Citations de Laura Wood (78)
Eh bien, les histoires sont comme les vers de terre : on ne peut pas toujours faire la différence entre les deux bouts. Et de toute façon, c'est mon histoire, alors si tu veux un autre début, tu peux juste l'écrire toi-même en haut de la page. Tu verras ce que c'est, d'être un auteur !
Caitlin et moi ne nous séparons presque jamais. Tels deux aimants irrésistiblement attirés l'un par l'autre, nous passons la nuit à chanter et à rire. Je n'ai jamais eu d'amie proche, à part Alice. Tant qu'elle était à mes côtés, je n'en éprouvais sans doute pas le besoin, et je n'ai jamais eu la moindre impression de passer à côté d'une rencontre importante. Mais à présent, avec Caitlin, je ressens quelque chose d'étrange… presque un coup de foudre. Je veux être à ses côtés, je veux la faire rire, je veux savoir ce qu'elle pense de… eh bien… de tout. Je n'avais jamais imaginé jusqu'à ce soir que ça pouvait arriver, qu'on pouvait tomber amoureuse de ses amis.
Alors il m'embrasse encore, et encore, et cette fois nous sommes allongés par terre, ce qui ouvre la voie à toutes sortes de possibilités nouvelles.
Toi et moi, nous n'avons pas les mêmes envies. Et ce n'est pas un problème. Ce que nous voulons n'est ni bien ni mal, c'est juste... différent.
L'amour n'implique pas nécessairement de grands coups de tonnerre et des chœurs angéliques. L'amour peut d'abord être une amitié. Inutile de chercher quelqu'un qui va te briser le cœur, te maltraiter ou chercher à te contrôler. Il te faut un garçon gentil, stable et réfléchi. Quelqu'un qui te voit telle que tu es vraiment. Ça ne te fait peut-être pas rêver, mais rien n'est plus beau. Un amour comme celui-ci, c'est plus fort que la passion : c'est un cadeau. La passion ne laisse que du malheur quand elle se consume.
L'imagination a toujours été ton plus grand don. Ne le répudie pas si vite.
J’ai toujours considéré la peinture et la littérature comme des activités frivoles comparées à la science, qui a le pouvoir de changer la vie. Mais à force d’écouter les discours fiévreux et enflammés de mes compagnons, je commence à me demander si je n’ai pas négligé quelque chose d’important.
Oui, ici, tous les sens sont en éveil. Comme si les couleurs y étaient plus vives qu’ailleurs.
Le charleston est une danse euphorisante, une ode à la joie : la joie d'être en vie, la joie d'être ici et maintenant. C'est une danse qui proclame que nous sommes modernes et sans peur.
Je senti mon estomac faire des sauts périlleux dans mon ventre. Mes narines frémissaient au parfum de l'aventure et quelque chose dans les vibrations que je sentais au bout de mes orteils me disait qu'il y avait là un mystère.
Et impossible de détacher mes yeux de la bibliothèque, avec ses vieux fauteuils en cuir et ses murs couverts du sol au plafond de plus de livres que je n'en avais jamais vu.
Ingrid a déchiré frénétiquement le papier de son propre colis.
- YESSSSSSS! La nouvelle édition complète des oeuvres de William Shakespeare!
Elle a serré le volume, qui devait faire la taille d'un petit chien, contre sa poitrine.
- Je croyais que tu en avais déjà un exemplaire? ai-je fait remarquer. Je l'ai vu sur ton étagère.
- Oui, mais celui-ci a une nouvelle introduction critique, a roucoulé Ingrid en caressant tendrement son nouveau livre de compagnie. Ça va TOUT changer.
Après tout, on peut concevoir qu'une fille perde son ombre, mais pas que l'ombre perde la fille…
toujours triste et tourmentée, mais je suis désormais animée par une motivation toute neuve.
Une lueur orange illumine à présent les contours du ciel, telle la mèche d'un pétard sur le point d'exploser
une voix chaude et taquine qui est comme un secret entre nous.
Nous sommes si près l'un de l'autre que je peux sentir la chaleur qui se dégage de son corps.
Il est sincère et total, et pour elle rien d'autre ne compte. Et c'est ce que je veux.
Un de ces moments qui vous laissent les jambes tremblantes.
Je l'attire plus près, plus près encore, je me love contre lui, j'en veux toujours plus.