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Citations de Lola Swann (47)


Le rire de Mamie jolie.
Il débordait d’elle à chacun de ses mots, il parfumait son humeur, c’est la seule chose qui me restait dans le cœur à la fin de nos échanges. Le rire léger, éthéré, espiègle de ma si douce mamie. Tels des pétales dorés qu’un souffle de vent fait frémir et s’envoler.
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À défaut de pouvoir l’étreindre – si l’on avait su comment faire –, je lui renvoyai comme en écho un morceau de l’adorable surnom qu’elle m’avait donné enfant. Sa poupée jolie. C’est à ce moment-là sans doute que le tendre qualificatif naquit : Mamie jolie.
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À l’instant où j’avais appris sa mort, Lucia m’était apparue en pensées telle une rose, une belle et magnifique rose, mais qui venait de faner. Alors je m’étais approchée pour étreindre la fleur de ma main, comme pour la consoler de sa fin, et seuls ses pétales grenat, encore soyeux, m’étaient restés entre les doigts.
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Comme il était coutume, les enfants s'en approchèrent jusqu'à toucher ses murs. Lentement, ils exploraient, tâtonnaient avec leurs petites mains rougies par le froid, à la recherche de quelque trésor caché dans la pierre.
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« Saperlipopette, Petite Fleur Rose est vraiment à côté de ses baskets ! »
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Bouche bée, je contemplais l'océan de l'intérieur, palais magique dont l'eau est le gardien sacré.
Ce n'était ni bleu, ni noir, mais un mélange infiniment subtil des deux couleurs, comme si j'étais entrée dans le tableau d'un peintre fou mêlant habilement ses deux tubes de gouache pour y dissimuler la rose intruse. Mais l'intruse que j'étais n'avait que faire d'être effacée sous les coups de pinceau. Elle ne demandait qu'à se fondre dans l'immensité bleu noir, en devenir partie intégrante.
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Une ribambelle de cartons de toutes tailles, entrouverts ou fermés, étaient entassés là, de façon si désordonnée que cela semblait presque un miracle que tout tienne ainsi en place, comme figé dans l'espace et le temps, comme si aux cartons aussi il était interdit de dévoiler quoi que ce fût.
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Il est étrange comme certaines personnes nous marquent à jamais. Et comme d'autres passent, en coup de vent, dans notre vie. On n'est jamais trop sûrs de pourquoi les unes nous sont précieuses, ni de pourquoi les autres nous indiffèrent, et pourtant, quand elles partent - quand elles partent hors de ce monde, j'entends-, les unes comme les autres, quelque chose d'elles s'imprime, pour toujours, en nous.
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Et toute la nuit, le vent ne fait que chanter, chanter, chanter...
Et toute la nuit, Petit Fleur Rose et les pâquerettes ne font que danser, danser, danser...
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Tel un morceau de vague, comme ceux que l'on dessine enfant, sans début ni fin, la montre repose là. Le temps passe ; elle se contente de le signifier, paisiblement, sans but aucun.
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Il portait un pull en laine vert sapin, cadeau de sa petite-fille pour son dernier anniversaire. Shona aimait le savoir bien au chaud comme si le vêtement qu'elle lui offrait était un câlin qu'elle lui donnait par procuration.
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Blottie là dans le noir, elle avait longtemps imaginé, alors qu’elle était petite fille, que c’était le sang d’un mort caché quelque part, et qui coulait, et qui coulait. Inlassablement. Un mort qui ne tarderait pas à se réveiller d’outre-tombe et à lui empoigner le bras de sa main décharnée pour l’entraîner à jamais dans les flammes de l’enfer, là où était sûrement sa place...
Elle, la méchante fille.
Pas sage. Fautive. Rebelle. Insoumise.
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Le son provenait d'en haut. Y avait-il réellement un corbeau là dehors, installé sur la cheminée ? s'interrogea-t-il en levant les yeux au plafond...
Et c'est alors qu'Antoine comprit : juste au-dessus de lui, au gré d'un vent imaginaire, le tableau qu'il avait peint du phare de Sorroville, accroché sur le mur de la cheminée, se balançait... Instantanément, des frissons parcoururent son corps tout entier ; les poils de ses avant-bras nus se hérissèrent, droits comme des i... Pourquoi, ou plutôt comment, la toile pouvait-elle bouger toute seule ?
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C'était encore et toujours ce sentiment de bonheur et de chagrin mêlés. Une nostalgie d'enfant centenaire. Comme j'ôtais le givre de ces petites feuilles innocentes, je ressentais qu'une force qui ne dépendait pas de moi allait faire la même chose me concernant : j'allais devoir me départir de quelque chose, telle une robe trop petite pour moi. J'allais devoir quitter cette école et cette cour tout comme j'avais délaissé le carrousel un jour passé. Ce jeu, aussi angélique fût-il, était sûrement l'un de mes derniers jeux avant d'être grande.
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C'était l'un de ces beaux matins d'été
Alors que le village entier encore dormait.
Le soleil levant caressait
Timidement le ciel,
Le parant d'une nuance orangée,
Le firmament était sorbet
Parfums délices de la passion
Aux petits nuages chantilly,
Jusqu'à ce que la gourmandise...
Prenne vie.
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À quel moment l'humain a-t-il pu trouver cela normal d'aller s'approvisionner entre quatre murs grisâtres, sous mille néons aveuglants, plutôt qu'à l'air libre sous les arbres porteurs de fruits? À quel moment a-t-il préféré la musique étourdissante dans les oreilles plutôt que le calme de la nature, pour sélectionner ce qui va nourrir son corps et son âme? Océane s'interroge mais elle n'a pas la réponse. De son vivant, les choses ont toujours été ainsi.
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Dans ce lieu tranquille, Petite Fleur Rose est heureuse même si, quelquefois, un peu triste… Tristounette parce qu’elle se sent différente de ses amies les pâquerettes, aux pétales blancs : Petite Fleur Rose est la seule fleur aux pétales de couleur…
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Le papa a l’air très gentil. Il ne parle pas. Il est comme moi, se dit l’enfant, il n’a plus de mots dans sa bouche. Elle lui sourit. Son petit cœur tambourine tout à coup. La petite fille n’est pas sûre que ce soit bien. Et si maman arrivait là tout à coup ? Pourquoi papy murmure-t-il ? Pourquoi mamie fait-elle chut avec son doigt sur les lèvres ?
Le pantin en forme de papa, c’est un secret ?
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Un jour peut-être, Élina décidera d’écrire son histoire. Pour tous les parents comme Billy. Pour tous les enfants comme elle. Pour leur envoyer un ciel d’espoir. Tout l’espoir qu’elle a en trop et qui n’a servi à rien. Sauver des vies. Sauver des liens. L’amour d’un parent à son enfant.
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Sous l'astre aux rayons ambrés, sans aucun barreau pourtant, je les sentais ces murs invisibles qui se resserraient chaque jour un peu plus, épousant jusqu'à l'ondulation de mes cheveux. Le temps, l'inquiétude ou le chagrin les avaient teintés de gris ici et là et, quelque part, je bénissais cette fin qui s'approchait. Je bénissais d'avance ce jour où mon dernier souffle se laisserait entendre, cri d'amour étouffé, réduit en poussières.
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