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Citations de Lynn Schooler (4)


Les gens sont très dispersés en Alaska, mais nos chemins font des boucles et se croisent de manières étranges et prévisibles.
Nous nous reconnaissons par nos relations avec des amis et des familles, par l'endroit où un homme chasse et avec qui. Nous nous connaissons par nos bateaux - leur silhouette, leur couleur et leur nom - et nous savons où demeure chaque enfant. C'est un quartier de mille six cents kilomètres de long.
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C'est pour ça que j'adore cet endroit. Je l'aime ardemment pour son pouvoir de guérison après avoir été scalpé jusqu'à la roche par les glaces ou de violents raz de marée, pour le jeu complexe des forces en action lorsque la terre convalescente déploie la richesse de sa vie indomptable. Je l'aime pour la puissance qu'il nous manifeste dans ses pluies massives (qui en bien des endroits de la côte approchent cinq mètres par an). Je l'aime follement pour les chants qu'il entonne dans le souffle d'une baleine ou les coups de trompettes rauques et rouillés d'un vol de grues. Je l'aime pour sa turbulence et son impatience, et je l'aime par tempête comme par temps calme.
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la photo sur la première page était encore plus mignarde _ deux oursons polaires, de la taille d'une chope, blottis dans la neige : billes noires des yeux et adorables petits nez collés sur un corps en barbe à papa. Ce que le photographe ne montrait pas c'était que les oursons se tapissaient de peur , serrés l'un contre l'autre pour se rassurer fraternellement , tandis que les chercheurs coltinaient leur mère droguée et inconsciente hors du cadre.
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Plus tard, je compris que l'explication de Michio était un simple prolongement d'une méthode utilisée pour repérer des animaux camouflés ou partiellement dissimulés : regarder ce qui est là, non ce qu'on espère voir. Des tas de gens partent dans la forêt en s'attendant à tomber sur un cerf ou un ours entier prenant la pose comme sur les calendriers. Au bout d'un certain temps, néanmoins, on apprend à chercher la ligne saugrenue d'une patte immobile derrière un rideau de broussaille, une tache de couleur légèrement différente du reste d'une ombre, ou le frémissement d'une oreille dans l'herbe haute. La capacité à discerner la faune sauvage s'accroît prodigieusement à mesure qu l'on renonce à chercher une image préconçue.
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