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Citations de Louise Colet (66)


Au début de la Révolution de 89, la bourgeoisie avait fait cause commune avec le peuple dont elle était issue. Les lumières de celle-ci aidèrent l'ignorance de celui-là. Le peuple, éternel hécatombe de la guerre et du travail meurtrier, était resté misérable et sans culture.
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Plus de vers.


Non, plus de vers, jamais ; ce monde où tout s'altère,
Ma muse, a fait pâlir ton front pudique et saint,
Ton aile s'est brisée en touchant à la terre :
Comme un oiseau blessé cache-toi dans mon sein.

Non, plus de vers, jamais, car les vers sont des larmes
Qui brûlent en tombant le cœur qui les forma,
Et les indifférents ne trouvent pas de charmes
À savoir de ce cœur qu'il souffrit, qu'il aima.

Vous qui venez sourire et pleurer dans mon livre,
Illusions d'un jour, beaux rêves que j'aimais,
À ce monde étranger en tremblant je vous livre,
Et je vous dis adieu ! Non, plus de vers, jamais !
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L'inspiration.


Extrait 1

Ah ! lorsque débordait ainsi la poésie,
Torrent impétueux, brûlante frénésie,
Dans mon âme vibraient d'indicibles accords ;
Comme sous l'ouragan bat la vague marine,
Sous la muse mon cœur battait dans ma poitrine,
Mais ma lyre jamais n'égalait mes transports !...
Par l'inspiration je restais oppressée,
Comme la Druidesse au sommet du Dolmen ;
J'implorais, pour donner un corps à ma pensée
Ton langage éthéré, musique, écho d'Eden !

Il est des sentiments, mystérieux, intimes.
Qu'aucun mot ne peut rendre, et que toi seule exprimes ;
Ces rêves, incompris du monde où nous passons,
Ces extases d'amour, d'un cœur qui vient de naître,
Alors, j'aurais voulu, pour les foire connaître,
Moduler sous mes doigts de séraphiques sons !
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HISTOIRE DU MONUMENT ÉLEVÉ À MOLIERE.

Lorsqu’un grand peuple élève des statues à ceux qui l’ont fait grand, il fait quelque chose de plus que d’honorer le génie ; il consacre sa propre gloire.

Celte consécration par la sculpture, de la gloire nationale qui chez les anciens imprimait de nobles idées à la multitude, est presque nouvelle en France. Nous reproduisions les héros de l’antiquité et nous négligions les nôtres. Aussi le peuple restait-il dans l’ignorance de ses propres vertus ; excepté les statues de quelques-uns de ses rois, la sculpture ne lui racontait rien de son histoire : les beaux-arts n’avaient point encore personnifié la France dans ses grands hommes. Celle personnification est de date toute moderne.
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Avoir toujours gardé la candeur pour symbole,
Croire à tout sentiment noble et pur, et souffrir;
Mendier un espoir comme un pauvre une obole,
Le recevoir parfois, et longtemps s’en nourrir!

Puis, lorsqu’on y croyait, dans ce monde frivole
Ne pas trouver un cœur qui se laisse attendrir!
Sans fixer le bonheur voir le temps qui s’envole;
Voir la vie épuisée, et n’oser pas mourir!

Car mourir sans goûter une joie ineffable,
Sans que la vérité réalise la fable
De mes rêves d’amour, de mes vœux superflus,

Non! je ne le puis pas! non, mon cœur s’y refuse
Pourtant ne croyez pas, hélas ! que je m’abuse :
Je désire toujours… mais je n’espère plus!
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Mais hélas, le peuple, cet éternel et rude travailleur, n'a pas le temps de lire. L'Histoire, et surtout la science qui seule l'affranchira un jour, lui restent étrangères. Ce sont pour lui les annales inconnues de ses misères et de ses labeurs.
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La bourgeoisie que la Restauration avait imprudemment dédaignée fit donc cause commune avec le peuple dans l’insurrection de Juillet et doubla sa force pendant le combat. Mais après la victoire, elle trahit les aspirations populaires, aspirations justes qui on ne saurait plus le nier ont leur raison d’être car, depuis quatre-vingts ans, les promesses faites au peuple et ses droits reconnus ont toujours été violés. De là ses révoltes sanglantes dont la dernière a failli anéantir Paris. La crainte du retour de ces guerres intérieures n’entra pour rien, au point de vue de l’humanité, dans la politique des hommes d’État de la monarchie de Juillet. En formant avec la bourgeoisie un nouveau corps social, (qui déposséda par l’intelligence et la richesse la noblesse incapable) ils ne songèrent qu’à séparer du peuple cette bourgeoisie et qu’à la rendre hostile aux révolutions, qui pouvaient la déposséder à son tour. Ils espéraient étayer sur ce corps tout-puissant désormais conservateur, le trône qu’ils avaient élevé. L’idée parut clairvoyante à ces disciples de Talleyrand. Elle fut en réalité aveugle et désastreuse. Elle hâta la décomposition de l’esprit public et divisa la nation en partis haineux.
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LE LISERON



