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Critiques de Laurent Rivelaygue (63)
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Il faut toujours envisager la débâcle

Histoire ordinaire d’un loser sympathique ! Il vient de se faire virer, son couple bat de l’aile. Alors il s’invente une histoire, il se rêve écrivain ! Mais pour cela, une fois la maison vide de ce qui constituait sa famille, ce qui est censé résoudre le problème du manque de temps, l’inspiration tarde à naître. Jusqu’au flash et à la révélation : refaire l’enquête inaboutie sur celui que les médias ont surnommé Le Grelé, en raison d’une caractéristique que nombre de ses victimes ou témoins ont relevée : une peau abimée. Ce criminel a déjoué toutes les tentatives pour le débusquer et il court toujours lorsque le narrateur s’y intéresse.



L’auteur joue donc sur un double tableau : raconter la dégringolade personnelle de son personnage et reconstituer le parcours du violeur en série. On s’attache forcément à cette figure du perdant, qui est le seul à croire à une rédemption possible. Le modèle n’est pas nouveau, Fabcaro a bien exploré le genre, avec le même style d’humour.



C’est plaisant car les situations cocasses ne manquent pas, fleuretant avec l’absurde et le surnaturel, avec beaucoup d’adresse.



Bon moment de lecture, qui devrait séduire les fans d’humour un peu décalé et les personnages qui tissent leur gloire sur le canevas de l’échec .



Merci à Netgalley et aux éditions Calmann-Lévy



300 pages Calmann-Lévy 23 août 2023

#Ilfauttoujoursenvisagerladébâcle #NetGalleyFrance


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Kevin et les extraterrestres, tome 1 : Rest..

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Masse critique JEUNESSE - Avril 2013

Merci à BABELIO et Editions Père Castor - Flammarion

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DETONNANT



Récit et BD : une réussite.

Découverte du justicier fantôme en la personne de Kevin, 10 ans, très imaginatif et ses amis les extraterrestres au travers de mini scénettes de sa vie de tous les jours.

C’est agréable à raconter et mon neveu de 6 ans a été très attentif aux bêtises commises par les trois extraterrestres et fous-rires sur la peur des adultes.

A recommander pour partager le monde merveilleux de l’enfance.

Belle découverte.

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Il faut toujours envisager la débâcle

Autant envisager la débâcle avec ce titre ! J'ai déjà oublié les trois-quarts de cette lecture facile : l'écriture de ce billet se l'annonce donc beaucoup moins. Alors comme un journaliste sur le point d'être viré ou un auteur en mal d'inspiration, pensons aux sponsors : allons-y pour les remerciements à Babelio et aux éditions Calmann-Lévy pour leur envoi ; c'est d'usage et en connaissant le mode d'emploi ça meuble aussi utilement que ces puzzles tri-dimensionnels d'une célèbre firme suédoise. Pas toujours suffisant hélas pour maintenir son activité. Ne pas avoir été retenu pour la masse critique mauvais genre devrait me faire entrer en empathie avec ce journaliste limogé. Que nenni, je suis seulement estomaqué, pas au point cependant à me mettre à écrire un policier sur des envies de meurtres compréhensibles mais heureusement refoulées.





J'ai lu quelque part que ce journaliste dont j'ai oublié le nom, serait une sorte de double de l'auteur : c'est bien malheureux. Je vais mettre deux étoiles pour une histoire souffrant d'un mal bien français : désabusé, déjà busé. Un loser attire fatalement la malchance et il se fait que je sors d'un magnifique Alessandro Baricco à l'écriture lumineuse, de deux Peter May et d'un Chien 51. Terrible cet effet de halo qui me fait paraître ce livre bien pâlot. Je vous recommande bien plus la lecture de mes chroniques sur ces livres que de celle-ci ... et forcément que de celle de cet autre policier ou cette autre dystopie que je ne lirai probablement jamais par la faute d'un algorithme demandant visiblement à être reprogrammé. Il fallait bien que cette suite de lectures exceptionnelles s'arrête un jour, sinon que deviendrait l'exceptionnel ?





