Lloyd Alexander

Enfant, j'étais une lectrice très obsessionnelle. Je lisais et relisais les mêmes livres. Il y avait d'abord eu "Ronya fille de brigand" d'Astrid Lindgren dont j'avais usé les pages puis "le livre des 3" et "le chaudron noir" de Lloyd Alexander, les 2 seuls volumes des chroniques de Prydain à avoir été traduits en français. Ceux-là aussi, je les avais lu et relu, tant et si bien qu'ils sont aujourd'hui en piteux état. Mon fils ayant 9 ans, c'est avec grand plaisir que je partage aujourd'hui avec lui mes passions littéraires d'enfance.



Et j'ai passé un moment délicieux à lui lire "le livre des 3". Mon fils a carrément adoré. Et l'adulte que je suis devenue a également beaucoup aimé.

"Le livre des 3" est un très bon roman de fantasy. S'inspirant de légendes galloises, Lloyd Alexander propose un récit trépidant où les péripéties s'enchaînent à un rythme effréné. Combats, rencontres inattendues, humour, magie... Pas de temps mort dans le roman d'Alexander.

Les héros sont attachants et bien caractérisés, chacun ayant une personnalité bien dessinée.

Quant au monde de Prydain, il est très plaisant de le parcourir aux côtés des héros. Riche, coloré, peuplé de créatures drôles ou effrayantes, il est plein de possibilités.



Ce récit a enchanté mon fils. Il fallait voir son visage passer par toutes les émotions, l'entendre pousser des "oh", des "ah"... Un immense plaisir pour un parent. "Le livre des 3" est, je pense, un livre idéal pour donner le goût de la lecture et pour initier aux lectures de l'imaginaire. Il est aussi, je pense, une lecture dont ne devrait pas se priver les adultes.

"Le livre des 3" est un petit chef-d’œuvre de la littérature jeunesse à mettre entre toutes les mains, petites ou grandes.



Challenge ABC 2016-2017 - 12/26

Challenge 1914-1968 entre 2 points de bascule - 2

Challenge Atout-prix 2016-2017 - 14 (World Fantasy 2003 - grand maître/life achievment)

Taran, jeune aide-porcher de Caer Dallben, laisse Hen Wen, la truie blanche aux pouvoirs divinatoires, s'enfuir. A la poursuite de l'animal, il rencontrera des ennemis effroyables, et des amis irremplaçables.



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Une très bonne lecture jeunesse qui reprend dans les mythes gallois avec des personnages, entités ou croyances connues (Taliesin ; Gwydion ; Arawn ; etc.), et la structure, mutatis mutandis, du seigneur des anneaux de Tolkien (personnages ou trame : Taran = Frodo ; Gwydion = Gandalf ; Gurgi = Gollum ; etc. Une quête, un anti-héro, la formation d'une communauté, un grand méchant, des péripéties similaires, etc.).



Dans l'histoire, le jeune Taran échoue souvent mais ne perd pas espoir, il assume ses erreurs et sait les réparer ou en tirer les conclusions, et, chemin faisant, il se fait des amis, drôles et pleins de réflexions intéressantes, qui l'aideront à grandir (j'ai beaucoup aimé le trio Fflewddur Fflam, Eilonwy, Gurgi, chacun ayant sa particularité).



C'est un récit du bien contre le mal, édulcoré pour être adapté aux plus jeunes, qui peut effrayer au bon moment, sans faire trop peur. De plus, quelques dessins agrémentent mon édition (la première en VF), ce qui rend la lecture encore plus fluide. Le seul bémol que je ferai concernera la lisibilité du voyage de notre héros ; une petite carte ou des descriptions plus compréhensibles auraient été de bon aloi, car le cheminement me semble un peu nébuleux (mais c'est peut-être un choix, et le livre est estampillé "conte").



La fin est ouverte mais sans cliffhanger, ce qui laisse libre choix pour continuer et lire Le chaudron noir (puis revoir Taram et le chaudron magique de Disney^^).



