Citations de Lewis Carroll (605)
Mais je ne veux pas aller parmi les fous.
Impossible de faire autrement, nous sommes tous fous ici.
Je suis fou. Tu es folle.
Comment savez vous que je suis folle ?
Si tu n'étais pas folle, tu ne serais pas venue ici.
Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?
À quoi bon parler, raisonna-t-elle, tant qu’il n’y a pas d’oreilles pour entendre ?
Pourquoi est-ce qu'un corbeau ressemble à un bureau ?
— Dans cette direction, dit le Chat en tendant sa patte droite, vit un Chapelier. Et dans celle-là – il tendit l’autre patte – vit un Lièvre de Mars. Visite celui que tu veux : tous les deux sont fous.
— Mais je ne veux pas aller chez des fous, répliqua Alice.
— Oh ! cela tu ne peux pas l’éviter, dit le Chat, nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle.
— Comment savez-vous que je suis folle ?
— Tu dois l’être, dit le Chat, sinon tu ne serais pas venue ici.
Alice ne pensa pas que c’était une preuve. Pourtant elle continua :
— Et comment savez-vous que vous êtes fou ?
— Tout d’abord, dit-il, un chien n’est pas fou. Tu me l’accordes ?
— Je suppose que oui, dit Alice.
— Bien ! poursuivit le Chat. Tu vois, un chien grogne quand il est fâché et remue la queue quand il est content. Moi, je grogne quand je suis content et je remue la queue quand je suis fâché. Donc je suis fou.
— Pourriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller ?
— Cela dépend beaucoup d’où tu veux aller, dit le Chat.
— Ça m’est un peu égal, où… dit Alice.
— Alors peu importe quel chemin tu prends, dit le Chat.
— … du moment que j’arrive quelque part, ajouta Alice en guise d’explication.
— Oh ! tu es sûre d’y parvenir, dit le Chat, si tu marches assez longtemps.
Quand je lisais des contes de fées, je pensais que ce genre d’aventure n’arrivait jamais mais, pour l’heure, je me trouve en plein dans une d’elles. Il devrait y avoir un livre sur moi, vraiment ! En fait, quand je serai grande, je l’écrirai… »
J’aimerais ne pas avoir pleuré autant, se dit Alice qui nageait pour tenter de sortir de l’eau. Je vais en être bientôt punie, je suppose, en me noyant dans mes propres larmes.
Car, voyez vous , tant de choses insolites s'étaient produites récemment qu'Alice commençait à penser que bien peu de choses en réalité était vraiment impossibles
-Dans cette histoire là, tout commence par le thé, expliqua le chapelier.
-Bien entendu, tout commence par un t, répliqua le Roi d'un ton acerbe. Me prenez-vous pour un âne?
— Je suis tout à fait de votre avis, répondit la Duchesse; et la morale de ceci, c’est : Soyez ce vous voudriez avoir l’air d’être; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu’il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n’étiez avant d’être devenue ce que vous êtes.
Prenez par exemple les deux mots "fulminant" et "furieux. Vous vous décidez à dire les deux mots, mais sans savoir par lequel commencer. Maintenant ouvrez la bouche et parlez. Si votre pensée incline, ne serait-ce qu'à peine, vers *fulminant", vous direz: "fulminant -furieux": si votre pensée se tourne, ne serait-ce qu'insensiblement, vers " furieux" , vous direz: "furieux-fulminant". Mais si vous êtes doté de la qualité la plus rare, à savoir d'un esprit parfaitement balancé, vous direz "flurieux".
- Il me semble bien que la moutarde est un minéral, poursuivit Alice.
- Bien sûr que c'en est un, dit la Duchesse, qui semblait prête à approuver toutes les paroles de la fillette. Il y a une grande mine de moutarde tout près d'ici. Et la morale de ce fait est : "Garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine."
- Oh ! je sais ! s'exclama Alice, qui n'avait pas écouté cette dernière phrase. C'est un végétal. Ça n'en a pas l'air, mais c'en est un tout de même.
- Je suis entièrement d'accord avec toi, dit la Duchesse. Et la morale de ce fait est : "Mieux vaut être que paraître" ou, pour parler plus clairement : "Ne te crois jamais différente de ce qui aurait pu paraître aux autres que ce que tu étais ou aurais pu être n'était pas différent de ce que tu avais été qui aurait pu leur paraître différent."
Une mère Crabe profita de l'occasion pour dire à sa fille :
- Ah ! ma chérie ! Que ceci te serve de leçon et t'apprenne à ne jamais te mettre en colère !
- Tais-toi, m'man ! répondit la petite d'un ton acariâtre. Ma parole, tu ferais perdre patience à une huitre !
Alice was not a bit hurt, and she jumped up on to her feet in a moment: she looked up, but it was all dark overhead; before her was another long passage, and the White Rabbit was still in sight, hurrying down it. There was not a moment to be lost: away went Alice like the wind, and was just in time to hear it say, as it turned a corner, “Oh my ears and whiskers, how late it’s getting!”
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qu'est-ce-qui nous empêche d'en inventer un ?
Je sais qui j'étais en me levant ce mati, mais je crois que j'ai changé plusieurs fois depuis.
Bon sang, comme tout me paraît bizarre, aujourd'hui. D'autant plus qu'hier encore rien ne sortait de l'ordinaire. Faut-il en conclure que j'ai changé pendant la nuit ? Un instant, que je réfléchisse : étais-je bien la même quand je me suis réveillée ce matin ? De mémoire, je crois m'être sentie légèrement différente. Mais si je e suis plus la même, la question est : qui diable suis-je donc ?
Qu'on lui tranche la tête !
la dernière fois qu'elle les vit, ils essayaient d'introduire de force le Loire dans la théière.