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Critiques de Manon Debaye (18)
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La falaise

♫ On s'est tout fait, tout dit, tout pris !

Les cris, les excuses, les serments

Malaise sur la falaise, rien derrière, rien devant

Malaise sur la falaise, est-ce le vent qui ment ?

Rien derrière, rien devant

Malaise sur la falaise, est-ce le vent qui ment ? ♫

- Lio - 1988 -

---♪---♫---👱‍♀️----💔----👩‍🦱---♫---♪---



Sans transition, après Larsen cas phare tonnerre de breizh

j'arrête de ramer, j'attaque la Falaise

Alors que je sors de la brume

la Blonde compte pour des prunes

Histoires d'ego et d'parano,

De p'tits câlins et de gros mots

Les ptits mots l'ado les sent

histoires et vannes naissantes

Elle écrit que vendredi

Elle sera sur la falaise

ta petite blonde sexy

une blonde frite mayonnaise

sert m'en, j'y crois d'en faire

Mare de prendre cher

Qui fera le premier pas et

Se retrouvera 30 mètres plus bas !?

Ni Noyée, ni refuge

Et après moi déluge...

Ou comment devenir écrivain

A dessein enfantin !?

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La falaise

La falaise commence par une impression de malaise à savoir le pacte de sang de deux adolescentes qui font le serment de mourir en semble par suicide. Cela traduit le mal-être de l'adolescence.



Il faut dire qu'Astrid est une fille harcelée au collège par son côté sérieuse et trop rangée. Charlie de son côté est une fille qui souhaite être un homme et qui donc ne s'accepte pas dans son corps. Bref, les raisons de mettre fin à leurs jours ne manquent pas. Leur devise commune : hors du suicide, point de salut.



Pour la petite histoire personnelle, quand j'ai emprunté cette BD à la médiathèque, je suis tombé sur un petit post-it rose glissé entre les pages où il était inscrit ces mots qui m'ont fait plaisir : « La beauté est partout. Garde ton esprit bien ouvert ». J'ai aimé car c'est comme un message d'espoir destiné à tous ceux qui veulent se suicider à cause du regard des autres.



Dernièrement, c'était le suicide par pendaison d'un jeune garçon victime d'homophobie et harcèlement scolaire. Il y a des marches blanches qui sont organisées afin d'alerter l'opinion publique. Ce type harcèlement a malheureusement toujours existé dans le milieu scolaire à travers les époques où l'on stigmatise celui qui est un peu différent. J'espère qu'on pourra un jour y venir à bout afin d'éviter tous ces drames.



Pour ce qui est de la BD, vous constaterez que le thème est plutôt délicat. Sans vouloir révéler la fin, je dirai qu'elle ne sera pas comme on s'y attend. Le message est tout de même présent mais en toute subtilité pour ne pas se transformer en une énième leçon de moral sur l'importance de la vie.



A noter un décalage frappant entre un dessin presque enfantin aux crayons de couleurs assez marqué et le sujet plutôt macabre et presque tabou. Oui, tout cela provoque une forme de malaise certainement recherchée par l'auteure Manon Debaye dont il faut noter que c'est la première BD.



Au final, une lecture qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout de la falaise. Après, c'est le grand vide.

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La falaise

Le graphisme est entièrement réalisé au crayon de couleur, le trait est presque naïf, les surfaces griffonées de couleurs hachurées qui se mêlent créent une ambiance veloutée, confortant les silences lourd. Les silences de cette histoire, se sont les non-dits, bien trop lourds pour des esprits en formation. C’est une histoire d’adolescence, une adolescence difficile pour deux jeunes filles, qui sont mal dans leur peau, pas pour les mêmes raisons, mais cela les rapproche, sauf dans la cour du collège, où l’une, garçon manqué, se mêle de préférence avec les caïds, alors que l’autre y est encore plus isolée, la souffre douleur. L’histoire démarre sur une promesse, celle de se suicider ensemble.

Le récit est dur, il traite du malaise de l’adolescence, de la violence des relations au collège, et de la difficulté de se créer une carapace, de se voir dans l’avenir, les images sont douces, au contraire le récit est cru, malaisant, sans concession avec ses personnages, jouant sur certaines ambiguïtés dans leurs comportements, on est troublé d’autant plus qu’il parait très réaliste.

