Citations de Léonie Bischoff (145)
Il faut détruire pour pouvoir créer.
"Non."
Sans excuse, sans mensonge, sans justification.
Jamais, jusqu'à présent, je n'avais réussi à le dire à un homme.
- C'est d'une telle puissance ! Je ne pouvais pas croire que cela avait été écrit par une femme !
- Vraiment...
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Tu tombes amoureuse de l'esprit des gens. Je vais te perdre un ou jour ou l'autre
Je suis le miroir des désirs des hommes.
Et les personnages que j’incarne pour eux allument le feu de leur créativité.
La vie seule ne peut satisfaire l’imagination.
Je n’écrirai jamais comme un homme.
Je veux écrire comme une femme.
Écrire les choses indicibles, les intuitions, les frissons.
Je veux faire de ma vie une œuvre d’art et inventer le langage pour la raconter.
Je crois en ma magie.
Les gens souffrent de leur folie parce qu’ils ne savent qu’en faire.
Les artistes y plongent, s’en parent comme d’un costume, y découvrent d’autres vies.
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Aujourd'hui je veux être bonne... Cuisiner pour lui, repriser ses chaussettes !
Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d’autres définissent pour moi.
Je n’ai plus peur des mensonges
Ma morale n’existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu’un d’autre.
Je vis doublement, triplement, car quand j’écris et réécris, je vis plus intensément encore. Du journal à la fiction, de la fiction au journal, l’écriture est ce qui me permet de vivre.
Avec quelle facilité je me glisse d’un personnage à l’autre ! Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté. Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d’autres définissent pour moi. Je n’ai même plus peur des mensonges. Ma morale n’existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu’un d’autre.
[mon journal] C’est mon réconfort, mon miroir, ma drogue… J’y explore mon caractère et celui des autres… J’analyse, si j’ose dire ! Je trouve du sens… J’ai tant de facettes en moi, tant de fragments contradictoires… Le journal me rassemble.
Chaque homme fait émerger en moi de nouvelles émotions, de nouvelles idées. Chaque relation fait naître une nouvelle Anaïs. Et chaque Anaïs existe uniquement pour celui qui l’a révélée, tout en inspirant toutes les autres.
Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi.
La vie seule ne peut satisfaire l'imagination.
- Je voudrais être bonne... je ne veux rien détruire.
- Il faut détruire pour pouvoir créer.
- Pas si l'on ne crée que du rêve.
Je suis à nouveau hantée par l'intuition qu'il existe un érotisme auquel je n'ai pas accès. L'acte me laisse toujours insatisfaite, malgré l'amour et le désir que j'ai pour Hugo. Peut-être est-il trop sensible, trop féminin?
(P.79)
Elle est la création. Le fantasme. Elle semble ne pas avoir de matière propre. (P.50)