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Critiques de Kevin J. Anderson (284)
Dune, la genèse, tome 2 : Le Jihad butlérien

Dans ce deuxième volume de la trilogie "Legends of Dune", le récit reprend deux décennies après la fin du précédent. Sans surprise, on retrouve les éléments qui ont fait le succès de "The Butlerian Jihad" : de la pseudo-politique galactique, de l'action spatiale, et des personnages haut-en-couleur, voire stéréotypés.



On retrouve en effet les personnages que nous avons suivi avec plus ou moins d'enthousiasme dans le premier tome. Certains ont évolué, d'autres sont devenu des caricatures d'eux-même, quand certains sont restés les mêmes. Selon le regard que l'on portait sur chaque personnage à l'issue du premier volume, on accueille avec plus ou moins de plaisir leur évolution ou non-évolution.



Pendant un long moment, j'ai pensé que ce deuxième tome était moins réussi que le premier, ou en tout cas qu'il allait moins me plaire. La faute venait principalement des personnages, qui à quelques exceptions près m'intéressaient peu ou moins que dans le volume précédent. Finalement, la dernière partie accélère le récit et m'a plutôt bien plu, même si je pourrais reprocher un rythme frénétique qui contraste peut-être trop avec le début du roman. Sans parler de l'effet "on efface tout et on recommence" qui peut sembler un peu artificiel, au point de me demander ce qui va bien pouvoir se passer dans le dernier épisode de la trilogie.



Dans l'ensemble, j'ai pris du plaisir à lire ce roman et je vais sans tarder me pencher sur le troisième tome, pour voir où ce récit va désormais nous amener, en espérant que les quelques longueurs et maladresses de celui-ci s'atténuent et que la conclusion de la trilogie soit à la hauteur de mes attentes, et du temps investi dans sa lecture.
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The X-Files - Aux Frontières du réel, tome 3 : ..

Forcément incontournable pour les fans de la série!

Et en lus, c'est bien écrit. Alors?...
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The X-Files - Aux frontières du réel, tome 4 : ..

Dans la catégorie roman X-files, il s'agit là d'un des meilleurs. L'intrigue est très bien ficelée ; on suit mulder et scully sur un site archéologique mayas : Xitaclan ; Mystère, suspense et effroi sont au rendez-vous tout au long de cet opus. Et l'atmosphère si particulière de la série est omniprésente. On s'y retrouve vraiment.

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Star Wars - La Légende des Jedi, tome 2 : La ..

Jori s’échappe enfin du bagne où elle avait été envoyée. Elle rentre par effraction chez la Reine Teta et arrive enfin à se faire entendre. Malheureusement la flotte Sith guidée par Gav envahit la République. Grâce à la méditation de combat, Naga Sadow dupe les jedi. Gava rongé de remords face à la destruction, se retourne contre son maître permettant ainsi à la Reine Teta de triompher.

La fin du diptyque sur les Daragon, Jori trouve enfin un sens à sa vie et Gav péri pour ses erreurs. Ce volume marque surtout la défaite de Naga Sadow et son arrivée sur une certaine lune bien de Yavin avec ces esclaves Massassi… Mais ça, c’est une autre histoire !

Un deuxième volume dynamique, mais un peu rapide à mon goût.

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Star Wars - La Légende des Jedi, tome 1 : L'âge..

Quand on joue aux jeux vidéos Star Wars (comme KOTOR ou Jedi Knight), on finit toujours pas affronté des vieux Sith morts fantomatiques. Le genre de bougre qui ne semble jamais vouloir mourir. Et bien cette série « La légende des Jedi » nous permet de savoir d’où sortent tous ces macchabées. Et à cette époque — 5000 ans avant Un nouvel espoir, ils sont bien en vie (enfin plus ou moins, mais comme de toute façon ils ne sont jamais vraiment morts…). La République n’est pas du tout celle que nous connaissons même si Coruscant reste le centre « de l’univers ».