extrait 1

Aimez le Liseron, cette fleur qui s'attache
Au gazon de la tombe, à l'agreste rocher ;
Triste et modeste fleur qui dans l'ombre se cache
                    Et frissonne au toucher !

Aimez son teint si pâle et son parfum d'amande ;
Ce parfum, on le cherche, il ne vient pas à vous ;
Mais, à l'humble corolle alors qu'on le demande,
                    On le sent pur et doux.

Il ne pénètre pas les sens comme la rose,
Il ne jette pas l'âme en de molles langueurs,
Suave et virginal, de l'ivresse il repose,
                    Et rafraîchit les cœurs.

                                        Paris, 1837
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Tout à coup ma pensée , errante et fantastique,
Traversait d’un seul bond l’Océan Atlantique :
Dans ces rêves changeants, mon esprit s’égara
Aux rives de l’Hudson et du Niagara ;
Sur leurs gouffres béants j’aimais à me suspendre ;
Leurs sourds mugissements, j’aimais à les entendre ;
J’aimais à m’entourer de l’humide manteau
Que jette dans les airs la poussière de l’eau ;
Alors je me sentais mollement balancée ,
Et mon âme , en extase , au ciel était lancée.
Ainsi, cherchant toujours un lieu qui me charmât,
Je voyageai longtemps de climat en climat :
Dans l’Inde, j’arrêtai mes pas au bord du Ganges,
Pour y rêver d’Éden et des amours des anges ;
Là, Camoëns avait laissé son souvenir ;
Souvent dans son passé j’ai lu mon avenir :
GLOIRE ET MALHEUR !... destin digne d’une grande âme ;
J’en subis la moitié... l'autre, je la réclame !!!
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Dans les scènes de sentiment, disait-il, il faut que l'idéal, qui est l'idée de l'infini, plane sur notre nature finie, élève les personnages que nous créons et les fasse un peu plus grands, un peu meilleurs que nous créons et les fasse un peu plus grands, un peu meilleurs que nous ne le sommes dans la vie ; ne serait-ce, ajouta-t-il, que pour donner aux hommes le désir d'imiter nos fictions , - et d'ailleurs nous touchons à l'idéal par moments, cela suffit pour nous le faire comprendre et pour nous inspirer de nous y maintenir.
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Néant.


Extrait 2

A-t-elle assez de cris pour rendre sa souffrance !
Non, l'excès de nos maux produit l'indifférence :
Eh! pourtant quel mortel ne se prit à pleurer,
En voyant près de lui tour à tour expirer
Tous ceux qu'il chérissait, êtres en petit nombre,
Unis à notre sort, qu'il soit riant ou sombre ;
Fractions de notre âme, où nous avions placé
L'espoir de l'avenir, le charme du passé ;
Amis, parents, objets de nos idolâtries,
Que la mort vient faucher comme des fleurs flétries !
Quel désespoir profond et quel amer dégoût,
Quand l'âme qui s'éveille entrevoit tout-à-coup
Que tout sera néant, que tout sera poussière,
Que la terre elle-même, aride nourricière.
Après avoir mêlé ses fils à son limon.
Deviendra dans l'espace une chose sans nom...
Ce vide de la mort, qui navre et désespère,
Hélas ! je l'ai compris, quand j'ai perdu mon père
Le temps fuit, entraînant mes rêves sur ses pas ;
Mais ce tableau de deuil ne s'effacera pas.
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Néant.


