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Critiques de Margaret Durrell (15)
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Pension de famille

Sœur de Lawrence et Gérald, Margaret Durrell revient à Bournemouth, après de multiples aventures qui l’avaient fait abandonner son mariage et les passionnants voyages dont elle était revenue.

Sa tante Patience, bien consciente que la famille Durrell est incapable de gérer quoi que ce soit, lui suggère cependant d’ouvrir non pas une pension de famille, trop vulgaire, mais « une résidence avec hôtes payants. »

Ce que Margo s’empresse de présenter comme son idée propre, et donc brillante.

Personne parmi ses frères n’approuvent « on nait propriétaire d’hôtel, on ne le devient pas », annonce Leslie, le dernier frère.

Voilà comment on les calme, conclut la tante après avoir rabattu les prétentions de l’ancienne propriétaire ( et Margo se sent complice d’un meurtre. )Il s’agit de ne pas jeter l’argent par les fenêtres, il faut user de la psychologie la plus pertinente quant à l’acceptation des hôtes.

Ce que Margo s’empresse de ne pas faire ; bien sûr elle n’est dupe d’aucun point faible des résidents, ainsi que le souligne Gérald dans sa préface, sauf qu’elle les accepte à cause de leurs non -normalité: un peintre habillé de jaune et rose, un enfant obèse qui martyrise son entourage, des infirmières travaillant la nuit, et vêtues du minimum pendant leurs journées de repos, des joueurs de jazz, dont l’un , lorsqu’il peint, se concentre avec angoisse « comme une poule qui va pondre un très gros œuf ».

La résidence s’emplit d’un zoo humain désopilant certes, un peu fatiguant tout de même. Les voisins dénoncent ce charmant endroit tenu par une divorcée -pensez donc ! où va-t-on ?-comme une maison de passe, idée qui ne déplait pas à la tenancière, qui s’imagine, couverte de bagouses, orchestrer un ballet rose.

Lorsque la Mère ou Tante Patience viennent visiter, elle s’empresse de demander à tous de rester dans leurs chambres.

Lorsque la Mère constate que sa fille « n’est pas en cheville avec la traite des blanches, qu’elle n’avait été ni violée ni assassinée, » elle se détend, ouf, ses prévisions se révèlent fausses.

Et lorsque Gérald débarquant avec une colonie de singes et un énorme python de 2 mètres, (inoffensif, dit-il ),un moment de flottement s’installe.



- Mon Dieu ! Nous ne pouvons pas avoir ça (le python) dans cette maison, Gérald ! Protesta Mère.

Sa timide tentative pour prendre un ton ferme signifiait qu’il le pouvait.

- Il va falloir que tu le dissimules à tes pensionnaires, me murmura-t-elle en aparté.



Finalement, il montera son zoo ailleurs que dans cette ménagerie humaine.

Et la scarlatine ! Gérald, cloué au lit, entend le même bruit que dans la jungle brésilienne (même s’il n’y est jamais allé, lui fait remarquer sa soeur.)

Peu importe, dit-il « Voilà une expérience anthropologique d’une espèce rare: après cela, n’importe quel safari en comparaison ferait penser à une sortie paroissiale. »

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Pension de famille

Pour celles et ceux qui, comme moi, ont aimé "Ma famille et autres animaux", la trilogie gentiment déjantée de Gerald Durrell, ce volume, écrit par Margo (Margaret) Durrell s'inscrit dans cette continuité.



Gerald s'est fendu d'une brève préface. Il sera aussi un des personnages qui gravitent autour de cette pension de famille que sa sœur Margo a tenu quelques temps à la fin des années 1940.



Le lieu, c'est Bournemouth, une ville balnéaire du sud-ouest de l'Angleterre.



Le but de Margo c'est évidemment de vivre de cette pension de famille, qui sur le papier devait être haut de gamme. C'était sans compter sur l'inaptitude des Durrell à gérer quoi que ce soit.



Margo n'a pas le caractère qu'il faudrait pour tenir d'une main ferme l'établissement, notamment pour la perception des loyers. Il faut dire qu'elle accepte des pensionnaires hauts en couleur, pour le moins originaux. Et Gerald (avec quelques-uns de ses animaux) ne lui facilitera pas non plus la tâche...