En terme d'enquête désopilante, c'est sur la signification même de désopilant qu'il faut se pencher, sauf à rire du malheur des autres et encore là pas de chance car sur le thème du licenciement Cadres noirs de Pierre Lemaître est bien plus cynique, cruel, saignant, nous rappelant qu'un bon loser est celui-qui perd avec panache, sans demi-mesure. Certes la partie policière nous sauve du naufrage et est plaisante. D'où l'idée originale et pour le coup désopilante de l'offrir à une amie Bourguignonne aimant les policiers et par ailleurs épouse d'un motard de la gendarmerie retraité depuis une bonne quinzaine d'années. Voilà qui devrait la faire frissonner lorsqu'elle arrivera à la chute du bouquin, mais seuls celles et ceux qui l'ont (déjà) lue pourront rire de ma plaisanterie... à condition toutefois de ne pas l'avoir déjà oubliée.
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Il faut toujours envisager la débâcle

Perdre son boulot et dans la foulée sa femme et son gosse, la vie n’est pas tendre pour ce mec, un peu paumé que Laurent Rivelaygue transforme en personnage désopilant, hors du commun, que j’aimerais bien connaître pour quelques bonnes séances de rigolade sur fond de désenchantement.

A défaut de le compter parmi mes intimes, je me suis contentée de son histoire.



Journaliste de son état, notre homme se rêve écrivain, sauf que la page blanche le nargue jour après jour, aussi grâce à une lumineuse idée, il se lance dans la biographie du Grêlé, célèbre serial killer dans les années 1980 – 1990. Il lit tout ce qu’il peut trouver sur son sujet.



Au fil des jours, la situation se complique lorsqu’apparaît dans le tiroir du bureau de notre écrivain, un autre sérial killer : Xavier Dupont de Ligonesse qui n’est pas avare de conseils. Il faut dire que question fait divers et meurtres, il en connaît un rayon.



Si vous ouvrez ce bouquin vous allez plonger dans un univers étrange, drôle et grave.

Vous rencontrerez l’homme le plus recherché de France reconverti dans un rôle de coach littéraire, une conseillère Pôle emploi qui répond au nom prédestiné de Jocelyne Boulot, sans oublier le psy aux chaussettes rouges.



Tous ces personnages font de ce roman jubilatoire un excellent moment de détente pour lequel je remercie Babelio et les Editions Calmann-Lévy.





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Il faut toujours envisager la débâcle

Normal qu'on ne trouve pas Xavier Dupont de Ligonnès, il se cache dans le tiroir du bureau de notre héros. Et c'est avec lui, qu'il va décider de tenter un roman autour du roman d'un autre serial killer, le Grêlé qui a sévi sur plusieurs années. Et alors que notre narrateur perd son travail et que sa famille part à vau-l'eau, il s'engage dans cette enquête journalistique en dépit de sa femme, de son psy, de son interlocutrice Pole-Emploi. L'histoire est originale, la plume drôle, des situations cocasses. Un très bon moment tiré de faits réels.
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Les Quiquoi et le chien moche dont personne..

Entre l’album jeunesse et la bande dessinée, nous découvrons les frasques de 6 amis, dessinés par le trait d’Olivier Tallec, mignons, touchants, espiègles… sur un fond blanc, colorisés avec parcimonie et délicatesse.

Olive possède un crayon magique qui donne vie à ce qu’on dessine, mais le talent n’est pas inclu dans cette magie, Pamela emprunte ce crayon pour dessiner un chien pour Pétole. Mais il est vraiment trop moche… Que faire de ce chien bien encombrant… C’est drôle, vivant, rocambolesque, avec des situation loufoque et des personnages qui ont des réactions très réalistes pour un petit moment de plaisir, rafraîchissant, amusant pour les petits… et les grands. J’ai bien envie de découvrir les autres épisodes de cette série.
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Il faut toujours envisager la débâcle

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en me lançant dans cette aventure. Ne connaissant pas l'auteur et ne lisant pas les quatrièmes de couverture, je partais dans l'inconnu.



