Citations de Louisa May Alcott (205)
Elle a bien raison, dit Meg, c’est aux détails qu’on reconnaît une vraie lady, à la fraîcheur de ses gants et de ses bottines et à la beauté de son mouchoir de poche.
(Beth) Je sens bien que je perds chaque jour des forces. C’est comme la mer, Jo, quand elle se retire, elle glisse insensiblement sans bruit, mais rien au monde ne saurait la retenir.
De tous mes souhaits, le premier est d’être une artiste, d’aller à Rome et de peindre de beaux tableaux, en somme, d’être le plus grand peintre du monde, dit modestement Amy.
Le mien (mon rêve) est de rester à la maison avec papa et maman et de les aider à prendre soin de la famille, dit Beth.
(Jo) J’aurais une écurie pleine de chevaux pur-sang, des bibliothèques bourrées de livres et j’écrirais avec un encrier magique, si bien que mes œuvres seraient aussi célèbres que la musique de Laurie. J’aimerais aussi auparavant faire quelque chose d’héroïque ou d’exceptionnel, qui ne serait pas oublié après ma mort. Je ne sais pas quoi, mais je cherche et j’entends vous étonner un jour. Voilà mon rêve favori.
(Meg) J’aimerais avoir une jolie maison avec toutes sortes d’objets luxueux – de jolis vêtements, de beaux meubles, des amis agréables et beaucoup d’argent. J’aurais plusieurs serviteurs et n’aurais pas à travailler. Mais je ne resterais pas oisive, je ferais le bien autour de moi et me ferais aimer de tous.
Et il fit (Laurie) de son mieux pour montrer sa gratitude d’avoir eu la faveur d’être admis dans la « Société des Abeilles diligentes. »
L’ambition de Jo était de faire un jour quelque chose d’étonnant. Quoi ? Elle n’en avait pas la moindre idée, elle attendait que l’avenir le décide. Pour le moment, son plus vif regret était de ne pas pouvoir lire, courir, se promener autant qu’elle l’aurait aimé. Son caractère vif, sa langue acérée, son impatience lui jouaient de mauvais tours et sa vie était une série de hauts et de bas, comiques ou pathétiques.
Il y a de nombreuses Beth dans le monde, timides, tranquilles, vivant pour les autres si naturellement que personne ne s'aperçoit des sacrifices qu'elles font jusqu'à ce qu'elles disparaissent, laissant le silence et l'ombre derrière elles.
Aucune parole ne saurait exprimer l'émotion qui étreignit la mère et les filles en se retrouvant ; de telles heures sont belles à vivre mais très difficiles à décrire.
La seconde, Jo, qui avait quatorze ans, était grande, mince et brune et semblait ne jamais savoir que faire de ses longs membres. Elle avait une grande bouche et un nez passablement retroussé ; ses grands yeux gris ne laissaient rien passer inaperçu et étaient tour à tour fins, gais ou pensifs. Ses cheveux longs, épais, magnifiques, constituaient pour le moment toute sa beauté ; mais elle les roulait généralement dans sa résille afin de ne pas en être gênée. Elle avait de grands pieds, de grandes mains, des mouvements anguleux ; ses vêtements avaient toujours un air de désordre ; toute sa personne donnait l’idée d’une fille qui va grandir vite, qui va devenir rapidement une demoiselle et qui n’en est pas satisfaite du tout.
Chapitre I
La vieille horreur est de retour, je la sens ramper sur moi. Ne la laissez pas venir, Kate, restez auprès de moi, aidez-moi, gardez-moi saine d'esprit et, si vous ne le pouvez pas, priez Dieu que je meure. (p.99)
Il arrive en ce monde, parfois, des choses inattendues qui apportent encore plus de joie. Elles avaient pensé ne jamais pouvoir être plus heureuses et cependant une demi-heure plus tard elles furent au comble du bonheur
C'était là […] qu'elle aimait à se retirer avec ses livres favoris, pour jouir pleinement de sa lecture, et de quelques biscuits qu'elle partageait avec un ami fort singulier, qu'elle était parvenue à apprivoiser […]. Il n'avait aucunement peur d'elle et tournait […] avec une familiarité sans exemple dans un rat, car, oui vraiment, c'était bien un rat.
Moments sacrés ! Lorsque le cœur s’adressait au cœur dans le silence de la nuit, transformant l’affliction en bénédiction, soulageant la tristesse et fortifiant l’amour. L’ éprouvant, Jo avait l’impression que son fardeau était plus facile à porter, son devoir devenait plus doux, et sa vie paraissait plus supportable, contemplée depuis le refuge sûr des bras de sa mère.
Oubliez ! Comment le pourrais-je, quand je sais que cette horreur va revenir, encore et encore, qu'elle va me hanter jusqu'à ma mort ? Comment puis-je être heureuse avec ce que l'avenir me réserve, quand tout me rappelle mon malheur ?
Je ne crains jamais ceux que j'aime, et j'apprends vite à aimer ceux que je plains.
Tête, vous pouvez penser ; cœur, vous pouvez sentir ; mais vous, mains, il faut travailler.
Remercie Dieu que "papa et maman" aient été exigeants" et aie de tout ton cœur pitié de ceux qui n'ont pas de tels gardiens pour les protéger à l'aide de principes qui peuvent ressembler aux murs d'une prison pour une jeunesse impatiente, mais qui s'avéreront être de solides fondations sur lesquelles construire un caractère féminin.
« Il y a dans le monde beaucoup de petites Beth timides et tranquilles qui ont l'air de ne tenir aucune place, qui restent dans l'ombre jusqu'à ce qu'on ait besoin d'elles, et qui vivent si gaiement pour les autres, que personne ne voit leurs sacrifices. On les reconnaîtrait bien vite le jour où elles disparaîtraient, laissant derrière elles la tristesse et le vide ! »