Citations de Lauren DeStefano (191)
Nous avons grandi, nous portons des vêtements différents, il n'est pas exactement celui que j'ai quitté,
mais il est la seule certitude qu'il me reste, et j'ai très peur que quelque chose d'atroce nous tombe dessus.
Il tremble, son souffle est entrecoupé de gros sanglots coulants dans la nuque. J'essaie de lui dire : « tout va bien. Je suis là maintenant, tout va bien », mais je suis en larmes, moi aussi.
Je ne sais pas pourquoi ni comment il a su que j'avais un frère, mais si je réussis à le retrouver… Si je
réussis à lui expliquer, je sais que je pourrai l'empêcher de détruire un autre laboratoire. Je ne sais pas quand il compte s'y attaquer. Je ne sais pas de combien de temps nous disposons.
Voilà ce qui lui est arrivé après mon départ. Perdons nos parents lui avait ôté tout espoir, mais me perdre lui a ôté toute raison.
Tu dois découvrir ce que sont les Derniers Jardins. Peut-être que tes parents savaient quelque chose
d'importants, Rhine. Peut-être qu'il y a un remède. Peut-être que ça a un lien avec ton frère et toi. Tu as
la responsabilité de le découvrir.
Et voilà qu'on se retrouve complètement ailleurs, avec un mode de vie différent, essayant de s'accrocher à cette nouvelle personne que l'on devient.
Et voilà qu'on se retrouve complètement ailleurs, avec un mode de vie différent, essayant de s'accrocher à cette nouvelle personne que l'on devient.
Je ne veux pas que Reed soit témoin de ma défaite. Je ne veux pas qu'il voit que Vaughn a remporté
une victoire contre moi, puisque pratiquement tous mes malheurs peuvent lui être reliés. Être séparée de mon frère. Perdre Jenna. Regarder Cecily partir les larmes aux yeux. Laisser Gabriel craindre le pire.
J'ouvre la bouche pour dire quelque chose mais seul un sanglot m'échappe. Je me couvre les lèvres, et quand la joie, la terreur et le choc retombent à un niveau raisonnable, je réessaie.
– Rowan
Et je m'exécute, pleinement consciente d'entreprendre mon ultime de virer en voiture. Certaines que, cette fois un sort bien pire que le mariage m'attend à l'arrivée.
– Tu es en train de mourir, et je ne vais pas rester les bras croisés pendant que tu agonises.
Je pressens qu'il ne s'agit pas d'une banale grippe, mais du prélude à quelque chose de bien pire.
Est-ce moi qui fais ça ? Je regarde mes mains, incrédule. Non, j'étais en train de le repousser, mais jamais je n'aurai la force de lui asséner un coup pareil.
– Elle servait que le maître dominical… Que Vaughn allez la tuer.
Vaughn. L'artisan de toutes les souffrances endurées.
Nous sommes promis à quelque chose d'épouvantable. Comment m'y opposer ? Je n'arrive même pas à
étreindre la main de Gabriel…
– Et c'est ma faute si j'en ai souffert : je n'aurais pas dû aimer ma fille comme je l'ai fait. Pas dans ce
monde où rien ne dure. Vous autres enfants, vous êtes comme des mouches. Des roses. Vous poussez et
vous multipliez, puis vous mourrez.
Cette fois j'ignore où la lumière nous conduira.
– C'est votre soeur épouse qui m'a dit de vous venir en aide, déclare-t-il. La petite. La rouquine.
– Super, répond Jenna en haussant les sourcils.
– Qu'est qui te ferait plaisir ? demandé-je.
– Un tunnel de lumière, ça m'irait.
– Il y a des gens qui ne veulent pas d'une antidote. Des gens qui pensent que notre monde touche à sa fin, et qu'il est préférable de laisser la race humaine s'éteindre.