AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lazare Guillemot (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
115° vers l’épouvante

Ce roman que l'on peut classer dans la littérature pour jeunes adultes m'a semblé un peu léger, tant au niveau du vocabulaire assez simple que de l'histoire qui va droit au but, sans beaucoup de descriptions ni de détails.

Le roman est court, à peine 200 pages, ce qui fait que tout va très vite.

Dès les premières pages, on est dans l'action.

Un prêtre, son jeune guide de 14 ans et trois aventuriers américains vont tenter de lutter contre une bête qui semble surgie tout droit de l'enfer. Ils vont traverser plusieurs pays pour déjouer les plans de l'ignoble créature.

J'ai trouvé que l'ensemble manquait de consistance, les personnages sont à peine esquissés, la créature est décrite et on apprend d'où elle vient et ce qu'elle veut en quelques lignes brèves, il y a de l'action mais tout s'enchaîne sans grand suspense.

J'ai lu le roman jusqu'au bout car il était très court mais j'en ressors avec l'impression d'avoir survolé l'histoire sans être entrée dedans, l'intrigue étant trop légère pour ça.

Le titre « 115 ° vers l'épouvante » est donc un peu survendu à mon avis.
Commenter  J’apprécie          200
115° vers l’épouvante

Ce qui me plait particulièrement dans cette collection, c'est le caractère revendiqué du format court. Ce n'est pas un format novella, comme pour la collection Une Heure Lumière de Le Bélial' mais un format d'environ 200 pages et pour moi c'est un format qui manque un peu dans les littératures de l'Imaginaire récentes. Deuxième gros plus de la collection, des textes originaux qui vont permettre de me faire découvrir des auteurs (pas d'autrice malheureusement pour cette première saison) qui jouent avec les codes de la culture Pulp et les écrits des auteurs qui l'ont marqué ou inspiré. J'aime également que toutes les couv' soient réalisée par le même illustrateur, ce qui donne un coté tout de suite reconnaissable à la collection.



Pour ce premier opus, nous nous retrouvons en Angleterre et plus particulièrement en Cornouailles en compagnie de Billy Barbridge, "guide indépendant qualifié" qui est en plein travail. En effet, l'adolescent accompagne depuis quelques jours le père Brown dans sa visite de tous les monuments mégalithiques de son coin de bord de mer. C'est au cours d'une de ces excursions, qu'un phénomène pour le moins déconcertant et... inquiétant, amène nos deux compères à rencontrer Hareton Ironcastle, sa fille et son neveu. Ce trio d'aventuriers est en pleine mission, à la poursuite de créatures étranges qui semblent rechercher des artéfacts d'un autre temps avec un objectif qui ne peut que donner des sueurs froides au lecteur.



Le décor très lovecraftien est planté. J'avoue c'est mon premier livre qui reprend ainsi les thèmes du célèbre auteur et c'est assez intéressant. 115° vers l'épouvante correspond exactement à la définition donnée à la collection Les Saisons de l'étrange : une lecture rapide, une histoire entre récit d'aventure et fantastique. Lazare Guillemot ajoute à son environnement tiré des écrits de Lovecraft des personnages issus d'autres auteurs fameux : G.K Chesterton et J-H Rosny Ainé. Ces auteurs ne me sont pas connus mais cela n'empêche en rien de suivre l'histoire proposé, par contre pour les connaisseurs, je pense que le récit doit encore prendre une autre dimension.



En bref, c'est une première réussie avec un récit fantastique aux accents Lovecraftiens qui nous entraine dans une course-poursuite nautique à travers l'Europe et le Moyen-Orient. C'est une lecture sympathique et facile même pour les non connaisseurs des univers littéraires qui ont inspiré ce récit. Et comme dans une bonne série TV, on attend l'épisode 2 avec impatience !
Lien : http://chutmamanlit.blogspot..
Commenter  J’apprécie          60
115° vers l’épouvante

Premier tome de cette série littéraire "Les saisons de l'étrange", issue d'un financement participatif, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. On y retrouve en peu de pages une bonne aventure pulp : Le récit de cette course poursuite entre ces investigateurs de l'étrange et un groupe de sectateurs et créatures voulant ramener sur terre leur dieu Tsatoggha est bien rythmé. On y note une phase d'enquête et de questionnement avant le rush final qui dure une moitié du roman. L'influence de Lovecraft est bien présente même si l'auteur a pris pas mal de libertés et s'est montré original en terme de créatures et de phénomènes physiques inhabituels.