La lecture est assez déstabilisante parce qu'elle mélange des récits différents. C'est d'abord une enquête menée sur un tueur et violeur de filles. Avec l'aide d'internautes, le narrateur part à la recherche de l'identité du « grêlé ». Mais cette quête frénétique bouleverse aussi la vie du héros. Obsédé par sa mission, il ne maitrise plus sa vie privée et enchaine les erreurs et les gaffes. Il observe penaud, sa famille se déliter. Pour échapper à toute cette pression cumulée, il s'invente un ami imaginaire improbable (que je vous laisserai découvrir !), caché dans le tiroir de son bureau. Vous pouvez maintenant constater que lire la présentation ne m'aurait servi à rien, tant cette histoire est loufoque et impossible à résumer.



Le lecteur passe constamment d'un genre littéraire à un l'autre. Entre investigations sérieuses, discussions houleuses avec sa femme et échange loufoques dans sa tête, le personnage principal nous fait passer par tous les sentiments. Cet antihéros est attachant et énervant à la fois. Plus on a envie qu'il réussisse, plus il semble tout faire pour échouer. Tout au long du texte, son comportement saugrenu nous surprend ou nous agace. Il donne lieu à des scènes surréalistes qui nous font alternativement sourire ou grincer les dents.



Il est indéniable que Laurent Rivelaygue sait jouer avec les mots et manier la langue afin de rendre son looser sympathique. Il fait preuve d'une espièglerie et d'une fantaisie qui rendent son histoire pathétique assez drôle. « Il faut toujours envisager la débâcle » est une expérience originale, hors normes, pleine d'humour mais déroutante. Un esprit ouvert est fortement conseillé !
Lien : https://youtu.be/VSkN_6vhV2A
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Il faut toujours envisager la débâcle

Ce journaliste, tout juste licencié, aimerait tellement écrire un roman qui lui apporterait enfin la réussite professionnelle et le respect des siens.



Mais tout s’effondre autour de lui et, raillé par sa femme et son jeune fils, il s’enferme dans le syndrome du génie incompris.



Alors, lorsqu’il tombe sur cette « Affaire du grêlé » qui a défrayé la chronique en 1986 et n’a jamais été résolue, il sait qu’il a enfin trouvé SON sujet.



Se lançant dans une enquête rocambolesque, il est sauvé de la folie par sa découverte d’un forum Internet sur ce tueur et il s’associe à un groupe d’anonymes pour résoudre ce « cold case » de plus de 35 ans.



Au cas dramatique du « grêlé » analysé avec beaucoup de sérieux, s’intercale une enquête « à charge » qui s’appuie sur des détails puisés dans la presse et les réseaux sociaux.



J’ai adoré ce personnage cynique et désabusé et il forme, avec ses compagnons du web, une équipe de bras cassés d’une drôlerie et d’une inefficacité redoutables.



Un roman vraiment original qui mêle true crime et humour avec brio et qui, dans ce contraste entre la dure réalité criminelle et les thèses farfelues de la sphère 2.0, témoigne du déséquilibre et de la fragilité de notre société.



Ce troisième roman de Laurent Rivelaygue m’a fait souvent sourire, voire même parfois éclater de rire et je l’ai dévoré avec un réel plaisir.



Une perle littéraire que j’ai follement envie de partager aujourd’hui.
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Kevin et les extraterrestres, Tome 2 : Et v..

Kevin doit avec ses parents aider trois extraterrestres coincés sur Terre à rejoindre leur Planète. Simple ? Pas vraiment, Casius, l'immense bonhomme jaune a du mal à rester discret et ses compères, Albert et Napo, ont disparu avec Rufus, le chien de notre jeune héros. L'arrivée d'un nouvel élève, Aboubacar, va aussi influer sur la vie de Kevin...