La falaise est une bande dessinée forte, ombrageuse, complètement bouleversante, une lecture qui ne m’a pas laissé indifférent.
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La Dame à la licorne

Je n'ai pas été convaincu par ce travail réalisé par les 16 étudiants de l'Ecole Estienne. C'est beaucoup trop inégal dans l'ensemble. Le concept était intéressant mais le résultat ne suit pas et n'est pas à la hauteur de ce que le lectorat pouvait en attendre.



La tapisserie du musée de Cluny donne lieu à des récits imaginatifs et totalement décalés. C'est sans doute un peu trop fun et décalé à mon goût.



Pour ce qui est du dessin, ce n'est pas gagné. Il y a encore beaucoup trop de maladresses pour une publication en grande pompe. C'est vrai que certains s'en tirent mieux que d'autres d'où cette profonde inégalité dont je parlais en préambule.



Il faut également encourager les jeunes auteurs qui font des coup d'essai. Mais comme chacun le sait, je suis d'une dureté sans pareille dans l'appréciation car j'estime qu'une œuvre publiée et qui est destinée au public ne doit pas se faire dans l'amateurisme.
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La falaise

La falaise est une bd forte.

C'est l'histoire d'Astrid, une adolescente de 13 ans, solitaire et harcelée au collège et de Charlie, collégienne dans le même établissement et harceleuse.

Des caractères différents mais la falaise est l'endroit qui les réunit tous les soirs. Les deux adolescentes ont une idée en tête, se suicider ensemble le vendredi à 13h. C'est ainsi que nous suivons Astrid et Charlie du lundi jusqu'au vendredi.



Ce roman graphique donne dès le début le ton. Les traits au crayon de couleurs et aux tons froids apporte une ambiance lourde renforcée par le récit.

On trouve des thèmes tels que l'adolescence, le harcèlement, la violence, l'amitié et l'amour. Je dois bien avouer que certains passages m'ont serré le ventre et m'ont mis mal à l'aise.

Néanmoins c'est un livre à mettre dans toutes les mains, notamment celle des adolescents pour comprendre à quel point le poids des mots peut être destructeur.

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La falaise

Astrid est une jeune fille blonde, douce et rêveuse. Elle vit dans une famille aisée et équilibrée. Au collège, elle passe son temps plongée dans ses lectures et dans l’écriture d’histoires fantastiques. Charlie est brune, violente et emplie d’une grande colère. Elle insulte, frappe et humilie au collège en compagnie d’une bande qui l’accepte parce qu’elle n’est pas une « vraie fille ». Tout semble les opposer. Pourtant, elles se retrouvent chaque jour à la falaise, où elles ont fait le serment de sang de ne pas survivre à leur 13 ans.



Dès l’introduction, Manon Debaye donne le ton. Elle installe malgré une grande douceur une tension préalable à un drame. Pour ces jeunes filles dont la vie et la personnalité sont le miroir de l’autre, seuls les unissent le harcèlement scolaire et le mal être d’adolescentes.



L’histoire est surprenante de réalisme. La justesse et l’intensité du récit donne une impression de vécu, ou à défaut d’une capacité d’empathie qui nous permet de ressentir les souffrances des deux héroïnes dans toute leur violence. Même les dialogues font parfois plus d’effet qu’un coup de poing, y compris pour le lecteur.



À cet âge, les mots peuvent être d’une grande violence, prononcés sans mesurer leur ampleur. C’est un âge qui fait maladroitement cohabiter la naïveté ignorante de l’enfance avec une certaine méchanceté de l’adulte.



Manon Debaye met son récit en image avec un style crayonné qui rappelle des albums jeunesse plus légers. Mais sans rien perdre de sa douceur, il sait se faire plus dur, plus intense parfois. Un dessin d’une grande puissance qui créé un décalage surprenant, efficace et pertinent.



Une BD brillante à tout point de vue. Un dessin délicat, beau et surprenant qui mêle douceur et intensité. Une histoire qui vous prend au tripes, parfois à coup de poing, qui montre avec justesse la violence du quotidien des adolescentes. Cette violence bien souvent minimisée et incomprise, pousse ainsi de jeunes filles à sombrer dans un profond mal être, une solitude, une colère, une envie de disparaître, qui parfois conduit à un acte dramatique.

