Laetitia Lajoinie

Des traqueurs, des protecteurs et des alchimistes… voici les castes existantes depuis la dernière grande désolation. Quand une nouvelle est en marche, une traqueuse et une protectrice, deux castes ennemies, devront peut-être coopérer. Arriveront-elles à empêcher une nouvelle catastrophe ?



Retour de lecture : J’avais très envie d’essayer ce roman, attirée par le résumé. J’étais aussi très curieuse par le fait qu’il ait gagné le concours d’écriture organisé par les éditions de la Martinière et parrainé par Sarah J. Maas. Voici un roman de fantasy à l’univers très intéressant, qui n’a pas grand-chose à voir avec le style de Sarah J Maas (je dis ça pour ceux qui n’aiment pas les livres de l’autrice et pour ceux qui adorent et qui espèrent la retrouver dans celui-ci.) Je vois ses qualités et je vais les développer mais j’ai eu un mal fou à entrer dans l’histoire. Je développe.



L’univers du “serment des traqueurs”

Pour commencer, expliquons ce titre. Les traqueurs, en rejoignant le clan, prêtent le serment de protéger les humains avant de recevoir la griffe. Il s’agit d’une marque qui les relie aux autres membres du clan et avec lesquels ils pourront communiquer à distance. Aïna est dans le clan depuis qu’elle est petite à la suite de la mort de ses parents, mais jamais encore elle n’a reçu la griffe. Pourtant, elle est très attachée au serment. C’est lui qui va définir la plupart de ses actions.

Comme pour tous les habitants de ce monde, elle a entendu parler de la grande désolation. Les habitants de la rive Nord sont accusés d’avoir abusé de la magie organique (celle à base d’animaux) avec l’aide des traqueurs. Ce qui aurait déclenché la grande désolation, la perversion des plantes, l’apparition des Gris (des animaux morts) et d’un Spectre (un monstre qui détruit tout.) Depuis, leur rive est vidée de magie (de faune et de flore) et ils survivent comme ils peuvent. Aïna a appris que ce n’est pas complètement vrai et que les traqueurs ont été injustement accusés. Vraiment ?

Ynaé a voulu devenir Protectrice par amour des aigles. Certains protecteurs ont la chance d’être choisis pour se lier à un aigle, un animal qui les aide à retrouver des créatures en danger. Leur caste a été créée pour lutter contre les traqueurs et la menace d’une nouvelle désolation. Ynaé ne cherche pas à connaître les raisons des personnes qui utilisent la magie organique, contrairement à son nouveau coéquipier. Car les choses sont plus compliquées que ça et rien n’est tout blanc ou tout noir. Et dans les versions multiples de la même histoire, où se cache le vrai ?



Un univers séduisant

Bref, l’univers est très riche et les motivations des personnages sont intéressantes. En plus, l’autrice nous propose des personnages qui ne font pas forcément les bons choix et qui ne sont pas forcément dans le camp des “gentils” comme on a l’habitude de voir. Car Ynaé et Aïna sont dans des clans ennemis qui sont chacun persuadés de faire les choses comme il faut.

C’est avec les personnages pourtant que j’ai eu le plus de mal car impossible de s’attacher à l’une ou l’autre. Mais elles sont construites de cette façon et finalement c’est un gros point fort du roman. Car elles vont apprendre finalement des autres et évoluer. Mais il faut un peu de temps pour qu’elles arrêtent d’être aussi bornées ou de se précipiter dans les problèmes (j’avoue, je n’aime pas trop quand les personnages font ça, mais c’est très personnel.)

Même si je n’ai pas réussi à me plonger corps et âme dans ce roman dès le début, il a beaucoup de qualité. Des qualités qui ont finalement réussi à me séduire. Quand les deux personnages principaux commencent à coopérer, il se passe vraiment quelque chose.



Le conseil de la bibliothécaire : “Le serment des traqueurs” peut être lu à partir de 12 ans pour les enfants qui n’ont pas peur des gros livres (il fait presque 500 pages, ce qui peut effrayer certains jeunes lecteurs.) Si vous avez envie de lire un roman de fantasy adaptée aux jeunes adolescents, ambitieux sans se perdre dans des romances et à l’univers intéressant, je vous conseille le dyptique : L’antidote mortel de Cassandre Lambert.
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Les traqueurs chassent les animaux et les tuent pour leur effets magiques, autant vous dire qu'ils n'ont pas eu ma sympathie. Les protecteurs, quant à eux, essaient de les en empêcher, j'ai tout de suite pris leur parti.

On suit deux héroïnes, Aïna et Ynaé, la première est une traqueuse, je ne me suis absolument pas attachée à ce personnage tout au long du roman, c'est un personnage froid et sans scrupule, malgré des faiblesses qu'on veut bien lui pardonner, la seconde est une protectrice, beaucoup plus chaleureuse et sympathique, peu sûre d'elle, mais courageuse.