Dans ce tome, nous suivons deux aventures différentes. Tout d’abord, les voyages de Gav et Jori Daragon, explorateur fauché en quête de gloire. Après avoir sauté dans l’hyperespace « au pif », ils se retrouvent dans l’Empire Sith. Rappelons qu’à ce moment des faits, les Sith sont une race adepte du côté obscure certes, mais pas uniquement un groupe de maitre du côté obscur comme dans les films. Ces derniers sont en pleine guerre de succession et l’arrivée inopinée des deux explorateurs va permettre à Naga Sadow de prendre le dessus. De l’autre côté, nous avons le Jedi Odan-Urr et la Reine Teta, essayant de pacifier le système de Koros. Odan-Urr est un historien Jedi et il pressent qu’un grand danger guette dans l’ombre…

Tout d’abord, ce que j’aime dans cette série, c’est l’exploration du passé lointain de l’univers Star Wars. J’adore par exemple les sabres lasers qui ont une batterie que les Jedi portent à la ceinture. J’aime aussi l’aspect un peu « égyptisant » de l’univers à ce moment. Et puis bon, on retrouve nos vieux sith morts donc ça c’est cool. J’aime aussi le Jedi Odan-Urr, car il sort un peu du lot des jedi. Que ça soit dans les livres, films ou autres, on les présente plus comme des « personnages d’actions », alors que lui et calme et posé. Si on le laissait, il ne mettrait pas un pied dehors pour se consacrer à l’étude. C’est une chose qui manque un peu dans l’univers SW (à mon goût).

Par contre, je n’aime pas trop le dessin et la coloration de ces « vieux » comics. Certes c’est un style particulier, mais qui ne me convient pas vraiment.

Une série en 6 tomes que j’ai hâte de finir. D’ailleurs je cherche les tomes 5 et 6 si par hasard quelqu’un les a (à prêter ou à vendre).

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Dune, la genèse, tome 1 : La guerre des machi..

Voilà une trilogie qu'il faut avoir envie de lire!

S'il on n'éprouve pas le désir de se plonger dans cet univers, on y trouvera que peu d'intérêts.

L'écriture manque de maîtrise, on sent la lourdeur de l'effort pour remplir un espace que les mots ont du mal à combler, mais aussi pour préserver une cohérence globale.



Certains passages nous entraînent alors que d'autres ont manqué me faire lâcher le bouquin. Arrivé à la moitié du 3ème tome, j'ai bien cru abandonner...Mais non! Je n'abandonne pas après avoir déjà tourné près de 1000 pages!
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Avant Dune, tome 3 : La maison Corrino

Et voilà ! Dernier volume de cette trilogie Avant Dune.

C'est solide et rondement mené. Tous les éléments sont en place pour attaquer la lecture de Dune.



Un joli tour de force que d'avoir su recréer cet avant dune et le rendre aussi passionnant à suivre.

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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Je me suis enfin décidée à entamer les livres de la série Dune! Cependant je pense que commencer par les livres de Frank Herbert aurait été plus judicieux. Dans l'ensemble La maison des Atréides est un bon livre. L'action est présente, on s'attache aux personnages, mais... je trouve que le livre manque de "profondeur". Beaucoup trop de répétition à mon goût dans l'écriture. Je vais lire les deux autres tomes de Avant Dune puis je me dirigerai vers les écrits du père, où j'espère trouver l'engouement de tous les fan de Dune.
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Merveilleuse lecture. Je n'ai pu le lâcher de la première à la dernière page. On assiste ici à la génèse de Dune c'est-à dire à un flash back d'une quarantaine d'années.

C'est cohérent, extrêmement bien mené et la complexité de l'univers est amenée avec une telle justesse qu'on assimile les rouages complexes de ce système sans même sans rendre compte.

Les personnages et les intrigues sont nombreuses mais tout est passionnant et les histoires s’entremêlent avec une fluidité surprenante.

Bref, un vrai de coup de cœur qui m'entraîne vers de longues heures de lecture du reste de la saga !

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Dune, la genèse, tome 2 : Le Jihad butlérien

Humains contre Robots !



Voici le deuxième volet de la fameuse et extraordinaire saga de S.F. de l'univers de Dune.



Priméro, tu peux te passer de lire cette critique, si tu n'as pas lu le premier tome intitulé "la guerre des machines" et c'est tant pis pour toi.



Deuxio, si tu n'aimes pas les romans fleuves épiques bourrés d’adrénaline, de retournements de situations, de sensations fortes et de prouesses lyriques aux confins de l'univers, ben .... passe ton chemin, ce book n'est toujours pas fait pour toi.

Et c'est tant pis pour toi encore !



Troisio, tu veux connaître ton avenir, savoir si notre espèce est en danger, de qui et de quoi ?

Nous les êtres humains, ou plutôt ce que l'on fabrique à savoir des machines. Brrrr.....



Tu veux savoir ce que deviendra notre planète bleue dans quelques 10 000 ans .... Que nini !!!