Un second volume découpé en cinq histoires et illustré par les beaux dessins d'Olivier Tallec. Chacune se termine par une petite bande dessinée. L'humour est toujours très présent avec des personnages plein d'imagination ! On ne s'ennuie pas à suivre leurs aventures.




Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Les Quiquoi et le chien moche dont personne..

C'est toujours sympa de retrouver les QuiQuoi :) dans une nouvelle aventure.



Ici, suite à un dessin raté avec le crayon magique, ils se retrouvent avec un "chien" moche sur les bras. Nous suivons donc notre bande d'amis à la recherche d'une solution pour se débarrasser de l'encombrant animal... On enchaîne donc plusieurs situations, toutes plus improbables les unes que les autres, parce qu'il faut toujours s'attendre à tout avec les QuiQuoi !





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Kevin et les extraterrestres, Tome 2 : Et v..

Deux de perdus, dix de retrouvés ?

Grands dieux de l'espace, non!!!Surtout pas !!!

En attendant de savoir où sont passés Napo-celui qui commande tout le temps- et Albert-celui qui bricole tout le temps- et jusqu'où les calamités ont pu mener la soucoupe dans les bois, la famille de Kevin va devoir supporter l'imposant Cassius. Et un gros alien jaune qui a faim, ce sont des bêtises en pagaille qui prennent de la place dans le quotidien.

Il faudra toutefois faire un brin de place au petit dernier de la famille sur le point d'arriver. Un bébé, oui!

La maman n'en peut plus- normal!-, le papa n'en peut plus- ce qu'Alien casse, papa terrien recolle!- et Kevin trouve encore un peu d'énergie pour faire ses 100 lignes de colle données par sa maîtresse excédée par ses réponses en classe.

La parole d'un justicier de l'espace a un prix, oui ! 100 lignes supplémentaires, car l'humour désolant de Kevin est intarissable !

Au fait ? Où est caché Rufus, le chien du justicier des gaffes ?

Pourvu qu'il ne se soit pas perdu dans les bois ou qu'il n'ait pas été mangé par quelques bêtes sauva...

Cassiuuuuuuus!!!!!!As-tu mangé le chien après tes jambons ?????



: Les extraterrestres bleu, jaune et rouge, couleurs élémentaires des gaffes intersidérales, sont de retour !

Dans le premier volume, rappelez-vous, c'était la rentrée, à présent, nous arrivons à la fin de l'année scolaire et des choses se sont passées, on le devine rapidement.

Qui peut savoir comment les parents ont découvert l'existence de leurs petits et grands réfugiés, toujours est-il qu'ils le regrettent, c'est certain !

Napo et Albert sont dans la nature avec une soucoupe, reste le plus imposant et le moins...réfléchi, le plus...spontané, dirions-nous. Nous avons nommé Cassius !

Cassius vous refait une voiture en décapotable tant sa présence affamée permanente prend de la place. Quoi dire à un extraterrestre qui vous ouvre un toit comme un ouvre-boîte ?

Les textes de Laurent Rivelaygue sont toujours aussi doucement irrévérencieux à échelle d'enfants turbulents, désopilants, les illustrations de Olivier Tallec le lui leur rendent bien. La patience sera le maître mot devant l'avalanche de bêtises et d' "insupportable » spontanéité de Kevin qui n'aime toujours pas l'école.

Oui, des choses changent, nul besoin de s'en montrer trop démonstratif pour faire le lien entre les volumes, les pages démarrent directement dans l'action et les questions fusent.

Un nouveau bébé, des parents dans le secret de l'atterrissage, un pauvre chasseur témoin des allers et retours du trio infernal toujours aussi incrédule devant les télévisions...

Le succès du titre réside réellement dans sa malice et son humour, les réflexions de Kevin continuent de nous faire pouffer de rire.

Ce n'est pas le moment d'aller récupérer deux extraterrestres dans la nature et pourtant, papa va s'y coller. Mais que fabriquent-ils encore en démontant la télévision, l'aspirateur et le micro-onde ?

