Laurent Noblet

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 1/40)



Et voici le troisième opus du « petit barbare » qui n’est pas mal du tout.

C’est peut-être idiot, mais j’aime bien. J’aime surtout les gags qui peuvent être compris par les 7 à 99 ans. Ben oui, cet album est « muet » et tout l’art d’un scénariste et d’un dessinateur est de concocter une histoire en une planche ; histoire se terminant par un gag. Et ce n’est vraiment pas évident.



Qui plus est je l’aime bien, ce « barbare » : un peu bêta, courageux s’il le faut, sentencieux à sa façon, moralisateur aussi, il promène sa bouille de léger fada au gré des pages, tombant régulièrement sur sa « jolie » princesse qu’il se doit de sauver.



En peu de cases, souvent, tout est dit : action-réflexion-réaction. Et c’est toujours un « Game over » qui termine la dernière case où sang et tripes, membres écrasés, cervelle éclatée sont d’ailleurs étalés sans que quiconque ne s’en offusque.

Un bon tome encore une fois !

Une bande d'adolescents face au mal du siècle, où comme le disait André Warhol en 1968: " à l’avenir chacun aura son quart d'heure de célébrité".

Mais les bonnes intentions sont semées d'embûches et réussir simplement parce qu’on l’a voulu ne suffit pas toujours, et c'est parfois à leurs dépends que nos jeunes stars vont en faire l’expérience.

BD réaliste jusque dans ses caricatures.

Nouvelles parties, nouvelles chances d'arriver à... on ne sait pas trop, mais ça n'a aucune importance puisque de toute manière notre petit barbare, ne le dite à personne surtout, ne franchira aucune épreuve !



Game Over narre les aventures comiques d'un petit barbare imberbe, malingre, le menton fuyant, armé d'une massue aussi grande que lui qui défie à longueur de gags d'innombrables pièges et adversaires plus vicieux les uns que les autres. La construction des histoires est simple et surtout, furieusement attendue : la mort du personnage... affreuse, sanglante, perverse, malchanceuse, puissamment drôle. Game Over parce que le dit personnage n'est autre que le héro du jeux vidéo dans lequel Kid Paddle, jeune adolescent également sorti des crayons de Midam, est passé expert. Game Over pour rappeler que jamais une planche ne se termine confortablement pour le petit barbare. Finir un niveau, tuer un boss ou sauver la princesse ne sont ici que des prétextes pour poursuivre un seule et unique quête... trouver la mort la plus atroce, la plus inattendue, la plus hilarante. Hilarante, la bande dessinée de Midam ne l'est pas toujours et ce n'est pas grave. Parce que, dépourvu de texte, son travail se lit vite, le lecteur n'a pas le temps de digérer une déception que déjà il s'esclaffe du gag suivant, ravi de l'inventivité de l'auteur. Finalement, pourvu que Midam ne manque jamais de jetons pour lancer une nouvelle partie du petit Sisyphe digital !



Un troisième album qui met particulièrement la princesse en valeur et conséquemment pose la question, au combien existentielle : la solitude ne vaut-elle pas mieux qu'être mal accompagné ?

Dans la foulée d'un tome 1 assez réussi, le tandem d'auteurs récidive. On retrouve les 4 ados en quête de reconnaissance médiatique, aux prises avec leurs profs et leurs parents. On a un rappeur, un chanteur, une mannequin et une autrice en devenir... mais le temps est long pour devenir quelqu'un.



C'est toujours assez bien observé. Mais il y a moins de gags purement connotés "ados", et davantage de gags sur le star system, sur les producteurs et les éditeurs de livres. Quelques gags vont étriller la presse people et les fausses idylles, que les ados vont dupliquer dans les cours de récréation. On aborde aussi le dialogue parent-ado, les familles recomposées, et les chambres à ranger.



C'est bien vu, dans l'ensemble mais un peu en-dessous du tome 1.

ce livres est vraiment drôle.

Dans cette bande dessinée on retrouve des petites histoires de nos ados. (Sans méchanceté)

C'est très drôle , bonne bd.

Ce tome 1 d'Adostars passe en revue une série de dimensions de la célébrité. D'un côté, Aspartine, jeune fille filiforme qui rêve d'être mannequin. de l'autre Fuso, jeune rappeur qui rêve de signer sur un gros label. Entre les deux, leurs potes qui -eux aussi- se voient célèbres...



Célèbres à quoi? Beuh... peut-être célébres à rien... célèbres car les seuls à ne pas être célèbres, justement.