Non mais tu crois que je vais tout te dévoiler alors que je viens de me taper 700 pages et quelques bonnes heures de lecture.



Par contre, je t'invite dans ce voyage spatio-temporel grandiose de space opéra intergalactique aux millions d'étoiles et de .... bûchers solaires !



La guerre fait rage entre les machines pensantes, les titans (cymeks), et les humains d'une planète à l'autre, d'un monde à l'autre jusqu'à ne plus savoir où est le bien, où est le mal et surtout à qui se fier.



On en perd la gravité terrestre, tous nos sens sont en ébullition et nos mains tremblent au moment où il faut tourner la page ....



Mais c'est plus fort que moi, tant pis pour les dommages collatéraux, le manque de sommeil et la télévision en mode veille, Je VEUX savoir QUI , QUOI et COMMENT cela va se terminer ....



T'as qu'a croire, va falloir d'abord t'attaquer au troisième volet qui n'est autre que "la bataille de Corrin" un autre bouquin de 700 pages.

Bonne digestion !!!



A j'oubliais de dire, ce n'est pas 3 tomes qu'il va falloir se farcir au final mais 19 !



Alors, j'te dis pas dans quel état je vais me liquifier ?

Heureusement que j'ai un peu d'épices sous la main.



Non, t'en auras pas, c'est que pour moi, t'as qu'à prendre un ticket pour ton voyage sur Arrakis et tu ....

SHUT !



Lis Hrethgir !
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Marx politique

Produire une théorisation d’ensemble de notre présent mutant, ouverte mais cohérente



En introduction, Jean-Numa Ducange et Isabelle Garo indiquent : « C’est pourquoi le titre de cet ouvrage est avant tout une question, aujourd’hui plus que jamais ouverte et pertinente et qu’explore à sa manière chacun des chapitres : à nous qui considérons qu’elle est essentielle à la compréhension théorique du capitalisme et à la lutte politique pour son abolition, que nous apprend aujourd’hui la pensée de Marx ? »



Question ouverte, mais trop vite réduite par certain-e-s, (comme, par exemple, la notion de pouvoir extra-économique pour ne pas analyser les fondements matériels des rapports sociaux de sexe, j’y reviendrai). D’autant que le capitalisme comme mode de production, d’organisation globale et dominant, ne saurait être abordé par le seul « marxisme ». Sans oublier qu’il ne peut y avoir une lecture marxiste des textes de Marx, hors mise en perspective historique, hors dispute politique, à moins de refuser d’appliquer aux théorisations de Marx sa méthode même…



Quoiqu’il en soit, la et le préfacier-e soulignent, entre autres, la place de « la question démocratique et la nécessaire extension de l’intervention politique » sur l’ensemble du terrain économique et social, le dépassement nécessaire des « frontières disciplinaires pour envisager tout autrement la rencontre de la critique théorique et des combats politiques », la question du temps libre…



Jean-Numa Ducange et Isabelle Garo nous rappellent que « la visée centrale de Marx est l’abolition du capitalisme », que « la politique est coextensive à la théorie ». Je ne suis pas sûr que le terme coextensif soit le plus adéquat. J’aurai préféré plus d’insistance sur l’épaisseur propre de la politique et des institutions (comme, penser les institutions « comme des médiations actives et nécessaires, qui sont les formes mêmes de l’intervention individuelle et collective »). Il y a, me semble-t-il, dans certains articles, une tendance à l’absorption du politique par le social, et dans d’autres, une réduction du politique à l’économique.



Les liens entre politique et théorie doivent, me semble-t-il toujours être interrogés (« Il s’agit de rénover l’alliance entre réflexion théorique et activité politique, sans rapport de subordination, et sans que cette division du travail stérilise la recherche ni aveugle initiative politique »), la théorie elle-même remise « en cause » aux éclairages nouveaux apportés par d’autres théorisations. Ainsi, un pan des théories marxiennes doivent être questionnées, voir repensées en regard, entre autres, des apports théoriques du féminisme matérialiste.



Les préfacier-e-s parlent aussi de la crise, des décompositions des structures, des organisations et des projet du mouvement ouvrier, du néolibéralisme, de la mondialisation, des inégalités… Elle et il soulignent la confiscation de la politique par les (savoirs des) experts auto-proclamés qui « abolit le débat autant que sa nature historiquement inventive, sa portée démocratique au sens fort, sa définition comme intervention dans des circonstances qui en réorientent le cours tout en étant en partie déterminé par lui », que le sens de la « critique de l’économie politique » reste d’une portée signifiante pour penser le dépassement du capitalisme…



Je ne reviens pas ici sur les analyses de Kevin B. Anderson, sous le juste titre « Capital et classe, mais pas seulement ». Voir ma récente note de lecture de son ouvrage Marx aux antipodes. Nations, ethnicité et sociétés non occidentales.



