Citations de Laura Wood (78)
Aucun homme ne peut égaler un cheddar affiné à point.
Rien ne t'oblige à suivre la mode sans réfléchir, Freya. Tu peux la créer toi-même.
Quand on est petit, nos rêves ont toutes les apparences de la réalité. J'imagine que si on s'accroche à un rêve d'enfant, alors ce sentiment perdure.
Ils en démolissent tout le temps, lance-t-il. Ils ne seront rassasiés qu'après avoir fait disparaître tous ces vieux immeubles pour pouvoir construire plus de routes, plus d'appartements, plus de bureaux. Je ne m'y ferai jamais. A croire qu'ils se fichent complètement du passé.
Je veux être maîtresse de mon destin. Je veux aller à l’université pour m’y instruire. Je veux voyager et découvrir le monde. Et, pour la toute première fois, je n’ai pas peur de me battre pour y parvenir.
Tu es si forte, Béa. Tu es pleine de ressources, de joie, tu es douée pour la vie. Ta volonté et ton intelligence ne doivent pas rester enfermées. Affronte le monde et laisses-y une trace. Tu es brillante. N’autorise jamais personne à te faire croire le contraire.
Du point de vue de mes parents, les filles ne sont pas d’une grande utilité. Je ne suis pas censée sortir du domaine pour faire quoi que ce soit. Ils aimeraient que je sois plus… ornementale. Je suis trop grande, trop bruyante, trop intelligente… trop tout.
Je n'aurais jamais imaginé qu'un baiser pouvait être tant de choses à la fois.
Pourtant, quand je le regarde, je me sens prête à incendier la ville tout entière.
Je sais ce qu'il vient de me livrer : un fragment de lui-même, qu'il protégeait des regards.
Personne n'est immunisé contre la magie de Florence. Pas même toi.
Tu dis vouloir vivre, Béa ? Alors tu dois prendre des risques. Tu dois accepter d'être vulnérable.
Est-ce l’intuition surnaturelle de Pym qui déteignait un peu sur moi ?
En tout cas, quand j’ai éteint ma lampe et fermé très fort les yeux pour essayer de me rendormir, j’ai ressenti ce picotement familier, comme si un nouveau mystère était imminent.
Et tu savais quoi ? J’avais raison.
(Je te préviens tout de suite : c’est une histoire plutôt effrayante, alors peut- être que tu devrais la lire avec la lumière allumée…)
Parfois je commence à raconter par le milieu parce qu'on dirait que ma bouche est en retard sur mon cerveau, si vous voyez ce que je veux dire.
En plus, je vais te dire une chose : si tu manges trop de barbe à papa - quatre bâtonnets, par exemple - TU SERAS MALADE. Ne crois pas que ce n'est qu'une menace des adultes, car j'ai moi-même mené plusieurs expériences très sérieuses pour le vérifier.
Kip suivait quelques pas derrière, flanqué de Boris. Il a levé les yeux vers la haute silhouette musclée de Boris et lui a demandé d'une voix intimidée :
- Comment avez-vous réussi à être si grand?
Puis, d'une voix solennelle, j'ai entendu Boris répondre :
- Les choux de Bruxelles.
Pendant le reste du cours, je me suis sentie très mal. Un démérite! Et dès le deuxième jour d'école! Mais comment allais-je m'en sortir si je ne comprenais rien à rien?
Peut-être qu'on va me renvoyer. Cette pensée m'a donné la chair de poule. Être renvoyée à la maison dans le déshonneur... je ne pouvais pas le supporter.
- Il y a eu tant de tragédies dans cette famille. La malchance les poursuit tous depuis si longtemps...
Ses pensées ont été interrompues par la vibration suraiguë de la sonnerie, qui a semblé tirer le professeur de sa rêverie.
- Enfin, des âneries superstitieuses, bien sûr. Bon, assez de tout ça. Hummm. Maintenant, filez à votre cours suivant. Et ne lambinez pas dans les couloirs!