Je suis content de cette découverte, déçu que les stocks de neufs soient désespérément vides, et intrigué par la suite.

Après ma relecture du livre fétiche de mes jeunes années, "le livre des trois", j'ai poursuivi le cycle de Lloyd Alexander avec "le chaudron noir".



Ce tome est un peu plus sombre que le précédent. Et même si l'intrigue réserve des passages humoristiques, le ton est globalement plus mélancolique. Attention, ça reste très soft, c'est un roman destiné aux enfants donc la violence reste mesurée. Le récit est également moins manichéen que le 1er tome où on avait d'un côté les gentils, nobles et courageux, et d'un autre les méchants très vilains (je ne dis pas du tout que c'est un défaut, "le livre des trois" malgré ce côté un peu simple est pour moi un petit bijou de la littérature jeunesse). Dans cette 2ème aventure, les personnages sont plus complexes, ils évoluent au cours du récit, font des choix, ont des décisions à prendre. Cet aspect a beaucoup plu à mon fils, avec qui je lisais le livre. Cela a été pour lui l'occasion de découvrir qu'un personnage peut avoir de multiples facettes et qu'on ne peut pas cerner une personnalité en un instant. Du coup, il a été surpris à plusieurs reprises. Et d'entendre son gamin ouvrir des grands yeux, pousser des "Oh", voir son visage passer par toutes les émotions, ça n'a pas de prix, c'est un vrai bonheur.



Quand je vois la qualité de ces deux romans, "le livre des trois", et "le chaudron noir", je me dis qu'il est vraiment dommage que les trois autres tomes des "Chroniques de Prydain" de Lloyd Alexander n'aient pas été traduits en français. Les éditeurs des collections jeunesse devraient se pencher là-dessus plutôt que de publier 50 tomes de "cabane magique" et autres romans vite torchés et mal écrits. Littérature pour enfants ne doit pas vouloir dire mauvaise qualité, il faut respecter les jeunes lecteurs en leur offrant des romans de qualité.



Challenge Multi-défis 2017 - 14 (item 61 : un livre avec de la magie)

Challenge 14-68 entre 2 points de bascule 2017 - 7 (1965)

Challenge Atout-prix 2016-2017 - 18 (Child's study association for America's children's books of the year)

C'est un vrai plaisir que de découvrir ce livre de littérature jeunesse.

Plein d’aventure et de péripéties, l'histoire nous conduit à travers Prydain et nous fait suivre Taran, jeune garçon qui a soif d'aventures. Mais quand l'aventure arrive, Taran va parfois regretter son chez lui. Il va être aidé par de fidèle compagnons dans sa quêtes qui va l'emmener plus loin qu'il ne pouvait l'imaginer.

Les personnages du livre sont bien croqué et attachants, et même si l'histoire fait parfois un peu dans la facilité, il n'y a vraiment pas de quoi bouter son plaisir.

J'ai beaucoup aimé ce livre (en français, j'ai tenté en ebook anglais mais il était trop difficile pour moi, avec un vocabulaire très riche et des tournures de phrases pas évidentes, mais en voyant comment parlent les protagonistes en français, en fait je comprends mieux mon incompréhension en anglais, lol...).



Je disais donc, j'ai beaucoup aimé ce livre. Contrairement au dessin animé qui ne m'a pas laissé de souvenir impérissable. Il me semble que les personnages y sont très proches de ceux du livre, pourtant leurs relations sont plus complexes et mieux exploitées dans le livre que dans le film.



La quête de la joyeuse équipe de "bras cassés" se fait somme toute dans une ambiance fort légère, malgré des événements sérieux et qui pourraient faire très peur, s'ils n'étaient édulcorés et surtout entrecoupés de nombreux moments de détente. L'humour et la légèreté sont servis par Gurgi, Eilonwy et Fflam, alors que Taran est assez sérieux, maladroit mais plein de bonne volonté, puisqu'il apprend, peu à peu, de ses erreurs.