Le roman est court et se dévore en peu de temps, mais avec un plaisir constant. Il ne faut pas y voir un texte très élaboré ou un scénario fouillé, mais une vraie lecture où l'on s'amuse, où l'on vit une aventure avec les protagonistes. Les personnages sont bien attachants, avec des archétypes semblant sortis d'un jeu de rôle.



Mission accomplie pour l'éditeur, bientôt le deuxième tome en vue.
Commenter  J’apprécie          50
115° vers l’épouvante

Un prêtre et un jeune guide se retrouvent pourchassés par un étrange nuage aux allures de crapaud sans yeux. Énorme, il semble tout sauf amical. Et lorsqu'un hydravion vient leur porter secours, on commence à sérieusement se poser des questions, non ?



Ce livre est un pur délice pour les amateurs de roman d'aventures : il est pour moi l'alliance de Lovecraft, pour le côté créatures répugnantes incroyables et très effrayantes, et d'Indiana Jones mais en mode équipe, pour le côté aventures. On ne s'ennuie pas une seule minute dans ce roman qui tient un rythme soutenu du premier mot au dernier point. Si vous recherchez un bon divertissement autre qu'un écran banal et abrutissant, je vous conseille fortement ce petit bijou. Je ne m'attendais vraiment pas à un roman de cette qualité pour le premier livre de cette saison de l'étrange et je suis très agréablement surprise. Les personnages sont tous bien campés, on ne sait pas tout sur eux, loin de là car l'action prédomine dans ce roman au détriment de moments psychologiques, mais l'auteur arrive à nous les rendre attachants. Que ce soit le prêtre, le jeune guide, les aventuriers de chocs père, fille et neveu, ou encore les jeunes matelots Gog et Magog, on a envie d'en savoir plus sur chacun d'eux, de mieux les connaître. Je ne sais pas s'il est prévu une autre aventure avec un ou plusieurs de ces personnages, mais je serai curieuse de le lire si c'était le cas. Le lecteur comble cependant avec plaisir les vides dans leur vie. Et comme l'histoire se déroule en des lieux connus, on croit vraiment être aux côtés de cette fine équipe. C'est vraiment un Lovecraft, sans la terreur. Certes, les créatures sont effrayantes, mais l'ambiance générale n'est ni angoissante ni oppressante, comme peuvent l'être les nouvelles du Maître. Et aucun plagiat ou volonté de s'inscrire dans le monde Lovecraftien ne se fait sentir : c'est un parallèle qui se limite aux créatures épouvantables qui poursuivent nos héros. Un bon roman d'aventures et d'épouvante, bien écrit qui se lit à vive allure.



Un excellent moment de lecture, je le recommande !
Commenter  J’apprécie          50
115° vers l’épouvante

Belle surprise Que ce premier tome de la collection « Les Saisons de l’Étrange » chez les Moutons Électriques.

115 ° vers l’Épouvante de Lazare Guillemot (2018) est de la bonne littérature populaire qui ravira de surcroît tous les lovecraftiens. Nous sommes en 1925 dans les Cornouilles en compagnie du père Brown et de son jeune guide local, Billy. Le père Brown est un prêtre catholique, passionné par les vieilles pierres et par les messages que laissent parfois transparaître certaines inscriptions que le temps n’a pas encore effacées. Lors d’une excursion archéologique, ils sont surpris par ce qu’il semble être un orage, mais les nuages se transforment en crapaud menaçant qui se met à les traquer. Ils seront sauvés par un avion de tourisme qui éradiquera la bestiole. Ils poursuivront leur chemin vers un site mégalithique dont la principale pierre levée a disparu. Et de rencontrer une équipe de quatre américains dont le pilote du petit avion. Ceux-ci sont sur la piste d’une monstruosité qui cherche à prendre le contrôle de la planète, l’abominable Tsathoggua . Les américains expliquent en effet être tombé sur cette affaire par un collectionneur américain possédant un artefact codé et que le but de la créature, par le biais de ses serviteurs les Voormis, est de reconstituer une clef qui permettra sa libération. Ladite clef est formée de 13 morceaux, mégalithes et autres sculptures, réparties tout autour de la planète. Leur enquête a été facilitée par un vieux libraire de Providence, qui leur a fourni de précieuses informations tirées du Culte des Goules et du Necronomicon.