Dans la limite de mes connaissances, je n’aborde que certains sujets traités. Je commencerai par l’article d’Antoine Artous puis « remonterai » sur certaines analyses, à partir d’éléments forts, présents dans son article. C’est, je le reconnais,une lecture très subjective…



Antoine Artous fait une critique de certaines analyses développées par Moïshe Postone « Temps, travail et domination sociale. Une réinterprétation de la critique de Marx », Mille et une nuits, Paris 2009. Il insiste particulièrement sur le « lien entre la valeur et la généralisation des rapports marchands », la division capitaliste du travail « la séparation entre les tâches de conception et d’organisation et celles d’exécution », la « subsomption » réelle du travail par le capital. Il parle d’un « travail qui se cristallise à travers des formes sociales abstraites extérieures aux travailleurs et les dominants »,



Il critique les analyses sur la « socialisation immanente des individus » par le travail sous le capitalisme, souligne que Moïshe Postone « ne traite pas de la place structurante de ces rapports (marchands) dans le procès de valorisation », ne prends pas en compte « l’objectivité sociale des rapports marchands et ses effets ». Antoine Artous insiste sur le fétichise de marchandise (accord avec Moïshe Postone), montre que cette notion n’est pas la « poursuite de la thématique de l’aliénation ». Il écrit : « Le fétichisme consiste à faire d’une caractérisation sociale une propriété naturelle d’une chose, alors qu’elle ne la possède que comme représentation de rapports sociaux déterminés », et poursuit sur les contradictions portées par la figure du « travailleur libre ». Je rappelle ici , une réflexion, en réponse à l’auteur dans une autre note de lecture, « Les êtres humains, socialement construits comme femmes ou hommes, « entrent » dans le rapports salarié, « libres » des moyens de production dont elles/ils ont été dépossédé-e-s mais, pour les uns, auto-dégagés du travail domestique (et de son souci) au sens le plus large, et pour les unes assignées à effectuer gratuitement ce travail pour les compte des uns ».



Antoine Artous poursuit sur la critique de l’économie politique, l’objectivité « réelle » mais « toujours spécifiée historiquement », les catégories de l’économie « bourgeoise », comme « un élément structurant du social ».



Je souligne notamment ses développements sur « la spécification historique du social », le travail abstrait, « rapport social spécifique », la valeur comme « forme sociale des produits du travail », le caractère spécifique de l’exploitation capitaliste et « la soumission réelle du travail par le capital se traduit par un système spécifique de domination ». Antoine Artous en conclut « il s’agit de libérer le travail, mais également de se libérer du travail ». Je pense que l’on devrait suivre le même type de démarche pour le travail domestique.



L’auteur revient sur la figure du « travailleur libre ». Il indique « comment le rapport salarial saisissait l’individu à travers un procès d’individuation contradictoire : d’une part comme individu libre et égal ; d’autre part comme travailleur « parcellaire soumis au despotisme d’entreprise ». Il faudrait ici aussi prendre en compte le caractère genré du procès individuation. D’une part et d’autre part. Il y a bien là des espaces contradictoires : salari-é-e-s comme sujet de droit (l’auteur parle d’égalité et de liberté) et salarié-e-s exploité-e-s. Les formes de socialisation « contredisent la logique de soumission réelle du travail au capital ». Ou pour le dire autrement « Les rapports d’exploitation capitaliste (donc les luttes de classe) produisent bien une série de contradictions prenant racine, justement,dans la spécificité de ce système d’exploitation. La figure du travailleur libre, qui fait la spécificité de l’exploitation capitaliste, produit des dynamiques irréductibles à la domination capitaliste ».



