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Citations de Laureline Mattiussi (22)


Et dire qu'on pensait pouvoir s'vautrer dans d'la soie ! Peau d'zob ! Ce sera du luxe si on peut encore s'récurer l'cul à la paille !!!
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Ils m'ont élu l'homme le plus haïssable de ce temps.
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J'aime pas les forêts,surtout la nuit,ça m'rend nerveux.
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p.19.
- Et vous avez volé aux Espagnols... Les Espagnols ont volé aux Indiens...
- Saloperie d'Espagnols !
- Quelle importance ça fait alors si nous sommes tous des voleurs ?
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p.50.
Ben ça capitaine ! C'est sûr que t'as des raisons d'être surpris ! Une mutinerie... Et en plein abordage, on dirait ! Avec abandon de capitaine à l'ennemi ! Y rigolent pas chez toi ! Jamais vu ça !
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Jean Cocteau, on vous accuse d’être un touche-à-tout, un dilettante mondain, un séducteur opportuniste, un poète superficiel et fantaisiste. Votre œuvre ne suit aucune logique. Vous êtes tour à tour poète, dramaturge, écrivain, dessinateur. Vos métamorphoses agacent. Vos intérêts multiples, votre sociabilité frénétique empêchent d’appréhender votre œuvre avec distance. On vous manque souvent de respect. Peut-être parce que vous manquez de sérieux. A-t-on jugé votre œuvre avec trop de désinvolture ou êtes-vous un imposteur ? Un être éparpillé, pris en défaut de profondeur ?
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p.17.
L'orgueil tue et vous surestimez vos capacités de survie !
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p.38-9.
Barrow : Obéir à ces nobliaux dédaigneux, une question d'honneur ? Mais quels honneurs vous concèdent-ils en retour, capitaine ? Vous n'êtes à leurs yeux qu'un animal crasseux sur lequel ils ont droit de vie et de mort. Tout juste vous accordent-ils un mépris nauséabond, un vague dégoût amusé ! Ils n'ont aucun honneur à administrer, capitaine, ils ont des ordres et des gibets ! Votre honneur, ils s'en tamponnent ! ILS N'EN ONT PAS, EUX ! Où est passé le temps où vous brûliez d'inconvenance ? Où fasciné par le vertige, vous étiez prêt à imposer aux océans une colère enragée... où vous pouviez défier tous les pouvoirs... ?
Capitaine : Ce n'est pas de moi qu'il est question !
Barrow : C'EST DE VOUS !!! ET VOUS VOUS CONTENTEZ DE SURVIVRE !!! Comme un petit homme lâche et désœuvré...
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p.169.
EMMÈNE-MOI ! EMMÈNE-MOI PUTAIN ! ICI C'EST PAS SUPPORTABLE ! ON FAIT RIEN QU'À TOURNER EN ROND EN ATTENDANT DE CREVER !
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p.137.
- Merde, c'est fort ça, c'est quoi !
- Du whisky.
- Si on avait ça là-haut, le ciel serait plus supportable.
- J'ai un ami qui dit que le ciel doit se trouver ailleurs.
- Il s'y connaît, ton ami.
- Il est fou.
- Peut-être, mais il s'y connaît.
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p.133.
- Le vieux se défend en disant que l'ignorance est plénitude. Le salaud ! C'est facile pour lui, il sait tout.
- Ça quand on sait tout...
- C'est l'interdiction de parler du Cousin et le froid aussi. Tu sais le froid qu'il fait là-bas ? Un froid de chien ! Si mordant qu'on a toujours la chair de poule. Et qui dit chair de poule dit tétons pointés. Pas besoin d'être Einstein. Un froid pareil. Or tu sais ce qu'ils font au lieu de monter le chauffage ? Ils censurent ! Comme si j'avais décidé seule de me balader presque à poile au milieu des cumulonimbus, et comme si mes tétons qui pointent n'étaient qu'affaire de mauvaise volonté !
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p.93.
Tu sais je déteste Titi. Tu joues à quoi alors ? Au bizutage ? Tu veux me ridiculiser avec un masque de crétin pour que je sache qui est le chef ? C'est moche mon vieux. C'est pas comme ça qu'on traîte un bleu. Toi, tu t'es gardé Bugs Bunny bien sûr. Bugs, le chouette lapin, le séducteur. Le type cool, tellement cool. Et tu veux que je sois Titi ?! JAMAIS !
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p.85-6.
- J'ai bien vu, l'autre nuit, quand le grand blond a foncé sur toi avec sa bière. Tu as juste levé la main. Tu lui as balancé ta bouteille en pleine poire. Il se l'est prise, il est tombé. Nerfs d'acier, économie de mouvements, capacité de réaction. C'est ce qu'on demande à un associé.

Cette nuit-là, avec le grand blond, je déprimais sec. J'étais bourré, les yeux pas vraiment en face des trous, et j'ai seulement levé ma bière pour trinquer avec lui quand il m'a foncé dessus. La bouteille m'a glissé des mains. Il se l'est prise dans la gueule. Sa version avait quand même plus de panache.
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p.41.
C'était quoi ton plan pourri déjà ?! Ouvrir un compte dans la banque que t'as braquée il y a quinze jours ? Remettre en quelque sorte l'argent à la même place pour protéger ton putain de karma ? C'était ça, non ? Et tu crois que tu as réussi ?!
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Fini la soumission à quelques nantis arrogants !
Frères, qu'avons-nous à gagner en servant des gredins qui nous méprisent et nous condamnent ?!!
Nous sommes les barbares dont nous avons toujours rêvé.
Affranchis du monde !
Libres et cruels !
PIRATES !!!
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Vous avez tenté de me voler à mon bord, ce qui exigeait un châtiment. Mais je soupçonne qu'à vous user la langue en baise-mains et en lèche-culs, quelques poils du gouverneur de new-providence vous restent en travers de la gorge et vous titillent l'amour-propre.
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Vous rejouez à votre tour les éternelles guerres fratricides, celles des états et des nations, des territoires définis au compas et à l'équerre et que jusque-là vous teniez en horreur !
Ne pouvez-vous songer à unir vos cœurs blessées pour une révolte commune !
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Longtemps j'ai cru que la colère pirate pouvait s'élever vers des nuées infinies.
elle seule ridiculisait les sociétés terrestres et leur ordre étriqué pour ne former qu'un grondement sourd à tout pouvoir.
Vous, pirates, dérivant sur vos bateaux révoltés, étiez les explorateurs fous et obstinés des sombres territoires de nos cœurs interdis.
Vous voguiez vers des enfers aux eaux limpides et refusiez les consignes de votre destin.
Vous pouviez défier dieu et le temps.
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"Flibustiers, je vais être sincère avec vous: je trouve que vous êtes trois cons à qui on a envie de tordre la bite pour vous la fourrer dans l'oreille. Vous devriez laisser la mer aux courageux."
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Et que l'on prenne en chasse la voleuse!
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