AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Luigi Critone (25)


Car que tu sois faux pèlerin, tricheur ou hasardeur de dés...
Faux-monnayeur, et que tu te brûles comme ceux que l'on fait bouillir...
traite parjure, déshonoré, que tu sois larron, chapardeur ou pillard...
où s'en va le butin, que croyez-vous ?
Tout Aux Tavernes Et Aux Filles !
Toi, rime, raille, joue des cymbales ou de la flûte comme ces sots déguisés et sans vergogne...
Fais le bouffon, bonimente, joue des tours et trompe, monte des farces, des jeux et des moralités dans les villes et dans les cités...
Gagne aux dés, aux cartes, aux quilles, de toute manière le profit ira, écoutez bien ! ...
Tout Aux Tavernes Et Aux Filles !
Mais si tu recules devant de telles horreurs alors laboure, fauche champs et prés...
Soigne et panse chevaux et mules si tu n'as pas fait d'études : tu gagneras assez si tu sais t'en contenter !
Mais même si tu broies et entortilles le chanvre, n'offres-tu pas le gain de ton labeur ...
Tout Aux Tavernes Et Aux Filles ?
Vos chausses, pourpoints à aiguillettes...
Robes et toutes vos hardes...
avant que vous ne fassiez pire, portez...
Tout Aux Tavernes Et Aux Filles !
p36

Commenter  J’apprécie          280
Folles amours font les gens bestes:
Salomon en ydolatria,
Sanson en perdit ses lunectes.
Bien eureux est qui rien n'y a...
Commenter  J’apprécie          230
En l'an de mon trentiesme aage,
Que toutes mes hontes j'ai beues,
Ne du tout fol, ne du tout sage,
Non obstant maintes peines eues ...
Commenter  J’apprécie          210
Maître Guillaume, ces cinq dernières années, Paris a perdu un quart de sa population. La peste a tant tué que je m’étonne de vivre encore. Et du sursis, je veux profiter.
Commenter  J’apprécie          170
- Margot, ne te fais pas escalader par les deux, hein ! Ils ont payé pour un seul. Et moi, si pour de l'argent je comprends, pour le plaisir, alors là... je pourrais même te tuer si tu me trompais un jour.
- Allons, Pierret, tu sais bien que c'est toi que j'aime.
- Et qu'il ne t'arrose pas le jardin ! Treize enfants, dont sans doute aucun de moi, ça va peut-être aller comme ça !
Commenter  J’apprécie          160
Frères humains qui après nous vivrez !
N’ayez les cœurs contre nous endurcis
Car si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous merci !
Commenter  J’apprécie          150
- Toi, tu restes ici pour faire le guet.
- Et si l'on vient ?
- Laisse venir et tue.
Commenter  J’apprécie          130
Dans ce texte mécréant plane une angoisse alors que la poésie se doit d'être légère et joyeuse.
Commenter  J’apprécie          110
FRANCOIS VILLON : L’intérêt de la bouillure est qu’elle ne procure pas une mort immédiate comme la pendaison ou la décapitation… Ici, pendant le supplice, on a le temps d’aller faire ses courses et les longs cris du condamné rehaussent l’événement.
Commenter  J’apprécie          100
- Quand je pense que t'as bouffé ma mère !
- J'ai mangé un peu de ta mère. Je ne m'en suis pas bâfré trente terrines non plus !
Commenter  J’apprécie          70
Les soins médicaux sont d'importance secondaire ; la première aide que l'hôpital doit fournir est spirituelle.
Commenter  J’apprécie          70
Celui qui a visité dix fois une cathédrale a vu quelque chose ; celui qui a visité une seule fois dix cathédrales n'a pas vu grand-chose.
Commenter  J’apprécie          40
- Aujourd'hui, on m'a revêtu de la robe sacrée. J'irai à la Sorbonne puis servirai Dieu! J'ai la foi ! Alléluia !
- Moi, je sais bien que, tout nouveau clerc que tu sois devenu, si les pages de mon livre s'ouvrent, ta plume y boutera raide et dure...
Commenter  J’apprécie          20
Bien sais , si j'eusse étudié du temps de ma jeunesse folle et à bonnes moeurs dédié, j'eusse maison et couche molle, mais quoi! Je fuyais l'école, comme fait le mauvais enfant. En écrivant cette parole à peu que le coeur ne me fend.
Commenter  J’apprécie          20
Margot, ne te fais pas escalader par les deux, hein ! Ils ont payé pour un seul.
Commenter  J’apprécie          10
Aux chartreux et aux célestins
Aux mendiants et aux dévotes
Aux glaneurs et aux élégants
Aux serviteurs et aux filles légères
Qui portent tuniques enrobés moulantes,
Aux bêtas qui se meurent d'amour
Et chaussent sans se plaindre
Des bottes trop étroites
Je crie à toutes gens merci
Aux putains qui dévoilent leurs seins
Pour avoir plus de clients,
Aux voleurs, aux fauteurs de troubles,
Aux bateleurs qui exhibent des guenons,
Aux fous aux folles, aux sots aux sottes
Qui passent six par six en se moquant
Avec leurs vessies et leurs marottes
Je crie à toutes gens merci
Sauf à ces traitres chiens
Qui m'ont fait ronger de dures croutes,
Si longtemps soirs et matins
Aujourd'hui je les crains moins que trois crottes.
Je ferais bien pour eux des pets et des rots
Mais je ne puis car je suis assis
Bref pour éviter les querelles,
Je crie à toutes gens merci
Si on leur brise les quinze côtes
Avec de gros maillets massifs et durs,
Des boules de plomb
Et autres balles du même genre,
Je crie à toutes gens merci
Commenter  J’apprécie          10
Dans notre langue secrète, un voleur est un vendangeur, un bluffeur truande au jeu, un envoyeur tue...
Commenter  J’apprécie          10
La maladie est envoyée par Dieu en punition des péchés! Les soins médicaux sont d'importance secondaire; la première aide que l'hôpital doit fournir est spirituelle!
Commenter  J’apprécie          10
Prince, je reconnais tout en sommes. Je reconnais les bronzés des blême. Je reconnais la mort sui tout assomme. Je reconnais tout sauf moi-même.
Commenter  J’apprécie          00
Rive gauche, des bandits et voleurs se font passer pour des étudiants clercs tonsurés et commettent cent excès sous couvert du privilège du quartier universitaire.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Luigi Critone (910)Voir plus

Quiz Voir plus

Morales de La Fontaine (1)

Dans quelle fable de J. de La Fontaine trouve-t-on cette morale: « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » ?

Le renard et le bouc
Le laboureur et ses enfants
Le lièvre et la tortue
L’ours et l’amateur des jardins

8 questions
237 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie françaiseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}