Je me suis attardé longuement sur ces passages car ils ouvrent de nombreuses réflexions, à la fois sur contradictions portées par les procès sociaux et à la fois sur les dimensions stratégiques ou sur les politiques d’émancipation possibles… Comme par exemple la transformation du travail et l’émancipation du travail, le temps de travail et le temps libre, la démocratisation radicale de l’Etat (son dépérissement ne me semble pas à l’horizon du pensable), la non dissolution de la politique dans le social et les formes de démocratie et leurs institutions. Et j’y ajoute, la non dissolution de la démocratie des citoyen-ne-s dans la nécessaire démocratie des producteurs et des productrices…



Stathis Kouvélakis insiste, entre autres, sur la spécificité de la politique, sur l’émancipation du travail, le passage à une société sans classe, la « rupture inouïe de la Commune ». Il parle du moment de 1848, de la spécificité des formes d’existence de la politique ouvrière, de forme d’Etat et de domination socio-économique de classe (la formule « pas de concordance univoque » me semble gommer l’épaisseur évoquée plus haut de la politique et de ses formes institutionnelles), de machinerie d’Etat et sa destruction, de la critique de l’économie politique, des crises et de leur multi-causalité…



En regard des éléments évoqués dans le texte d’Antoine Artous, je trouve insuffisantes les caractérisations proposées : la Commune comme « forme politique enfin trouvée de l’émancipation du travail », la domination politique du prolétariat, etc… (Une fois encore, la non évocation des rapports sociaux de sexe). Justement pour approfondir le débordement « abstrait » de la démocratie, il aurait fallu confronter le « pouvoir du prolétariat » aux débats plus actuels, (ou aux bilans encore à tirer des dictatures bureaucratiques), débats sur la double chambre en Pologne avant le coup d’Etat militaire de 1981, débats sur les élections libres au Nicaragua, rejet de la notion de dictature du prolétariat, spécificité des périodes de transition et des compromis dynamiques, auto-activité et auto-organisation des dominé-e-s, etc… Oui la Commune est un événement inouï, mais il ne peut être abordé seulement dans le fil de l’histoire, sans un regard rétrospectif (ce qui n’est pas la même chose qu’un regard anachronique).



Pourtant l’auteur ne contourne pas le suffrage universel, les « indispensables médiations », la question de la souveraineté, l’invention de « mode de fonctionnement des instances souveraines élues qui les empêche de se constituer en double imaginaire représentatif se substituant à l’activité populaire, et la neutralisant ». Reste que la formule « une forme politique post-étatique », non seulement ne garantit ni les transformations anti-bureaucratiques, ni l’érosion du despotisme d’entreprise et de la division du travail, ni la transformation de tous les rapports sociaux, mais contourne les contradictions liées aux sujets de droits à la fois « libres » et exploités. La démocratie « socialiste » ne sera pas simplement celle des « producteurs associés » (en oubli des productrices qui ne sont pas des producteurs au féminin, voir Danielle Kergoat : Se battre disent-elles…,), les sujets « libres » n’étant pas réductibles à leur place dans les processus productif…



Toujours sous cet angle, j’aborde certains éléments du texte d’Ellen Meiksins Wood, malgré une certaine sidération. L’auteure parle de projet d’émancipation de classe, de biens extra-économiques pour l’émancipation de genre ou l’égalité raciale qui ne poseraientt pas la question des politiques classes (que les « politiques de classe » puissent faire l’impasse sur le système de genre, les processus de racialisation ne semble pas être une préoccupation de l’auteure), elle écrit « il n’est pas évident que l’égalité raciale et l’égalité de genre soient contraires (antagonistic) au capitalisme », en insistant de manière très abstraite et a-historique sur « les individus formellement libre et égaux » et en oubliant l’épaisseur et l’autonomie de la politique, sans oublier une conception très économiciste du socialisme. Les seuls points semblant déterminants, à ses yeux, sont l’extraction de survaleur et la futur subordination de l’économie réintégrée dans la vie politique à « l’auto-détermination démocratique des producteurs directs » !!!



Une fantasmagorique vision, peu politique, sur des « frontières » internes au capitalisme. Une invitation à regarder au delà des frontières du capitalisme (ce qu’il n’est jamais inutile de rappeler), mais des frontières singulièrement réductrices et l’oubli que les classes sociales sont genrées et racisées… Bref, encore une fois, une histoire de front principal !!!



