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3.97/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Stockholm , le 09/05/1944
Mort(e) à : Stockholm , le 26/01/2021
Biographie :

Lars Norén est un poète, metteur en scène, dramaturge et auteur suédois.

Il publie ses premiers recueils de poèmes en 1963, à 19 ans (Lilas, neige ; Résidus verbaux d’une splendeur passagère). À vingt ans, c’est l’hôpital psychiatrique. Diagnostic : schizophrénie. Traitement : électrochocs et hibernation. Il écrit alors plusieurs recueils relatant son expérience de l’hôpital psychiatrique.
Ce n’est qu’en 1973, après avoir écrit deux romans salués par la critique, que Lars Norén débute comme auteur dramatique, avec sa pièce Le Lécheur des princes.
Marqué par le naturalisme des dramaturges anglo-saxons de l’après-guerre, il partage leur intérêt du langage brut qui fouille et crache les non-dits, dans la ligne droite de Strindberg, O’Neill ou Bergman.
Le dialogue est solide, soumis à une construction musicale sensible, mais non pas contraignante. La tension monte vite jusqu’à la limite du supportable, mais souvent un trait d’humour inattendu déchaîne une salve de rires.
Et, comme celui de Strindberg, son théâtre est largement autobiographique.
C’est par sa pièce Oreste représentée en 1980 à Stockholm que Norén se fait connaître du public scandinave. Il devient alors l’auteur dramatique le plus joué et le plus apprécié en Suède (il produit en moyenne deux pièces par an qui tiennent l’affiche plusieurs mois). L’impact est tel que d’autres pays commencent à s’intéresser à son théâtre. En 1983, il est nommé auteur dramatique de l’année et en 1984, il se voit décerner le prix des critiques de théâtre. En France ses pièces sont régulièrement traduites et représentées.
Notons parmi ses pièces les plus explosives, la trilogie constituée par La Force de tuer, La nuit est mère du jour et Le chaos est proche de Dieu, ou Sourire des mondes souterrains, Les Comédiens, Les Démons, La Veillée, Munich-Athènes.
Il entre au répertoire de la Comédie-Française avec "Poussière" qu'il met en scène en 2018.
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Source : http://www.aneth.net/doc_auteur_fiche.php?IdAuteur=375
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Vidéo de
Christian Benedetti met en scène "Guerre" de Lars Norén au Théâtre-Studio d'Alfortville. Une scénographie dépouillée, des dialogues elliptiques, une économie des gestes pour dire sans la montrer la violence de la guerre. #theatre #culture #guerre _____________ Écoutez d'autres personnalités qui font l'actualité de la culture dans Bienvenue au club https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqYh8kUxa2lt9m1vxzCac7X ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-club Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Lars Norén
Je ne sais pas si je veux vivre, mais je veux écrire.
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FRANK. Tu as de si grandes mains.

KATARINA. Ah bon?

FRANK. Je me souviens, au début, un soir que je tenais ta main, j'ai pensé juste après que j'aurais pu aussi bien sortir avec le chien.
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GEORG. Tu ne crois pas qu'il serait temps d'ouvrir les yeux ?
DAVID. Donne-la moi ou je te tue !
GEORG. Qui ne fait rien, n'a rien.. D'accord ? Celui
qui ne branle rien n'a pas à se la ramener en s'imaginant qu'il peut se servir quand ça lui plaît et rester à bouffer toute la nuit - non , mais qu'est-ce que tu crois, qu'est-ce que c'est que ces façons ? Pour qui tu te prends ?
DAVID. Ça ne te regarde pas pour qui je me prends.
GEORG. Mais frappe-moi donc, je t'en prie... allez, tue-
moi... J'attends... Vas-y! Alors vas-y!
DAVID. II n'est pas à toi ce café.
GEORG. Pas à moi ? Jai trimé pour payer chaque
putain de goutte que tu bois dans cette maison,
pendant que toi, tu passes la moitié de ta journée à
lire sur ton lit.. Mais maintenant, c'est fini, tu m'en-
tends ? - Tu vas te mettre à bosser, que ça te plaise
ou non. Maintenant c'est fini !
DAVID. Vraiment ?
GEORG. Oui, on en a marre - et maman aussi. Tu ne
me crois pas ?
DAVID. Je crois que tu le crois, oui.
GEORG. Tu peux toujours siffler. Il pose la tasse. On
verra bien qui sifflera le dernier. On verra bien qui
elle choisit entre toi et moi.
DAVID. Mais enfin, je vous donne quand même un
coup de main... je fais, je fais, je fais... je fais..
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T’aimerais bien avoir une solution
pour tout
Tu penses qu’il y a une
solution pour tout
T’aimerais sans doute
que tout se termine bien
C’est possible de trouver une solution
pour tout
On doit faire la part des choses
On peut pas tout avoir
T’as appris ta leçon, non
Cette putain d’adaptation perpétuelle
du premier
au dernier jour
Prends tout ce que tu peux
et laisse les autres
payer
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Le temps
Il pleut ?
Oui, il pleut
Alors vous êtes rentrés
dans ce putain d’établissement de merde
Là, vous êtes en classe
Là, vous êtes assis
et vous dormez
Silence
Vous allez voir
Vous allez me voir apparaître
comme un ange de la mort
pas à pas, traversant l’air
Silence
Je m’en fous du temps
Il peut faire n’importe quel putain de temps
Silence
On joue pas au « Counter-Strike » ici
Silence
J’écris ma propre Bible
sans Dieu, sans résurrection
Pas de résurrection
ici non
Silence
j’ai tout
ce qu’il faut
Le couteau, la ceinture de dynamite, des bombes fumigènes, des armes qu’on charge
par le canon, le fusil, des munitions
pour toute une ville
J’aurais dû avoir du gaz aussi
Mais c’est tellement long
Examine encore une fois le matériel, le contrôle
Une arme dont on se sert pas
c’est pas une arme
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Là, vous allez me regarder
Et vous souvenir de moi
Silence
Pour l’instant il y en a pas beaucoup
qui me connaissent
Mais aujourd’hui je vais vous montrer
Je vais vous montrer
Je veux que mon visage soit gravé dans vos crânes
Je veux plus fuir
Rit
Vous aurez un souvenir
pour la vie
salauds
Depuis que j’ai six ans vous vous êtes moqués de moi
Maintenant vous allez
payer
Silence
Oui
Payer
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A. Nous sommes là.
B. Oui. Pause.
A. N’est-ce pas. Pause.
B. Comme d’habitude.
A. Oui, c’est ce que je dis. Pause.
B. Ensemble. Pause.
A. C’est ce que je dis.
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I. Il se passe pas grand-chose.
D. Je crois que c’est ça le principe. Enfin il ne se passe rien.
I. Non.
D. Est-ce que ce n’est pas ce à quoi on a toujours aspiré ?
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Il faut rester là jusqu’à ce qu’on devienne poussière
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Je ne supporte pas les gens qui ont des problèmes qui peuvent être résolus.
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