Aïna survit avec son clan sur la rive nord de Tyria, celle qui a reçu "la désolation", suite à l'apparition d'un spectre qui a tout détruit. Depuis, les sacrifices d'animaux sont interdits, mais les alchimistes contournent la loi afin d'augmenter leur pouvoir, et les traqueurs sont à leur service. Ynaé vit sur la rive sud, défend les animaux et combat toute personne qui porterai atteinte à leur vie.

Tout oppose les deux héroïnes, mais elles devront pourtant faire cause commune afin de sauver leur monde.



Les chapitres sont à double narration, soit on s'intéresse au point de vue et à l'histoire d'Aïna, soit à celle d'Ynaé, soit les deux.

J'ai trouvé un petit peu dommage que leurs prénoms soient aussi semblables.

Juste un petit bémol sur les intrigues secondaires qui ne sont pas ou sont trop peu développées, car la trame principale se divise et conduit à des longueurs, il m'a manqué du suspense dans ce récit, bien que l'action y soit toujours présente et le roman au sujet très intéressant.

L'univers, que j'ai trouvé original, bien pensé et construit, en faveur de l'écologie, parait plutôt inédit dans le monde de la fantasy.

Quant à la plume, elle est fluide et agréable à lire.
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"Le serment des traqueurs, c'est de protéger les humains." Mais de quoi faut-il les protéger, sinon avant tout d'eux-mêmes ?

Dans cet univers de fantasy, trois classes coexistent, se rendent service tout en ne se faisant pas confiance : les traqueurs, les alchimistes et les protecteurs. Aïna est une traqueuse, elle débusque les plantes et les animaux dont les alchimistes ont besoin pour leurs potions. Mais tuer des animaux est interdit. Ynaé est une protectrice, elle a le droit de dresser un aigle pour l'accompagner dans ses missions. Les deux prénoms sont proches, et les personnages finalement peu décrits, ce qui peut prêter à confusion. Les chapitres alternent les actions de l'une et de l'autre alors que leur capitale, la ville de Tyrea connaît un bouleversement dans l'équilibre des forces magiques qui pourrait bien conduire à une désolation et à l'avènement d'un spectre qui viendrait soumettre les humains. Les personnages principales n'ont pas d'emblée les qualités que l'on attend d'héroïnes et leurs actes sont parfois incompréhensibles, ce qui empêche de s'y attacher vraiment. de même les liens et différences entre les classes ne semblent pas tenir si l'on gratte un peu. Certains passages sont cousus de fil blanc, notamment les intrigues amoureuses, et la grande méchante est vraiment très méchante, mais pourquoi ? Ah oui, elle veut dominer le monde. Soit. C'est une raison comme une autre, bien qu'un peu faible.

J'apprécie généralement la fantasy pour ados, quand l'univers créé est vraiment original, mais cette fois-ci la rencontre ne s'est pas faite. J'aurais aimé un cadre (historique, géographique, politique) plus clair, des pouvoirs magiques plus précis et variés et des personnages liés entre eux avec davantage d'intensité. La lecture reste cependant agréable et le livre a circulé chez les ados de la famille à qui il a semblé bien plaire, c'est l'essentiel.

Un grand merci aux éditions La Martinière J Fiction pour l'envoi de ce roman fantasy français.



De quoi ça parle ? L'intrigue en elle-même n'est pas si originale que cela, avec une sorte de "fin du monde" prévue et une course contre la montre pour l'arrêter. Cependant, j'ai beaucoup aimé le worldbuilding, on capte vite que les traqueurs tuent des animaux pour leurs effets magiques, et que les protecteurs tentent de les en empêcher (logique, direz-vous, vu leur nom).



Ce roman fantasy m'a bien plu, l'univers était très accessible, on entrait facilement dans l'histoire et comprenait vite les enjeux.



Les personnages sont le point fort, puisqu'on s'attache aussi bien aux héroïnes qu'aux personnages secondaires.



Les motivations des protagonistes sont établies dès le début mais amenées à changer pour servir une cause plus grande, et j'ai apprécié ce gain de maturité. Cependant, certains "mystères" étaient assez prévisibles et je m'attendais aux révélations sur leur identité.



On peut noter que les autres personnages, à ma grande surprise, étaient tous assez profonds et avaient leurs propres histoires, ce qui les rendait parfois instables et imprévisibles (des plot twists miaam)



Quant à l'intrigue en elle-même, elle m'a plusieurs fois surprise, avec des plot twists inattendus et des trahisons grrr

L'action est présente tout au long du récit, avec une tension dramatique et des surprises libérées au compte goutte. C'est ce qui m'a le plus plu, d'ailleurs.



Pour le reste, la plume est très agréable, fluide mais travaillée, avec un joli style ! Bravo à la gagnante du concours, c'est une réussite !



Bref, lisez ce livre si vous aimez la fantasy YA, c'est tout ce que je peux dire :)

Bon... Je suis désolée, mais il est évident que je ne vais pas être gentille au cours de cette critique.

Il m'a fallu beaucoup de bonne volonté pour finir ce livre, comme il m'a été offert dans le cadre d'une masse critique c'était la moindre des choses et, surtout, j'ai espéré jusqu'au bout pouvoir en dire quelque chose de positif : en vain.

