Citations de Liv Stone (146)
Contrairement aux humains que tu côtoies tous les jours, Deimos n’est pas un être réfléchi et « conscient ». Il n’est qu’une entité. L’incarnation de la Terreur.
❝ Des images atroces m'encombrent la tête. L'obscurité que je craignais, enfant. L'enterrement de mon père, décédé comme ça, un matin. L'isolement le plus profond que j'ai subi, la solitude, la longue attente. Ce rôle d'observatrice que j'ai fini par accepter et que je regrette aujourd'hui. ❞
Il sourit enfin et encadre mon visage de ses mains.
- Depuis bien trop longtemps.
- Quand ?
- Il y a cinq ans, tu éclatais de rire sous la glycine de la maison, on ne voyait que toi. Ton charme a tout balayé, je me suis même demandé comment j’avais fait pour ne pas te voir avant. Cette fraction de seconde m’a enchaîné à toi.
Hermès se penche un peu plus sur mon épaule pour inspecter mon choix.
- Il est bien, hein ? osé-je demander, l’estomac noué.
Pourvu qu’il ne fasse pas de remarque sur son physique proche du sien !
- Les pizzas, les balades en forêt et les jeux de cartes ? grogne-t-il. C’est d’un banal.
- C’est un humain normal.
- Il déteste le fromage, ce n’est pas une personne de confiance.
- C’est une raison suffisante, d’après toi ? relevé-je d’un ton railleur.
— Megaira, Alecto et Tisiphone sont les trois Érinyes. Échion, Oudaïos, Chthonios, Hypérénor et Péloros sont les cinq Semés, m’expose-t-il alors. Tu t’en souviendras ? Ou est-ce qu’il y aura un Dormeur ?
OK. C’est là que je déchante. Ou que je ris. Ce type est indéchiffrable, de toute façon. Je crois que je vais pouffer parce qu’il a l’air de guetter ma réaction et que je n’ai retenu aucun nom.
— Disons plutôt huit Dormeurs.
Oh ! Il sourit ! Pour de vrai ! Avec la petite fossette sur la joue gauche !
Oh par toutes les nymphes de la Terre, son sourire est super sexy, en fait…
Je déglutis et me détourne vite de ce spectacle déconcertant.
J’inspire et me lance. Je ne vais pas lui laisser le privilège du premier mot.
– Pourquoi tu t’arrêtes ? Mon short t’a distrait ?
Vas-y, sors-moi ton baratin de biker, je t’attends au tournant ! »
– Tu n’aurais pas parlé de ton short, j’aurais à peine remarqué tes jambes.
Ah. Ce n’est pas Ez. Cette voix profonde, rocailleuse et surtout railleuse… Cette voix me titille le cerveau ! L’inconnu reste derrière moi. Je me redresse, une boule au ventre.
Chapitre 3 :
Sasha
«… Le biker me dépasse… et il s’arrête à quelques mètres alors que cette stupide route est habituellement déserte. Il coupe son moteur. Je reste de marbre, dos tourné, à l’ombre de mon capot, le cœur battant à un rythme de grand rallye. J’entends ses pas, il s’approche. Si c’est Ez, je le cogne ! Mon Colt DS est dans mon sac, à la place du mort. Je le récupère en deux mouvements max !
J’inspire et me lance. Je ne vais pas lui laisser le privilège du premier mot.
— Pourquoi tu t’arrêtes ? Mon short t’a distrait ?
Vas-y, sors-moi ton baratin de biker, je t’attends au tournant !
— Tu n’aurais pas parlé de ton short, j’aurais à peine remarqué tes jambes.
Ah. Ce n’est pas Ez. Cette voix profonde, rocailleuse et surtout railleuse… Cette voix me titille le cerveau ! L’inconnu reste derrière moi. Je me redresse, une boule au ventre.
— C’est l’Impala qu’il faut blâmer, poursuit-il d’un ton encore plus grave.
Tout mon sang se propulse subitement dans mon visage. Une dure nausée me saisit alors qu’il s’avance et se tient près de moi à présent. Ce mec sent le feu de bois… Je dois avoir un problème. Le feu de bois et la bergamote. Ouaip. J’ai un problème.
Mon immunité faiblit, c’est la merde !
Il s’appuie sur ma voiture, des bras musclés et des mains entrent dans mon champ de vision. Des mains de sculpteur, le genre qui fait frissonner et déglutir tout à la fois. Ce que je m’empresse de faire. Les mains des hommes et moi, toute une histoire ! Et là, les siennes, je les imagine très bien me câliner le moteur…
— T’as besoin d’aide ?
Bordel !...»
Le jour, je serai le parfait patient, tu pourras faire ton travail selon toutes tes règles que visiblement tu souhaites suivre. En échange... tu te livres à moi la nuit.
La chute me laisse abasourdie.
Vous ne pouvez pas me forcer à quoi que ce soit, finis-je par répliquer.
C'est vrai. Disons le jour, je suivrai toutes tes indications, la nuit, tu resteras dans ta chambre si tu veux qu'il ne t'arrive rien.
Alexander attrape sa bouteille d'eau et retourne à ses occupations, me laissant bouche bée.
-Je n’ai jamais baisé de thérapeute, ajoute-t-il sur un ton neutre. Vous avez déjà baisé un milliardaire, Chloé ?
Ma gorge s’assèche d’un coup. Le sexe est un sujet de conversation à la fois majeur et des plus banals lorsque l’on est thérapeute. J’ai eu tellement de discussions curieuses, drôles ou touchantes avec mes patients à ce sujet, mais jamais encore ça n’avait été aussi provocant. Son sous-entendu m’embrase intérieurement, mon cœur reprend sa course folle et je sens absolument tout mon corps frissonner de désir et d’épouvante.
C'est un peu le destin de l'enfant du milieu, je suppose. L'aînée sert de modèle, la dernière est la chérie. Moi, je suis la sœur de remplacement.
Lorsqu'un jour, tu tr diras que tu as tous les pouvoirs, que tu peux anéantir une vie sans rencontrer aucun obstacle devant toi, détourne-toi.
Alexander Stuart.
Les choses les plus simples sont souvent les meilleures.
La stabilité d'un mariage de raison sera plus forte que toutes les mièvreries d'un mariage d'amour.
Elle me déteste, oui, mais je préfère qu'elle le fasse près de moi.
Le risque zéro n'existe pas.
Kenna Stuart.
Il y a une expression en Écosse, quand il pleut : « La pluie d'aujourd'hui est le whisky de demain. » Et le sherry butt donne le ton : il est le plus volumineux autorisé dans la production de l’alcool, près de six cents litres.
Son sourire s’allonge et son regard pétille comme une pluie d'étoiles filantes.
Son sourire provocateur est ultra sexy tant il est cynique, son accent beaucoup trop étrange et ensorceleur pour l'ignorer, et bon sang, ses yeux ! Noirs et limpides. Plonger dedans, c'est comme tomber dans un ciel de nuit. Sans étoiles, sans lune. Juste une immensité chaotique et pleine à craquer de choses que l'on ne perçoit pas. C’est attirant, dérangeant, troublant, terrifiant…
L'amour. Il n'y a rien de plus illusoire et éphémère.
« Mon cœur est dans les Highlands… »