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Biographie :

Fille et petite-fille de marins, Lianne Bay, de son nom de plume, a grandi d'un côté puis de l'autre de la Manche, entre l'Angleterre et la petite ville de Roscoff, en Finistère Nord. Incorrigible rêveuse, ses univers sont constamment inspirés des mondes celtes et nourris par la bande dessinée dont elle s'est abreuvée enfant. Diplômée d'un double master en Histoire de l'Art, puis en Édition, elle écrit dès son plus jeune âge sans jamais chercher à se faire lire. En 2019, passant la trentaine, elle s'essaye pourtant à la plateforme Wattpad via une épopée médiévale écossaise, "Siobhàn de Man", puis s'attelle à ce qui deviendra l'univers de son gang irlandais fétiche, "les Drunken Bastards". La même année, elle auto-publie son premier roman, "l'Art de la fugue", un hommage à ses racines et au Bout du Monde. Le long d'un sentier côtier ou au détour d'un port, à travers un récit de vie, une romance historique ou un thriller érotique, ce qu'elle privilégie avant tout sont des personnages hauts en couleurs, déclinaison de héros grinçants et de femmes têtues.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Je t’aurais offert le monde, mon amour. Je t’aurais offert la plaine, les vieilles pierres. Je t’aurais offert des bains de minuit à chacune de nos nuits. Je t’aurais raconté d’autres histoires d’ici et je t’aurais enlacée tous les soirs pour t’endormir. Je t’aurais fait rire. Je t’aurais fait l’amour. J’aurais partagé mes rêves avec toi et j’aurais exaucé tous tes désirs. Et surtout, je t’aurais embrassée, comme seul un damné saurait le faire. Du matin au soir. Par grand vent ou par soleil. L’hiver et l’été. Je t’aurais offert mon monde, Siobhàn. Mon monde tout entier.
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— Alors comme ça on dit même pas bonjour…
Je ne me suis jamais senti si impatient ! Comme un crève-la-dalle qui termine un périple interminable sans la moindre provision. J’ai envie de bondir et de la dévorer sur place. De l’attraper et de l’assiéger dans un coin, comme le grand vainqueur d’un drôle de cache-cache. Mon sourire est celui d’un loup et les sentiments qui me traversent, ceux d’un ouragan qui contient la tempête. 
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Comme la petite gamine encombrante que j’étais. Et moi qui avais presque honte de rentrer, qui avais peur de ce que dirait Sue en apprenant ce que j’étais devenue…
Les images de mon dernier casse me reviennent en mémoire. Une cambrioleuse. Une escroc. Voilà ce que je suis devenue… Deux ans que je flirte avec la taule. Deux ans que je me fais bringuebaler d’un trou pourri à un autre. La cavale est devenue ma manière à moi de marcher. Et c’est comme si j’avais toujours eu ça dans mes veines, si l’on en croit mes aptitudes innées pour la planque et le crochetage de serrure. Mais ce n’est pas pour cela qu’on m’a recrutée. Non, c’est pour mes oreilles. Pour le même don qui me permet de raccorder un piano à queue. Pour les mêmes raisons qui m’ont poussée vers la musique, vers le Glitter, vers Sue. Mon ouïe. Imparable. Le moindre cliquetis. La moindre goupille qui ne s’enclenche pas comme il faut, je l’entends. C’est Sue qui m’a poussée à affûter ce don.
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J'agrippe son cul et elle se met à glousser. M’approchant doucement de sa bouche, je prends soudain ses lèvres et la mord pour qu’elle se taise. J’ai l’impression qu’elle s’échauffe sous mes doigts, comme une flamme incandescente ou un téton qu’on a pincé trop fort et trop longtemps. Un sourire prédateur étire mes lèvres, ce qui la met à tort en confiance. Levant une main pour empoigner mes cheveux, elle se meut un peu plus contre moi, aguicheuse jusqu’au bout des tifs. D'accord, je suis un chien, mais elle rêve si elle croit me mener aussi facilement par le bout de la bite. Sans un mot, j'agrippe ses hanches, la soulève puis pivote sur moi-même pour la reposer au milieu du couloir.
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Elle s’avance et me prend par les hanches pour me tourner et me retourner dans tous les sens, s’émerveillant, comme fascinée par une jolie porcelaine. Elle m’attrape les joues pour me regarder d’un peu plus près. Mes cheveux volent autour de mon visage, électriques et inhabituellement libérés. L’absence de mon couvre-chef si fétiche me frappe brutalement et je revis aussitôt la scène qui vient d’avoir lieu en bas, revois ma casquette par terre, abandonnée dans le couloir. Je grince des dents, furieuse de m’être fait prendre si facilement et d’avoir sursauté comme une imbécile au moment où je montais vers l’étage.
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La plus simple allusion à ce que je vois ici réveille les fantasmes les plus espiègles de mes camarades de classe. Et je ne suis pas la dernière à en jouer. Pire encore, depuis un an, je marchande des images de nues, des cartes postales et petites icônes en tout genre, ramassées ici et là, pour me faire un peu d’argent de poche. Et les affaires marchent bien. Certains garçons sont prêts à payer cher pour collectionner les clichés de leurs danseuses favorites. Je bride un sourire et balance un coup d’oeil à ma planque, astucieusement camouflée dans le mur près du sofa, derrière une brique dessoudée.
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— T’en es vraiment incapable, alors ? Être honnête, même une toute petite fois, c’est tout bonnement au-delà de tes forces. Tu sais quoi, j’te souhaite de trouver quelqu’un, un jour, qui te donnera envie de l’être. J’te le souhaite sincèrement…
Pivotant sur lui-même, il me plante là sans même un regard en arrière. À l’intérieur, mon cœur va exploser. C’est toi que je veux laisser entrer ! C’est toi ! Il n’y a que toi ! Je t’en supplie, ne m’abandonne pas ! C’est tout ce qui perce dans ma tête douloureuse. Je suis sur le point de tout perdre. Je ne survivrais pas à ça ! 
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La vérité c’est que je n’ai jamais voulu revenir. Tout ici me rappelle le cauchemar de cette fameuse nuit, me rappelle mon père, me rappelle son absence. J’ai mis des années à oublier l’odeur rance de ce port, à ne plus décliner à l’infini les notes grises qui rythment ces ruelles, à ne plus avoir froid, à ne plus avoir faim. À la place, j’ai découvert une rage sourde, animée, vivante, qui m’a dévoré l’âme jusqu’à la moelle. Une rage de survivre. Une colère de ne pas avoir pu changer les choses, d’’avoir été si petite, sii inutile.
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J’ai encore du mal à bien comprendre les rapports entre les hommes et les femmes dans cette baraque. Parce que d’après ce que je sais de ce genre de gang, les relations sont plus chaotiques qu’elles n’en ont l’air. Les filles passent d’un type à un autre. Et les types, pareil ! Alors franchement, envisager une relation régulière avec quelqu’un dans ce merdier ! Non vraiment, j’ai dû manquer quelque chose. Perdue dans mes pensées, j’arrive au premier étage et passe tranquillement devant une chambre entrouverte.
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Je me penche un peu plus vers elle. Son odeur fine et piquante me saute à la gueule et j’ai envie d’aller la chercher plus loin, plonger ma tête dans ses boucles et aller à la rencontre de sa chaleur. Le manège de Kitten et Till me fait dangereusement monter la moutarde. Un peu déstabilisé par cette faim bestiale qui m’étreint le bide comme une envie dans un broyeur, je me colle plus durement contre la môme, pressant ma cuisse contre la sienne, envahissant son espace comme le sale enfoiré que je suis.
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