Rien ne va que ce soit le contenu, le vocabulaire, la narration. L'histoire tient à peine debout, les personnages sont sans saveur et on ne s'attache pas à eux, les actions sont mal amenées mal menées et pour certaines totalement inutiles.

Je prends pour exemple la fameuse potion de vérité, qui a priori inflige des souffrances inimaginables, que Aïna accepte sans vraiment de menaces d'avaler pour révéler un plan qu'il ne fallait surtout pas révéler à sa mère d'adoption pour finir de toute façon par lui dire "c'est comme ça" et s'en aller tranquillement : quel intérêt ? La même scène se réitère quelques chapitres plus loin, cette fois c'est Aïna qui force sa mère d'adoption à avaler la potion, et quand je dis "forcer" c'est limite demander poliment et l'autre accepte sans problème alors qu'elle sait qu'elle va souffrir, pourquoi ? ! Elle aurait pu tout aussi bien lui dire de vive voix puisque de toute façon la jeune fille ne va croire que ce qu'elle a envie dans les souvenirs auxquels elle aura accès.

Les personnages sont totalement inconstants par rapport aux descriptions qui en sont faites je prends Conrad en exemple : décrit comme incapable d'aller contre sa mère (et le démontre), et qui, le paragraphe suivant, l'envoie bouler et, quelques chapitres plus loin, la met carrément en prison.

On pourrait également parler du fait que Aïna est particulièrement antipathique aussi bien dans ses pensées (elle tue tout de même les animaux selon son bon vouloir et sans culpabilité aucune, mauvais point supplémentaire à l'autrice qui a quand même osé faire une phrase plutôt malencontreuse et malvenue sur le fait que les gens qui protègent les animaux sont des gens qui sont forcément gâtés par la vie et non pas d'autres soucis que de s'en préoccuper #boboparisiensbonjour n'est-ce pas ?) que dans ses actions et dans sa façon de voir les choses. À aucun moment dans le livre elle ne paye le prix de ses mauvaises décisions (elle est quand même à l'origine de la mort d'une fée ?!) et tout va bien, elle est particulièrement aveugle à la duplicité de son "grand amour" qui d'ailleurs est bien ridicule dans la façon dont il est amené et décrit on comprend dès les premières pages que lui l'a trahi mais elle a l'air trop bête/mièvre pour percuter.

Ynaé n'est pas beaucoup mieux, et pas beaucoup plus constante non plus, elle semble détester son nouveau partenaire et en tomber perdument amoureuse d'une page à l'autre sans qu'on comprenne exactement comment ça ça s'est produit (??!) ; elle a choisi sa profession apparemment parce qu'elle avait une obsession pour les aigles (???) On sent que l'autrice essaie de lui donner une forme de personnalité un peu en manque de confiance mais elle insiste tellement dessus que c'est un peu incompréhensible quand tout d'un coup elle devient une protectrice affirmée confirmée et guerrière, encore une fois : d'où ça vient ?

De toute façon le ton est donné dès le départ de l'ouvrage, puisque dès les premiers chapitres on ne comprend pas pourquoi un parfait inconnu, a priori meurtrier en série, (il se vante quand même de 60 meurtres) vient en aide à la protagoniste sans raison aucune et la sauve plutôt que de sauver sa vie. Ça n'a absolument aucun sens et l'autrice en rajoute sur des émotions qui n'ont pas lieu d'être : Aïna qui serait presque à deux doigts de pleurer pour un homme qu'elle ne connaît pas et qui semble être un salaud fini. C'est bien l'un des principaux problèmes de cet ouvrage, tout est mélodramatique, tout est exagéré dans l'émotion, le vocabulaire est particulièrement ronflant et agaçant et qui plus est se répète sans cesse. C'est tellement pauvre en fait que j'ai même eu du mal à donner un visage à la plupart des personnages, à me les imaginer tout court, et j'avais même parfois du mal à me rappeler qui était qui quand les prénoms sortaient.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai rien à dire de positif et j'en suis bien désolée. Je pense que c'est le problème avec les concours, on est bien obligé de choisir un lauréat, mais la personne n'a pas forcément le talent espéré. L'imagination est peut-être là, en jachère, et peut-être bien que le sens de l'écriture aussi, mais il faudrait un travail colossal avec une maison d'édition qui s'implique et de nombreuses relectures pour arriver à quelque chose de potable. Un autre exemple qui démontre que ça n'a pas été relu correctement, et que le boulot n'a pas été fait, c'est la scène où Aïna vient en aide aux condamnés en buvant une potion d'invisibilité et qu'elle leur dit "au coup de feu suivez-moi" : comment sont-ils censés la voir ?!!

J'ai un moment songé que c'était peut-être parce que j'avais perdu l'habitude de lire des ouvrages de jeunesse que j'étais aussi réfractaire c'est pourquoi je me suis penchée sur d'autres livres que j'ai à la maison et au travail pour me faire une idée et la conclusion est que c'est bien un problème de talent et d'écriture puisque d'autres ouvrages jeunesse continuent à m'entraîner dans leur univers sans problème et avec enthousiasme.

