Citations de Liv Stone (146)
On ne cherche pas à être digne de l'autre, mais à être digne de soi-même.
Ne jamais contrarier un joueur de cornemuse. Jamais. Ils sont comme tous les Écossais : irascibles, butés et fiers.
« Avec toute la mauvaise volonté possible, elle s’incline, marmonne un dernier « Votre Majesté » et sort. Ah ! je vais adorer la torturer chaque soir. Elle ne le sait pas encore, mais à partir de maintenant elle est de corvée pour me changer les idées. »
Aédan n'est pas pour moi et je ne suis pas pour lui, c'est gravé dans la roche partout en Écosse.
- Tu m'ensorcelles, mon Agápê.
- Agápê?
- Ma femme tant désirée.
Une vague de chagrin et d'énergie déboule en moi. Je suis ce pauvre poisson pris dans un filet, sûr de sa fin, mais qui ne peut pas s'empêcher de se débattre.
- Le quoi?
-Le dieu des haricots.
- Le dieu des haricots...
-un dieu infernal.
- Tu as bien dit: "le dieu des haricots "?
Est-ce qu'on a besoin d'être comme les autres pour exister ?
On était deux entités uniques et indépendantes, jusqu'à cet instant à l'importance insaisissable.
On ne cherche pas à être digne de l'autre, mais à être digne de soi-même.
- Si tu veux, je me déshabille à mon tour, on sera à égalité.
Elle veut me hurler dessus – ça se voit à l’air qu’elle aspire et à son index autoritaire braqué sur moi – mais tout se bloque et elle se fige.
- Quoi ? s’étrangle-t-elle.
Je commence à déboutonner ma veste pour la retirer. Si elle veut du Hermès en action, elle peut l’avoir. Je suis passé maître dans l’art de la provocation.
- Je vais jusqu’où ? poursuis-je en attaquant mon gilet sans manches.
- Mais arrête ! Espèce d’exhibitionniste !
- Les humains me sculptent à poil depuis des siècles, je n’ai aucun problème avec ça.
- Et comment vont les quatre terreurs ? demandé-je alors que mes nièces s’ébattent par terre, tentant de se mettre debout ou de s’échapper à quatre pattes.
- Eh bien figure-toi qu’elles brillent dans la nuit maintenant, déclare leur mère.
- Ah, commenté-je, stupéfaite. Tu ne risques pas de les perdre, au moins !
Katadesmos, murmure Heph à mon oreille.
C’est pour cela que je n’arrive pas à te résister ,Méroé.
- Alors, je t’écoute, Thanatos ?
Au comble de la nervosité, le dieu de la mort bredouille deux ou trois onomatopées avant d’exploser.
- Mon seul pouvoir est de donner la mort !
Il jette un froid insurmontable autour de lui. Ou presque. Arès ouvre de gros yeux avant d’écarter les bras sans violence.
- Gendre, dit-il en enlaçant Thanatos.
Arès, le seul à ne pas avoir encore parlé, les muscles toujours aussi gonflés, finit par avancer de quelques pas, faisant ravaler sa question à Deimos.
- Je me demande quelle qualité tu peux bien avoir pour que nous acceptions de te remettre notre fils, Antéros, à Aphrodite la Céleste et à moi, Arès, Fléau des hommes, assène-t-il avec toute l’autorité possible. Antéros est l’un de nos cinq enfants bien-aimés, tendre et vicieux tout à la fois.
- C’est un compliment, ça, père ? doute son fils en bougonnant.
"-Je suis quoi pour vous ? Une otage ? grogné-je à voix basse. - Non, tu es l’Épouse de la Terreur. Ta place est à mes côtés comme la mienne est aux tiens."
– Un baiser, c’est quoi, hein ? soufflé-je.
– Le début des emmerdes, affirme-t-il avec un mince sourire.
Ça doit être renversant tout de même, cette impression de ne faire qu’un. Cet écho de soi que l’on retrouve chez l’autre.
- Un hasard ?! Tu me prends pour qui au juste ? s’emporte-t-elle, furieuse.
*Pour la plus ravissante des sorcières que j’aie jamais connue ?*
Mmh. Pas sûre que cette réponse lui convienne.
(extrait du chapitre bonus du point de vue d'Hermès)
- Je vais prendre une douche, faites comme chez vous. Mais ne touchez pas à Norbert.
- Qui ? grimace-t-il.
- Mon ficus, là. J'y tiens.