Il n'y a aucun temps mort, c'est bien écrit et très bien traduit (ayant essayé l'anglais j'admire le beau travail de Jean-François Ménard, qui en a rendu la lecture aisée !).



Bref, c'est un très bon moment et vraiment de l'excellente fantasy jeunesse. Dommage qu'elle ne soit pas plus connue ici...

Un grand merci à Foxfire qui a proposé ce livre en tant que livre-quête durant le défi SFFF.

Une quête c'est bien de cela qu'il s'agit dans ce roman épique ! Ce livre m'a ramené à mon enfance, où j'avais découvert cette histoire par son adaptation en dessin animé par Disney. Qu'Est-ce que j'avais pu trembler à l'époque ? Eh bien, à la lecture de ces pages, je comprends ma frayeur d'antan puisque l'atmosphère héroïque de cette histoire est nimbée de guerriers démoniaques, d'animaux espions asservis, d'un tumulte guerrier qui gronde au loin.

On suit Taran, jeune aide-porcher dans sa recherche de Hen Wen, cochon divinateur dont l'oracle est nécessaire au jeune prince Gwydion. J'ai adoré l'évolution du personnage de Taran, dans la pure veine de l'heroic fantasy, il gagne en ampleur au fil des pages et révèle un courage insoupçonné.

Les personnages secondaires sont aussi de fiers compagnons de lecture. J'ai beaucoup aimé Gurgi et sa façon de parler bien à lui. Les piques d'Eilowyn et le flegme de Fflewddur.

Une aventure qui fait rêver, frissonner, haleter. Aux amateurs d'heroic fantasy et pour les plus jeunes qui souhaiteraient s'initier au genre.

Ce premier tome est le début d'une superbe quête fantastique, pleine de magie, qui a inspiré le premier Walt Disney médiéval. le jeune Taram n'aime pas sa vie, il rêve de gloire et d'aventures, mais n'est qu'un apprenti porcher. du jour au lendemain, le voilà propulsé au milieu d'une guerre qu'il va devoir gagner. Sur cette quête initiatique, il va rencontrer de valeureux amis de genres bien différents. Notre jeune apprenti héros ne s'attendait pas à autant de difficultés, il va pourtant devoir très vite grandir et arrêter de ronchonner pour un rien. Un antihéros qu'on aime suivre en présentant un incroyable destin. Une lecture captivante pour une lecture fantasy accessible aux plus jeunes.


Lien : http://www.liresousletilleul..

En vérité, jamais quête ne m'a parue plus sage, plus vaste, plus riche que celle de Taram dans ce petit livre.

Comme dans les tomes précédents, mais surtout dans celui-ci, sont distillées entre les pages maximes et petites philosophies de la vie. J'ai beaucoup, beaucoup aimé.

Et ce long voyage, que plus ou moins heureux a entrepris Taram, est conté toujours aussi simplement, parce qu'il n'y a pas besoin de grands mots ni emphatiques palabres pour nourrir les esprits.

Je suis de la génération de Taram au cinéma. Je suis de ceux qui en connaissaient chaque vignette. Merci les livres produits dérivés.

Plus tard j'ai essayé de le trouver. Mais il n'était plus disponible que ce soit ici ou en Albion.



Aussi c'est avec grand plaisir que j'ai reçu ce livre en guise de présent cupidoné de mon très inspiré St Valentin.

Et donc. Si je regrette les libertés de la traductrice de passer du tu ou vous, quand, comme le chantait Camille, là bas en Angleterre ils se disent tous you c'est plus clair, de Gwydion à Hen ou Gurgi); j'ai pris grand plaisir à lire ce premier livre. Alors oui c'est gentil, simple et plus d'une fois j'ai pensé à l'univers de Tolkien dans ma lecture. Mais c'est foisonnant, d'aventures, d'êtres apparemment inspirés de la mythologie celte (dont le Mabinogion) (ami de la procrastination héroïque, ne va pas traîner chez wikimonpote et consorts sauf si tu veux te perdre dans moult embranchements et finir par ne plus rien retenir) et de quête du jeune premier. Idéal pour tout jeune garçon porcher que nous sommes.