En conclusion, voilà un livre qui n'ira pas dans ma bibliothèque et va finir dans la boîte à livres derrière chez moi dès aujourd'hui. Bon courage à celui qui s'en emparera.

A Tyria, les alchimistes tiraient autrefois leur pouvoir de la nature. Mais, après en avoir abusé, tout cela s’est retourné contre eux et a provoqué l’annihilation d’une partie de la faune et de la flore, ainsi que l’apparition d’une créature qui a tout détruit sur son passage. Une période des plus néfaste, appelée « désolation » dont Tyria a du mal à se remettre. Depuis, les sacrifices d’animaux sont interdits. Mais cela n’empêche pas certains alchimistes de contourner cette règle afin d’augmenter leur pouvoir.



Ces derniers sont aidés par les Traqueurs, qui s’occupent de tuer des animaux pour les rapporter aux alchimistes corrompus afin qu’ils puissent exercer leur magie. En opposition aux Protecteurs qui, quant à eux, veille à faire respecter la règle interdisant les sacrifices animaliers…



Aïna est une traqueuse prête à tout pour aider son clan, qui survit à peine sur la rive désolée de Tyria, celle qui a vu sa faune et sa flore détruite. Mais elle ne pensait pas que sa lutte contre les Protecteurs entrainerait la mort de l’un d’entre eux, Ensio, le coéquipier d’Ynaé. Tout oppose Aïna et Ynaé. Pourtant, tandis qu’une nouvelle « désolation » se profile, les deux jeunes filles vont devoir avancer ensemble pour essayer de sauver leur monde…



Laetitia Lajoinie nous offre ici un univers entremêlant magie et écologie. Impossible de ne pas voir un message à travers les sacrifices d’animaux qu’elle nous décrit, servant uniquement à augmenter le pouvoir de ceux qui les effectuent. J’ai beaucoup aimé la façon dont toute la synergie de ce monde magique se construit autour de cette notion. Cela apporte une petite touche qui pousse inconsciemment à la réflexion, sans pour autant se faire moralisatrice, et j’ai trouvé que l’autrice avait réussi à atteindre un juste milieu, un équilibre entre tout cela.



Quant à l’histoire, la double narration entre les points de vue d’Aïna et Ynaé permet d’observer deux points de vue bien différents. Toutes les deux pensent avoir raison sur leur façon d’agir et de voir les choses, et j’ai trouvé que, là encore, l’autrice arrive très bien à nous faire ressentir la cohérence de chacun des camps. Pour autant, je regrette que les deux jeunes filles n’arrivent pas vraiment à se démarquer étant donné qu’elles réagissent le plus souvent de la même façon. J’aurais aimé plus de contradictions entre elles et, si j’ai aimé leur façon d’interagir ensemble, séparément j’ai trouvé qu’elles étaient bien trop identiques.



En définitive, j’ai beaucoup aimé le monde magique que met en place Laetitia Lajoinie ici, tout comme j’ai aimé la réflexion qu’elle nous pousse à avoir, tant sur la nature que sur la vision manichéenne que les gens ont, sur leur vérité qu’ils pensent être vraie et qu’ils essaient d’imposer à tous. Je reste plus mitigée sur les personnages auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher, Aïna et Ynaé étant bien trop identiques, que ce soit par leur caractère ou leur action – ou même dans les consonances de leurs prénoms. Je les ai bien plus appréciées une fois qu’elles se rejoignent et collaborent, car leur duo devient alors entrainant et agréable à suivre.
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Ce fut une lecture très agréable. J’ai été très mitigée au début, j’ai trouvé la plume beaucoup trop détachée des personnages, le choix d’un point de vue externe je ne l’ai pas trouvé très pertinent. Je pense que j’aurai préféré un point de vue interne aux personnages surtout que les chapitres sont alternés entre les point de vue des deux personnages principales. Cela rejoint le fait que je ne me sois pas beaucoup attachée aux personnages. Je ne les ai pas trouvés assez approfondis et les passages où on est censé vivre de vrais moments importants pour eux ne sont que brièvement survolés et j’ai trouvé cela très dommage. Ce genre de moments, notamment dans la première moitié du roman sont banalement racontés au lieu d’être vécus avec les personnages. Malgré cela, et le manque d’attachement aux personnages, l’univers est extrêmement riche et intéressant. L’histoire est vraiment prenante et je n’ai pas vu les pages défilées. Le monde créé par l’autrice est très chouette, rempli de magie originale et ce lien avec la nature et les animaux m’a énormément plu. Même s’il a manqué pour moi de profondeur, je suis triste de quitter ces personnages et cet univers, avec qui j’aurai passé un excellent moment.

Au départ, j'ai eu du mal à me plonger dans ce roman car nous sommes sur une double narration. Elle permet de planter le décors en découvrant 2 clans rivaux. Certes, elle est hyper importante mais j'ai tout de même eu la sensation que l'intrigue principale peinait à démarrer.



