Citations de Lyn A. Lewis (25)
— Je ne vous forcerai pas à me suivre. Toutefois, sachez qu’une force sombre et puissante se rapproche. Elle vient vous collecter. Vous pouvez prendre le risque de l’attendre. Si vous en décidez ainsi, je vous laisserai. — Me collecter ? Mais… Qu’est-ce que ça veut dire ? — Faites-moi confiance, Érine, prenez ma main.
Cette impression se confirmait par la présence invisible
qui gravitait autour de lui. Je ne possédais pas la capacité de
la voir, mais je la percevais aisément, comme la dizaine d'autres
qui errait dans la brasserie. C'était d'ailleurs le nom que
je leur donnais, des « errantes ».
Il connaissait même mon prénom. Et moi je connaissais cette voix. J’ouvris les yeux et pris quelques instants pour réaliser que j’étais debout. Mon regard dévia vers mes pieds et je murmurai un juron en découvrant mon sosie allongé sur le bitume sale, dans une large flaque de sang. Morte, sans aucun doute.
Mon cœur s’emballa et la panique ne fit qu’accélérer ses
battements. J’allais mourir là, dans cette ruelle sombre. Et
personne ne venait à mon secours. Personne. Je tentai de
crier à nouveau mais seuls quelques gargouillements
s’échappèrent de ma gorge en feu. J’allais mourir. Mais j’avais
encore tant de choses à faire, à dire, à vivre… La peur parcourait
mon corps sous forme de frissons qui devinrent
rapidement des convulsions.
Des images de mon cauchemar me revinrent en mémoire
en plusieurs flashs violents et très colorés. Je revoyais ma
grand-mère, en pleine transe. Elle prononça des mots incompréhensibles
alors qu'une ombre se formait à ses pieds,
grandissant jusqu'à prendre la forme d'un homme vêtu d'un
long manteau à capuche noir. Ce dernier prit la parole d’une
voix grave mais mélodieuse, envoûtante.
« Ma mâchoire se décroche une fois ces mots prononcés, puis j’explose de rire. Un démon envoyé pour me protéger, c’est la meilleure de l’année ! »
Colleen vient de perdre sa maison , brûlée par les flammes. Ace a un bar à striptease qui lui sert aussi de couverture pour ses affaires louches .
Lorsque Coleen rentre dans ce bar, le Sinner, elle ne sait pas que sa vie va changer sur de nombreux points . Lorsque Colleen rentre dans la vie et le bar de Ace, ce dernier ne sait pas ce qui l’attend.
Lynn Amélia Lewis nous emmène dans une histoire où l’attirance magnétique, la tentation et les remises en questions sont de mise .
Dans les écrits de cette autrice, ne cherchez pas de longues descriptions détaillées sur le décor ou sur le passé des personnages, ce n’est pas son genre. Lynn aime aller à l’essentiel et nous écrit une histoire passionnante, passionnée, à la limite de la légalité, et ça, pour notre plus grand plaisir ☺️
« On joue avec le feu, on le sait tous les deux, mais la tentation est trop forte. »
Son aura, qu'il intensifiait volontairement, me submergeait. S'il voulait s'assurer de posséder un effet sur moi, il venait d'obtenir confirmation.
Je détestais ça, me sentir privée de tout libre arbitre
Les autres, les quelques exceptions que je considérais comme des amis, savaient qu’il ne fallait pas se fier aux apparences
Comme mon équipière, je n’étais rien d’autre qu’une pièce dans ce gigantesque et interminable jeu d’échecs.
Baignée dans mon sang, j’abandonnai cette bataille perdue d’avance et poussai mon dernier soupir.
« J’étais prête à prendre ce risque. En vérité, je venais de choisir le moindre des maux. Il ne me restait plus qu’à prier pour ne pas regretter ma décision. »
« Un frisson me parcourut l’échine, et j’eus le souffle coupé lorsque son aura s’étendit jusqu’à moi. Imposante, écrasante, la puissance qui s’échappait de cet individu était terrifiante. Son côté sombre, sous-jacent jusque-là, avait pris le dessus et me submergeai complètement. »
« Je vivais ma vie. Pas comme je l’avais imaginée, mais au moins comme je l’entendais. Ma grand-mère n’approuvait pas la manière dont j’utilisais mon don ni la distance que j’avais instaurée entre ma famille et moi. »
« Car oui, ils existaient. Fantômes, poltergeists, esprits, revenants, qu’importait leurs appellations, ils étaient bien réels. Dans ma famille, on les côtoyait depuis des générations. Et à mon grand regret, je ne faisais pas exception. »
« Toutefois, si j’avais appris une leçon ces dix dernières années, c’était que les liaisons amoureuses et moi ne faisions pas bon ménage. Ou plutôt avec mon héritage familial, considéré par mes aînés comme une bénédiction. De mon point de vue, il s’agissait plus d’une malédiction qu’autre chose. Avoir la possibilité d’interagir avec l’invisible n’était pas aussi excitant qu’on l’imaginait. Au début, peut-être. Mais avec le temps, je l’assimilais davantage à une nuisance. »
« Désormais, j’étais une Passeuse. Mon objectif n’était pas de les emprisonner, mais de les accompagner. Seulement, ils n’étaient pas tous d’accord. »
(…),il n’est jamais loin, toujours à l’orée de mes souvenirs, prêt à me hanter dès que l’occasion se présente.