Qui plus est, je me suis régalée des réparties d'Eilonwy face aux apprentiporcheries de Taram. J'espère qu'elle sera encore de la partie et de la réplique pour les tomes à venir.

Oui. Car l'amour m'a offert la série complète. Je ne me suis jamais sentie aussi humble qu'avec mon pauvre petit dessin.

Si, comme moi, vous avez vu enfant le film Taram et le chaudron magique, oubliez tout ! Le roman est d’une richesse incroyable par rapport au film – et je ne parle ici que du premier tome, je vous parlerai en temps et en heure des suivants. De même, je ne m’amuserai pas à jouer aux jeux des différences, ce serait nier l’intérêt de cette oeuvre.

Taram rêve d’aventures. Il ne se doutait pas de la manière dont elle surgirait, il ne se doutait pas des épreuves qu’il traverserait. Taram, après tout, n’est qu’un apprenti porcher, chargé de veiller sur une truie. Certes, elle possède des pouvoirs magiques, mais elle ne montre jamais ses pouvoirs à Taram ! Alors que les forces du mal approchent (oui, je sais, je suis un peu mélodramatique), elle s’enfuit – Hen Wren a bien saisi le danger ! Taram, qui était chargé de la protéger, se lance alors à sa recherche.

Sur sa route, il rencontrera une jeune fille qui sait ce qu’elle veut, et fait tout pour prendre son destin en main même si d’autres lui mettent des bâtons dans les roues, un prince courageux, une créature indéfinissable dont on ne sait au début si elle est un allié, un opposant ou simplement un enquiquineur goinfre de première. Il lui faudra courage et patience à lui aussi pour mener à bien sa quête, et savoir se remettre en question aussi.

Bienvenu dans les Chroniques de Prydain.

Je l'ai dit pour le premier tome, je le redis pour le second : nous sommes loin de l'univers simple (simpliste ?) de Taram et le chaudron magique. Pourtant, le film semble inspiré des deux premier tomes de la saga, mais c'est une inspiration allégée. Ce tome 2 est d'une extrême richesse, que ce soit du point de vue de l'intrigue, ou du point de vue des caractéristiques des personnages. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui n'apparaissent pas dans le film, comme le prince Gwidion. C'est pourtant lui qui est à l'origine de la quête qui doit les amener à détruire le chaudron noir, ce chaudron qui permet à l'odieux roi d'asservir les guerriers morts et d'en faire des soldats sans âme, sans passé, sans aucun sentiment. Comme pour toute quête, elle entraîne la réunion de personnes qui ne se seraient peut-être jamais rencontrées et qui doivent s'entendre, respecter les ordres donnés, et ce n'est pas forcément facile pour tout le monde. Je pense notamment  à Ellidyr, fils cadet d'une famille royale qui cherche à tout prix à se distinguer, en quête de gloire, comme ses frères aînés avant lui, frères qui avaient l'avantage d'être les aînés. Il est l'exacte opposé d'Adaon, dont le doux courage nimbe le récit. C'est lui qui prononce ces paroles, extrêmement fortes à mes yeux : "N'y a-t-il pas déjà assez de gloire à vivre les jours qui nous sont donnés ? Tu devrais savoir qu'être parmi ceux que l'on aime et les choses que l'on apprécie, toute cette beauté, c'est déjà de l'aventure. "



Jusqu'où est-on prêt à aller pour réussir une quête ? Certains membres iront très loin pour leurs compagnons, d'autres iront très loin pour eux-mêmes. Et si le monde des Chroniques de Prydain peut sembler de prime abord manichéen, il apparaît très vite que rien n'est aussi simple.
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Tout devrait être calme à Caer Dallben, le chaudron noir a été détruit, les habitants devraient donc couler (enfin) des jours heureux. Seulement, Dallben a décidé d’envoyer Eilonwy à la cour royale de Mona. Elle est une princesse, elle se doit donc de se comporter comme telle. ce n’es tpas gagné, parce qu’elle n’en a pas envie.

