Citations de Lena Thell (33)
Mon pouvoir s'est retourné contre moi. Je crève de peur. J'ai tout fait pour t'avoir, te garder, m'imaginant qu'il suffirait de t'y contraindre... Et je t'ai perdue.
J'avais cru notre expérience définitivement avortée avec sa mort, or c'est elle qui m'a fourni la clef de notre survie.
Chaque être humain est différent. Dès milliards de combinaisons, d'assemblages, de connexions, de cellules entrelacées, pour former un individu en son âme et conscience.
Il a tout fait pour que je lui fasse confiance en me torturant d'abord, pour ensuite m'insérer dans le crâne qu'il était la solution à mes problèmes.
Ansuz est le cadeau des dieux, ajouté Reidar. Tu n'es pas arrivée parmi nous par hasard, Nova.
- je t'en supplie à genoux... Rends-le moi.
- Quoi ?
- Ton amour Sathyne...
Il n'y a rien de palpitant pour un vampire à baiser un humain
Quand il me toise, j'ai la sensation de n'être rien d'autre qu'une proie qu'il va dévorer.
Ils l’appellent la ville de l’amour, la plus belle ville du monde, la ville lumière… Pour moi, elle n’est que le berceau de l’enfer qu’est devenue mon existence.
- Mais j’en ai rien à foutre ! C’est trop facile de trébucher dans une chatte et de dire oups !
- Tu n’as pas de montre ?
- Pourquoi faire ?
- Lire l’heure.
- J’ai le ciel. Pas besoin de montre. Vous êtes putain d’assistés.
- Et tes chevilles ne sont pas trop gonflées en plus de ta tête déjà un peu trop grosse ?
Prologue
Maelonum, Hesphésie
On sentit son ombre planer dans l'atmosphère bien avant de la distinguer...
Fais attention au comportement que tu adopteras avec ceux que tu côtoieras… Tu es dans l’antre de prédateurs. Et la proie, c’est toi. Même s’ils sont amicaux, ils ne sont pas tes amis.
Je suis au bord de l’évanouissement, j’ai une nausée terrible, j’ai envie de hurler tant j’ai peur tout en ayant conscience que c’est inutile. Il me laisse encore, je ne l’entends pas quitter les lieux, je sais seulement qu’il s’en va.
Les humains ont toujours adulé les vampires… La soif d’éternité… Tu y viendras également…
Je me sens tout à coup en sécurité, à l’abri sous les jets et je m’y assieds pour pleurer toutes les larmes qu’il reste dans mon corps… Laissant échapper des sanglots et des plaintes désespérées… Cherchant un moyen de réconforter cette détresse inaliénable.
De toute manière, il fait incroyablement noir ici, même si la maison dans laquelle il me fait entrer est brillamment éclairée. J’ai à peine le temps de distinguer les lieux aux teintes claires et modernes que je suis conduite à l’étage du même ton par un escalier qui semble être situé dans un salon salle à manger.
Je voulais qu’ils voient de là où ils sont que leur fille n’était pas si décevante au bout du compte… Et voilà que maintenant, je me retrouve dans une situation inextricable… J’ai été cupide… Idiote… Naïve… Et je ne peux pas entacher leur mémoire en me laissant simplement mourir, ce ne serait pas leur faire honneur.
Je dois trouver le moyen de me sortir de cet enfer. Et la meilleure méthode pour cela, c’est d’être honnête, de dire ce que je pense, tout en faisant preuve d’un peu d’intelligence.
J’ai tellement peur… Tellement d’angoisses et de tristesse… Aurélien est tout seul là-haut… Personne ne sait ce qui vient de lui arriver… Et lorsque ça se saura… Que se passera-t-il ? Je suis complètement perdue… Je voudrais revenir en arrière et ne jamais avoir signé ce contrat avec les enfers…
Pourvu qu’il s’éloigne de moi… Le sentir me toucher me consume encore plus…