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Critiques de Maria Lang (14)
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Toute la ville dort

Deuxième incursion dans l'univers du whodunit suédois des années 50 à 70 avec Toute la ville dort de Maria Lang édité en français en 1972.

Toujours la petite ville imaginaire de Skoga à quelques encablures de Stockholm.

Cette fois-ci un huit clos entre voisins mais au final assez familial car ici tout le monde se connait et des liens très étroits unissent les membres de cette petite communauté.

Une atmosphère oppressante due à la météo, nous sommes début février, il fait très froid et les nuits d'hiver sont interminables.

Peu de place à cette saison pour le divertissement de la jeunesse dans ce « trou à rat »!

Heureusement, la librairie propose depuis peu un rayon musical grâce à sa nouvelle employée, Eva Marie, qui ne lésine pas sur les efforts pour attirer le chaland... et ça marche! Une bande de jeunes en fait son quartier général pour son plus grand plaisir.

Alors que les journées s'égrainent, le corps de Eva Marie est retrouvée sans vie dans l'appartement qu'elle partage avec son compagnon. La petite ville brutalement tirée de son sommeil hivernal est en émoi.

L'arrivée de l'enfant du pays, j'ai nommé le Commissaire Christer Wijk, chef de la Brigade Criminelle de Stockholm, de passage pour embrasser sa mère tombe à pic. Une nouvelle fois il apporte son aide et son expérience à la Police Départementale pour résoudre l'enquête.



J'ai apprécié la galerie de portraits dressée par Maria Lang afin d'appréhender les intérêts que certains auraient à gagner avec le décès de la jeune femme et en découvrir éventuellement les mobiles.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère oppressante à la façon de Ragnar Jonasson dans Snjor, l'ambiance familiale et conviviale et parfois délétère rappelant celle décrite dans le Fjällbacka de Camilla Läckberg: l'étude d'un microcosme avec ses travers et ses bon côtés, les commérages d'un côté, la solidarité d'un autre.

Mais personnellement, nostalgie nostalgie, j'ai adoré retrouvé les détails vestimentaires des années 70, l'indispensable maxi-manteau pour les dames, les couleurs et motifs improbables pour les messieurs.

Par contre, au niveau du style, un petit problème, autant la première partie est fluide autant la seconde peine, je soupçonne la traductrice de s'être un peu endormie gagnée par la torpeur hivernale qui se dégage en somme de ce récit à énigme et d'avoir perdue sa vigilance.

Dommage, cela a un peu gâché le plaisir de cette lecture.
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La Nuit de juin n'aura pas lieu

Premier rendez-vous avec Maria Lang (1914-1991) une des reines du roman policier à énigme dans les années 50, tendance anglo-saxonne et façon Agatha Christie, avec le18ème titre traduit en français, La nuit de juin n'aura pas lieu (publié en 1974).

Maria Lang a ouvert la voie aux femmes dans l'univers de la littérature policière et, en Suède, elle fait partie des « quatre grands » qui ont marqué l'âge d'or des récits à énigme avec Stieg Trenter, Vic Suneson (pseudo de Sune Lundqvist) et H.-K. Rönblom.



Maria Lang nous catapulte dans un huis clos familial.

Une région sauvage et marécageuse, le comté d'Orebro (région au centre de la Suède) , une maison en rondin isolée et difficile d'accès, un comité restreint, six membres réunis pour fêter l'anniversaire du propriétaire, un cadavre retrouvé dans une tourbière...



Un récit construit en deux temps, celui contemporain à la découverte du cadavre en mi-septembre dans lequel est enchâssé celui d'une réunion familiale précédente se déroulant la nuit de la Saint Jean. Ce dernier apportant les éléments nécessaires à la compréhension des liens existants entre les différents membres de la famille, nous permettant ainsi d'identifier les différents mobiles possibles.



Une intrigue bien ficelée. Un commissaire discret mais un personnage récurrent des romans à énigme de Maria Lang, Christer Wijk de la Brigade criminelle de Stockholm, vient soutenir le travail initié par la police locale et clôturer l'enquête. Nous sommes dans les années 70 et les méthodes personnelles du Commissaire Wijk se résument d'abord à monter les protagonistes les uns contre les autres afin de les amener à se trahir, et ensuite à consacrer beaucoup de temps à chaque témoin.



