faire sa déclaration auprès d'un policier qui faisait la circulation. Le pauvre homme a eu la peur de sa vie. Ce qui est compréhensible. Pauvre homme, on imagine bien sa tête quand il a découvert les ossements...
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Rebecca

Vous savez la vie est souvent pleine de surprises…

Marion

N’est-ce pas ?…Tenez, vous partez en voyage, pensant passer d’agréables moments et vous tombez en panne… Alors vous vous dites, qui sait, un preux chevalier servant va surgir de derrière un bois pour vous venir en aide… Et bien pas de chance, vous tomber sur une furie qui vous braque avec un « 22 »…

Rebecca (coupant)

…Ce n’est pas un 22 millimètres mais un « 45 » !

Marion

Vous m’en direz tant… C’est du pareil au même… A un mètre ça doit faire du dégât… Avez-vous déjà vu une blessure par balle au moins ?… Ce n’est pas joli- joli… Parce que j’imagine que vous n’avez pas osé approcher votre mari pour voir l’étendue de sa blessure… Ni pour vous assurer qu’il était bel et bien mort ?

Rebecca

Bien sûr que si… et si vous voulez gagner du temps en bavassant comme une baudruche…

Marion

… On dit “perruche” pas “baudruche”..

Rebecca

… Oh bon ça va madame puits de sciences… Et vous espérez quoi ? Une intervention extérieure ? Vous pouvez toujours rêver ! Il n’y a personne à plusieurs kilomètres à la ronde. Vous auriez dû consulter votre horoscope ce matin avant de débouler ici.

Marion

Justement je l’ai fait…Il disait : amis verseau : « Voyages en perspectives, rencontres insolites et déroutantes mais vous finirez bien l’année. » Tout cela me rassure, vu que nous ne sommes qu’au milieu de l’automne…

Rebecca

L’astrologie est aussi peu fiable que la météo, incapable de faire une prévision à huit jours…Si vous vouliez vous taire maintenant, ne serait que, quelques secondes, je dois réfléchir.

Marion

Je parlais de ça, pour détendre l’atmosphère. Vous réfléchissiez à quoi exactement ?

Rebecca

A la façon de vous faire disparaître de ma vue.
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Je serai à l'office. Si vous avez besoin de moi, hurlez. Ça, vous savez faire !
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MARTHE : Alors, que comptez-vous faire avec monsieur Damien ? Je le trouve fort séduisant... avec son côté "Joffrey de Peyrac"...

ADA : Vous voulez rire. Costume froissé, chemise rapiécée, montre bon marché... et chaussures bas de gamme. Ne vous avisez pas à jeter votre dévolu sur lui. Ce n'est pas avec sa paie de détective privé que nous réparerons notre toiture.

MARTHE : Détective privé ? Mais c'est passionnant.

ADA : Cela dépend de quel côté on se place.

MARTHE : D'où vient la cicatrice sur son visage ?

ADA : D'un accident de voiture.

MARTHE : Est-il sur une enquête ?

ADA : Forcément !

MARTHE : Qui nous concerne peu ou prou ?

ADA, changeant de ton : Je ne suis pas dans le secret des dieux mais je vais m'évertuer à lui tirer les vers du nez à ce fouille-merde. Je préfère le garder à vue. Si toutefois il se mettait à poser trop de questions.

MARTHE : Nous avons toutes un secret inavoué...

ADA, cite Agnès Guitard : "Un secret n'est qu'un feu sous la cendre ; il suffit d'un souffle pour qu'il jaillisse et aille répandre partout sa lumière dangereuse et brûlante."
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Jacotte : Je me permets de rappeler à Monsieur que, ce soir, je ne serai pas là pour assurer le service. Je vais au cinéma.

Édouard : Au cinéma ? Et qu'allez-vous voir ?

Jacotte : Un thriller : Ce soir je tue mon maître.

Édouard : Eh bien, que cela ne vous donne pas des idées...

Jacotte : Sait-on jamais !

Édouard : Vous aimez le cinéma, vous ?

Jacotte : Mais bien sûr et j'aime aussi tout particulièrement le théâtre.

Édouard : Je comprends mieux, alors, vos envolées théâtrales.

Jacotte : J'ai même joué, une fois, un petit rôle... Attendez, comment s'appelait cette pièce déjà ? Ah oui : Elle a la guigne ma copine.

Édouard : Du grand art ! Et qui a écrit cette merveille ?

Jacotte : Aucun souvenir ; un inconnu célèbre ! Et puis vous savez, je n'ai aucune mémoire des noms.

Édouard : La mémoire, cela se cultive !

Jacotte : C'est ça, je l'arrose tous les matins au petit-déjeuner. Et puis franchement, ce n'est pas important le nom de l'auteur.

Édouard : Pas important dites-vous ? Mais c'est fondamental. Ce sont eux qui écrivent les textes.

Jacotte : Vous voulez mon point de vue ?

Édouard : Non, mais je sens que vous allez me le donner.

Jacotte : Eh bien, moi, je dis que s'il n'y avait pas les comédiens pour jouer leur pièce, ils seraient bien dans la merde.
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Marnie : Je dirai deux mots à Kate de votre attitude. Attendez-vous à une surprise ! Vous aurez de mes nouvelles, vous perdrez votre emploi et vous pourrez toujours vous brosser pour avoir un certificat élogieux.

Venena : Si vous pensez que vous trouverez une infirmière aux petits soins pour Madame, et occasionnellement chauffeur – car oui, il faut bien que je vous rappelle – vous êtes bien contente que je vous dépose à votre salon de thé le jeudi ! Je ne parle même pas des cours de soutien scolaire donnés à la fille de Madame qui place la mer Noire dans le Sud de l'Espagne, Lyon près de Strasbourg... Et je vous rappelle que je suis sortie troisième de mon concours d'infirmière, j'ai même failli faire médecine.

