"Et le lion s'éprit de l'agneau....
Quel imbécile cet agneau!
Quel fou ce lion..... quel masochiste!"
"_Je suis plus fort que je ne le pensais. Ça fait plaisir de l'apprendre.
_J'aimerais pouvoir en dire autant de moi-même. Navrée.
_Tu n'es qu'une humaine, après tout.
_Merci du compliment !"
Edward: Bella, quelque chose me perturbe... Une chose que tu as dite à Jessica... Tu crois sérieusement être plus attachée à moi que moi à toi?
Bella: Ah... oui, j'en suis persuadée.
Edward: Tu as tort.
Bella: Mais... j'ai l'impression que tu essaies de couper les ponts, parfois.
Edward: ça me donne raison! C'est moi qui tiens le plus à toi, parce que si partir était la solution, je serais prêt à souffrir pour t'éviter de souffrir... de mourir.
Edward: Et le lion s'éprit de l'agneau...
Bella: Quel imbécile, cet agneau!
Edward: Quel fou, ce lion! Quel masochiste!
- Ca y est, je suis à peu près décente.
- Encore une fois, tu as tout faux. Tu es scandaleusement indécente. Aucune femme ne devrait être aussi tentante, c'est injuste.
- Elle désire apprendre si nous sortons secrètement ensemble. Et ce que tu ressens pour moi.
- Zut ! Comment pourrais-je qualifier notre relation ?
- Voyons... J'imagine que tu pourris répondre par l'affirmative à sa première question... Si ça ne te dérange pas naturellement. Ce sera plus facile que toute autre explication.
- Ca ne me dérange pas du tout.
- Quant à la deuxième... eh bien, disons que je tâcherai de l'écouter pour en connaître la teneur.
"_Eh bien, on peut toujours essayer. Mais je te préviens d'ores et déjà que je ne suis pas l'ami qu'il te faut.
_Tu te répètes.
_Oui. Parce que tu ne m'écoutes pas. Je continue d'espérer que tu me croiras. Si tu es un tant soit peu intelligente, tu m'éviteras.
_Alors...Tant que je suis idiote, on essaie d'être amis.
_Ca me paraît bien."
Bella: Quel âge as-tu?
Edward: 17 ans.
Bella: Et depuis combien de temps?
Edward: ... Un bon moment.
Un, Edward était un vampire; deux, une part de lui- dont j’ignorais la puissance-désirait s'abreuver de mon sang; et trois, j’étais follement et irrévocablement amoureuse de lui.
- On appelle ça la victoire de la raison sur la chair.
Soudain, je reculai. Il se figea. Nous nous contemplâmes prudemment un moment, puis, il se détendit et l’étonnement se dessina sur ses traits.
- Aurais-je mal agi ?
- Non... au contraire. Tu me rends folle.
Il médita cet aveu. Il avait l’air ravi, lorsqu’il reprit la parole.
- Vraiment ?
Un sourire triomphant illumina son visage.
- Tu veux aussi que je t’applaudisse ? persiflai-je.
Il s’esclaffa.