Un Boulignotron pour contacter leur peuple ? Mais pourquoi ne l'ont-il pas fait plus tôt, par les anneaux de saturne ???

Sautez sur ce deuxième tome très sympa,Kevin s'y fait un nouveau copain qui n'a pas non plus sa langue dans sa poche. Quelle histoire !!!
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Kevin et les extraterrestres, tome 1 : Rest..

Kévin, 10 ans, se rêve en Justicier Fantôme. L'arrivée de trois extra-terrestres un peu envahissants et un brin gaffeurs va le mettre dans de drôle de situations mais va aussi lui permettre de se faire de vrais amis...

Un roman jeunesse loufoque et plein d'humour avec des personnages forts sympathiques.

Découpé en 7 chapitres, tous ponctués par une planche de BD, cette histoire cocasse plaira aux lecteurs à partir de 8 ans.

Un petit bémol cependant, j'ai trouvé le choix de la typographie peu judicieux : cela donne une impression de densité de lecture au lieu de l'alléger...
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Kevin et les extraterrestres, tome 1 : Rest..

3 extraterrestres, un jaune, un bleu, un rouge + un petit chien + un justicier fantôme !



Kevin est un jeune garçon à l'imagination débordante. Il découvre trois extraterrestres dont la soucoupe volante est en panne. Ils deviennent peu à peu ses amis... Mais même pour un futur justicier fantôme, gérer trois monstres venus de l'espace n'est pas une mince affaire !



Nous suivons Kevin dans sept aventures, dans la forêt, à sa maison ou encore à l'école. Les histoires sont drôles, notamment les relations des extraterrestres entre eux. Les textes sont parsemés de petites illustrations réalisées par Olivier Tallec.




Lien : http://0z.fr/LoYzR
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Les Quiquoi et la sorcière qui tombait du ciel

Olive dessine une forêt. Ses amis la découvrent et décident de s'y aventurer. Mais une sorcière tombe du ciel. C'est parti pour une aventure étonnante.

On retrouve avec plaisir les petits personnages d'Olivier Tallec qu'on avait déjà vu dans les livres de devinettes et dans une première petite bande dessinée.

D'une phrase, on bascule dans l’absurde. Après cela, tout est possible.

J'ai beaucoup aimé cette idée du dessin qui prend vie et qui peut tout. Olive dessine la forêt et on s'y promène. Un personnage tombe du ciel, un autre se demande s'il est encore temps de dessiner un parachute... on retrouve cela tout au long de la bande dessinée.

Comme dans les livres précédents, il y a beaucoup d'humour. De l'humour autant dans le texte que dans les illustrations. Il y a beaucoup de réparties. J'ai particulièrement ri de la mésaventure du pauvre Miko transformé en courgette..

En plus, les dessins d'Olive, des crayonnés dans les ton pastels, sont tout jolis.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Kevin et les extraterrestres, Tome 2 : Et v..

La série Kevin et les extraterrestres est née de la collaboration de deux grands noms de la littérature jeunesse : Olivier Tallec et Laurent Rivelaygue. Ma lecture du premier tome des aventures du petit garçon remonte à quelques années maintenant mais celui-ci peut se découvrir sans souvenir ou même sans avoir lu le précédent (même si c’est tout de même mieux d’avoir déjà mis le nez dans le premier, Restons calme ! pour comprendre la situation initiale de celui-ci, Et voilà le travail !).

Entre une vie quotidienne parfaitement normale – l’école et l’arrivée imminente d’un nouveau bébé dans la famille – et l’apparition de trois extraterrestres un peu patauds, Kevin est un petit garçon très occupé. Drôles et tendres, ses courtes aventures illustrées sont idéales pour les 8-10 ans… et leurs parents !



Moins de 100 pages, des chapitres courts qui racontent quasiment à chaque fois une nouvelle péripétie ; voilà un texte que les plus jeunes lecteurs n’auront pas de mal à apprivoiser. Un petit héros auquel ils pourront s’identifier – des problèmes de concentration à l’école, des lignes de punition à recopier, un papa très occupé et souvent énervée, une maman qui attend un bébé… – et des aventures extraordinaires qui les feront rêver.

