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Citations de Maïté Labat (18)


C’est donc ici que la reine jouait à la bergère.
- Et qu’elle échappait à l’étiquette de la Cour. C’était une personne surprenante, beaucoup plus moderne qu’on ne veut bien le dire.
- Vous m’étonnez ! Une reine qui laissait les financiers affamer le peuple… Publiez un livre à sa gloire, l’année où l’on célèbre les 100 ans de la Révolution française, et vous risquez de connaître le même sort qu’elle ! (page 25)
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Mon père était indubitablement un homme dur. Un Auvergnat sans concession, marqué par son éducation et son époque. Mais je crois qu’il n’en était pas moins un homme inquiet pour ses deux fils, son gendre et ses équipes, qui tous partaient à la guerre. (page 124)
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Vers 22 heures, dans le salon d’Hercule, l’égérie du Tout-Paris, Sarah Bernhardt, entama sa représentation de la « Nymphe du Bois de Versailles », une création du célèbre poète Sully Prudhomme. Il y avait fort longtemps qu’un tel faste n’avait plus animé le château de mon père. L’organisation de cette visite devait faire école et servir de modèle à toutes celles qui suivirent. (page 62)
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Rien de tel qu’un long séjour dans les colonies pour « devenir un homme », avait dit mon père, pensant que son aîné reviendrait doux comme un agneau. (page 96)
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Monsieur le Directeur des Musées nationaux, le Palais de Versailles comporte bien des trésors que je souhaite porter à la connaissance du public. Ce château dort depuis trop longtemps. (page 50)
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En 1871, au sortir de la guerre, le Chancelier Bismarck avait eu l’impudence de proclamer l’empire allemand dans la Galerie des Glaces, ultime affront à la France vaincue par les Prussiens. (page 35)
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Février 1893. L’objectif que poursuivait mon père [Pierre de Nolhac, conservateur du château de Versailles] était simple : corriger les « erreurs » de Louis-Philippe qui avait fait transformer le château en un musée de l’histoire de France, en remisant notamment les chefs-d’œuvre de l’Ancien régime dans les attiques.
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Clémenceau avait raison d’être inquiet. Voilà que commençait à Versailles, sous les vivats de la foule, le septennat qui verrait une tragédie qui n’épargnerait ni le château ni les Nolhac. (page 120)
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Et dites-vous, avez-vous pu voir le nouveau chantier de Monsieur Eiffel ?
- Bien sûr ! On ne parle que de ça dans la capitale. Les Parisiens s’en inquiètent beaucoup d’ailleurs… (page 15)
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Février 1893. L’objectif que poursuivait mon père était simple ! Corriger les « erreurs » de Louis-Philippe qui avait fait transformer le château en un musée de l’histoire de France, en remisant notamment les chefs-d’œuvre de l’ancien régime dans les Attiques. (page 47)
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À cette époque, les architectes des monuments historiques avaient tout pouvoir sur le bâti du château. La conservation devait s’en tenir strictement aux collections. Marcel Lambert en profitait pour mener les restaurations à sa guise, sans aucune forme de consultation. (page 83)
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Les appartements de Madame du Barry sous les toits, tu ne devineras jamais ce que m’a dit Charles Gosselin : un questeur de l’Assemblée nationale en occupe une partie avec femme et enfants. (page 19)
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Quelques jours plus tard, ma mère quittait définitivement mon père ou bien l'inverse, peu importe. La vérité c'est que le château avait gagné.
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Ne vous limitez jamais dans votre travail, surtout pas à Versailles.
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Jeudi 19 février 1891 au matin, Versailles.
En 1871 au sortir de la guerre, le chancelier Bismarck avait eu l'impudence de proclamer l'empire allemand dans la galerie des glaces, ultime affront à la France vaincue par les Prussiens.
Difficile d'accepter pour le peuple français revenchard, une impératrice allemande flânant sur le lieu même de l'humiliation nationale, comme une touriste qui viendrait retrouver de bons souvenirs.
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et je voyais dans les yeux d'Hermann Müller se former des larmes qu'il ne pouvait dissimuler
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» Le noir et blanc venant renforcer ce côté nébuleux, légère- ment effacé des souvenirs où l’on se replonge avec Henri, le narrateur de l’histoire. Étant formaté par les ressources dis- ponibles de l’époque, c’est-à-dire le noir et blanc, il m’est plus difficile d’imaginer cette époque en couleurs » Alexis Vitrebert
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Quelques jours plus tard, ma mère quittait définitivement mon père ou bien l'inverse, peu importe. La vérité c'est que le château avait gagné.
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