L'alternance des points de vue permet de découvrir Aïna, une traqueuse qui rapporte ses proies aux alchimistes afin que ces derniers puissent exercer leur magie et Ynaé, une protectrice qui est chargée de protéger la nature des traqueurs en arrêtant ces derniers.

Je n'ai pas eu de préférence entre ces deux personnages car ils sont complexes et quelque part, j'ai trouvé que ces deux jeunes femmes étaient assez similaires. En effet, elles ne cessent de se battre pour leurs convictions mais doivent avancer avec leurs doutes, leurs qualités et leurs défauts. Elles sont loin d'être des héroïnes parfaites et sans peur, et cet aspect qui m'a permis de m'attacher au duo qu'elles sont amenées à former.



Par ailleurs, la seconde partie lorsque les personnages se rejoignent, a été un déclic pour moi. L'autrice passe à la vitesse supérieure dans son intrigue en accélérant le rythme de celle-ci et en nous proposant des retournements de situation inattendus !

De plus, à travers ce roman, Laëtitia Lajoinie en profite pour nous faire passer de manière intelligente des messages au profit de l'écologie, de la protection de la faune et la flore.



En bref, malgré un début un peu long mais nécessaire, ce roman a totalement su m'embarquer grâce à un thème fort, un univers riche et des personnages nullement parfaits mais proches du lecteur !
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Le Serment des Traqueurs - Laetitia Lajoinie - LaMartinièreJeunesse - 2022 - 496 pages - 18€



🎶 Playground - Bea Miller 🎶



🧚🏻🧪🐕🦅💗



4/5 ⭐️⭐️⭐️⭐️



Hey !



Je vous retrouve pour vous parler d’un livre où j’avais BCP d’attente, le livre ayant remporté le concours de La Martinière Jeunesse, parrainé par Sarah J Maas et disons qu’il y a ENORMEMENT de points positifs mais quelques petits points m’ont tourmentés … 🧐



Déjà, j’ai trouvé que le worldbuilding était vraiment très riche et parfois un peu lourd car difficile à comprendre, j’aurais aimé qu’il y ait une carte pour que l’on se repère plus facilement dans les différents lieux et les différences Nord / Sud ! Et je pense que c’est cette complexité qui a fait que j’ai mis 400 pages avant de rentrer dans l’univers ( cad quasi jusqu’à la fin ) 🥲 Mais à l’inverse, j’aurais aimé avoir plus de détails sur certains points 🤔



L’univers me fait penser à un mélange entre Dark Rise de C.S Pacat et Vespertine de Margaret Rogerson, mais j’ai quand même trouvé le livre assez original 🤗 :



L’action démarre vraiment dès le début, même si j’ai eu l’impression qu’il y avait quelques lenteurs il y avait ENORMEMENT de plot twists, de suspens, de revirements de situation inattendus ! 🫣😱



On a une belle écriture avec pas mal de touches d’humour très plaisantes et des personnages bien construits. Nous avons les pdv des 2 personnages principaux et j’ai beaucoup aimé la manière dont elles ont fini par se rejoindre, alors même que tout les opposait. 💗👌🏻



Je trouve également qu’il y a un beau message dans ce livre vis-à-vis du respect de la nature, des animaux et des mensonges qu’il peut y avoir dans une Histoire. Un message de paix et d’acception des autres aussi ! 🤗🫶



On a une romance au 2nd plan et assez slow burn mais surtout de profonds liens d’amitié qui se fondent ! 💕



💗🌸✨



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Fille de Rocdilley, puissant seigneur Lunaire, et héritière du domaine, Lou décide pourtant de ne pas suivre les préceptes de sa famille et refuse d’utiliser le pouvoir qu’elle a hérité de son Père, la Colère, pour tuer et torturer les autres, ce que ses parents ne tolèrent pas. Punie, humiliée et blessée, Lou décide de quitter le domaine de Rocdilley et, par là, de se soustraire à l’autorité de ses cruels parents…



Lou et le pouvoir de la Lune étant un roman middle-grade, pour les 10/13 ans, j’ai été assez surprise en découvrant un univers bien plus sombre que ce que j’avais imaginé pour ce genre de lecture. Dès les premiers chapitres, l’autrice nous fait vite comprendre toute la cruauté et la violence dont les parents de Lou font preuve.



Lou est une jeune fille adorable qui a grandi auprès de parents violents n’ayant jamais eu le moindre amour pour elle. Et, pourtant, elle ne peut s’empêcher de toujours chercher leur reconnaissance, d’espérer un geste d’amour, une étreinte… en vain. Pleine de courage, elle refuse d’utiliser le don qu’elle possède, si semblable à celui de son père, par peur de faire du mal à autrui, et n’a pas d’autre choix que de s’enfuir. Mais, au cours de sa fuite, elle va apprendre à mieux gérer ses émotions, et va découvrir toutes les capacités qu’elle possède, bien au-delà de la Colère.



