Léonie Bischoff

J’ai tout de suite vu, à la façon dont ils traitaient leurs chevaux, que ces types n’ont aucun respect pour les bêtes.

Miss Rogers dit que chacun a sa place dans ce monde. Il suffit de la trouver.

Quoi qu’il arrive durant cette aventure, Simon, ne laisse jamais les gens se moquer de toi. Ils ne le feraient que par jalousie, parce que tu es en train de réaliser quelque chose, et qu’ils en sont incapables.

Mon Étincelle, on va faire une longue marche. Toi, moi et tes frères. On va voir le monde. Et on va devenir quelqu’un !

Je crois que chacun ici-bas a un talent, Simon Green. Réfléchis-y de toutes tes forces, et je suis sûre que tu trouveras ta voie.

Les gens souffrent de leur folie parce qu’ils ne savent qu’en faire.
Les artistes y plongent, s’en parent comme d’un costume, y découvrent d’autres vies.

"Non."
Sans excuse, sans mensonge, sans justification.
Jamais, jusqu'à présent, je n'avais réussi à le dire à un homme.

J'ai du inventer mon propre langage.

J'ai l'air tranquille et solide mais bien peu savent combien de femmes il y a en moi.

Je veux un embrasement complet des corps et des esprits.

Du journal à la fiction, de la fiction au journal, l'écriture est ce qui me permet de vivre.

Je n'écrirai jamais comme un homme. Je veux écrire comme une femme. Écrire des choses indicibles, les intuitions, les frissons. Je veux faire de ma vie une oeuvre d'art et inventer le langage pour la raconter.

Avant vous, je n'avais jamais rencontré une femme qui soit à la hauteur de mon imagination.

Si je ne me crée par un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrais étouffée par celui que d'autres définissent pour moi.

Pourquoi ne puis-je jamais tendre vers une seule direction ?

J'ai l'air tranquille et solide mais bien peu savent combien de femmes il y a en moi.

Nos mots et nos corps se mélangent, s'affrontent, se nourrissent les uns des autres. Mari et femme. Artistes et éditeurs. Muse et génie.

Il est mon double diabolique.
La caricature de tous mes défauts.
Tissus de mensonges... Nécessité de jouer la comédie... Immense fierté...
Quand je l'observe, je suis dégoûtée par mes propres mensonges, et je réalise l'énormité de mon orgueil.

Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté.

La vie seule ne peut satisfaire l'imagination.