Citations de Katie Khan (43)
Quand on vous dit que quelque chose vous est refusé, je pense que c'est dans la nature humaine de commencer à en avoir envie.
Après avoir pesé et comparé différents mode de vie, nous en choisissons un : tu ne crois pas que c’est ça, le sens véritable d’utopie ? Europia sentirait vite le rance si des gens comme moi ne remettaient pas de temps en temps en question le bien-fondé de certaines règles. Il vaut mieux être mort que cesser d’être curieux.
On ne peut pas faire confiance à une nation qui se croit supérieure aux autres
- L'Orbite et son système reposent là-dessus, dit Liu à voix basse. L'impermanence.
- Je sais. Ca ne m'a jamais gêné jusqu'ici. J'ai toujours aimé vivre seul, faire ce qui me plaît quand ça me plaît.
Et déménager juste au moment où je m'habitue et où ça commence à devenir un tout petit peu ennuyeux.
- Une façon nouvelle de décrire l'idéal individualiste.
(...)
- Hé, on se calme, je ne vais pas plaider la révolution. C'est juste que cette idée d'impermanence, tu vois ... Et si c'était une foutaise, après tout ?
Alors, si j'étais un spécialiste en communication, mon nom serait Oscar ?
- Parfaitement, et j'imagine que le nom de ton vaisseau serait une référence à Oscar Wilde.
Et respirent une seule fois le froid de la nuit.
Ils contemplent l’aurore boréale qui se lève sur l’Arctique et les territoires du Nord, cette palette de verts qui se lève et qui danse au-dessus de terres qui seront peut-être habitées un jour, dans un futur qu’ils ne connaitront jamais.
Parler à l'être qui nous est le plus cher: on ne trouvera pas de meilleur moyen de passer les dernières minutes de notre vie.
La vie après la vie, c'est ce que nous laissons de nous dans le coeur des autres.
Ils ont regardé d'en haut notre petite planète, et ils ont vu que les frontières n'avaient aucun sens, qu'elles n'existaient même pas, et que les conflits n'avaient pas de sens parce que nous étions tous là ensemble.
«La vie après la vie, c’est ce que nous laissons de nous dans le cœur des autres….»
- Peut-être, chuchota Carys, que certaines règles sont faites pour être détournées.
Quand on vous dit que quelque chose vous est refusé, je pense que c’est dans la nature humaine de commencer à en avoir envie.
- Je t'ai vu courir plus vite que tout le monde ici.
Tu es capable d'improviser. De t'adapter. Mieux que personne. Tu devrais diriger l'équipe. Tu es fait pour être un leader.
- (...) je ne suis pas un soldat, et je suis encore moins un héros
Nous avons tous besoin de faire notre part
- J'ai toujours pensé qu'à un moment donné, les choses deviendraient plus faciles. Qu'après avoir enduré tant d'épreuves, après nous être tant battus, nous aurions enfin un peu de chance.
Touchée par la profondeur de ses paroles, elle se penche vers lui pour le réconforter.
- Je pense que c'est dans la nature humaine de se battre.
Elle avait toujours eu besoin des autres. Elle tirait sa force de leur énergie, s'épanouissait à la chaleur de leur amour. Elle n'était capable d'atteindre son plein potentiel que sous un regard attentif. Malgré son désir d'indépendance, elle avait désespérément besoin d'être entourée.
La plupart des héros ne passent pas leur temps à éplucher des pommes de terre.
– C’est la fin. Leurs mouvements ne sont pas coordonnés, Carys respire trop vite – son souffle affolé sature son casque de cosmonaute. — C’est foutu. Je vais mourir… Elle tend le bras pour toucher Max, mais son geste le déporte plus loin, hors d’atteinte. — Mais non. — Si, on va mourir. Oh, mon Dieu ! Sa voix est saccadée, sa respiration superficielle. Le son ricoche sur les parois de verre du casque de Max. — Ne dis pas ça.
— Mais c’est vrai ! Oh, Dieu… Ils tombent dans l’espace en tournant sur eux-mêmes, deux grains de poussière sur le fond sombre de la nuit éternelle. — Ça va aller, on va y arriver. Max regarde autour de lui, mais il n’y a rien qui puisse les aider, rien d’autre que l’univers infiniment noir d’un côté et, de l’autre, la Terre suspendue en Technicolor dans l’espace.
Leur dispute silencieuse continue un moment tandis qu’ils dérivent vers l’obscurité, puis Max se roule en boule, les genoux remontés jusqu’au menton, les mains posées sur son casque. Et il hurle. Sans aucun moyen de se défendre, mal et trop peu entraîné par l’AEVE qui, à présent, l’abandonne au coeur de la nuit. Perdu, il hurle.