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Citations de Leah Raeder (33)


Il faut aimer les choses et les gens quand on a la chance qu’ils soient là, les aimer passionnément, sans réserve, même si tu sais qu’un jour viendra où tu les perdras. On perd tout un jour ou l’autre. Si tu essaies d’éviter cette douleur, alors ce n’est plus la peine de respirer, ou de laisser ton cœur battre une seconde de plus. Tout a une fin … Toute la vie se résume à ça.
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Je ne classe pas les gens en fonction de qui j'ai le droit de bien aimer et de qui j'ai le droit d'aimer tout court. L'amour ne supporte pas les étiquettes, d'être rangé comme ça dans des petites cases. L'amour est trouble, fuyant, multiple. Il est ce que nous en faisons.
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Je ne suis pas l'héroïne de cette histoire. Et je ne cherche pas la sympathie, je suis atteinte de troubles de la personnalité, pertubée grave.
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- Tu es amoureuse de lui ?
Je fis rouler ma tête de son côté pour le regarder.
- Je ne crois pas encore savoir ce que veut dire aimer. Mais c'est différent de tout ce que j'ai pu ressentir jusqu'ici.
- Qu'est-ce que tu ressens ?
- Tu te souviens, la fois où tu as cru que j'allais sauter dans le vide ?
Il hocha la tête.
- Ça ressemble à ça, dis-je. Mais personne ne te rattrape.Tu restes juste suspendu au-dessus de l'infini.
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Que suis-je réellement ? Trop vieille pour être vraiment une ado, trop jeune pour avoir le droit de boire. Suffisamment âgée pour mourir dans une guerre, baiser avec des hommes, et en même temps être complètement paumée et ne pas savoir ce que je voulais faire de ma vie. CHAP5
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Le seul remède contre une obsession, c’est de se trouver une autre obsession. C’est ce que je fis : mon projet semestriel.

Je ne jurais que par Terrence Malick à cette époque, surtout ses dernières œuvres, Tree of Life et À la merveille, deux films qui évoquaient la grande époque du cinéma muet. Ils étaient fragmentés, visuels, plus des flux de conscience que des récits structurés, avec une intrigue dramatique claire. Regarder ces films, c’était comme se plonger dans les souvenirs de quelqu’un d’autre. Des volutes de dialogues résonnaient autour de plans tourbillonnants, trop rapprochés. La musique allait et venait, comme si elle provenait de la radio d’une voiture qui passait. Échos et ombres.