Extrait 1

Vous, qui vivez heureux, vous ne sauriez comprendre
L'empire que sur moi ces songes pouvaient prendre ;
Mais lorsque je tombais de leur enchantement
A la réalité qui toujours les dément,
Si je voulais, luttant contre ma destinée,
Me dépouiller des fers qui m'ont environnée,
Une voix me disait : « Puisque tu dois mourir,
Qu'importe ce bonheur auquel tu veux courir ! »
Néant, que nos grandeurs ! néant, que nos merveilles
Néant ! toujours ce mot tintait à mes oreilles...
Après avoir sondé tout penser jusqu'au fond,
Comme un fruit desséché dont la liqueur se fond,
Et qui ne garde plus qu'une stérile écorce,
Aliment sans saveur et décevante amorce,
Ainsi tous les objets, au bonheur m'engageant,
Cachaient, sous leurs dehors, ce mot hideux : NEANT !
Ah ! que nous passons vite au milieu de la vie,
Et que de peu de bruit notre mort est suivie !
On dirait que le poids de son adversité,
Endurcit au malheur la triste humanité.
A-t-elle assez de pleurs pour l'hécatombe immense
Que la mort fait sans cesse, et toujours recommence ?
A-t-elle assez de voix pour dire les combats
Des misérables jours qu'elle traîne ici-bas ?

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L'inspiration.


Extrait 2

J'aurais voulu, penchée à la harpe sonore,
Répandre autour de moi l'âme qui me dévore,
Dans des flots d'harmonie aux anges dérobés !
Oui, j'aurais voulu voir, quand mon âme est émue,
Tous les cœurs palpitants, d'une foule inconnue,
Sous mes accents divins demeurer absorbés !

Vains désirs ! jeune aiglon, on a coupé mes ailes,
On a ravi mon vol aux sphères éternelles,
Pour me faire marcher ici-bas en rampant !
Si la Muse, parfois, vient visiter ma route,
Mon chant meurt sans écho, personne ne l'écoute ;
Et l'hymne inachevée en larmes se répand !
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Je crois à l'avenir.


Oui, les illusions dont toujours je me berce
En vain leurrent mon cœur d'un espoir décevant,
Impassible et cruel le monde les disperse,
Ainsi que des brins d'herbe emportés par le vent.

Et moi, me rattachant à ma fortune adverse,
J'étouffe dans mon sein tout penser énervant ;
Malgré mon désespoir et les pleurs que je verse,
Je crois à l'avenir, et je marche en avant !

Pour soutenir ma foi, j'affronte le matyre
Des sarcasmes que jette une amère satyre
À mon rêve d'amour le plus pur, le plus cher !

On peut tailler le roc, on peut mollir le fer.
Fondre le diamant, dissoudre l'or aux flammes,
Mais on ne fait jamais plier les grandes âmes !
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Enthousiasme.


Extrait 4

À cet enthousiasme auquel on doit un culte,
Ils prodiguaient toujours le dédain et l'insulte ;
Et, torturant mon cœur pour le faire plier.
Àleur destin vulgaire ils voulaient me lier !...
Seule, au désert, livrée à ma douleur muette,
Oh ! j'aurais succombé !... mais Dieu me fit poète !
Alors, comme une coupe épandant sa liqueur,
Je versai dans mes chants le trop plein de mon cœur.
Alors, flots déchaînés, mes rapides pensées
Gaulèrent de mon sein en notes cadencées ;
Chaque objet qui frappait mon cœur et mon regard
Passait dans mes tableaux palpitants, mais sans art :
Hymnes improvisés, échos d'une âme libre.
Où tout ce que je sens se réfléchit et vibre :
Là, sont venus mourir mes rêves les plus chers,
Là, j'ai laissé ma vie empreinte dans mes vers !...
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Enthousiasme.


Extrait 3

À m'instruire, parfois, quand ils daignaient descendre,
Alors, mon âme aussi ne pouvait les comprendre ;
Nos sentiments luttaient dans d'éternels combats,
Les miens planaient trop haut, les leurs rampaient trop bas
Pour eux, la gloire était le succès d'une brigue,
L'amour, la vanité de quelque obscure intrigue,
L'amitié, le lien d'un pacte d'intérêt
Qu'ils formaient sans plaisir, et brisaient sans regret.

Non ! je n'ai pas compris ces êtres qui végètent,
Et qui devraient subir les mépris qu'ils nous jettent ;
Ames sans énergie, esprits où tout est faux,
Étroits dans leurs vertus, étroits dans leurs défauts,
Dont l'égoïsme et l'or sont les seules idoles,
Qui n'ont pour sentiments que de vaines paroles,
Que des mots sans pensée, idiome impuissant
Qui n'a jamais rendu ce que mon cœur ressent !
Comme au tronc desséché s'étiole la branche,
Près d'eux se consumait mon âme ardente et franche ;
Libre par la pensée, esclave dans leurs fers,
Que de tourments cette âme en secret a soufferts !
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Enthousiasme.