Les ados d'aujourd'hui sont bien rendus. Les rouages d'un système, d'une société en recherche de repères sont bien vus aussi. On a le manager, les agences de casting, le psychologue à l'école dont la tâche est de préparer les ados à la célébrité...



Cela se lit sans peine. Bercovici n'est pas un perdreau de l'année. Il sait y faire, et on est en droit d'attendre mieux à mon avis. Ce n'est effectivement pas toujours drôle, mais cela a le mérite de mener à une certaine réflexion sur ce que nous voulons comme société pour les ados. Malheureusement, cette réflexion (qui est superbement bien menée dans Les Nombrils, parexemple) ne va pas très loin dans Adostars. On sent les auteurs tiraillés entre un humour simple et superficiel et une critique plus profonde de la société. Globalement les gags sont davantage dans la première catégorie.

Minibulle a découvert les aventures du petit barbare il y déjà plusieurs années, alors qu'il savait à peine lire.

Après avoir délaissé un peu la série, il retrouve aujourd'hui le plaisir de relire cette BD sans dialogue.



Aussi, nous avons fait la connaissance avec ce tome 3 qui manquait à sa collection et j'avoue que la couverture m'a tout d'abord faite bien rire.

Nous retrouvons cet humour corrosif (d'ailleurs l'utilisation de l'acide est présente dans de nombreuses scènes !), nous faisant pousser des cris d'horreur à chaque scénario mortel.



En effet, pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe scénaristique de cette BD, il faut savoir qu'il s'agit de petites scenettes d'une page ou deux, où le héro meurt systématiquement à la fin. Le concept pourrait paraître redondant à certains, mais l'idée n'est pas de lire la BD d'une seule traite comme si l'on suivait une histoire, mais plutôt de l'appréhender comme des sketchs que l'on pourrait lire cinq à dix minutes par jour pour se faire du bien.



Nous n'avons, avec mon fils, pas du tout été déçus par ce 3eme tome, qui est très riche en rebondissements et les couleurs des planches oscillants entre le bleu, le rose et le mauve m'auront pour ma part conquises.



Alors ? Êtes-vous prêts vous aussi à prendre votre petit shoot quotidien de bonne humeur ???

C'est peut être une bd sans texte, mais c'est cela qui nous donne encore plus envie de rire!



Toujours des planches qui finissent par un "Game Over" mais qui au fond ne sont pas gore du tout! Car l'humour enveloppe toutes choses désastreuses dans cette bd!



Je la conseille aux lecteurs qui n'aime pas trop la lecture, car ici il n'y a que des onomatopées et de la rigolade!!!

Ca ressemble vraiment à l’ado de maintenant. Rien à dire.

Alors, un petit barbare qui se bat contre des monstres et essaye de sauver sa belle princesse. Princesse qui a l'air très sotte, mais peut avoir du caractère quand contrariée, notamment quand ses collants sont utilisés comme une fronde et lui sont rendus tous déformés. Des morts cruels à chaque page, mais qui me font rire à chaque fois.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..

Des monstres, des monstres, et encore des monstres ! Ah, et aussi une belle princesse à sauver, accessoirement. Malheureusement pour notre héros de jeu vidéo, ses pistolets et ses super pouvoirs ne changent rien à l'affaire : pour lui, c'est game over à chaque fin de page ! Et la princesse est souvent la première victime de son maladroit chevalier servant…



L'avis de Louise, 12 ans : Game Over, c'est le jeu vidéo auquel joue le héros de BD Kid Paddle. Cette BD m'a bien fait rire. Même s'il n'y a aucun dialogue, les gags sont très amusants.



L'avis de la rédaction : Game Over, ou l'art du comique de situation poussé à son sommet ! Un nouveau tome d’une BD toujours aussi sobre, efficace, et très, très drôle.

Bonne bd

Eh bien si le deuxième m'a fait douter, le troisième volume m'a redonné fois dans la série. C'est toujours très gore, mais les gags sont drôles, voire recherchés.

Bravo pour la série charcuterie et steack hacké.

J'aime quand dans les premières bulles, on anticipe ce qu'il va arriver, et paf ! ça ne loupe pas.

On est partie pour lire le quatrième volume.

Que l'on soit fan de jeux vidéos ou pas, là n'est pas la question.



Lire un Game Over, ou les relire,de temps en temps, c'est la garantie de retrouver le sourire, et parfois même, de ses surprendre à éclater de rire.



Donc oui, c'est de l'humour, brutal parfois, caustique souvent, mais clairement destiné à tout le monde, donc, ne vous en privez pas, le plaisir est au rendez-vous !!



A consommer sans modération !!!