Commence alors une course poursuite au travers les océans entre le navire des Voormis et le yacht des américains épaulés par le prêtre et le jeune guide. Ils se feront à chaque fois devancer par les créatures malfaisantes, qui réussiront à s’emparer des différentes pièces de la clef. La libération de Tsathohhua sera grandiose, mais de courte durée. Le père Brown a mis en effet la main, grâce à l’artefact, sur une arme redoutable qui permettra d’anéantir le monstre.

Un récit bien mené, plein de surprises amusantes. Les nuages malfaisants sont des Pustulars qui aident les Voormis à transporter les lourdes pierres permettant de reconstituer la clef. Nous sommes en 1925, et les communications radio ne sont pas encore au point. Mais l’équipage américain s’est adjoint la collaboration d’Eyrimath, une mimosée pensante, plante télépathe qu’ils ont ramenée d’une précédente aventure au Gondokoro (Soudan du Sud). Quant aux petites monstruosités, nous sommes gâtés avec des champignons grenouilles ou d’inquiétantes créatures marines à tête d’obus. Last but not least, outre l’empreinte prégnante de Lovecraft, le récit fourmille de clins d’œil à Chesterton et Rosny Ainé.

Bravo !



Commenter  J’apprécie          40
115° vers l’épouvante

Ce roman est le premier du financement participatif d’une campagne Ulule lancée en février et co-édité par Les moutons électriques. Voici la page du projet ulule,si vous voulez plus d’informations sur le projet, il y a également un site. Le projet comporte 6 romans dont l’illustrateur est Melchior Ascaride. Les romans sont pensés comme une série télé avec des références aux comics, aux pulps, aux séries B, aux films Z. Une seconde saison de l’étrange sera en projet l’année prochaine avec le même principe. Les aventures sont indépendantes les unes des autres. Les romans seront également disponibles en achat indépendant hors souscription au financement participatif.



Ce premier roman est tout à fait dans l’ambiance annoncée par le projet. On y trouve des références à la littérature populaire avec des créatures issues de l’univers de Lovecraft, et des personnages issus de la littérature policière du XX ème siècle: Le père Brown, un des 5 personnages principaux, est un personnage créé par G.K. Chesterton et les 3 aventuriers américains Ironcastle père et fille et Guthrie ont été imaginés par J.H. Rosny Aîné. Lazare Guillemot s’est amusé à regrouper tous ces personnages qui se rencontrent pour la première fois sur l’île de Skellig. Le père Brown fait une visite de l’île avec un jeune guide de la région, Billy Babbridge, un adolescent, quand ils découvrent une étrange manifestation d’un nuage gigantesque à la forme de crapaud, qui s’avère plutôt dangereuse. Ils vont être aidés par un trio d’aventuriers un peu atypique composé de Hareton Ironcastle, sa fille Muriel et son neveu Sidney Guthrie. Cette rencontre va les amener à plonger dans une aventure mouvementée où règne l’indicible si familier à Lovecraft.



Le côté série télé est aussi présent dans ce premier roman. On peut aussi avoir l’impression d’une partie de jeu de rôle dans l’univers de Lovecraft, avec un côté pulp : on a la rencontre des 5 personnages que l’on pourrait trouver dans L’appel de Cthulhu et leur quête pour empêcher une entité de venir submerger notre monde. Il y a aussi beaucoup de dialogues, ce qui amplifie cette impression et rend le récit vivant. Celui-ci est très rythmé, allant de péripéties en péripéties. Même si on trouve une créature principale issue du bestiaire lovecraftien, l’auteur a fait preuve de trouvailles originales comme les Pustulars ou les Voormis.



Le roman est court, à peine 200 pages, et de lecture très agréable. Les personnages ne sont pas très développés, et certaines scènes sont vite résolues, la fin notamment est beaucoup trop courte. Le roman est vraiment tourné vers le côté aventure / pulp et c’est un parti pris évident de l’auteur. L’histoire se déroule en 1925, soit une parfaite époque pour le jeu de rôle L’Appel de Cthulhu. On voyage beaucoup également en allant de l’île de Skellig en Afrique en passant par la France.