Tout devrait malgré tout bien se passer, si ce n’est que Taram se rend compte du fossé qui les sépare. il est toujours un apprenti porcher, en dépit des aventures qu’il a vécues. Il rencontre aussi au cours du voyage le prince Rhun, un prince éminemment collant et maladroit. Il est, pas seulement pour Taram, mais aussi pour nous lecteur, assez agaçant, surgissant toujours au moment où l’on s’y attend le moins, compromettant même parfois la mission qui a été assignée à Taram. En effet, il a la surprise de retrouver Fflewdur Fflam, roi de son état, roi qui en a assez d’être roi et a repris son costume de barde. Il a surtout retrouvé, soigneusement déguisé, afin de le prévenir du danger que court la princesse. Hélas, quand le plan de l’ennemi est au point, il est difficile de le contrecarrer. Voici Taram, Gwidion, Fflewdur , Gurgi et le prince Rhun repartis pour une nouvelle quête.



Je ne dis pas qu’elle sera plus simple que la précédente, je dis que l’auteur sait renouveler les enjeux, les opposants, même si nous retrouvons ici une vieille ennemi, l’enchanteresse Achren, dont Taram garde en mémoire les traumatismes qu’elle lui a causés. Comme les tomes précédents, le château de Llyr invite le lecteur à se demander pourquoi l’on se bat, pour soi, ou pour les autres ? Dès que l’on fait passer les intérêts des autres avant les siens, dès que tous les membres d’une quête ont le même état d’esprit, beaucoup de choses peuvent changer, l’un d’entre eux pourra même se révéler. Mention spécial pour le personnage de Llyan, qui possède un goût musical certain, après avoir subi bien des mauvais traitements.

Une saga décidément à découvrir.
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J'ai beaucoup aimé ce tome. A suivre Eilonwy qui veut simplement être elle même et doit pourtant devenir plus que ce qu'elle est déjà.

Comme d'habitude dans l'univers il y a plein de petits préceptes et grandes choses dans l'aventure de tout ce monde là. Ce qui donne une force certaine à ce récit qui se veut tout simple.

Mon préféré de la série pour l'instant.

Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de lire une série de livres à la suite.

Je le sais et pourtant j'ai ouvert le deuxième tome des chroniques de Prydain.

Et forcément j'ai presque trouvé ça moins bien, enfin en tout cas pas meilleur que le précédent contrairement à nombre d'entre vous céans.

Alors je vais me raccrocher à ce que j'ai aimé. Ce chaudron tout d'abord enfin héros de l'histoire. L'épopée plus fouillée, moins linéaire. Et surtout les sorcières. Les Moires, vieilles harpies, belles dames, ou simples pierres témoin de passage des vies.

Ainsi je vais poser mes yeux sur d'autres histoires, le temps que Taram se remette de son aventure puis nous repartirons ensemble, avec de nouveau l'esprit tout à lui.

C'est le premier tome d'une trilogie de fantasy pour la jeunesse, mais ce tome est le seul à avoir été traduit. Enfin, je dis fantasy, mais il n'y a aucun éléments surnaturel, c'est juste un univers avec une monarchie et des villes inventées. Au début de l'histoire, le roi est en dépression parce que sa fille est morte jeune, et il se laisse gouverner par son premier ministre, qui limite la liberté d'expression (entre autres exactions)... ce qui laisse Théo, jeune apprenti imprimeur, sur les chemins, où il va rencontrer d'autres gens qui n'aiment pas le premier ministre et même des gens qui ont des plans contre lui.



