Je suis sensible à beaucoup de qualités chez les gens, mais l'une des plus grandes à mon sens, c'est la capacité à dire qu'on est désolé. Je ne parle pas des excuses rapides qu'on présente à quelqu'un qu'on a bousculé sans le faire exprès, mais des excuses sincères, profondes, celles qui nous débarrassent de notre ego et nous font demander humblement pardon à la personne à qui l'on a causé du tort.
J’ai eu une conversation hyper intéressante avec ta mère. Elle n’a pas sa langue dans sa poche.
Le laisser mariner, à présent. Elle comprenait mieux pourquoi Tavin lui avait envoyé tous ces articles. C’était amusant de faire tourner quelqu’un en bourrique.
Keeley plaqua sa main sur sa bouche en découvrant la photo de Darlene. Oh là là. Elle m’avait pas fait dans la dentelle. Un maquillage excessif, des fringues d’un mauvais goût très sûr : tu ‘étonnes que Tavin était gêné ! Mais Keeley devait reconnaître que Darlene portait crânement son costume de Dolly Parton. Elle songea qu’elle n’aurait sans doute pas pu en faire autant.
Ma mère ? Qu’est-ce qu’elle t’a raconté ?
Allô ?
T’es là ?
Qu’est-ce qu’elle a dit ?
C’était rigolo de le sentir trépigner.
Mon dieu mon dieu. Super Tavin envoyé au tapis par sa mère.
Keeley ! Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?
Elle lui envoya la photo de Darlene. Sa réponse fut immédiate.
Tu n’oserais pas ?
Qui dicte les règles du jeu, maintenant ?
Très bien. Je te ferai suivre tes appels et tes messages.
Je savais que tu finirais par te ranger à mon avis.
Tu es incroyablement agaçante, tu sais ?
De ta part, je le prends comme un compliment.
Chérie, si tu voulais un compliment, il suffisait de demander. Je me ferai un plaisir de te caresser dans le sens du poil.
Tu en as assez fait comme ça. Ta mère m’a dit, pour les tâches de rouge à lèvres.
Jalouse ?
Au lieu de lui répondre, elle lui envoya un article – « Douze signes qui montrent qu’elle n’est pas intéressée ».
« - Et je m’occuperai de tes corvées pendant une semaine, ajouta Zach.
- Un mois, répliqua-t-elle.
- Deux semaines.
- Trois.
- Deux et demie. »
- Tu as de l'endurance, dis donc.
- Où t'étais passée ? Tu m'as manqué.
- Tu ne devrais pas être en train de jouer au foot,, là, au lieu de me saouler ?
- Suis dans le bus. Encore 3 heures avant d'arriver au camp, donc je tout à toi pour l'instant. Plus que 77 bouteilles de bières. :-)
Pas la peine. J’ai déjà établi mon diagnostic. Tu souffres d’une encéphalopathie gravement odieuse. Aussi connue sous le nom d’EGO. Tu as tous les symptômes caractéristiques : délire mégalo, carence neuronale et hypertrophie de la confiance en soi.
– Je peux m’asseoir à côté de toi ? dit-il en déplaçant la veste qu’elle avait posée à côté d’elle pour garder la place.
– Je préfère encore m’asseoir à côté d’un cactus.
- Tu veux qu’on s’appelle, plutôt ? Je n’ai pas d’entraînement cet aprèm.
- Je suis chez ma pote.
- Je suis plus marrant qu’elle.
Son avenir était un immense point d’interrogation, et elle n’avait pas l’ombre d’une réponse.
Pas la peine. J'ai établi mon diagnostic. Tu souffres d'une encéphalopathie gravement odieuse. Aussi connue sous le nom d'EGO. Tu as tous les symptômes caractéristiques : délire mégalo, carence neuronale et hypertrophie de la confiance en soi.
La vache ! Et qu'est-ce que tu prescrirais pour cette maladie ? Il y a des traitements ?
Pour les cas aigus comme le tien, il ne faut pas traîner. Je pense qu'une dose de réalité et une injection d'humilité devraient faire l'affaire rapidement.
C'était peut-être l'absence d'excuses la plus touchante qu'on lui avait jamais présentée.