115° vers l’épouvante est donc un premier roman tout à fait sympathique qui correspond bien à l’esprit voulu par le projet de départ. Les autres romans ne seront pas dans la thématique de Lovecraft mais dans le même esprit mêlant aventure, fantastique, pulp et comics. Le roman se lit facilement et on est très vite pris dans le récit. Vivement la suite!
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          40
115° vers l’épouvante

Un pastiche de Lovecrafterie qui fait assez pâle figure. Ce n’est pas donné à tout le monde de suggérer le mystère ou l’horreur. Le lecteur a beaucoup de mal à rentrer dans l’intrigue ou s’intéresser aux personnages. Les créatures monstrueuses sortent un peu de l’ordinaire ce qui sauve l’histoire de la nullité.

La course poursuite avec les forces du mal est au cœur de l’intrigue, mais on est un peu comme au train fantôme de la fête foraine, ça avance, on voit des choses fantastiques mais on se contente de passer et de regarder.
Commenter  J’apprécie          23
115° vers l’épouvante

Le résumé nous annonce qu’il prend pour références majeures Chesterton, Lovecraft et Rosny Aîné – des trois je ne connais que Lovecraft ; le roman m’a donné sacrément envie de fourrer mon nez dans du Rosny Aîné (qui a écrit la Guerre du Feu + un nombre dingue d’autres trucs que je ne connais pas du tout), et en regardant sur Internet je lis que G. K. Chesterton a créé le personnage du Père Brown (présent dans 115°), qu’il a utilisé dans une série de romans policiers. Cependant il semblerait que son oeuvre soit très proche du catholicisme, dont il a longuement fait l’apologie, du coup je suis moins sûre de le lire un jour parce que je n’aime pas beaucoup ça.



Le texte démarre sur les chapeaux de roues avec le Père Brown et Billy, un jeune orphelin de Cornouailles qui lui sert de guide dans les contrées sauvages locales, qui se font attaquer par une espèce de crapaud géant de fumée. Les lecteurs attentifs noteront que toutes les références à Tsathoggua présentes dans le récit sont au départ à relier à Clark Ashton Smith, père de la créature, et non pas à Lovecraft qui a simplement repris le nom. N’ayant pas lu les textes originaux sur Tsathoggua, je suis plus ou moins incapable de vous dire ce qui relèverait de Lovecraft ou de Smith, à moins que l’on ait peut-être affaire à une reprise du Mythe de Cthulhu (création syncrétique principalement posthume au Maître de Providence et à ses amis écrivains).



Ils sont vite rejoints par le trio d’aventuriers de Rosny – Hareton Ironcastle, sa fille Muriel, et son neveu Sidney Guthrie, et vont ensuite se lancer tous ensemble dans une campagne de jdr à la chasse aux monstres. Énigmes, prophéties, artefacts, péripéties, ennemis collés aux basques, magie : j’ai trouvé à peu près tous les éléments auxquels je m’attendais, et peut-être un certain nombre que je n’attendais pas. L’ensemble est efficace à défaut d’être subtil, mais cela n’entrait pas dans mes attentes considérant la présentation de la collection. Cela n’empêche pas quelques réflexions pleines de cohérence ou de réalisme de temps en temps – tout n’est pas toujours évident, il y a un quota de difficultés ou de questionnements qui m’a paru acceptable, malgré les raccourcis je crois inhérents au genre qui restent présents, et quelques facilités scénaristiques malgré tout. J’ai aussi noté quelques maladresses ou hésitations de style qui m’ont fait me demander s’il s’agissait d’un premier roman – et il semble que oui, mais c’est loin d’être catastrophique ! On s’amusera des nombreuses références aux cultures anglaises, françaises et américaines (on les trouvera un peu lourdes parfois aussi), à d’autres œuvres littéraires, ou de la présence d’un personnage curieusement nommé Melchior Meredith entre autres swahili, grec ancien ou vocabulaire technique et nautique quand il ne part pas en échappées lyriques.



