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Citations de Lianne Bay (40)


Je t’aurais offert le monde, mon amour. Je t’aurais offert la plaine, les vieilles pierres. Je t’aurais offert des bains de minuit à chacune de nos nuits. Je t’aurais raconté d’autres histoires d’ici et je t’aurais enlacée tous les soirs pour t’endormir. Je t’aurais fait rire. Je t’aurais fait l’amour. J’aurais partagé mes rêves avec toi et j’aurais exaucé tous tes désirs. Et surtout, je t’aurais embrassée, comme seul un damné saurait le faire. Du matin au soir. Par grand vent ou par soleil. L’hiver et l’été. Je t’aurais offert mon monde, Siobhàn. Mon monde tout entier.
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— Alors comme ça on dit même pas bonjour…
Je ne me suis jamais senti si impatient ! Comme un crève-la-dalle qui termine un périple interminable sans la moindre provision. J’ai envie de bondir et de la dévorer sur place. De l’attraper et de l’assiéger dans un coin, comme le grand vainqueur d’un drôle de cache-cache. Mon sourire est celui d’un loup et les sentiments qui me traversent, ceux d’un ouragan qui contient la tempête. 
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Les MacLaren n’ont pas leurs pareils pour entretenir les emmerdes sous leurs fenêtres. À ce niveau-là d’ailleurs, ce n’est plus une question de savoir-faire agricole, mais plutôt de sport régional !
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Tu as peur pour moi. Tu as peur pour mes hommes. Tu as peur de tous nous mettre en péril et tu te dis qu'il vaudrait mieux que tu quittes cet endroit avant que les choses ne s'enveniment.
Mais tu n'en feras rien, Siobhàn, tu entends ? tu ne chercheras ni à t'éloigner, ni à m'épargner, ni à nous sauver contre notre gré.
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— T’en es vraiment incapable, alors ? Être honnête, même une toute petite fois, c’est tout bonnement au-delà de tes forces. Tu sais quoi, j’te souhaite de trouver quelqu’un, un jour, qui te donnera envie de l’être. J’te le souhaite sincèrement…
Pivotant sur lui-même, il me plante là sans même un regard en arrière. À l’intérieur, mon cœur va exploser. C’est toi que je veux laisser entrer ! C’est toi ! Il n’y a que toi ! Je t’en supplie, ne m’abandonne pas ! C’est tout ce qui perce dans ma tête douloureuse. Je suis sur le point de tout perdre. Je ne survivrais pas à ça ! 
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Il faut être fou pour provoquer les acharnés que nous sommes. Surtout à cette heure si propice.
Ce moment du jour que certains disent entre chien et loup.
Le privilège des affamés. Les passe-droits de ceux qui ont la rage. Et la nôtre ne se dompte plus. 
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J’ai envie de m’oublier là. De m’oublier et de ne plus jamais revenir. Tout de moi l’appelle avec une telle rage et lorsque je plonge sur sa bouche, ses lèvres sont étrangement douces sous les miennes, attentives. Rien à voir avec ce à quoi je m’attendais. Car c’est lui qui semble m’attendre, butinant ma bouche sans m’effrayer. Contrôlant son élan comme s’il maîtrisait parfaitement la tempête que je sens poindre sous sa peau. 
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— D’accord, t’es vraiment très douée, bichette… mais c’est pas le moment, crois-moi.
Je hoquète, scandalisée ! Bichette ? Non, mais ça va pas la tête ? Et pourquoi pas ma petite pêche tant qu’il y est ! Déterminée à lui prouver ma détermination, je place mes deux mains autour de la crosse, mimant une position plus farouche, mais ne parviens qu’à lui dérober un haussement de sourcil. Bon… la réaction n’était pas franchement celle escomptée !  
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« Il se penche vers moi. Son odeur de mâle inonde mes narines. Il baisse la voix et siffle à mes oreilles.

— Tu marches encore normalement, non ? T’as pas l’empreinte brûlante de ma paume sur ton joli petit cul, si je ne m’abuse.

Je m’immobilise, suffoque comme une biche aux aguets. Hunter sourit encore, mais cette fois, il me montre les crocs.

