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Citations de Lauren DeStefano (191)


- J’aimerais qu’on ait un vrai piano, annonce Cecily. Même dans mon orphelinat minable, il y en avait un vrai.
Jenna, debout dans l’embrasure de la porte, la bouche pleine de pistaches, dont elle tient une poignée en réserve, lui répond :
- « Vrai » est un gros mot, ici.
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Je m'efforce de ne penser à rien. Mais ce genre de ruse n'a jamais fonctionné. C'est tout le problème avec l'espoir : même quand il ne sert plus à rien, il refuse de s'éteindre.
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La liberté, Gabriel. Voilà ce que m'offre le monde extérieur, et qu'on me refuse ici."
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C'est ainsi que se finit le monde. Pas sur un Boum. Sur un Murmure.
T.S Eliot
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Qu’importe l’amour que lui porte sa mère ; l’amour ne suffit pas à nous maintenir en vie.
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"Veux-tu savoir ce que c'est réellement que l'amour? demanda un jour mon généticien de père à mon frère, alors que nous les regardions danser. Je vais te dire de quoi il s'agit. ça n'a rien d'une science. C'est aussi naturel que le ciel."
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J’ai toujours été fascinée par l’océan, par le fait qu’en crevant sa surface, on tutoie l’éternité, et qu’il fait le tour du monde pour revenir à son point de départ.
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Je suis humaine, égoïste et en vie
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« C'était une terrible décision, et je sais que je la referais encore. »
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Linden a fait kidnapper ses épouses afin de ne pas mourir seul. Et mon frère dans tout ça, seul dans notre maison vide? Et les autres filles, abattues dans la camionette?

Ma colère est de retour. Je serre les poings, souhaitant qu'on vienne me chercher pour sortir de cette chambre, même si cela signifie être enfermée ailleurs dans cette maison. La présence de Rose m'est devenue insupportable. Rose et sa fenêtre ouverte. Rose, qui montait à cheval et a chevauché par-delà les orangers. Rose et sa peine capitale, dont j'hériterai à sa mort.
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Je vois de la tristesse dans ses yeux verts. Je m'en méfie. Comment me fier à un homme qui a payé des Ramasseurs pour savoir disposer de moi jusqu'à mon dernier souffle ? qui a sur les mains le sang de toutes ces filles, abattues dans la camionnette ? Mon compte de levers de soleil est certes limité, mais il n'est pas question de les voir tous en étant qu'épouse de Linden Ashby.
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Cecily se recroqueville, les yeux baignés de larmes. J'ignore où elle trouve l'énergie pour pleurer autant. J'en ai moi-même tout juste assez pour bouger. Le simple fait d'être en vie est si pénible que je ne souhaite qu'une chose : ramper sous les couvertures et dormir. SI je devais marcher, je n'en aurais pas la force.
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Car ce qui se passe ici est encore plus épouvantable que tout ce que j'ai pu imaginer. La vie y est bien différente de l'époque révolue où les lis poussaient dans le jardin de ma mère, et où tous mes secrets tenaient dans un pot de yaourt.
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Et je sais qui se cache derrière ce pieux mensonge. Vaughn. Qu'a-t-il pu raconter à son fils? Qu'il existe des écoles de futures épouses, ou les jeunes femmes vouent leur enfance à apprendre à satisfaire un homme? Qu'il nous sauve ainsi d'un orphelinat misérable? C'est peut-être vrai pour Cecily. Mais même elle n'est absolument pas prête à affronter ce qui va se passer quand leur enfant naîtra.
Je pourrais tout lui dire maintenant. Lui révéler que les soeurs de Jenna ont été éxécutées dans cette camionnettes, et que je n'ai jamais voulu devenir une épouse. Me croirait-il seulement?
Et si c'était le cas, me laisserait-il partir pour autant?
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Nous avons été menées à Linden comme machines à reproduction, et Vaughn a vu une occasion exceptionnelle en la plus naïve de celles qui se sont retrouvées là: Cecily. Je suis convaincue que c'est pour cette raison qu'elle a été choisie. Il a perçu cette détermination dans ses yeux, cette vulnérabilité. Elle ferait absolument n'importe quoi pour appartenir à Linden, après une vie entière à n'appartenir à personne.
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Il ne dit qu'un mot à son fils, en lui désignant le paysage d'un signe de tête.
-Regarde.
C'est un mot incroyable. Un cadeau.
Bowen regarde, et tout ce qu'il voit pour le moment est magnifique.
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«Il dit m'aimer, mais comment est-ce possible, alors que nous en savons si peu l'un sur l'autre ? J'admets qu'il est facile de succomber à l'illusion. Qu'être assise ici, face à cette pleine lune magnifique, dans la chaleur de son étreinte, ressemble à de l'amour. Un peu. Peut-être.»
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_ Filer avec un domestique, Bouton d'or, dans le dos de celui qui a fait de toi son épouse? Ton mari a-t-il cherché à te prendre de force? A moins qu'il n'ait pas pu te satisfaire, ce qui t'a conduite à retrouver ton valet de cœur en secret... En secret, au beau milieu de la nuit, histoire de faire crisser la soie de tes robes dans ton placard, comme un couple de sauvages
Mes joues me brûlent, mais ce n'est pas comme la gêne que je ressentais quand mes sœurs épouses me taquinaient à propos de mon absence d'intimité avec Linden. Là, c'est dégoûtant et envahissant. Déplacé. Et la puanteur de la fumée de Madame rend ma respiration difficile. La hauteur me donne le vertige. Je ferme les yeux.
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Nous détruisons par notre curiosité. Nous brisons avec nos meilleures intentions. Nous ne sommes pas plus proches de la perfection qu'il y a cent ans, ou même cinq cents ans.
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- [...] Savais-tu que le traitement pour le cancer était toxique ? Les parents préféraient empoisonner leurs enfants, dans l'espoir de les sauver, plutôt que de ne rien faire et de les regarder mourir. J'y ai réfléchi, et à ce que tu m'as dit au sujet de ce poème, qu'il y a des centaines d'années, les gens se demandaient encore pourquoi ils étaient sur terre. Je pense que les humains ont toujours été désespérés. Le but a toujours été de faire quelque chose d'atroce pour essayer de survivre, quand l'autre option est la mort. Peut-être est-ce ainsi qu'un parent est censé agir.
- C'est ce que tu ressens pour Bowen ? demandé-je. Tu lui ferais du mal si tu pensais que cela pourrait l'aider ?
- Je n'ai jamais eu à prendre une telle décision, dit-il. Je n'arrive pas à m'imaginer dans cette situation.
- Peut-être que c'est cela, le désespoir. Notre incapacité à laisser s'effondrer les choses sans essayer. Nous ne pouvons lâcher prise quand il s'agit de ceux que nous aimons.
[...]
- Parfois, nous y arrivons, répond-il.
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