Si l’originalité manque certainement un peu, c’est souvent le souci avec les reprises ou les pastiches me direz-vous, je ne me suis pas ennuyée du tout et j’ai tout à fait tiré distraction de ma lecture, m’arrêtant ici et là sur des descriptions que je trouvais particulièrement réussies, souriant parfois lorsque certaines scènes me paraissaient un peu tirées par les cheveux, ou happée dans ma lecture lorsque des nouveaux éléments se dévoilaient. Seule manquait peut-être un peu l’émotion, mais là encore compte tenu du genre, de mes attentes et de la longueur du livre, peut-être était-il difficile que je m’attache tout court aux personnages et à leurs déboires, donc je ne me considère pas comme déçue.



Une bonne pioche pour un premier roman qui reprend beaucoup de clichés de genre dans une aventure épique tout à fait sympathique.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
Commenter  J’apprécie          20
L'ombre du roi en jaune

On est un peu lâchés dans la nature au tout début du roman, entourés de noms (propres et communs) inconnus et bien trop nombreux, mais l'étrangeté de la scène donne envie de passer outre et de lire la suite.

On se retrouve ensuite en compagnie plus connue, humaine déjà, et c'est là que le récit commence véritablement.

C'est sympathique, un peu brusqué sur la fin, un dénouement un rien simpliste, mais les prochaines aventures à venir sauront certainement tirer profit des romans passés afin de donner toutes chances à l'écriture et aux idées intéressantes de l'auteur !
Commenter  J’apprécie          10
115° vers l’épouvante

J'avais participé avec enthousiasme à la campagne de financement participatif Ulule de ce projet. Et au final, une fois reçu, je dois bien admettre que les livres ont pas mal traîné. Je me suis lancée cet été avec le premier volume de cette saison 1. Ma première impression, c'est que j'ai eu bien tort de laisser cette nouvelle collection de côté si longtemps.



C'est court, c'est rythmé, et si on ne tremble pas de terreur tout du long, les créatures décrites ont largement de quoi filer quelques frissons.

Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est le côté aventure un peu old school. Au niveau ambiance et personnages, on se serait quasiment cru dans un Jules Verne, et c'est un sacré compliment venant de ma part.



La petite troupe que l'on rencontre très vite va devoir allier ses forces pour sauver le monde, rien de moins. Et tout ça part d'une bête randonnée dans les Cornouailles, d'un nuage fort étrange (et flippant) et d'un sauvetage en hydravion. Intrigant ? Vous aimerez la suite, alors !

Parce que dès le départ on est dans l'action, et sachez-le, il n'y aura que peu de pauses. D'ailleurs, les nouveaux acolytes auront à peine le temps de commencer à se raconter mutuellement le début de leurs épopées respectives autour d'un thé brûlant qu'ils devront faire face à une nouvelle sorte d'attaque. Une nouvelle sorte d'attaque, mais aussi une nouvelle sorte de monstres.



Tout va très vite, et si on peut regretter un certain manque d'approfondissement par moments, c'est la règle du jeu avec ce format. Parce que faut bien avouer que la bande d'aventuriers de l'horreur traverse un paquet de contrées différentes et qu'une bonne partie de leurs aventures tient en quelques lignes.

Idem pour les personnages, qui sont décrits assez sommairement. Mais, je vous l'assure, ça suffit amplement pour s'y attacher. Certains sont charismatiques, d'autres sont drôles, et tous sont complémentaires. Vous aurez même le bonheur de rencontrer une plante pensante et télépathe, et si c'est pas la classe, je ne sais pas ce qu'il vous faut !



En tout cas, vous avez la garantie de ne pas vous ennuyer, vous finirez peut-être même essoufflés !

Bref, beaucoup d'enthousiasme de ma part pour ce premier tome, et j'ai hâte de lire la suite !
Lien : https://delaplumeauclic.blog..
Commenter  J’apprécie          10
Les épisodes de Noël

Un recueil de nouvelles ayant pour thème la période de Noël, qui reprend les histoires et protagonistes de la saison de l'étrange précédente. On retrouve avec plaisir le temps de quelques pages les plumes des auteurs que l'on a découvert plus tôt, ces nouveaux petits récits réussissent à faire retrouver en et pour peu de temps les ambiances si particulières des romans dont ils sont la suite.
Commenter  J’apprécie          00
115° vers l’épouvante

Une aventure lovecraftienne qui quoique pas mal écrite, ne suscite pas l'épouvante mentionné dans son titre.