Le scénario est un peu simple, mais il avance rapidement et agréablement, les personnages sont cool (Micky la gamine des rues, le comte Das Bombas, arnaqueur pro, Florian le républicain, Torrens le médecin ultra-compétent attaché à la famille royale), et cela donne vraiment envie de lire la suite, pour voir comment cela va se passer entre différentes personnes qui avaient un but commun mais qui ont aussi de grosses divergences. Aussi, j'aime beaucoup l'évolution de Théo qui au début est extrêmement vertueux, qui n'a peut-être jamais menti, et qui va devoir apprendre si et à quel point il est prêt à contrevenir à ses principes pour faire le bien. Je vais me procurer la suite en anglais !

Comme beaucoup d’autres blogueurs, j’ai relevé l’inspiration évidente du Seigneur des Anneaux de Tolkien. Le héros entreprend une quête initiatique, un peu contre son gré, et rencontre en chemin des personnages très singuliers (notamment un noble qui va se charger de son apprentissage et une créature pas totalement humaine qui finit par le suivre comme son ombre); cela ne vous rappelle rien ?

Ce premier tome trouve tout de même sa propre originalité. J’ai eu beaucoup de sympathie pour la plupart des personnages. Taram est un jeune porcher qui rêve d’aventures et de batailles; mais quand il se retrouve face au danger, il n’est plus si sûr de lui. On le voit grandir tout au long de l’aventure et j’ai déjà hâte de lire la prochaine. J’ai eu plusieurs fous-rires durant les interventions de Fflewddur, le barde, avec sa lyre dont une corde casse chaque fois qu’il ment. Enfin, contrairement à Tolkien, Lloyd Alexander laisse la part belle aux personnages féminins : Eilonwy est une fille fantasque, étrange, mais très débrouillarde et avec un sacré caractère. Il faut néanmoins reconnaître un côté manichéen à l’oeuvre : il y a les gentils et les méchants, sans personnage ambivalents; mais c’est une dimension souvent présente dans l’heroic fantasy.



Il faut avoir en tête que ce roman est un tome 1 et que c’est en plus destiné à la jeunesse; les amateurs de grands combats à l’épée risquent probablement de rester sur leur faim, mais peut-être y en aura-t-il par la suite… Je dois reconnaître que cela m’a manqué, en plus d’une fin un peu plus développée. Cela dit, ce livre est une aventure complète, achevée. Si vous n’aimez pas les fins à suspense, vous refermerez ce livre sereinement.



Les chroniques de Prydain est une très bonne série pour s’initier à la Fantasy, avec ses héros courageux, sa magie et ses descriptions fabuleuses et dépaysantes. La troupe de joyeux compagnons nous promet de folles péripéties dans les autres volumes !
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Enfant, avec mon frère, Le Chaudron magique était notre dessin animé préféré, au point qu'on se le passait en boucle pendant des heures et qu'on en avait même fait une sorte de "remake". Plus tard, j'appris qu'il s'agissait d'une adaptation des Chroniques de Prydain. Je faisais des recherches pour en savoir plus, découvrais qu'il s'agissait d'une série littéraire, et me disait : "Tiens, pourquoi ne lirais-je pas le livre ?"



Eh ben... Je n'ai pas été déçue : le Livre des Trois est extraordinaire. Les personnages sont intéressants et attachants, il y a beaucoup d'humour, l'aventure ne met pas trois heures à démarrer, on est tout de suite dedans, la fin non plus n'est ni traînante ni expéditive, et l'aventure et les batailles ne se font pas prier.



Pour la première fois, je n'ai trouvé aucun gros défaut à un livre de fantasy ! Je n'arrive pas à croire qu'il soit si peu connu ! C'est la faute de daubes commerciales telles que Tara Duncan ou les Chevaliers d'Émeraude ! Il faut que ça change... LISEZ-LE C'EST UN ORDRE !!!!

Si Prydain m'était conté, je ne demanderai pas le dernier opus.

Trop de batailles, trop de départs et surtout tant de morts, certaines semblent aussi vaines que rapides.

Un trop grand écart avec le précédent qui était presque une quête philosophique.

