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Critiques de Louise Desjardins (14)
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So Long

Le regard introspectif d’une Québécoise qui fête ses 55 ans.



Son enfance dans une petite ville minière en déclin, avec son père dont elle n’est pas sûre d’avoir été aimée, avec sa mère dont elle n’a jamais partagé les pensées… Et le décès de ses parents qui a ravivé des émotions enfouies…



Ses amours, ses mariages et ses divorces, coups de cœurs et abandons…



Ses filles et les familles créées, brisées, reconstituées, avec des demi-frères et des demi-sœurs qui vont et viennent…



Son avenir, l’amour vers lequel elle osera peut-être aller…



Un roman simple, comme un journal du fond du cœur…

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La fille de la famille

Québec des années 1960-1970, 1 fille et 4 garçons ! Mise à part l'accent les choses se passaient comme en France, la fille devait prendre les responsabilités de la maison, s'occuper du petit frère et canaliser les grands en l'absence des parents ! Puisque sa mère adore le piano et qu'elle est fille elle se doit d'apprendre à jouer. Mais aussi ne pas porter de lunettes qui ne vont pas du tout avec des boucles d'oreille !



Rebelle, elle va voir son chéri de jeunesse à l'insu de ses parents car il est anglais et juif !!! Elle fera des études et deviendra enseignante et assumera de nouveau le rôle de la femme mais aussi de l'homme puisque c'est elle qui fait bouillir la marmite !



C'est "la fille de la famille" qui raconte toutes ces années, rapporte les anecdotes, les peines, les incompréhensions et les décisions qu'elle a dû prendre et ce d'une manière candide, sans haine et avec le parler québécois, comme une gourmandise.



Elle décrit aussi l'évolution de la société dans laquelle elle vit, qui n'a pas été très dissemblable de la nôtre, mis à part quelques particularités régionales.



Une lecture facile et agréable qui se déguste !



Challenge Riquiqui 2022
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La fille de la famille

L'histoire d'une jeune Québécoise des années 50, seule fille dans une famille de garçons.



La seule fille, c'est à elle que l'on confie les responsabilités. Elle doit être raisonnable, s'occuper de ses petits frères et faire des tâches « de fille », qui doit apprendre le piano et ne pas porter de lunettes, car ça ne va pas bien avec les boucles d'oreilles…



Mais c'est aussi une rebelle, qui brave l'interdiction de ses parents en ayant des rendez-vous avec un ami d'origine anglaise et juive. On la retrouvera plus tard en voyage en France, puis mariée avec un artiste, mère et divorcée.



C'est l'histoire d'une baby-boomer. Ce n'est pas vraiment un livre féministe en termes de revendications, mais plutôt un récit qui montre le chemin parcouru par les femmes québécoises pour accéder à une société plus égalitaire.



Pour ne pas oublier d'où on vient, et dire merci à celles qui ont fait avancer les choses…

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L'Idole

Vieillir, destin inéluctable… Mais peut-on éviter d’en imposer la déchéance à ses proches en achetant un aller simple pour un autre pays?



C’est ainsi qu’Éveline a décidé de partir pour Buenos Aires. Depuis la mort de son mari, elle sent le poids de l’âge. Elle a le goût d’être ailleurs et surtout, elle ne veut pas devenir un fardeau pour ses enfants et ses petits-enfants comme l’a été sa mère atteinte d’Alzheimer.



Elle s’appelle Éveline Perron, un choix de sa mère qui avait une idole, Eva Perón. Une belle actrice décédée à trente-trois ans, à qui la mère vouait un culte, comme si elle avait la pensée secrète qu’elle aussi aurait pu être une star et rencontrer un prince riche et généreux.



En partant ainsi au loin, Éveline voulait rompre les amarres qui l’attachaient au passé et oublier les tensions familiales de sa jeunesse. Mais au hasard de ses rencontres, elle nouera des relations avec des étrangers qui lui feront exhumer des souvenirs et qui pourraient lui faire remettre en question son exil volontaire.



Un belle découverte que ce roman qui aborde le dépaysement du voyage et qui nourrit la réflexion sur la célébrité et ses idoles ainsi que sur la famille et les âges de la vie.

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Rapide-Danseur

Une femme de la mi-trentaine, ayant abandonné deux ans auparavant un fils ingrat et une mère castrante, apprend par un coup de téléphone la mort de cette dernière; prostrée elle se remémore les deux dernières années, depuis sa fuite de Montréal, et se questionne sur le sens de sa vie. Cela aurait pu être intéressant, mais ni la construction, ni les propos, ni l’écriture ne m’ont touché. Mon plus gros inconfort réside dans un paradoxe apparent. S’étant supposément libéré de la mère deux ans auparavant, comment se fait-il que sa mort remette immédiatement et fondamentalement tous les choix de la narratrice?



L’espèce de catatonie dans laquelle elle plonge arrive de nulle part. Les nombreux flash-back sur sa fuite et sa vie antérieure mettent en scène des personnages stéréotypés, manichéens, pas suffisamment développés pour retenir l’attention. Je me suis vite lassé de cet autoapitoiement perpétuel, de ce désarroi inexplicable, de cet univers factice de cocooning abitibien. Bref je ne dois pas faire partie du public cible. . .
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La fille de la famille

Nous sommes au Québec des années 60-70. L’auteure, à travers la narratrice, nous raconte ses souvenirs d’enfance souvent mêlés à la grande histoire. Écrit d’une façon simple et agréable, ce roman est une quête de liberté souvent retenue par les coutumes et les lois de l’époque. On se rend vite compte que ce n’est pas toujours facile ni juste d’être la seule fille dans une famille qui compte trois frères et un père traditionnels.



