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3.5/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Vergati , le 12/03/1934
Biographie :

Loriano Macchiavelli est né à Vergato en 1934.

Tout en travaillant à la cinémathèque de Bologne, il fréquente le milieu théâtral d’abord comme metteur en scène, puis comme acteur et enfin comme auteur. Ses textes de théâtre ont été joués par de nombreuses compagnies et ont remporté plusieurs prix (Una guerra finita male, Premio teatrale Riccione, 1963 ; I dieci a uno, Premio città Emilia, 1964). En 1974, il écrit la première aventure de Sarti Antonio qui deviendra l’un des policiers les plus populaires de la Péninsule. Dès 1978 ses romans sont adaptés pour la télévision italienne. L’auteur participe en tant que scénariste à 13 téléfilms qui sont programmés de 1991 à 1993 sur la Rai. De nouvelles adaptations auront lieu en 1994.

Loriano Macchiavelli a été un acteur de première ligne dans la défense du roman policier italien. Grâce à ses nombreuses initiatives, il a sorti le polar italien de l’isolement dans lequel il était. En effet, devant la faible considération des éditeurs et des critiques pour le genre italien dans les trente dernières années, il s’engage dans une série de manifestations. Parmi les plus importantes, rappelons la création au début des années 80 de l’association SIGMA (Scrittori del giallo e del mistero associati), puis en 1984, du Groupe 8 qui rassemblait des écrivains tels que Renato Olivieri, Enzo Russo ou Attilio Veraldi) et enfin en 1990 du célèbre Groupe 13 (cette dernière initiative a relancé avec succès le roman policier italien contemporain).. Ses multiples combats pour rendre le genre populaire et accessible à tous, ainsi que l’aide qu’il a apporté à de nombreux auteurs, font de lui une figure incontournable de l’histoire du roman policier.

Loriano Macchiavelli participe à de nombreux festivals. Il est le cofondateur de la revue Delitti di carta. (source éditeur)
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Source : Métaillé
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
_Pourquoi t'es flic?
_Un boulot comme un autre.
_Non, c'est pas un boulot comme un autre. Et t'as ni l'allure, ni la mentalité du flic;
_T'as raison,mais on se retrouve pris dans les choses sans savoir comment. Et quand on s'en rend compte, c'est trop tard, on peut plus faire marche arrière. Ou on veut pas. J'en sais rien.
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Un des nôtres avait été arrêté par la police. ..C'était un fanatique, un exalté, bref une tête de con, pour dire les choses comme elles sont. De ceux qui, n'étant rien dans la vie, trouvent des justifications sociales à leur nullité et foutent le bordel pour faire croirequ'ils contribuent à la cause de la révolution.
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La Fiat 850 du sergent Sarti Antonio appartient désormais à la préhistoire de l’automobile, mais ça n’a pas l’air de lui poser de problème. Des pièces d’origine, si je me souviens bien, il ne reste que le volant et le levier de vitesse. Et la plaque d’immatriculation.
Mais mon policier a la chance d’être l’ami, au bon sens du terme, de Romano, et Romano, pièce après pièce, lui a refait sa Fiat 850. Sauf que les pièces changées viennent toutes, ou presque, de voitures qui ont déjà, et depuis très longtemps, fait leurs adieux aux autoroutes et à l’asphalte des rues de la ville. Bref, de voitures de casses.
Et chaque fois que Romano voit se pointer le museau de la Fiat 850 devant son garage, il se passe les mains dans les cheveux et essaie de déguerpir avant d’être vu. C’est ce qu’il fait maintenant.
Mais Sarti Antonio ne lui en laisse pas le temps.
– T’en vas pas. Tout va bien. Je viens pas pour la voiture.
– Tu veux dire que ta 850 n’a rien ?
– Pour l’instant, tout va bien.
– Dieu soit loué.
– Je suis venu pour te demander un service personnel.
– Manquait plus que ça ! Viens boire un jus.
Romano le précède vers l’angle du garage où sont installées les machines à jetons et Sarti Antonio le suit.
Je suis très étonné quand mon policier prend le gobelet en carton que Romano lui tend et qu’il le porte à ses lèvres comme si c’était une tasse quelconque. C’est maintenant qu’il va réagir !
Mais non, rien. Juste une grimace de dégoût. Puis le gobelet et le café finissent dans la poubelle. Pas un mot, pas un geste d’intolérance. Ça m’inquiète.
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-T'as pas bien compris,je crois. Ils n'ont pas envie d'aller dans un pensionnat ou chez les soeurs. Ils veulent seulement un endroit un peu plus décent qu'ici où passer la nuit .Pour ta gouverne,c'est plus des êtres humains et ils sont,bien que loin,des gens comme toi et moi. Ils en ont marre de notre monde! Ils en veulent plus ! Ils en font plus partie !
C'est la première fois que Rosas s'énerve,indigné par le monde comme il va; C'est la première fois que ses mots dénoncent un monde de merde qu'on ne peut pas changer.