J'ai souri de temps en temps aux avanies que subit cette pauvre Margo. Le style se voudrait proche de celui de la trilogie de Corfou mais, je ne sais si c'est l'influence du climat de la Manche par rapport au bleu méditerranéen, je n'ai pas été emporté de la même manière.
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Pension de famille

J'ai beaucoup aimé La Trilogie de Corfou de Gerald Durrell et j'ai voulu prolonger le plaisir en suivant les aventures de sa soeur qui se situent à la fin de la décennie suivante. C'est agréable de jouer au "que sont-ils devenus?" dix ans après, surtout qu'une guerre mondiale est passée par là.

Passée cette curiosité, j'ai plutôt été déçue par l'ouvrage. Comparaison n'est pas raison, mais là où Gerald a réussi à m'emmener sur trois volumes sans jamais me lasser, Margaret n'y est pas parvenue avec un seul. Même l'histoire d'amour naissante avec son peut-être futur ex-second-mari m'a laissée de marbre. La succession de personnages qui se veulent hauts en couleurs avec une narratrice qui se met en scène et brasse beaucoup de vent m'a finalement plutôt ennuyée, malgré la ménagerie apportée par Gerald. Je vais attendre un peu avant de m'attaquer à l'écrivain de la famille, Lawrence.
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Pension de famille

Humour très britannique.

Margaret Durrell s’est inspirée de son expérience de propriétaire d’une pension de famille pour décrire dans ce roman toute une série de personnages passablement déjantés. Elle en profite pour romancer les extravagances et déboires de l’excentrique famille Durell.

Ses nombreux personnages sont tous tout aussi désopilants les uns que les autres. S’y ajoute une ménagerie exotique qui ne peut faire que désordre dans la calme petite station balnéaire de Bornemouth, juste après-guerre.

L’auteur étant certainement aussi loufoque que ses personnages elle passe du coq à l’âne et nous perd parfois. Je me doute bien que si Margaret Durrell a pris quelques minutes pour préparer un plan avant d’écrire ce texte elle s’est empressé de ne pas le suivre!

Lecture légère qui convenait parfaitement au temps du confinement ou à lire sur la plage.

Lecture du mois de mai du club «Cap sur vos envies» pour la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont


Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Pension de famille

Une femme crée une pension de famille dans un univers so british d'une petite ville proprette,sous l'oeil attentif de sa mère.C'est mièvre,plan-plan et soporifique.Tout y est prévisible et plat.C'est dommage,ce principe de forum aux vies multiples peut être riche comme .Par contre c'est très anglais convenu.
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Pension de famille

Je viens de lire ce charmant récit sur la proposition du club de lecture « Cap sur vos envies », cercle livresque de la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont, et j’avoue que je ne le regrette vraiment pas !



En 1947, Margaret Durrell, installée dans sa maison familiale de Bournemouth, en compagnie de sa mère et de ses frères (Lawrence, Leslie et Gerald) et sous le conseil judicieux de sa charismatique tante Patience, décide d’acheter le « 51 », tout proche de chez elle, pour en faire une pension de famille rentable. Elle investit donc l’héritage de son père afin de pouvoir élever décemment ses deux fils (Gerry et Nicholas) après son divorce.



Durant un peu plus de 300 pages, l’auteure nous invite à faire la connaissance de personnages les plus loufoques et les plus cocasses que l’on puisse imaginer : les voisins de la pension de famille tout d’abord (Miss Brady, Mrs Briggs, Mr Beetle, Lady Booth), puis les locataires (Edward le peintre de nus, Mrs Williams et son fils obèse Nelson, Les Budden, Barry et Paula, Gordon le moustachu, Blanche et Judy les superbes infirmières et Jane la troisième nurse beaucoup moins jolie, Roger et Andy artistes et musiciens et d’autres encore …) Sans oublier les animaux : chiens, chats, souris et même singes (Gerald Durrell est propriétaire d’un zoo, au grand dam de sa mère) Tout ce petit monde se retrouvera dans des situations sentimentales ou ubuesques que la pétillante Margaret Durrell nous contera non sans humour.