J’étais désormais à la tête de toute une bibliothèque de vidéos, la plupart provenant de Saint-Louis, des souvenirs visuels qui n’avaient de sens que pour deux personnes. Le soleil sur l’auvent à rayures du chocolatier où Evan m’avait acheté ces pralines qu’il m’avait données à croquer de ses mains. Les cordelettes de velours bordeaux, au Tivoli, où je l’avais embrassé, devant tout le monde, sans mauvaise conscience. Nos pieds nus, côte à côte, quand nous avions traversé le jardin botanique sur le chemin de galets, dans l’eau froide à vous glacer, qui séchaient sous le pâle soleil d’automne.
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Pourquoi la beauté germe-t-elle dans la souffrance ?
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Les cicatrices racontent une histoire. Toute ma vie est écrite sur mon corps. Comment est-on censé laisser son passé derrière soi quand on le transporte dans sa chair, sur sa peau?
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Et toujours dans ma poche, dans ma peau, dans un coin de ma tête, le vide qu'il a laissé. Et ce cercle vide autour de mon doigt, là où brillait la bague. Les éclats pourpres et la poussière de rubis incrustés dans ma poitrine.
Il existe des mots pour ce genre de sensation, mais aucun ne parvenait à véhiculer ce sentiment de profonde douleur en moi, cette érosion constante de mes atomes. Un sentiment qui aspirait mon corps, comme un trou noir qui me consumait de l'intérieur, rendant mes os terriblement massifs, aussi lourds que sur le Gravitron, cette nuit-là.
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Il faut aimer les choses et les gens quand on a la chance qu'ils soient là, les aimer passionnément, sans réserve, même si tu sais qu'un jour viendra où tu les perdras. On perd tout un jour ou l'autre. Si tu essaies d'éviter cette douleur, alors ce n'est pas la peine de respirer, ou de laisser ton coeur battre une seconde de plus. Tout a une fin. - Il prit ma main dans la sienne. - Toute la vie se résume à ça. Inspirer, expirer. Cet espace entre deux souffles.
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Peut-être le moment était-il venu d'admettre qu'être intensément désirée pendant quelques heures ne suffisait pas. Ça m'occupait quelques jours, parfois une semaine ou deux, mais lorsque le néant me rattrapait, il était plus noir, plus vorace. Bien sûr, je continuais de penser que c'était la faute du garçon - une fois que j'aurais trouvé un mec bien, tout serait différent. Je serais comblée. Or le mec bien, je l'avais planté comme les autres, et je me sentais vide. Et j'essayais de me voiler la face avec des pirouettes et des bravades, et de me persuader que c'est ça la vie, que les choses sont comme ça. Personne n'est heureux. Personne n'est comblé.
Evan pensait que le secret du bonheur existe. Mais il se trompait. Le secret, c'est de s'endurcir. De ne pas laisser le néant vous dévorer de l'intérieur.
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Je suis une créature avec des ressorts infinis de patience, et de violence. D'observation. D'attente. De capacité à saisir le bon moment, l'instant parfait. Je suis une prédatrice comme ma mère, patiente, observatrice et posée, les crochets remplis à bloc d'un venin mortel. Il y a une chose terrible enfouie en moi qui palpite, prête à surgir dans la lumière. J'attends juste l'instant parfait.J'attends. j'attends
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Les hommes sont doté d'un truc que j'appelle une logique sexuelle. Quand ils sont en rut, à savoir la plupart du temps, les règles logiques se modifient. Au lieu d'un système cohérent de raisonnement, cette logique devient le plus court chemin pour obtenir ce qu'il veulent.
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C'est comme si le monde entier avait trouvé la clé du bonheur, mais que personne ne voulait me mettre dans le secret.
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À dix-huit ans, il n'y a rien d'autre à faire en plein été dans le Sud de l'Illinois qu'avaler des cornichons frits, boire une canette de bière qu'on a piquée à sa mère et faire des tours de grand huit jusqu'à en avoir envie de vomir. Et c'est exactement ce que j'étais en train de faire le soir où je l'ai rencontré. Lui.
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-Ici, on peut être normal, dit-elle. Armin nous tuerait si on se défonçait devant Hiyam.
-Je feins d'être normale chaque jour de ma vie.
Son visage se fit grave. Je vidai mon verre, le posai sans un bruit.
- C'est triste, dit-elle
- Je sais. Moi aussi je déteste le Bacardi.
- Mais non, espèce de cruche, pas ça. Ce qui est triste, c'est d'être obligé de se défoncer pour être normal.
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Aux obsèques, papa se confia. Il avait cru un moment qu'elle nous avait tuées toutes les deux. Il avait même failli choper son semi-automatique pour nous rejoindre, avant de sentir mon pouls. Cela peut paraitre dingue, mais ce qui me bouleversa le plus, ce n'était pas le suicide en soi. Cela mettrait longtemps à venir. Non, ce qui me perturba, c'était qu'elle savait que ce serait moi qui la découvrirais la première.
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Dans un roman classique pour jeunes filles en fleurs, il aurait été le héro fantastique, mais surtout un sex symbol tourmenté qui m'aurait guérie de tous mes problèmes psychologiques en me baisant grave." "L'équation est celle-là. Une fille blessée + un mauvais garçon = thérapie sexuelle. Tout ce dont vous avez besoin pour en finir avec votre passé tragique, c'est d'une tablette de chocolat. Vous avez des problèmes? Prenez des abdos. Coup de bite magique.
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Love doesn’t fit into boxes like that. It’s blurr, slippery, quantum. It’s only limited by our perception and before we slap a label on it and cram into some category, everything is possible.
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I need the highs and the lows. It’s who I am. I need them both but they’re killing me. There’s no way for me to be at peace.
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