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La falaise



un vélo à couteau rejoint un corps morceau dans l’herbe

un pacte au sang scellé

une falaise n’atteindra pas les 13 ans

deux mains sauteront à l'unisson

Astrid et Charlie hors forêt s’ignorent

les poings repoussent l’amitié

la vraie qui compte

et le collège de toutes les impunités

en disgrâce

les forts et les faibles les faibles presque forts les forts presque faible derrière un masque et les insultes pour écraser ou faire croire ou faire semblant

Charlie et Astrid se sont trouvés et font le serment de dire stop

radicalement

stop à la trop grande ignorance ou la trop grande couvade

la demi-mesure ne mesure pas la douleur

les cerveaux enfants ne voie qu’une fin pour issue

les adultes ne perçoivent pas

et puis les gestes dépassent l’amour et la violence contenu explose même auprès de ceux qui compte

Charlie se confond en regrets

trop tard

Astrid a disparu

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La falaise

La falaise est une BD très dure, qui parle de violence, de harcèlement et de la souffrance adolescente. Les deux personnages représentent deux façons de l’exprimer. Je l’ai trouvée très remuante cette BD. La fin ouverte vient d’ailleurs renforcer l’intensité dramatique du récit. D’un point de vue formel, j’ai beaucoup aimé le style de Manon Debaye, aux crayons de couleur. Un récit qui remue !
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La falaise

Du lundi au vendredi, 5 jours dans la vie d’Astrid et Charlie. Astrid est blonde, elle écrit dans un carnet, elle a une famille aimante mais est la cible des autres au collège. Charlie est brune, garçon manqué à la famille désorganisée, elle adore Bruce Lee et elle suscite la crainte des autres… Elles se retrouvent près de la falaise et concluent un pacte, vendredi elles sautent.



On est d’abord saisi par le contraste entre ce dessin aux crayon de couleurs, enfantin, et cette tension qui s’installe très vite, dés les premières cases silencieuses. Puis on découvre ces 2 jeunes filles, leur vie, chez elles, au collège… on découvre 2 adolescentes différentes et qui pourtant souffrent du même mal. Comment grandir ? On découvre aussi leur relation, passionnée, étrange…



Pour un premier album, Manon Debaye fait fort. C’est un livre puissant, libre qui analyse avec finesse et sans jugement la complexité de l’adolescence. Le récit nous garde tendu jusqu’au bout et le dessin expressif et mélancolique est parfaitement adapté.



Au final, je suis sous le charme de ce beau livre (bravo Sarbacane ! ) et de la découverte d’une autrice qu’il faudra suivre avec attention !

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La Dame à la licorne

J'ai adoré le concept de cet album. Il est très intrigant à feuilleter : les étudiants-illustrateurs sont tous excellents, proposant des merveilles, chacun dans leur univers. Les histoires sont un peu inégales, je n'ai pas accroché à toutes les intrigues... J'avoue en avoir passé certaines. Mais d'autres sont très drôles, par leur côté complètement décalé ! C'est d'ailleurs l'humour qui prédomine dans cet album !
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La Dame à la licorne

Seize variations proposées autour de la tapisserie La Dame à la licorne par les étudiants de l’École Estienne.


Lien : http://www.actuabd.com/La-Da..
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La falaise

L'autrice livre avec La Falaise une œuvre originale, audacieuse et personnelle, sans héros ni héroïne, sans intrigue alambiquée, sans chercher à amuser ou à distraire. Elle pose sur le papier de rares mots et des images qui suintent la violence d’un microcosme où il faut être fort, ne pas s’afficher avec les « cassos », où « être là » est vécu comme une provocation.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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La falaise