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Un type, un certain consul romain, a voulu laisser une trace de son passage chez nous. Il a appelé le Léonard de Vinci de l’époque et lui a dit :
– Écoute-moi, mon cher, tu pourrais pas me construire un bel aqueduc ?
– Tu paies combien ?
– On arrive toujours à se mettre d’accord. Mais je veux que tu fores pour que l’eau arrive au centre du forum.
– Forer le forum ?
– Faire arriver l’eau au centre, jusqu’à la place quoi…
– Rien de plus facile.
– Bien, alors on commence tout de suite et n’oublie pas que c’est moi qui dois donner le premier coup de pioche.
– Et tu paies combien ?
– On arrive toujours à se mettre d’accord, je te dis.
Le Léonard se mit au boulot et dessina un aqueduc entièrement souterrain qui arriva au centre du forum.
Un beau tunnel avec un passage pour les esclaves de service et pour les militibus chargés de la surveillance.
Ainsi va le monde et le progrès avance.
Et c’est ainsi qu’une histoire aussi lointaine s’achève sous les yeux de Sarti Antonio, sergent de son état, tout comme trois précieusissimes pièces qui ont disparu du palais du roi Enzo, on ne sait trop comment.
Une nouvelle preuve que l’Histoire est maîtresse de vie. Si preuve il fallait.
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Le résultat, c’est que Sarti Antonio, sergent de son état, Felice Cantoni, agent de son état, et votre serviteur, rien de son état, prennent leur service à minuit pile et le quittent à six heures de matin. Au Pilastro.
Dit comme ça, ça n’a l’air de rien. Mais ce n’est pas rien.
Le premier à se plaindre, c’est Felice Cantoni :
– Ce service de nuit me gonfle déjà.
Sarti Antonio l’écoute à peine. Il a sommeil et a du mal à garder les yeux ouverts. La voiture 28 parcourt lentement les rues désertes du Pilastro à peine éclairées par des lanternes suspendues à une hauteur improbable. Un vent féroce secoue les arbres et fait danser les lampes, et les ombres s’allongent, disparaissent et réapparaissant derrière les silhouettes sombres des édifices, dans un clair-obscur qui oscille en continu.
– Je suis d’accord : c’est gonflant. Et puis, tout m’a l’air en ordre, ici.
Sarti renonce à continuer un discours qui ne l’intéresse pas, tout comme ne l’intéressent ni le Pilastro ni même son service. Il le sait bien, lui, pourquoi il se trouve en ce moment dans la voiture 28 et dans ce quartier. Parce qu’il ne connaît pas assez bien l’histoire de sa ville.
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La boisson du cardinal descend que c'est un bonheur. Elle réchauffe et a un effet bénéfique. Il faudra qu'il demande les doses exactes pour en boire deux tasses tous les soirs,après son service. Il est possible qu'elle soulage sa colite. Et ce serait une sacrée trouvaille après les tonnes de médicaments qu'il a avalés et arrêtés bien vite vu leur totale inefficacité.
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S'il y a quelque chose qui ne va pas, c'est que ce sont toujours les plus faibles qui trinquent ; ceux qui sont obligés de laisser les autres leur marcher dessus ; ceux qui n'ont pas encore compris que les ongles servent à rester accroché à la vie, ceux qui ont des griffes encore peu robustes et peu pointues. Comme le petit Claudio
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Oh,tu sais,ce n'est pas pour moi que j'ai porté plainte. C'est que je me suis aperçue que je vivais dans une ville qui en parole prétend être la plus démocratique du monde ,mais qui dans les faits est totalement abjecte. J'ai mis quatre-vingts ans à le comprendre.
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Faut savoir qu'Bologne,c'est comme une putain:tu penses qu'tu l'as comprise ,et puis tu t'aperçois qu'tu connaît qu'sa peau et tu dois encore la r'mercier qu'elle t'ait permis d'la caresser. En payant.
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