J’ai beaucoup aimé traverser le pays aux côtés de Lou et d’Azad, rencontré au cours de son aventure. Cet exil permet au lecteur de découvrir un peu plus encore l’environnement développé par l’autrice, les conditions de vie des subs, le population dotée d’aucun pouvoir, même si tout cela reste quand même assez en surface. Pour autant, la fuite de Lou ne sera pas de tout repos, pourchassée sans cesse par son Père et ses Gardiens. Mais la jeune fille peut compter sur l’aide d’étranges loups, qui n’auront de cesse d’apparaitre à chaque fois qu’elle aura besoin d’aide.



En définitive, ce roman middle grade rempli parfaitement son rôle, avec une aventure fantastique mêlant magie, aventure, royaume et rébellion, et une héroïne attachante qu’on veut protéger à tout prix et qu’on prend plaisir à suivre. Même si l’histoire reste assez simple, elle correspond parfaitement à ce à quoi je pouvais m’attendre pour un roman jeunesse destiné à la tranche des 10/13 ans. Cette histoire se dévore sans aucune difficulté, c’était une très belle lecture !
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Fille d'un Seigneur Lunaire, Lou a reçu le don de Colère. Don qu'elle ne maîtrise pas bien et qu'elle refuse d'utiliser à la manière de sa famille. C'est à dire pour tuer ou blesser. Malgré les terribles punitions qui se multiplient, Lou en est incapable et ne cautionne pas les méthodes de ses parents. L'adolescente décide alors de fuir le domaine de Rocdilley...



En quelques pages, on plonge dans une sombre aventure. Le monde dans lequel notre héroïne a grandi est loin d'être idéal, et le cadre familial ne fait pas rêver non plus. On est d'ailleurs rapidement confronté aux représailles de ses parents, à leur violence, à leur cruauté. Si ils inspirent le respect, ils inspirent surtout la peur. On n'a alors qu'une envie ; protéger cette adolescente de quatorze ans, la voir s'éloigner de leur emprise.





Mais si on se rassure à la voir fuir, on déchante aussitôt. Sa fuite est loin d'être douce et on tourne les pages pour découvrir les répercussions. On embarque dans sa cavale, dans cette traque sans savoir où puiser un peu d'espoir, où trouver un peu de lumière. A côté de ça, le pouvoir des Lunaires comme celui des Gardiens ne font que nous intriguer davantage au fil de la lecture. Le don de Colère déstabilise le lecteur, tant il est puissant, effrayant. C'est réellement ce que j'ai préféré découvrir dans cet univers.





Au final, ce roman n'offre que peu de temps mort. On avale cette aventure éprouvante d'un trait et on s'inquiète bien trop souvent pour nos héros. Si j'aurai aimé m'attarder sur certains évènements, j'ai trouvé ce roman très efficace dans l'ensemble. Il m'a emporté sans mal et je ne dirai pas non à un autre roman dans ce même univers qui a un GROS potentiel !
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Une bonne lecture de Fantasy Jeunesse/Young Adult. J'ai adoré cet univers riche où la magie est tiré de la nature, cela donne une sous-couche écologique au propos.

Le style était agréable à lire, fluide et dynamique, bien que la mise en place des événements a été un peu longue à se faire selon moi. le déroulement de l'intrigue était aussi plutôt prévisible, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture qui a réussi à être palpitante dans la deuxième moitié.



Je regrette juste de ne pas m'être attachée aux personnages autant que je l'aurai voulu. Pourtant les deux protagonistes ont une belle évolution dans le récit. Et bien que les héroïnes soient dans des camps opposés, jamais ce n'est raconté de manière manichéenne et surtout, leurs histoires finissent par converger. J'ai beaucoup de points communs avec Ynaé, c'est peut-être pour ça que j'aurai aimé pouvoir m'attacher à elle. Quant à Aïna, j'ai eu plus de mal avec elle, peut-être à cause de son entêtement avec un certain jeune homme qui n'est qu'un sombre c*nnard. J'en avais marre qu'elle se voile constamment la face, alors qu'elle est une jeune femme forte et intelligente.



En tout cas "Le Serment des traqueurs" reste un bon oneshot de Fantasy qui se lit sans trop de prise de tête.
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Un roman de fantasy dont la couverture et le titre attisent la curiosité. Un premier roman séduisant, malgré quelques imperfections. Aïna est une Traqueuse c'est-à-dire que son rôle est de protéger les humains. Ynaé, elle, est une Protectrice c'est-à-dire qu'elle doit se lier à un aigle afin de retrouver des créatures en danger. ces deux castes vivent chacune d'un côté de la rivière et sont ennemies car elles ont deux conceptions différentes de la vie et de leur rapport à la nature. Les habitants de la rive Nord sont accusés d'avoir abusé de la magie organique (celle à base d'animaux) avec l'aide des traqueurs. Ce qui aurait déclenché la grande désolation, la perversion des plantes, l'apparition des Gris (des animaux morts) et d'un Spectre (un monstre qui détruit tout.) Depuis, leur rive est vidée de magie (de faune et de flore) et ils survivent comme ils peuvent. Mais ces deux jeunes filles vont comprendre que ce qu'elles ont appris n'est peut-être pas la vérité. Et elles vont devoir s'allier afin d'éviter un nouvel épisode de Désolation... L'univers est très bien décrit et les personnages intéressants même si je les ai trouvés un peu naïfs. Leur collaboration permet de confronter deux points de vue différents et toucher un nombre plus important de lecteurs. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et quelques épisodes superflus car prévisibles. Mais cela plaira à un lectorat fan de fantasy. #LeSermentdestraqueurs #NetGalleyFrance

Avant même de mettre le nez dans ce roman, j’a été séduite par deux points : le thème de l’écologie dans un univers fantasy et qu’un livre appartenant à ce genre soit en un seul tome (c’est très rare aujourd’hui).