Marnie: Médecine, vous ?

Venena : Parfaitement. Mais mes parents n'avaient pas l'argent nécessaire pour me payer mes études.

Marnie : Arrêtez, vous allez me faire pleurer... Eh bien, allez calmer vos états d'âme en allant faire du thé.

Venena : J'ai pas été engagée ici comme serveuse ni même « cuistot » que je sache !

Marnie : Ça, je l'avais constaté, figurez-vous ! Vous arrivez à peine à faire un œuf à la coque. Je saurai quoi vous offrir à votre prochain anniversaire...

Venena : Un livre de cuisine, peut-être ?

Marnie : Non, un moule à « manquer ».
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Maryline : Vous voulez demander cinquante mille euros à ma mère … alors que vous pourriez en demander le double !

Raphaël et Benoît : Le double ?

Maryline : Mais oui.

Raphaël et Benoît : Cent mille euros ?

Maryline : Mais oui, cent mille euros ! Qu'est-ce que cent mille euros ? Pas grand-chose. Surtout pour elle : elle est bourrée aux as ; profitez-en, ça lui donnera une bonne leçon !

Benoît : Alors là, Maryline, vous me la coupez !

Raphaël : J'ai pigé !... La petite maline... J'imagine qu'elle veut sa part du magot ?

Maryline : Pas du tout. Je m'en tape du fric. J'ai ce qu'il faut. Un jour, j'hériterai de sa fortune ; enfin, de ce qu'il en reste... Car, si elle se montre radine pour les autres, pour elle, ce n'est pas du tout la même chose. Elle est dépensière. Je vais donc passer ce coup de fil avec plaisir.

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Cabale mortelle.Excellente enquête. Prenante. Un sans faute. Se lit comme un roman.
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SERENA – Il est mort.

AMBRE – George Clooney ?

SERENA – Mais non, le cochon de George. Tu sais que c'est très affectueux un cochon. Et même très intelligent.

AMBRE – Un cochon intelligent, on aura tout entendu... Bon, revenons à nos moutons... et la conclusion de ton article ?

SERENA – Il dit que cinquante-cinq pour cent des personnes interrogées déclarent qu'en mettant en avant la star, ils se rappellent beaucoup moins du produit.

AMBRE – C'est bien la preuve que ton article dit vrai... Justement, à propos de star, où en es-tu toi, de tes cours de comédie ?

SERENA – J'ai arrêté. Ils voulaient me faire jouer Grand peur et misère du troisième Reich de Bertolt Brecht. Ça m'a démotivée net. Moi qui pensais jouer un remake genre Les délires de Blanche-Neige ou Cendrillon en cavale.

AMBRE – Personnellement, je t'aurais bien vue dans la cuisinière enchantée.

SERENA – J'aurais été comme un coq en pâte.

AMBRE – Eh bien ma cocotte, j'ai de quoi te faire oublier cette petite déception. Goûte-moi cette petite merveille, tu m'en diras des nouvelles. (Elle va vers son ordinateur) Et puis ça te rafraîchira la mémoire, en attendant la prochaine parution sur tes sujets hautement philosophiques.

SERENA – Ça va, j'ai compris, tu préfères changer de sujet, je vois bien que la vie des stars ce n'est pas ton trip.

AMBRE (distante) – C'est le moins qu'on puisse dire. Si j'étais au gouvernement, je les obligerais à donner dix pour cent de leur fortune aux plus démunis et Johnny Hallyday ce n'est pas en Suisse qu'il irait mais aux Îles Caïman.
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Réjane, prend une lettre en dessous du paquet : Vous avez reçu une lettre qui m'a fort intriguée. Il n'est pas mentionné l'adresse du château et pour tout vous dire, je l'ai retrouvée sous la porte d'entrée. Il y est indiqué juste votre prénom. C'est pour le moins étrange et fort malpoli, vous en conviendrez.

Constance : Les bonnes habitudes se perdent... Une personne empressée, je suppose, l'avez-vous ouverte ?

Réjane : Mon Dieu, non !

Constance : Eh bien, ouvrez-la Réjane, je vous en prie.

Réjane, hésitante : Mais...

Constance : faites donc ! De quoi avez-vous peur ?

Réjane : C'est écrit en violet ! Personne n'écrit avec cette couleur ! Excepté les sorciers ! Vous savez, comme la devineresse la Voisin ! Vous en avez entendu parler, Madame la comtesse, c'était une sinistre empoisonneuse du XVIIe siècle.

Constance : L'illustre la Voisin, veuve Montvoisin, de son vrai nom Catherine Deshayes !

Réjane : C'est cela même.

Constance : Oui, la grande affaire des poisons qui défraya la chronique... Saviez-vous que cette célèbre empoisonneuse a appris la chiromancie et la physiognomonie à l'âge de neuf ans ?

Réjane : Si jeune ?

Constance : Par ailleurs, il n'était pas rare de la voir à la Sorbonne pour discuter du bien-fondé de l'astrologie. Il y avait une chaire de cette science à l'époque. Peu de personnes le savent...
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L’automne s’était éclipsé et l’hiver s’installait. Les paysans l’avaient prédit froid et neigeux. Ils voyaient cela à la peau des oignons ; plus elle était épaisse, plus il ferait froid. « Oignons à trois pelures, signe de froidure », disait Ivy.
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Lu et vu. Pièce dans le genre Agatha Christie. Si vous aimez. Lisez. Vu aussi sur scène. Très bien.
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Le bal des Vipères. Un huis-clos étrange et surprenant. J'ai beaucoup aimé. On a hâte de le voir sur scène.
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