Les rues de sang marque l'apparition du personnage de Serrin Shamandar, le mage elfe shadowrunner (il revient dans Nosferatu et La madone noire).
Tout commence par un banal contrat que le shadowrunner espère lucratif et cela finit en grand complot. Classique.
Pour changer du cadre nord-américain, les auteurs britanniques placent leur récit en Angleterre et ils vont utiliser un bon gros tas de clichés : Jack l'éventreur, le loch ness, des lords, les druides etc. tout y passe et sans grande finesse.
Malgré tous ses défauts, la lecture de ce roman m'avait diverti et c'était bien là l'essentiel.
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L'auteur, Carl Sargent (et non "Sergent" comme indiqué par ce site), et moi nous ne serions pas copains littéraires.
Si ce roman m'a moins "choqué" que La madone noire, il ne vole pas haut pour autant.
Dans beaucoup de romans shadowrun, un univers où des mercenaires accomplissent dans l'ombre des missions que les corpos ne peuvent assumer au grand jour, on se retrouve trop souvent avec des enjeux trop grands : fin du monde, destruction de notre plan d'existence, éradication ou asservissement des espèces pensantes etc.
Quand cela se produit à l'occasion, pourquoi pas. Mais là, le monde est tout le temps en danger et même le lecteur le plus patient et le plus loyal fan de Shadowrun finit par se lasser.
Car, oui encore, la vie sur Terre est mise en danger par les plans séculaires d'un grand méchant... Et ce sont des personnages que l'on connait (ceux de la madone noire où ils ont déjà sauvé le monde) qui vont l'affronter.
Voilà, c'est moins mauvais que le précédent de Sargent mais c'est sans intérêt et impossible à recommander à quelqu'un d'autre qu'un fan de Shadowrun.
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Pour les passionnés des hommes-lézards, qui connaissent les livres dont on est le héros (ça écrème pas mal...)
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Ah, La madone noire, que de souvenirs.
Des souvenirs d'horreur et de consternation.
Selon moi, ce roman est un des pires de la gamme Shadowrun.
Avec des shadowrunners sans intérêt, des personnages clairement estampillés PNJ dont on espère jusqu'au bout qu'ils sont une plaisanterie masquant quelque chose d'intéressant et une intrigue pathétique, c'est une expérience que de tenir jusqu'à la dernière page.
J'ai bien envie de spoiler certains de ses éléments les plus grotesques, mais ce n'est pas mon style.
Je ne conseille cette lecture qu'aux fans complétistes de l'univers Shadowrun. Pour les autres, épargnez-vous cette horreur.
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Status: Deadzone est un recueil de textes (en anglais britannique) dont certains sont liés entre eux, dans l'univers de Necromunda.
Comme tous les recueils de textes, la qualité est inégale et certains sont assez plats. Et sur ce recueil particulier, je n'ai pas pris grand plaisir à lire de nouvelle spécifique.
Status: Deadzone n'est ni bon, ni mauvais, il est moyen. Peut être est-ce dû au fait que je me lasse de l'univers Necromunda tel qu'il a été raconté dans cette série de livres, peut être que je n'étais pas dans l'état d'esprit adéquat, je ne sais pas. En tout cas, ça n'a pas été une lecture coup de cœur.
Trois textes (sur la dizaine qu'il comprend) me sont restés en tête après quelques semaines.
Le premier concerne l'équipée d'une bande de "gangers" qui essaie de se renflouer en allant piller des yeux d'une espèce d'araignée, ressemblant à des gemmes précieuses. Les araignées en question s'avèrent être bien différentes des araignées qu'elles sont sensées être, et l'aventure se complique quand un deuxième gang engagé par le même commanditaire débarque dans le coin...
Le second est sur ce demi-"rat" alcoolique confronté à des fanatiques religieux. Le texte était relativement divertissant, sans être inoubliable.
Le troisième est en réalité une série de trois textes suivant Liz, une "ganger" qui se retrouve aux prises avec les "uphivers" venus chercher des trophées de chasse dans les profondeurs de Necromunda. La surprise est au rendez-vous, même si les ressorts scénaristiques sont un peu faciles à suivre et anticiper.
L'ensemble est un divertissement honnête et sans grande prétention. Il plaira sans soucis aux fans de Necromunda, mais restera absolument sans relief pour les autres.
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