C’est délicieux et désopilant, bref c’est « so British » ! Une jolie découverte !
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Pension de famille

En 1947, après son récent divorce et divers voyages, Margeret Durrell se demande comment sortir la tête de l’eau. Que peut-elle faire pour gagner sa vie ? Sa tante lui suggère d’ouvrir une pension. Ce n’est pas une mauvaise idée dans la petite ville balnéaire de Bournemouth, …

Un roman avec de forts relents autobiographiques qui commence doucement mais avec un humour très acéré (le fameux humour anglais ?). Margaret nous raconte des petits moments forts de cette pension, la cohabitation entre les différents membres de cette joyeuse communauté. Il vous faut apprécier l’humour de répétition si vous voulez apprécier ce livre. J’ai trouvé ces scènes délicieusement drôles, avec des personnages qui s’affirment au fil des pages, même s’il est parfois un peu dur de s’y retrouver dans cette multitude. Entre un garçon obèse, des belles infirmières, une folle… le ton est donné ! Laissez-vous séduire par cette pension !

Très envie aussi de lire le livre de son frère Ma famille et autres animaux.

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Pension de famille

Y a pas à dire, voilà une pension de famille qui déménage ! À côté, la célèbre Pension Vauquier fait figure d'hospice pour grabataires, où on s'ennuie comme un rat mort.



Ce roman nous entraîne dès les premières pages dans un univers déjanté, où quiproquos et péripéties rocambolesques s'enchaînent sans arrêt, servis par une galerie de personnages décalés et complètement délirants, mais terriblement attachants. Sans être hilarantes, les aventures de cette joyeuse bande d'originaux ont de quoi faire sourire plus d'une fois, avec une mention spéciale à l'héroïne, complètement dépassée par les frasques de ses locataires, mais qui fait tout pour tenir sa petite troupe, et à Nelson, l'adolescent jamais en retard d'une bêtise, qui exaspère autant qu'il attendrit.



Toutefois, il manque à ce roman une véritable intrigue, une vraie trame de fond, sans laquelle l'ensemble tient de la simple succession d'anecdotes amusantes et improbables, sans réel lien entre elles...



(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Pension de famille

Dans ce roman, Margaret Durrell revient sur son expérience de gérante d’une pension de famille. Et il y a de quoi en faire tout un livre ! Entre un artiste peintre qui se consacre à la nudité, des contrebandiers, un bébé braillard, des musiciens de jazz qui répètent à longueur de journée, de belles infirmières qui attirent tous les hommes et un enfant obèse qui fait les quatre cents coups, la vie est loin d’être paisible !



Et si j’admire cette femme qui prend les évènements avec philosophie et sans se départir de son sourire, j’avoue ne pas avoir été séduite par son histoire.



C’est au milieu du livre que j’ai commencé à perdre le fil et à décrocher. Les personnages trop nombreux et le fait de passer d’une péripétie à l’autre sans transition épuise sans pour autant faire rire. Alors que la 4e de couverture annonçait des aventures hilarantes, je n’ai même pas souri une seule fois… Je dois être vraiment hermétique à l’humour anglais…
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Pension de famille

Margaret Durrell n'est autre que la sœur de l'écrivain Lawrence Durrell - "Le quatuor d'Alexandrie" - et du naturaliste et écrivain Gérald Durrell. A travers ce roman et sur le ton de l'autobiographie, l'auteure relate l'aventure dans laquelle elle s'est lancée pour garder la tête hors de l'eau, à savoir ouvrir une pension de famille.



En 1947, après avoir "brûler la chandelle par les deux bouts", Margaret Durrell se voit dans l'obligation d'avoir une rentrée d'argent pour maintenir un certain train de vie pour sa famille. Divorcée, elle se lance finalement en ouvrant une pension de famille, sur l'idée plutôt originale d'une de ses tantes. C'est alors la porte ouverte à tout un tas de personnalités plus ou moins exubérantes et à divers situations cocasses.



C'est avec un certain humour tout britannique que Margaret Durrell - dite Margo dans le roman - relate son expérience de gérante d'une pension de famille, dans la petite ville balnéaire de Bournemouth. Divorcée et mère de deux enfants, elle va se lancer dans une aventure qui n'est pas de tout repos, au grand dam de sa famille. Sa mère et ses frères désapprouvant totalement l'idée. Entre l'acquisition d'une maison, et la sélection des pensionnaires, la vie ne va pas être un long fleuve tranquille pour l'auteure. Malgré maintes péripéties et quelques personnalités fort peu agréables, Margo va s'attacher à ses pensionnaires de tout poil, malgré la désapprobation u voisinage. Sans compter l'excentricité de sa propre famille.