Je rappelle que l’angle d’attaque choisi ne permet pas de rendre compte de l’ensemble des contributions et analyses. Il me semble cependant important comme mise à jour de difficultés, de chemins de traverse, de contournements de contradictions… Se confronter à Marx politique c’est aussi se confronter aux limites historiques des expériences et des savoirs… sans oublier les apports des mouvements féministes, anticoloniaux, etc… Ces débats politiques sont plus que jamais d’actualité pour celles et ceux qui espèrent participer à la construction d’un mouvement d’émancipation démocratique et majoritaire, cela en est même une condition…



Table des matières

Introduction, par Jean-Numa Ducange et Isabelle Garo

Chapitre premier. La forme politique de l’émancipation, par Stathis Kouvélakis

Chapitre 2. Capital et classe, mais pas seulement, par Kevin B. Anderson

Chapitre 3. Capitalisme et émancipation humaine, par Ellen Meiksins Wood

Chapitre 4. Hétérodoxie et critique de l’économie politique, par Guillaume Chapitre 5. L’actualité de la théorie de la valeur de Marx, par Antoine Artous




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La Saga des Sept Soleils, tome 7 : Mondes e..

J'avais hâte que cette série soit finie. A force d'en rajouter, l'auteur commençait depuis le tome 6 a me détacher de cette série.

Les 2 derniers tomes et la fin bâclée du tome 5 gâchent ce qui aurait pu être une très bonne série.
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La Saga des Sept Soleils, tome 6 : Un essai..

On invente de nouveaux méchants pour continuer l'histoire.

Décevant.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 2 : Une forêt ..

Un grand cycle de science-fiction qui commence bien.



Les personnages sont intéressants et évoluent bien et l'histoire ne manque pas de rebondissement,
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Fan de dune depuis que je sais lire, c'est avec un vrai plaisir que je me suis replongée dans cette saga. Le fils poursuit l'œuvre du père sans la dénaturer. Son écriture est plus simple et moins ésotérique mais on se délecte à chaque page
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Dune, la genèse, tome 1 : La guerre des machi..

J'adore !
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Olium, La Constellation du Diadème

Adolphus a combatu la Constellation du Joyau et a perdu. Il a été exilé Sur la planète Fond de l'Enfer surnommée ainsi car inhospitalière. Elle fait partie de la Zone Profonde, ensemble de planètes de deuxième zone que la Constellation taxe pour s'enrichir. Adolphus va mettre en place dans la plus grande clandestinité un réseau transfilaire pour relier entre elles les planètes de la Zone Profonde et ainsi refuser les règles imposées de la Constellation. Dans le même temps deux hommes partis en exploration découvrent la vie sur cette planète réputée pour sa rudesse et la disparition de toute forme de vie lorsqu'une astéroïde l'a percutée. La Constellation n'accepte rien et décide d'écraser la rébellion. C'est la guerre... Excellent roman de SF par l'auteur du roman Dune. A quand la suite ?
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Dune, la genèse, tome 1 : La guerre des machi..

Ecrit par le fils Brian cherchant à exploiter le filon, très loin du souffle du père. Nul
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La Route de Dune

La planète aux épices est une excellente découverte, une autre manière d'aborder Dune, de découvrir certaines idées passées sous silence dans la trilogie et le plaisir de Lire du Franck Herbert.



L'histoire de l'édition de Dune est étonnante, comment un tel livre a pu avoir autant de mal à être édité ?



Les parties coupées, c'est un peu comme les bonus d'un film, pour les fans uniquement, elle n'apportent à mon goût que trop peu de matière à l’œuvre de Franck.



Enfin les nouvelles, sont, ma foi, assez inintéressantes, à tel point que je ne suis pas allé jusqu'au bout.



Le livre ne vaut vraiment que pour le premier roman, La Planète aux Epices, mais rien que pour ça il mérite la lecture.
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Star Wars : Le Sabre noir

Ce livre est la suite directe de Children of the Jedi. Calista est une jedi qui a vécu dans un système informatique et que Luke a ramené dans un corps. Le problème est qu'elle a perdu ses pouvoirs Jedi. Luke part au travers de la galaxie et va aux endroits déterminants de sa vie pour voir si Calista pourrait retrouver la maîtrise de la Force. Pendant ce temps, Leia découvre que les Hutts ont construit une nouvelle super-arme et tente de la détruire. On assiste aussi au retour de l'Amirale Daala qui tente de détruire l'Académie Jedi avec l'aide de Pellaeon, l'ancien assistant du Grand Amiral Thrawn.



Kevin J. Anderson est vraiment un mauvais écrivain de Star War. Ce livre est encore pire que son Académie Jedi. Je n'ai jamais compris en quoi Calista pourrait retrouver ses pouvoirs Jedi en retournant sur les lieux marquants de la vie de Luke. Pour la partie de la super-arme, ça commence à tourner en rond. On peut passer à autre chose. C'est un autre livre écrit dans la période où n'importe quoi sortait.
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