Citations de Leah Raeder (33)
My mother never believed in forgiveness. Hold it all as hard as you can. Hate what you can’t control. Rage at the world at this endlessly disappointing life. How exhausting it was to hate.
A l'époque des romantiques, les écrivains associations souvent le désir au concept de muse. A une inspiration divine, sous la forme d'une jeune femme sublime drapée d'une toge, un sein dénudé, ou autre chose. Pour Robert Grave, une muse était une femme hantée par l'esprit d'une déesse. L'aimer, c'était être inspiré. La désirer, la genèse même de l'art.
Parmi tout ce qu'Evan Wilke m'avait enseigné, je pense que cette leçon était la plus importante : qu'aucun de nous ne devient adulte en fait. On grandit, on vieillit, mais au fond, on reste avec ce petit coeur apeuré, tout tremblant en secret, plein d'émerveillement et de peur.
C’étaient le chaos et la douleur de notre passé qui nous faisaient avancer, et cette même douleur nous avait réunis à un niveau sous-cutané, le genre de cicatrices inscrites si profondément dans nos cellules qu’on ne pouvait même plus les voir, seulement les reconnaître en quelqu’un d’autre.
Nous faisions partie de cet endroit, le sang rugissant dans le cœur d’acier de cette ville, la substance pourpre dans ses veines de pierre. Nous étions des cellules ardentes comme des étoiles. Des gens comme nous. Une passion comme la nôtre.
Un sentiment qui aspirait mon corps, comme un trou noir qui me consumait de l’intérieur, rendant mes os terriblement massifs, aussi lourds que sur le Gravitron, cette nuit-là.
Moi: Pff pff !
Glace pure sur ma nuque, hydrogène explosif, et nouvelles galaxies en devenir à des centaines de milliards de kilomètres au-dessus de moi.
(…)en dépit de mon estomac réduit à l’état de pancake, quelque chose vibra en moi. Comme des petits papillons de papier en deux dimensions CHAP1
(…)Quelque chose martelait mon cœur, comme un vampire qui cherche à sortir de son cercueil CHAP1
(…)Mon corps était empli de soleil. Pas de sang, juste du ciel bleu dans les veines. CHAP3
C’était un anneau de Claddagh, deux mains tenant un cœur surmonté d’une couronne. Chaque élément était symbolique : le cœur pour l’amour, les mains pour l’amitié, la couronne pour la loyau té. Selon la façon dont vous la portiez, la bague prenait une signification différente. À la main gauche, le cœur pointé vers l’extérieur, cela signifie que vous êtes fiancé ; vers l’intérieur, que vous êtes marié. À la main droite, le cœur vers l’extérieur, vous cherchez l’amour ; le cœur vers l’intérieur, votre cœur est pris CHAP6
Le seul remède contre une obsession, c’est de se trouver une autre obsession CHAP8
Bien, nous y voici. Jamais je n’ai dit une chose aussi difficile. Sois une lionne. Un, deux, trois, rugis.
— Je t’aime (…) CHAP9