Le récit est écrit à la troisième personne, du point de vue d’Yanaé ou Aïna selon les chapitres. Elles mènent des vies relativement différentes (ça aurait d’ailleurs été plus agréable que leurs prénoms le soient d’avantage). Aïna a été élevée dans une famille nombreuse, dans un petit coin de campagne. Ses parents l’ont laissée rejoindre la capitale où elle suit un apprentissage pour être officiellement protectrice. Elle n’est pas toujours sûre d’elle mais garde un grand courage dans sa lutte contre toute personne qui se sert illégalement de potions. C’est assez facile de s’attacher à elle qui n’a pas forcément peur d’exposer ses faiblesses, ce qui la rend très humaine.



Quant à Aïna, elle possède un tempérament plus froid. Son profil de traqueuse la motive à étudier les bénéfices à recevoir en chaque circonstance, quitte à se mettre à dos des gens respectables. Orpheline depuis le meurtre de ses parents par des protecteurs, elle est en couple avec le fils de la chef de son clan, Conrad, et partage un lien spécial avec un jeune chien errant (qu’elle se garde bien de dévoiler, au risque de voir son camarade à quatre pattes se faire distiller dans un flacon). Après réflexion, je la trouve naïve à plusieurs reprises mais c’est d’avantage dû à une écriture qui manque de subtilité qu’à un mauvais travail sur la psychologie des héroïnes. Plusieurs personnages secondaires sont très manichéens et leurs mauvais desseins se devinent à des kilomètres; au moment où la vérité éclate pour les protagonistes, ce n’est déjà plus une surprise pour nous…

De manière générale, il n’y a pas de suspense dans cette histoire; il y a plutôt des longueurs. L’autrice a le défaut de diviser sa trame principale en différentes branches qui sont à peine développées : la soeur d’Ynaé, les parents de Aïna, le chien qui l’accompagne, le père de Conrad, Elias, l’homme mystérieux qu’Aïna croise deux fois mais dont on ne connaîtra jamais l’identité… Je trouve que ce one shot aurait gagné à rester focalisé sur sa trame principale plutôt que de multiplier les intrigues secondaires sans intérêt.



Ce qui sauve le roman, c’est son univers. Laëtitia Lajoinie créé un univers original, cohérent et assez inédit (ce qui est une prouesse quand on voit le nombre de nouveaux romans qui s’inscrivent dans des univers magiques). Sensible à l’écologie et au bien-être animal dans ma vie de tous les jours, j’ai apprécié la retranscription de cette problématique dans de la fantasy où il question cette fois de protection des griffons, des fées et autres créatures mystiques ou non.



Pour résumer, je dirais que l’autrice a de très bonnes idées et elle maîtrise assez bien la langue française mais la construction de son livre fait défaut. C’est pardonnable quand on sait que c’est seulement son deuxième livre. Je crains cependant qu’il me sorte très vite de la tête (je ne me souviens déjà plus de la fin…).


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Dans un monde pensé et créé avec soin, où s'opposent d'a priori sympathiques Protecteurs et cruels Traqueurs, on découvre que rien n'est ni tout blanc ni tout noir.



Chaque personnage se voit confronté à ses croyances, à sa morale et ne peut se contenter de rester neutre face au danger qui les guette.



Qu'on approuve ou désapprouve leurs actions, on ne peut s'empêcher de trembler à leurs côtés.



Une chose est sûre, impossible de s'ennuyer dans ce roman bien rythmé !

"Le Serment des Traqueurs" est le premier roman fantasy pour public "young adult" de Laetitia Lajoinie que j'ai eu le plaisir de découvrir grâce aux @editionsdelamartiniere jeunesse que je remercie vivement car il m'a beaucoup plu pour son originalité et il est très prometteur pour la suite.



Dans un lieu imaginaire appelé Tyréa, deux mondes cohabitent depuis toujours : celui des Protecteurs dont fait partie Ynaé et celui des Traqueurs dont fait partie Aina. Deux clans ennemis qui vont apprendre à s'apprivoiser et à coopérer pour apaiser la colère des éléments. L'enjeu est de taille : assurer la paix entre tous les Tyréens, qu'ils soient du nord ou du sud, en affrontant Kielo, sorcière alchimiste malfaisante qui règne au nord et qui rêve de s'attaquer au sud pour accroitre son empire en créant une nouvelle désolation. Ynaé et Aina parviendront-elles à déjouer ses plans ?