Les extraterrestres, ça marche toujours, surtout quand ils sont très colorés et particulièrement gourmands. Cassius, le plus gros et le plus jaune, dévore tout ce qui lui tombe sous la main… ce qui provoque quelques catastrophes. Le papa de Kevin est alors au bord de l’hystérie et de l’implosion. Mais on s’attache à ces trois créatures venues d’une autre planète et qui cherchent, tant bien que mal, à réparer leur vaisseau pour repartir. Et puis on s’attache surtout à ce petit garçon, facétieux et à l’imagination débordante mais surtout attendrissant et émouvant.



Plus que l’histoire, c’est surtout la forme que j’ai appréciée. Les illustrations sont régulièrement éparpillées mais elles prennent parfois la forme de vignettes de bande-dessinées. Comme ça. Souvent en fin de chapitre.

Le lecteur doit donc passer d’un texte en prose, parfois habillé de quelques dessins colorés sur le côté… à quelques cases remplies de bulles. Une petite gymnastique pour les plus jeunes mais peut-être l’occasion aussi de relancer le rythme et donc leur intérêt ?



Kevin et les extraterrestres c’est donc un texte au format un peu hybride et dont les aventures ne sont pas sans rappeler celles d’un certain petit Nicolas. Des extraterrestres en plus. C’est hyper coloré, amusant et plein de fantaisie. Les chapitres défilent, quelques problèmes trouvent leurs solutions mais on sent que l’intrigue pourrait continuer encore sur quelques tomes… pourtant, aucun autre opus n’est paru depuis 2014. Peut-être un jour ?
Lien : http://bazardelalitterature...
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Kevin et les extraterrestres, Tome 2 : Et v..

Kévin, qui veut toujours devenir justicier fantôme, revient pour nous raconter de nouvelles aventures, aventures dont il est le héros, évidemment. L'école n'est toujours pas sa tasse de thé, et elle lui rend bien par l'entremise de Madame Laraide, la maîtresse, qui ne cesse de lui donner des lignes à copier. Pas de nouvelle de Napo et Albert, les extraterrestres rouge et bleu depuis leur embarquement dans la navette bricolée par leur soin. Ni de Rufus, le fidèle compagnon canin de Kévin... Serait-il lui aussi monté dans la soucoupe en partance pour une lointaine planète ? Quant à Cassius, l'extraterrestre jaune qui mange tout ce qui trouve sur son passage - avec une nette préférence pour les jambons -, il est resté auprès de Kévin faisant le désespoir de son père. Faut dire qu'il prend de la place et accumule les bêtises !

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce nouveau tome et on rit beaucoup : entre les frasques de Cassius, l'arrivée d'un nouvel élève dans la classe, la découverte d'un zèbre peint en rouge dans la cour de récréation, une expédition familiale dans la forêt de Saint-Antoine-les-Mouches avec Cassius à bord d'une caravane pourrie, les retrouvailles avec Napo et Albert, la fabrication d'un Boulignotron, un match de football haut en couleur...

Le texte de Laurent Rivelaygue est encore une fois drôle et très bien écrit, le dosage entre le quotidien de Kévin – proche de celui des jeunes lecteurs – et le côté farfelu est parfait. Quant aux illustrations d'Olivier Tallec, elles sont désopilantes et tendres à la fois. Mon fils (bientôt 9 ans) est fan de Kévin, et sa maman aussi. Alors, on attend la suite...
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Kevin et les extraterrestres, tome 1 : Rest..

Un mélange de BD, d'illustration et de texte qui donne un très bon équilibre et soutien parfaitement ce premier tome des aventures de Kevin et ses ami.

L'humour est bien présent avec une mention spéciale aux extraterrestres !

