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Biographie :

Marcia Burnier est une autrice franco-suisse de 33 ans. Elle a co-créé le zine littéraire féministe It’s Been Lovely but I have to Scream Now et a publié différents textes dans les revues Retard Magazine, Terrain vague et Art/iculation.
Née à Genève, elle a grandi dans les montagnes de Haute-Savoie. Elle a notamment suivi des études de photographie et cinéma à Lyon 2 et vit désormais à Paris, tout en restant profondément passionnée par les loups.
Les Orageuses est son premier roman.

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VLEEL 303 Rencontre littéraire avec Marcia Burnier, Hors d'atteinte, Mention spéciale Prix VLEEL


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Tous les jours dans son bureau, elle voit défiler les violées mais les violeurs sont introuvables, ils sont même absents de l'imaginaire, les filles enceintes disent qu'il n'y a pas de père, sur le formulaire de l'organisme qui décide qui sera réfugié ou non, l'OFPRA, il n'y a pas de rubrique enfant d’un viol alors Lucie bricole, elle barre «union antérieure » et écrit en majuscules VIOL. Elle répète inlassablement que les filles peuvent porter plainte, mais elle n'y croit pas elle-même. Elle a envie de leur dire de se trouver vite une famille, un cercle, parce qu'elles vont être seules face à ça, comme elle l'a été jusqu'à très récemment, mais elle reste souriante, elle apporte des verres d'eau, elle dit qu'elle comprend en hochant la tête, elle apaise. Mais depuis qu'elle avait revu Mia, l’histoire de vengeance, non de rendre justice lui trottait dans la tête. p. 50
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Elle se demande ce qui la fascine tant chez le prédateur, elle a l'impression qu'il y a davantage que sa rareté, peut-être le fait qu'il revienne comme ça, partout, que c'est la preuve que l'homme ne peut pas tout contrôler. Peut-être parce qu'elle aime aussi que les hommes se méfient. Qu’elle aime l’idée qu’ils aient aussi peur dans les bois, qu’ils craignent une mauvaise rencontre.
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Autour d'elle, à la pause déjeuner, on lui demande, Lucie ca va? Tu fais une drôle de tête, elle sent la gêne quand le mot est prononcé, mais merde à la fin, Lucie n'a pas envie de dire agression, parce que ce qui arrive aux meufs c'est des viols, voilà, y'a pas de raison d'avoir honte mais plein de raisons d'être en colère
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Un mystère que ces femmes qui se précipitent pour dire que des hommes, elles n'en ont pas peur, surtout pas. Les loups tiens, les loups ne tuent pas des humains tous les trois jours et n'en violent pas toutes les sept minutes, pourtant leur éradication est revendiquée par beaucoup [...]
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"Qu'est-ce qu'elle va chercher à vouloir toujours partager ce qu'elle voit ? [...] A la mort [de son chat], Janine lui a dit que personne ne pouvait partager sa douleur, qu'il fallait lâcher prise sur la rancœur. Erin a été piquée, mais en y réfléchissant, elle trouve ça de plus en plus vrai. Que cette quête amère et infinie des gens sur qui s'appuyer est vaine tant que ses jambes à elle ne sont pas solides. [...] avant de compter sur les autres, il fallait qu'elle puisse compter sur elle-même. Elle secoue la tête, éteint son téléphone et le range dans son sac." P. 141
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"Elle a passé tant de temps à examiner sa vie, à l'attendre, à se dire que ça ne pouvait pas être ça, juste ça. Qu'il y avait forcément quelque chose d'autre, quelque chose de plus brûlant, de plus vivant. Elle a attendu. Et puis Erin a monté des cols, escaladé des crêtes, vu la lumière dorée de la fin d'après-midi colorer les pins sylvestres d'une telle manière qu'elle s'est sentie réconciliée avec elle-même. Elle y est. C'est sa vie, elle a déjà commencé depuis longtemps, elle continue à filer et il suffirait qu'elle accepte de se laisser porter." P. 97
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Elle est au mieux invisible, tolérée, au pire sursollicitée mais personne ne baisse les yeux quand elle marche et aujourd'hui, plus qu'un autre jour, elle sent la colère monter.
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"Elle ne peut pas continuer comme ça, à ne rien faire d'autre que marcher, courir, pour se prouver qu'elle est forte, toujours plus forte. Mais elle a encore envie de repousser le moment où elle va devoir sortir d'ici, se montrer au monde, elle ne se sent pas encore tout à fait redressée." P. 111
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"Est-ce que j'ai envie de faire ça ou bien est-ce que je suis juste convaincue que c'est la bonne chose à faire ? Qu'est-ce que j'aimerais réellement faire et au contraire, qu'est-ce que je fais en serrant les dents, parce que je pense que ça fera de moi quelqu'un de solide ?" P. 91
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Elle avait vu la gêne chez ses proches, senti la honte dans ses tripes, la solitude dans ses os. Elle avait vécu personnellement la sensation de déranger en en parlant, de déranger l'ordre établi, la suspicion générale face à son récit, l'impression de devenir folle, de perdre pied avec la réalité, le doute instillé, ( peut-être que j'ai rêvé).
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