Mais peut-être n'avais je tout simplement pas envie de quitter l'univers. Après tout, plus jeune, je ne terminais jamais les jeux vidéo que j'appréciais le plus, juste pour me dire que je ne les avais pas fini. Alors plutôt que de râler sur mes espoirs déçus, je vais profiter de louer l'univers de Lloyd Alexander. Une série très facile à lire et pourtant diablement intelligente sans même avoir besoin de lire entre les lignes. Voilà un monde qui permet de grandir et qui s'ouvre à tout jeune voyageur quelque soit son expérience pour peu qu'il s'invite au fil de ces pages.

Merci monsieur l'auteur, au nom de tous les apprentis porchers que nous sommes.

Quelle surprise j’ai eu lorsque les premières pages défilaient sous mes doigts! Un monde aussi merveilleux que ses personnages😍. L’aventure commence lorsque les animaux de la vallée de Prydain s’enfuient, Taram, l’apprenti-porcher ne réfléchit pas et part à la recherche d’Hen Wren, sa truie prophétesse dont il a la charge. C’est alors une grande quête qui commence, de nombreuses péripéties, rebondissements et d’émotions aussi intense que addictif.



Taram, un héros aussi attachant que têtu, va faire des rencontres incroyables. Tout au long de son aventure, il va faire la connaissance de personnages admirables. Des protagonistes bien travaillés et bien imaginés qui sont tous aussi attachants les uns que les autres, entre l'esprit d'équipe, l’entraide, l’amitié tout aussi étrange soit-elles, les chamailleries et leurs humours plaisantes, vous ne vous ennuierez pas à leurs côtés! J’ai adoré être dans l’aventure d’un monde fantasy dont je n’ai aucunement eu du mal à m’imaginer, entourées de créatures fantastiques et de légendes féeriques. 🌞



En bref, un petit coup de cœur pour cette fantasy jeunesse!!
Lien : https://feartheworld.blogspo..

Ça y est, j’ai lu le premier tome des Chroniques de Prydain, écrit par Lloyd Alexander et publié par Anne Carrière !



Il me tentait depuis un moment, et pour cause : j’avais été marquée par son adaptation Disney, Taram et le Chaudron Magique. Le dessin animé a reçu de mauvaises critiques et beaucoup de personnes n’en ont pas gardé un souvenir impérissable ou ont été traumatisées par l’ambiance sombre. Perso, je l’ai vu dans mon enfance, j’ai aimé et, même si je ne l’ai pas revu depuis très longtemps, il me reste en mémoire. Il faudrait que je le revois, d’ailleurs.



Le roman, intitulé Le Livre des Trois, est le premier de cinq tomes, où Taram quitte sa contrée tranquille pour retrouver Hen Wren, la truie devineresse. Il y rencontre ses compagnons de voyage, un barde à la lyre enchantée, une princesse qui n’a pas la langue dans sa poche, et une créature à moitié animale, alors qu’ils doivent contrer des ennemis tels le Roi Cornu ou la cruelle Achren.



C’est un récit jeunesse qui date un peu, donc on retrouve une trame classique, celle du garçon de ferme qui rêve d’héroïsme et se retrouve embarqué dans de grandes aventures. J’ai aussi trouvé certaines facilités au niveau de l’histoire, mais c’est sûrement parce que je suis plus habituée aux récits adultes et à la Dark Fantasy (et parce que j’aime bien faire galérer mes personnages). Hormis ces petits détails, j’ai trouvé l’histoire plaisante, Taram évolue au fil du récit et vu qu’il s’agit du premier tome, il devrait encore grandir avec le temps. J’ai aussi apprécié la princesse Eilonwy, qui affirme (et prouve) qu’une fille peut aussi bien faire qu’un garçon, lorsque Taram la sous-estime. Vu l’époque du récit, c’est bien de voir des remarques féministes après toutes ces demoiselles en détresse ou faire-valoir du brave aventurier.



Une bonne lecture, donc, plus légère après Le Roi Écorché, Les Livres des Rai-Kirah et Calame !