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Il faut toujours envisager la débâcle

Difficile d'écrire une critique d'un livre gentiment offert lors du pique-nique de Babélio. Mauvaise pioche!

la moindre des politesses est de le lire jusqu'au bout. Ce que je viens d'achever.

266 pages, lues sous le parasol confortablement installée sur un transat. Lecture facile. mais sans intérêt.



Un journaliste au chômage tente d'écrire un roman policier en traçant sur Internet les données concernant un tueur en série ayant sévi dans les années 80. Récits détaillés de viols de petites filles, de meurtre. Et comme le mode opératoire est analogue, c'et terriblement ennuyeux. Invraisemblances en tout genres. Le narrateur retrouve Xavier de Ligonesse plié dans le tiroir de son bureau. Le narrateur dépressif est tellement ennuyeux que sa femme le quitte pour échapper à sa déprime. Naufrage du couple.



Et si au moins il y avait du style : clichés en tous genres!



Enquête désopilante annonce le 4ème de couverture. L'éditeur est bon public!




Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Les Quiquoi et le concours de déguisements qu..

Les Quiquoi et moi c'est une grande histoire. Je ne les cherche pas...ils viennent à moi comme ça. Par exemple celui-ci, j'étais chez ma libraire pour récupérer une commande et puis en tournant la tête, je l'ai vu sur un carton, que voulez-vous, il est aussi rentré avec moi à la maison !



Déjà la couverture, avec ces deux moitiés arrières de cheval donne le ton. On retrouve l'humour décalé qui caractérise les Quiquoi ! Cette fois, l'histoire tourne autour du déguisement, et le fou rire est assuré...entre le lapin déguisé en lapin, ou alors Pamela déguisée en chaise...et Pétole qui désespère de trouver un déguisement de princesse nous voilà servi ! Heureusement Olive avec son crayon magique va peut-être réussir à arranger tout le monde...ou pas ?!



On se demande donc qui s'amusera le plus de l'adulte ou de l'enfant !
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Albert et l'argent du beurre

Albert et l’argent du beurre est un roman farfelu, rocambolesque et très divertissant. Je l’ai déniché pendant le confinement, grâce aux conseils de ma librairie en lectures numériques, sur leur site.



« – Qu’est-ce qui vous amène, Chantal ?, scarlatina le docteur avec circonspection.

– Non, moi c’est Sophie, tortilla Manon. »



Deux lignes et déjà ça décoiffe. Albert et l’argent du beurre, c’est un écrivain qui essaye d’écrire une histoire tandis que ses personnages n’en font qu’à leur tête. Ils se débinent, sont castés, troqués contre des géraniums, changent de sexe – ou de prénom ! – et tentent même un ou deux piquets de grève, entre autre pour changer le titre du livre, qui ne convient pas à la majorité.



Dans cette farce sans queue ni tête, Laurent Rivelaygue joue de façon débridée avec les mots et les styles. Le miroir sans tain de la fiction n’en finit pas de se fendiller, les personnages connaissent l’existence du roman en train de s’écrire, les poncifs deviennent leur propre négatif mijoté à la sauce surréaliste. L’auteur fait feu de tout bois, c’est souvent drôle, parfois aussi un peu lourdingue, en tous cas pour ma pomme qui suis plutôt humour anglais que grosse artillerie française. Pas grave. Et si, derrière le vaudeville décomplexé de ce texte pointait un regard un peu féroce sur notre époque de désillusion, de course à la notoriété hypocrite et de libéralisme forcené ?



J’ai passé avec Albert et l’argent du beurre un moment vivifiant. Il est à découvrir, tant pour son originalité que l’énergie désopilante déployée dans ses pages.



« – Putain la vache merde c’est dégueulasse, s’empourpra le médecin récent qui venait de perdre définitivement son flegme, ce dernier ayant rebondi sur le sol puis sur le rebord de l’évier avant de disparaître dans la bonde et d’atterrir dans une usine de retraitement de déchets qui allait le brosser afin de le faire reluire et le revendre en seconde main à un lord anglais grabataire. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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