L'intrigue est très prenante grâce à l'atmosphère apocalyptique qui devient de plus en plus pesante au fil des pages. Les personnages sont attachants et émouvants et le lecteur les quitte avec regrets. Le rythme est assez soutenu avec de nombreux rebondissements, ce qui permet de préserver le suspens jusqu'au dénouement. Le style fluide et la plume addictive de l'auteure rendent la lecture agréable.



Je recommande ce roman fantasy à toutes celles et ceux qui ont aimé l'univers fantastique de Harry Potter car ce premier roman s'annonce vraiment très prometteur pour les suivants.

Avec la trajectoire en miroir de ses deux héroïnes, son univers foisonnant et poétique et ses rebondissements haletants, les 500 pages de ce roman filent comme le vent ! J'ai bien aimé la volonté de l'autrice d'écrire des personnages complexes et nuancés, tout en respectant les codes de la fantasy jeunesse.

J’ai vraiment adoré cette histoire, écrite par la gagnante du concours organisé par La Martiniere l’an dernier ! C’est un récit Young Adulte, avec un rythme rapide et une écriture qui va à l’essentiel. On a pas de temps mort, et donc pas le temps de s’ennuyer ! Ça se lit vite et bien.



Les personnages sont bien travaillés et complexes. Ils ne sont pas méchants ou gentils, ont des défauts, ce qui les rend humain et attachants et j’aime beaucoup leur évolution tout au long du récit.



Quant à l’univers, j’ai beaucoup aimé l’utilisation des différentes magies (liee à la faune et la flore), les histoires qui mêlent les traqueurs, les protecteurs et les alchimistes (je peux ajouter les colporteurs que j’ai beaucoup aimé ?

En bref, si vous cherchez une lecture de Fantasy sans prise de tête, avec de l’action, pas trop nianian, mais des personnages attachants, lisez cette histoire

Dans l'ensemble j'ai apprécié ce livre et j'ai trouvé l'univers assez originale.

Le début est très prometteur, on rentre direct dans le vif du sujet et on veut mieux connaître ces deux protagonistes si différentes ! On enchaine avec de nombreux rebondissements qui font qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer mais... j'ai eu du mal à être convaincue par les résolutions, parfois trop rapides. J'aurais aimé qu'on creuse un peu plus sous la surface, que certains personnages soient mieux développés.



Je n'ai finalement pas accroché avec les deux protagonistes que je passais mon temps à confondre à cause de leur nom trop proche l'un de l'autre (Aïna et Ynéa).



Cela reste un roman très agréable à lire, mais il s'adresse principalement à un public jeunesse (ce qui n'est pas un défaut !)

Une magie provenant de la faune et de la flore. Des abus entraînant un dérèglement environnemental sans précédant. Une nature qui montre qu'elle n'en peut plus. Voici les bases d'un univers prometteur.



Alors quand le nouveau Spectre arrivera, Ynaé, la protectrice, fera tout pour protéger sa rive, quitte à s'opposer à la traqueuse Aïna. Pourtant leur dessein sont loin d'être aussi différents qu'elles le pensent... La clé réside peut-être dans une alliance...



J'ai aimé ce one-shot dans sa globalité car il est plein de bonnes intentions. Malgré tout, j'ai senti quelques maladresses au niveau du worldbuilding. Il est hyper intéressant mais parfois dur à cerner. La plume est fluide et les descriptions nombreuses mais j'ai été perdues entre le rives nord et sud. Je pense que l'autrice a construit un univers riche, difficile à caser en un roman. Il m'a fallu 300 pages pour l'appréhender et l'apprécier. C'est mon seul regret car une fois que tout est en place, la lecture était un plaisir. Et je me suis agréablement laissée porter par les PT.



Ensuite, j'ai beaucoup aimé le travail réalisé sur les persos. Avoir les POV d'Ynaé et Aïna dès le début permet de comprendre qu'il y a 2 poids, 2 mesures à une histoire. La vision de chacune est défendable. La vie est tout en nuances de gris et Ynaé l'apprendra à ses dépends. J'avais d'ailleurs du mal avec elle puis j'ai adoré son évolution. Elle devient forte et juste à l'instar d'AÏna.



Ensuite, il y a Alban. Il a fallu du temps à Ynaé pour voir ce que j'ai tout de suite perçu en lui. Ce garçon est une belle personne et son côté grumpy ainsi que ses piques m'ont séduite. Je l'ai trouvé sensible et vrai. Notez bien que je ne parlerai pas de Conrad que j'ai détesté du début à la fin !



Enfin, en plus de nous parler de cette difficile balance entre le bien et le mal, l'autrice traite des sujets essentiels de l'adolescence comme la vocation, les poursuites d'étude et l'acceptation au sein de la famille.



J'ai donc passé un très bon moment à Tyréa que j'aurais voulu encore plus long. Et j'en retiens que tout est question d'équilibre, protecteurs et traqueurs étant les 2 faces d'une même pièce.