Les personnages ne sont pas assez développés pour que l'on puisse s'y attacher, ne reste que le sentiment d'urgence de leur quête plus ou moins vouées à l'échec dès le départ, dont un des personnages trouve la solution on ne sait comment, et qui est amenée au lecteur de la même manière.

Commenter  J’apprécie          00
115° vers l’épouvante

Ayant participé à la campagne Ulule sur cette "saison 1" de l'étrange, j'ai donc lu ce premier volume de la collection.

Comme annoncé, il s'agit d'un premier tome mettant en scène des "detectives de l'étrange" ambiance pulp et roman d'aventure des années 50/60. Je dirais qu'ici on est dans des aventures proches de bob morane (coté europe) ou Doc Savage (coté US)

Des personnages emprunté à des auteurs d'hier (J Rosny Ainé qui n'a pas écrit que la guerre du feu mais aussi des récits de SF dans les années 10-20) associés à des créatures très lovecratiennes.

Un récit pulp donc, rapide avec des rebondissements. Un bon divertissement rondement mené.
Commenter  J’apprécie          00
115° vers l’épouvante

L'approche est déconcertante pour un lecteur du XXIe siècle, le style, le rythme, le vocabulaire constituent un excellent pastiche des romans de Chesterton et Rosny Aîné dans une aventure où se rencontrent des éléments empruntés (vite fait) à l'univers de Lovecraft, des crapauds immatériels aux "cultistes". J'ai eu plaisir à retrouver le Père Brown mais le contexte est très éloigné de ses enquêtes et donc sa perspicacité savoureuse est présente mais diffuse. La bande de héros m'a fait également songer aux aventuriers entourant Doc Savage... L'île de Skellig rappellera des souvenirs aux fans de Star Wars... Tout cela pour dire que de nombreux détails participent au plaisir de lecture malgré le côté années 20 volontaire du style qui peut être déroutant.
Commenter  J’apprécie          00
115° vers l’épouvante

Je viens de terminer ce roman que j'ai acheté en même temps que la série promue via le site de contribution ulule. Il s'agit du premier de six romans mettant en scène des détectives de l'étrange, personnages que j'affectionne particulièrement.

Avais-je trop d'attente vis-à-vis de ce roman ? AI-je trop lu de textes de qualité dans ce genre et deviens-je trop difficile ? Toujours est-il que j'ai éprouvé une profonde déception dès le début. Je n'ai terminé le roman que parce que je l'avais acheté. SI j'avais pu le feuilleter en ligne, je l'aurais laissé tomber.

Alors pourquoi tant de déception ? D'abord parce que c'est mal écrit. Oui, c'est écrit de telle manière qu'on dirait que l'éditeur n'a pas fait son boulot. Des phrases alambiquées, du vocabulaire approximatif, des adverbes en veux-tu en voilà. Ensuite, des descriptions longues et inutiles pas toujours bien construites, des insertions d'informations maladroites ( longues digressions de présentation des personnages dont on voit trop les coutures) et surtout, un terrible manque de rythme. L'intrigue est linéaire à bâiller, on accélère et tout d'un coup, on ne sait pas pourquoi, il n'y a plus de nécessité de se presser, on peut tous aller se reposer.

Et la fin est bâclée, tout se résout d'un coup et facilement.

A de nombreux moments je me suis demandé pourquoi l'auteur ne rédigeait pas plutôt une nouvelle longue et sans toutes ces lourdeurs, lenteurs et digressions qui ennuient. Je me suis quand même endormi deux fois sur le roman, ce n'est pas un bon signe.

Et j'ai aussi regretté que l'auteur utilise des personnages connus ( Père Brown ou Areton Ironcastle) sans réelle raison : des personnages lambda n'auraient rien enlevé à l'histoire. En tout cas, ceux-là n'y ajoutaient rien.

Comme j'ai acheté les six d'un coup - en version numérique à 15€- j'espère que les cinq autres qui sont d'auteurs différents seront plus intéressants.





Commenter  J’apprécie          01


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lazare Guillemot (35)Voir plus

Quiz Voir plus

Pars vite et reviens tard, Fred Vargas,2002

Comment s'appelle l'enquêteur et personnage principale de l'histoire ?

Hercule Poirot
Théo Vautrin
Jean-Baptiste Adamsberg
Azziz Bouzelouf

10 questions
342 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}