Le roman graphique de Manon Debaye s’ouvre sur deux cases, même cadrage, même angle et même lieu : la falaise du titre. Cette falaise est le troisième personnage de cette histoire. Elle est le trait d’union entre Astrid et Charlie. Elle les retient, nourrit leur imaginaire, les réconforte et doit être le lieu de leur suicide. Dans cette première page, cette falaise est d’abord déserte avant que ne surgisse un être au t-shirt jaune, sautant, plongeant dans la mer. Une page blanche laisse reposer ces deux images, les couleurs pastel envahir l’esprit du lecteur. On découvre Astrid dans son quotidien ennuyeux, la voiture qui, lundi, l’emmène sûrement à l’école. Mais heureusement pour elle, il y a une certaine joie à retrouver Charlie près de cette falaise. Les deux filles, si différentes l’une de l’autre, préparent l’événement de vendredi. Manon Debaye observe ces deux adolescentes dans leur quotidien, qu’il s’agisse de confrontations avec l’environnement (scolaire et familial) ou de réconfort avec cette nature qui les rassure, leur apporte une certaine paix. Elle suit pendant les cinq jours ces deux personnages et pointe les écroulements intimes vécus. Les adultes sont maladroits ou absents, ne réalisant pas la gravité du malaise.Astrid et Charlie ne voient pas d’autres issues à leurs vies. Leur amitié, secrète, sur laquelle ne se pose aucun mot, est une bulle très, trop fragile.

Par son simple regard, par cette manière de capter les gestes, leur tendresse et leur complicité, Manon Debaye montre toute la difficulté pour ces deux filles à surmonter les fragilités du moment. Elles ne rentrent pas dans la vie, écrasées par les codes de la société et refusant les normes qu’on leur propose. Ce mal être, intense et profond, émeut, bouleverse. Pas seulement parce que plane cette programmation du suicide. L’autrice n’appuie jamais sur la tragédie suprême mais rappelle les drames intérieurs et réguliers. Sa mise en scène sur les corps d’Astrid et Charlie est vraiment passionnante. Pour Astrid, elle la présente sur l’herbe, endormie. Les cases découpent le corps de la jeune fille, sorte de rubik’s cube. Astrid est perdue, même physiquement. Elle n’arrive pas à être. Quant à Charlie, elle vide sa colère dans des mouvements de combat, seule dans sa chambre. La planche est sans texte. Seul le corps en mouvements, reflet d’un désespoir, apparaît. Elle finit écrouler sur son lit.

La tendresse entre elles deux renforce la violence des rapports aux autres et la lourdeur de leurs cœurs. C’est ce sentiment qui persiste, une fois le livre refermé, celui de deux êtres qui n’arrivent pas à alléger leur cœur.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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La falaise

C’est une première bande dessinée farouche et bouleversante qui met en scène avec subtilité l’intolérable souffrance du passage à l’adolescence de deux jeunes filles.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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La falaise

La falaise, c’est la liberté. C’est au bord de la falaise qui donne sur la mer qu’Astrid et Charlie se jurent de se suicider avant leurs 13 ans. Le coup est prévu pour vendredi avant 13 heures. Cette semaine-là sera tumultueuse, à l’image de leur vie. Nous sommes plongés au cœur de l’histoire entre deux adolescentes que tout oppose. Entre Astrid qui est victime de harcèlement scolaire et Charlie qui harcèle les autres à l’école, la relation est plus qu’ambigüe. Cette bande dessinée aborde avec subtilité les questions et problèmes importants qu’on peut rencontrer à l’adolescence comme le harcèlement scolaire, le suicide, la transidentité ou encore l’homosexualité. C’est, je pense, une bande dessinée ou chacun peut s’identifier à sa façon. L’adolescence est un moment où nous avons tous été perdu, où nous ne savions pas par où aller. L’ambiance du récit est pesante sans être étouffante. L’agencement des cases qui passent du rêve à la réalité sans vraiment de transition participe au fait que nous nous trouvons un peu perdu et perturbé en lisant, tout comme les deux filles.