Extrait 2

En vain je leur disais : « Guidez-moi jusqu'au but ;
Je veux boire à la coupe où votre lèvre but :
Parlez ! Je braverai les ronces de la voie
Qui mène à l'Oasis où vous goûtez la joie ;
Contre une heure d'amour, de pure volupté,
J'échangerai ma vie et mon éternité. »
Car je croyais alors, dans ma candeur novice,
À la réalité de leur bonheur factice ;
Je ne soupçonnais pas que leurs sourires forcés,
Sous un masque riant cachaient des cœurs glacés.
Mais eux, soit qu'effrayés de mon ardeur avide,
Soit que de leur néant ils sentissent le vide,
Si je parlais d'amour, de gloire ou d'amitié,
Ils secouaient la tête, et riaient de pitié !...
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Enthousiasme.


Extrait 1

Vois-tu la jeune vierge à l'âme véhémente,
Qui se meurt chaque jour du mal qui la tourmente ?
La vois-tu, mendiant, comme un trésor divin.
Un cœur qui la comprenne, et le cherchant en vain !
Oh ! qui saura jamais sa souffrance infinie,
Ses jours de désespoir et ses nuits d'insomnie.
Ses larmes, ses sanglots, ses longs déchirements,
Quand, jetant le sarcasme à ses ravissements,
Ceux qui devaient guider sa sublime pensée,
Dans leur vulgaire orgueil la disaient insensée !
Insensée !... Oui, j'étais insensée à leurs yeux,
De dédaigner la terre et d'envier les cieux :
Oh ! oui ! c'était folie à moi que de prétendre
Leur révéler un cœur qu'ils ne pouvaient entendre !
Si je leur demandais naïvement, pourquoi
Les biens que je rêvais s'enfuyaient loin de moi ?
Pourquoi les voluptés que Dieu leur fit connaître,
Et dont il a gravé l'image dans mon être,
Fantômes séduisants, qui venaient me ravir,
Enflammaient mon espoir sans jamais l'assouvir ?
Barbares ! ils traitaient mes tourments de délire !
Dans mon âme si pure ils ne savaient pas lire !
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LE MONUMENT DE MOLIÈRE, POÈME
Couronné par l’Académie Française.
Molière……C’est mon homme.
La Fontaine. — (Lettre à M, de Maucroix.)
I.
Aux dernières lueurs d’un jour froid qui pâlit,
Deux sœurs de charité se penchaient près d’un lit,
Et de leurs soins touchants la douceur infinie

D’un poète mourant consolait l’agonie.
Un vif éclair brillait aux yeux du moribond ;
Sa bouche s’agitait, et sur son large front,
Des images, tantôt riantes, tantôt sombres,
S’échappant de son cœur, glissaient comme des ombres.
Parfois se soulevant, il appelait tout bas
Quelqu’un qu’il attendait et qui n’arrivait pas :
Et seules l’entourant à cette heure dernière,
Les deux sœurs près de lui demeuraient en prière.
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L’inspiration

Ah! lorsque débordait ainsi la poésie,
Torrent impétueux, brûlante frénésie,
Dans mon âme vibraient d’indicibles accords;
Comme sous l’ouragan bat la vague marine,
Sous la muse mon cœur battait dans ma poitrine,
Mais ma lyre jamais n’égalait mes transports!…
Par l’inspiration je restais oppressée,
Comme la Druidesse au sommet du Dolmen;
J’implorais, pour donner un corps à ma pensée
Ton langage éthéré, musique, écho d’Eden!

Il est des sentiments, mystérieux, intimes.
Qu’aucun mot ne peut rendre, et que toi seule exprimes;
Ces rêves, incompris du monde où nous passons,
Ces extases d’amour, d’un cœur qui vient de naître,
Alors, j’aurais voulu, pour les foire connaître,
Moduler sous mes doigts de séraphiques sons!

J’aurais voulu, penchée à la harpe sonore,
Répandre autour de moi l’âme qui me dévore,
Dans des flots d’harmonie aux anges dérobés!
Oui, j’aurais voulu voir, quand mon âme est émue,
Tous les cœurs palpitants, d’une foule inconnue,
Sous mes accents divins demeurer absorbés!

Vains désirs ! jeune aiglon, on a coupé mes ailes,
On a ravi mon vol aux sphères éternelles,
Pour me faire marcher ici-bas en rampant!
Si la Muse, parfois, vient visiter ma route,
Mon chant meurt sans écho, personne ne l’écoute;
Et l’hymne inachevée en larmes se répand!
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