Pour celles et ceux qui ne sont pas assez vieux pour se rappeler de la place qu'avaient les femmes il n’y a pas si longtemps au Québec … Saviez-vous que les femmes mariées étaient considérées mineures selon la loi : La femme devait soumission à son mari, en échange le mari lui doit protection. La femme ne pouvait ouvrir un compte en banque sans la signature du mari. Elle ne pouvait signer de contrat, acheter ou vendre un bien. Elle ne pouvait exercer une profession différente de celle de son mari et elle ne pouvait disposer de son salaire professionnel, etc.

Cela n’a changé qu’en 1964 lorsque Claire Kirkland-Casgrain, première femme députée de l’Assemblée nationale, défend et fait passer une nouvelle loi qui apporte de grosses modifications pour la femme mariée : abolition du devoir d’obéissance de la femme à son mari, la pleine capacité juridique quant à ses droits civils, et la possibilité qu’elle puisse exercer une profession distincte de ce dernier.

Ce n’est qu’en 1980, qu’une loi est votée pour un nouveau code civil qui réforme le droit de la famille et introduit la notion d’égalité entre les femmes et leurs époux, ce qui donne aux femmes le droit à la gestion des biens de la famille et à l’éducation des enfants.



Le livre nous dévoile des petites choses du quotidien qui peuvent sembler incongrues pour les jeunes femmes d’aujourd’hui … mais qu’il est important de savoir surtout avec ce qui se passe ces derniers temps …

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La fille de la famille

La lecture fait voyager, plus encore quand le texte utilise des formes ou des expressions peu usitées, et pour cause, l'autrice de ce roman autobiographique est québécoise.



Alternant, a chaque chapitre, souvenirs d'enfance et souvenirs de femme, nous faisons connaissance avec cette canadienne entourée de quatre frères depuis sa jeunesse dans les années 50 jusqu'aux années 80 ou elle décide réellement de prendre son destin en mains, sans que l'époque soit vraiment explicitée, mais devinée au hasard des détails dispensés.

On y comprend une culture, qui, comme la nôtre, faisait (fait encore?) une différence entre l'éducation des filles et l'éducation des garçons plus par les rôles attribués a chacun que par une volonté propre et déterminée.

Ailleurs, avant.

Sans être une thèse ou un manifeste féministe, ce roman égrène la vie de son écrivaine à la première personne, celle d'une jeune femme des corsetées années 50/60 qui a eu la force de casser les codes de son monde ancestral qui voulait la garder en son sein.



Pas de quoi aller jusqu'à Montréal sur les genoux, mais sympa à lire, mieux encore avec l'accent de nos cousins d'outre Atlantique en arrière plan grâce à ses expressions typiques qui font de ce français canadien une langue à part entière.
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La fille de la famille

Résumé un peu trompeur. Peu de paragraphes sur l'émancipation de la femme. En réalité le roman se découpe en deux phases. L'enfance et adolescence de la narratrice, un peu casse cou, et son âge adulte avec son bien aimé, à suivre... Très bon livre.
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Rapide-Danseur

Quelle belle première de couverture avec un cerf de virginie! Mais quelle laide histoire! Ce n'est pas surprenant que neuf ans après sa sortie, je suis le premier a écrire une critique sur la site de GR.

L'héroïne, Angèle, est sans la moindre doute abjecte. Elle exige que les gens l'aiment et s'occupent d'elle. Elle hait sa mère qui semble avoir préféré son frère à elle. Adolescente elle tombe enceinte d'un des professeurs qui est marié. Elle espère que son fils, Alex, sera un outil qui l'aidera à arracher son amant de sa femme. Quand le bonhomme décide de rester avec sa femme, elle perd tout intérêt dans son fils. Sa mère va élever à sa place. Une douzaine d'années plus tard, Angèle se fait expulser de la maison familiale. Elle fuit à Rapide-Danseur un petit village en Abitibi à 700 km de Montréal ou elle s'installe chez sa tante. Elle devient rapidement la grande amie de Simone. Peu après elle devient l'amante de Ray, un autochthon qui est père de l'enfant de Simone. La tante meurt et Angèle devient la propriétaire de sa maison et Ray se met en ménage avec elle. Au bout de deux ans, la mère d'Angèle meurt mais Angèle décide de ne pas retourner à Montréal pour les funérailles.

Le parcours d'Angèle est très sordide. Malheureusement l'histoire est très authentique. Les gens quittent l'Abitibi afin de chercher de l'ouvrage à Montréal. Les gens quittent Montréal pour l'Abitibi parce qu'ils ont brulé leurs ponts à Montréal. Une fois en Abitibi, ils ne s’améliorent pas.
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La fille de la famille



Jolie découverte. Du beau français canadien. Une construction intéressante. Ça se lit tout seul et en plus vous le portez en vous longtemps après, et ça, ce n'est pas si souvent.
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La fille de la famille

Inspirée en partie par sa propre histoire, Louise Desjardins rappelle le Québec des années 1960-1970 dans son 25e livre, La fille de la famille.
Lien : https://www.journaldequebec...
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L'Idole

L’écrivaine Louise Desjardins propose une réflexion très authentique sur la vieillesse, l’amour, l’exil et la célébrité dans un nouveau roman dont l’action se déroule en grande partie en Argentine : L’Idole.
Lien : http://www.journaldequebec.c..
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L'Idole

Le nouveau roman de Louise Desjardins se penche sur notre illusoire quête d'idoles.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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La love

Dans mon top 10!
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