Entre l'humour anglais, les péripéties qui tiennent parfois du grand n'importe quoi, et les répétitions, l'ensemble de ce roman est ma foi, tout à fait pittoresque. Le lecteur va néanmoins passé un très agréable moment dans cette pension au bord de la mer. Il aura même quelques réminiscences de lectures anciennes et surtout celle de John Irving avec une scène dans un hôtel en compagnie d'un ours. Un fil conducteur un peu plus conséquent aurait toutefois été le bienvenu afin d'organiser cette succession d'anecdotes. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Pension de famille

Dans la famille Durrell, voici la fille, tout aussi farfelue que le frangin Gerald, qui d'ailleurs fait une apparition dans ce délicieux récit , avec des singes (qui s'échappent)...

Donc un beau jour Margo décide d'ouvrir une pension de famille, qui va mettre en émoi le quartier. Mais où va-t-elle chercher ses locataires? Finalement tout ce petit monde cohabite;

Joyeux bazar dit la quatrième de couverture, eh oui, c'est bien ça. Poussez la porte!
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Pension de famille

Dans la famille Durrell, je demande la fille ! Margaret est la sœur de l’écrivain Lawrence Durrell et du naturaliste Gerald. Dans "Pension de famille", elle romance son aventure de propriétaire de pension.



Nous sommes en 1947, dans la petite ville balnéaire de Bournemouth. Margo est divorcée, a deux enfants et elle revient dans la demeure familiale. Elle doit néanmoins se trouver une occupation. Elle décide alors de faire l’acquisition d’une maison pour y recevoir des pensionnaires au grand dam de sa mère et de ses trois frères. La seule a la soutenir est sa tante Patience qui lui conseille de prendre des personnes de haute moralité et respectables. Margo va avoir beaucoup de mal à sélectionner ses clients selon les critères austères de sa tante.



Voilà un délicieux roman-témoignage qui montre la fantaisie de la famille Durrell. Les péripéties vont se succéder dans la pension de Bournemouth et mettre la patience de Margo à l’épreuve. La remise en état de la maison est déjà un parcours du combattant avec un plombier alcoolique qui inverse l’eau chaude et l’eau froide. Les pensionnaires, qui bientôt investissent les lieux, sont tous aussi farfelus les uns que les autres : un peintre spécialisé dans le nu et fin cuisinier, des infirmières aguicheuses, des musiciens de jazz, une mère et son fils obèse et facétieux, un maçon antipathique et misogyne. Sans oublier les visites des membres de la famille Durrell et notamment celles de Gerald qui apportent de nouveaux pensionnaires à sa sœur : une colonie de singes (qui visiteront Bournemouth après s’être évadés de leur enclos) et un python. Le voisinage, très bon chic bon genre, n’apprécie que très modérément l’arrivée de tous ces perturbateurs et énergumènes. Mais Margo tient bon, s’attache à toute sa petite troupe et les défend (même les singes !) : Même si j’étais d’accord avec Mrs Briggs sur certains points -concernant, par exemple les odeurs provenant des toilettes du jardin-, je ne pouvais admettre son attitude envers "les bohèmes" ou les singes : tout l’affection que je portais à mon frère, mes instincts d’amie des animaux et mon amour du non-conformisme ressurgirent pour défendre la liberté, l’esprit libre, et d’innocentes créatures à l’odeur délicate (car c’est ainsi qu’elles m’apparaissaient maintenant) contre le feu roulant des critiques lancées par des voisins fanatiques et étroits d’esprit." Margo fait souffler un réjouissant vent de folie et d’excentricité dans la cité balnéaire.



"Pension de famille" est une sympathique chronique de la vie dans la maison de Margaret Durrell où les pensionnaires sont tous totalement extravagants à l’image des membres de la famille Durrell !
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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Pension de famille

Je suis rentrée dans l’histoire sans difficulté. Les événements s’enchainent si rapidement que, pour un récit autobiographique, on a bien du mal à imaginer la véracité de tant de péripéties en si peu de temps. L’explication tient dans le choix des personnages–locataires. Une succession de protagonistes et de rebondissements qui font la force du roman, comme sa faiblesse.....
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Pension de famille

Trop. Ou pas assez.

Trop de personnages. Trop de bazar. Trop d'anecdotes (on a l'impression qu'il faut en raconter un maximum).

Pas assez de construction. Pas assez d'émotion. Pas assez de suivi.

Finalement... je crois que je me suis ennuyée.
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Pension de famille

I gave up on this. It's a funny little book, I just wasn't in the right mood to appreciate it.
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