— Tu vois, la môme… t’es vraiment une sacrée petite chanceuse ! Alors, je ne pousserais pas le bouchon outre mesure si j’étais toi… »
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« Jamais je ne t'abandonnerai, Jee. Jamais. Je reviendrai toujours pour toi. »
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J’ai encore du mal à bien comprendre les rapports entre les hommes et les femmes dans cette baraque. Parce que d’après ce que je sais de ce genre de gang, les relations sont plus chaotiques qu’elles n’en ont l’air. Les filles passent d’un type à un autre. Et les types, pareil ! Alors franchement, envisager une relation régulière avec quelqu’un dans ce merdier ! Non vraiment, j’ai dû manquer quelque chose. Perdue dans mes pensées, j’arrive au premier étage et passe tranquillement devant une chambre entrouverte.
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Je me penche un peu plus vers elle. Son odeur fine et piquante me saute à la gueule et j’ai envie d’aller la chercher plus loin, plonger ma tête dans ses boucles et aller à la rencontre de sa chaleur. Le manège de Kitten et Till me fait dangereusement monter la moutarde. Un peu déstabilisé par cette faim bestiale qui m’étreint le bide comme une envie dans un broyeur, je me colle plus durement contre la môme, pressant ma cuisse contre la sienne, envahissant son espace comme le sale enfoiré que je suis.
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Une cambrioleuse. Une escroc. Voilà ce que je suis devenue… Deux ans que je flirte avec la taule. Deux ans que je me fais bringuebaler d’un trou pourri à un autre. La cavale est devenue ma manière à moi de marcher. Et c’est comme si j’avais toujours eu ça dans mes veines, si l’on en croit mes aptitudes innées pour la planque et le crochetage de serrure. Mais ce n’est pas pour cela qu’on m’a recrutée.
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Comme la petite gamine encombrante que j’étais. Et moi qui avais presque honte de rentrer, qui avais peur de ce que dirait Sue en apprenant ce que j’étais devenue…
Les images de mon dernier casse me reviennent en mémoire. Une cambrioleuse. Une escroc. Voilà ce que je suis devenue… Deux ans que je flirte avec la taule. Deux ans que je me fais bringuebaler d’un trou pourri à un autre. La cavale est devenue ma manière à moi de marcher. Et c’est comme si j’avais toujours eu ça dans mes veines, si l’on en croit mes aptitudes innées pour la planque et le crochetage de serrure. Mais ce n’est pas pour cela qu’on m’a recrutée. Non, c’est pour mes oreilles. Pour le même don qui me permet de raccorder un piano à queue. Pour les mêmes raisons qui m’ont poussée vers la musique, vers le Glitter, vers Sue. Mon ouïe. Imparable. Le moindre cliquetis. La moindre goupille qui ne s’enclenche pas comme il faut, je l’entends. C’est Sue qui m’a poussée à affûter ce don.
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Mon poing s’abat sur la face de Damon O’Gorman. J’entends avec satisfaction son nez qui craque. J’adore ce bruit mat de chair que l’on éclate. L’odeur du sang encore frais. Ça me fait monter l’adrénaline, me rappelle à une condition primaire, simple et bestiale.
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Je dois prendre une décision. Faisant le fond de mes poches, désabusée, je compte à tâtons les quelques pièces qui s’y trouvent. Je n’ai même pas de quoi me payer un hôtel. À peine de quoi reprendre le train. Un aller simple pour nulle part. Vers le nord peut-être. J’envisage un moment l’Écosse. Et pour faire quoi ? Bergère ? Fermière ? J’enrage d’avoir perdu de l’argent bêtement pour remonter à Bristone. Quelle connerie !
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Je n’ai nulle part où aller. Je n’ai plus d’argent, je n’ai plus d’espoir et je suis dans une merde noire. J’avais cru que cet endroit m’offrirait un refuge, le temps de me faire oublier, le temps de remettre de l’ordre dans ma vie. Le temps de disparaître surtout. Mais cela était une erreur.
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C’est la première fois que Sue fait allusion à une quelconque amitié. Je n’arrive pas à en croire mes oreilles. J’ai l’impression qu’on vient de m’envoyer une massue à travers le museau, qu’on m’annonce soudainement et tout sourire qu’une pintade peut dorénavant vivre en colocation avec une fouine. Les mots me manquent et Sue ne me laisse pas le temps de digérer l’information, enchaînant sans pitié.
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Elle s’avance et me prend par les hanches pour me tourner et me retourner dans tous les sens, s’émerveillant, comme fascinée par une jolie porcelaine. Elle m’attrape les joues pour me regarder d’un peu plus près. Mes cheveux volent autour de mon visage, électriques et inhabituellement libérés. L’absence de mon couvre-chef si fétiche me frappe brutalement et je revis aussitôt la scène qui vient d’avoir lieu en bas, revois ma casquette par terre, abandonnée dans le couloir. Je grince des dents, furieuse de m’être fait prendre si facilement et d’avoir sursauté comme une imbécile au moment où je montais vers l’étage.
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Enfant des rues bien avant de devenir l’un des truands les plus surveillés des docks, j’ai suivi mon frère dans les pires emmerdes avant de terminer chez les Drunken Bastards. Alors forcément, j’ai passé plus de temps au trou que dans un récital. Ça a de la gueule dans ma chambre, c’est tout ce que ça m’inspire. Je m’empare d’une coupe de pétillant, manquant désormais de bulles et l’avale d’une traite. C’est bon, je suis prêt pour les emmerdes. Et plutôt deux fois qu’une.
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