Nous rencontrons pas mal de personnages mais l’histoire est vraiment concentrée sur Astrid et Charlie. Astrid est une jeune fille timide et renfermée, issue d’une famille riche, qui se fait harceler à l’école et reste la tête plongée dans son carnet. Vous pourriez croire qu’elle est faible, comme peuvent le lui dire ses camarades, et pourtant elle est forte. Nous ne le voyons peut-être pas au premier abord, mais Astrid est particulièrement résistante et à aucun moment je ne l’ai trouvé faible. Charlie, de son vraie prénom Charlotte, est plutôt ce que nous pourrions appeler un « garçon manqué ». Nous nous doutons rapidement qu’elle n’est pas en harmonie avec son corps. Elle intègre la bande des garçons car elle est considérée comme une brute. De mon côté, j’ai plutôt vu une fille sensible qui se cache derrière une grosse carapace pour se protéger. Une jeune fille pleine de colère de par ses problèmes familiaux qui ne veut pas se laisser faire. Au fond, les deux filles se ressemblent je pense. Elles sont toutes les deux perdues, ont une adolescence mouvementée et ne savent plus où elles en sont. Je pense que Charlie violente les autres sûrement pour extérioriser toute cette haine qui bouillonne en elle. Astrid, quant à elle, ne répond pas aux violences car elle est très douce et connaît Charlie mieux que personne. Je suis quasiment sûre qu’Astrid sait qui Charlie est vraiment et quelle belle personnalité elle a enfouie au fond d’elle. Leur relation est ambigüe mais belle et fragile. Elle est aussi dépeinte avec la subtilité qui entoure le récit.



Les dessins sont fait au crayon de couleur dans des couleurs plutôt froides. Comme je l’ai dit plus haut, l’ambiance est sombre et les dessins participent à ce sentiment. La forêt, la maison de Charlie ou encore l’école sont toutes dessinées dans un environnement peu clair, comme s’il y avait tout le temps des nuages. Pourtant, la falaise est représentée colorée et avec une vue immense et sublime vers la mer. Nous pourrions y voir une métaphore, la falaise comme la liberté et la forêt comme une prison dont les deux filles ont du mal à s’échapper. J’ai trouvé le style très original, j’aime beaucoup ce rendu au crayon de couleur. J’ai eu l’impression que ça venait d’être dessiné.



C’est une très bonne bande dessinée qui sait transmettre des messages forts avec subtilité. Ayant eu certains problèmes mentionnés dans le récit, je me suis beaucoup identifiée et ça m’a beaucoup touché. Je conseillerai cet livre à tout le monde, bien sûr à partir d’un âge raisonnable. C’est une BD à ne surtout pas manquer !
Lien : https://takoubook.wordpress...
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La falaise

Astrid et Charlie ne s'adressent pas la parole au collège (d'ailleurs personne n'adresse la parole à Astrid) mais sont amies chaque jour lorsqu'elles se retrouvent au bord de la falaise… Une bande dessinée qui parle avec une grande justesse de harcèlement scolaire, d'adolescence. Les dessins de Manon Debaye sont magnifiques, expressifs, vifs et donnent une grande intensité au récit.
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La falaise

La falaise ~ Manon Debaye ~ Sarbacane

~~~~~

💬💬💬 ~ Ce que j'en pense ~

Astrid est blonde aux cheveux longs. Elle est douce, elle vit dans une famille "modèle", elle est la chouchoute des profs et la souffre-douleur d'un groupe d'élèves.

Charlie est brune aux cheveux courts. Elle est bagarreuse, elle vit dans une famille qui dysfonctionne totalement, elle fait partie du groupe d'élèves qui n'hésitent pas à se battre contre d'autres élèves.

Elles sont totalement différentes mais pourtant, chaque après-midi, elles se retrouvent près de la falaise.

Ensemble, elles vont faire un pacte... Avant les 13 ans de Charlie, elles se suicideront main dans la main...

~

Manon Debaye a choisi de conter une histoire très contemporaine en prenant comme base la différence, l'exclusion, les conflits familiaux et le harcèlement scolaire qui poussent certains jeunes à commettre l’irréparable. C'est fort, intense et rythmé. Le dessin tout en crayon de couleur est impressionnant de vérité.

~

Bousculée, au bord du précipice, l'autrice nous livre une bd qui ne peut pas laisser insensible. Elle nous envoie en pleine face le mal-être de nos adolescents pour mieux nous faire réfléchir et c'est merveilleusement bien traité. Une lecture que je ne suis pas près d'oublier.

~

Petit clin d’œil à Léa Murawiec @le.amu qui nous en a parlé lors du live

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La falaise était un projet du prix @prixbdraymondleblanc en 2019

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Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La falaise

D’une histoire forte comme un sentiment adolescent, d’un dessin puissant comme celui d’un enfant prodigieux, Manon Debaye a tiré un album farouche, féminin et fragile tout à la fois.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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