Une lecture détente, odorante et instructive.

Des promenades à toute heure sous la pluie ou le soleil dans des forêts de sapins et de bouleaux et les narines titillées par les parfums libérés par les essences locales, romarin sauvage, myrte bâtard... des lynx, des élans qui apparaissent subrepticement et les hululements du hibou...

Du folklore scandinave à tire-larigot, des légendes d'elfes, des dictons paysans, de vieilles superstitions grâce à l'un des protagonistes, étudiant en ethnologie.

Et diverses recettes pour élaborer son aquavit maison ou cuisiner un beau brochet d'après la bible culinaire de Cajsa Warg, une des plus célèbres chefs de cuisine suédois de l'histoire!



Une atmosphère mystérieuse mais pas lugubre.

Un petit roman policier qui possède toutes les qualités pour se détendre.

Une série que je continuerai à explorer.



Mais attention « Il y a des hiboux dans les marais »! (expression locale utilisée pour dire « Il y a anguille sous roche. »

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Le carnet de l'assassin

Le carnet de l'assassin, ce titre ne vous dit rien, normal.

Maria Lang, l'auteur ça ne vous dit pas grand chose non plus !

Maria Lang, pseudonyme de Dagmar Lange, Docteur en philosophie et directrice d’école, est l'un des tout premiers auteurs de roman policier de langue suédoise à rencontrer une audience internationale. On l'a surnommée l'Agatha Christie suédoise,. Elle est adepte du "whodunit" ou du "kikafélkou"("roman de détection ou roman d'énigme, qui est une forme complexe du roman policier dans laquelle la structure de l’énigme est le facteur prédominant. Des indices sont fournis au lecteur qui est invité à en déduire l’identité du criminel avant que la solution ne soit révélée dans les dernières pages du livre.") dont elle est une fervente défenseur.

À la suite de discussions tendues sur le sujet entre elle et Per Wahlöö au sein de l'Académie suédoise de détection, qui se veut plus moderne, elle claque la porte de l'institution.

Eh bien voilà, la minute culturelle étant passée, vous êtes prévenu, ce n'est pas un polar social..... C'est un polar classique de très bonne tenue, on cherche, on croit trouver mais on ne trouve pas, on est surpris, on se creuse les méninges, et on restera surpris !

Travail de pro !

Il est bien que se côtoie, à côté des parents fondateurs du polar social comme Per Wahlöö et Maj Sjöwall qui eux, ont eu l'ambition de nous apporter plus, ce style de livre très distrayant. Nous n'en sortirons ni plus cultivé ni plus intelligent, mais nous aurons passé une excellente soirée et évité les blablas quelconques de notre téléviseur !
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Pullman numéro douze

Meurtre dans un wagon de première classe. Huis clos avec six personnages dont une romancière : Almi Graan, une claustrophobe : Mikaela Strenberg et une veuve trop bavarde, trois messieurs, dont un solitaire. L'express part de Stockholm et remonte vers la Scanie. La victime ne s'est jamais trouvée seule dans le train et pourtant personne n'a rien vu. L'inspecteur Christ Wijk enquête et il connaît bien la voyageuse romancière, une véritable Agatha Christie à la suèdoise?
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Les chats rouges

Les chats rouges ..... Une légende ..... Peut être un peu, mais roman policier classique, qui se savoure quand on souhaite se vider la tête, penser à autre chose, alors ....

Allons y ....

Embarquons pour une ballade dans le Värmland, à l'ouest de la Suède, à la hauteur d'Oslo pour vous situer.

Embarquons pour découvrir Selma Lagerloef, "le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède", c'était elle. Première femme à recevoir le prix Nobel de littérature en 1909, ses œuvres exaltent soit disant l’esprit national suédois.

Embarquons pour évoquer "la légende de Gösta Berling". "Ce livre déconcerta la critique: était-ce vraiment un roman? Ou plutôt un poème? Un recueil de conte ? Les Suédois avaient reconnu dans ce livre une saga, une vraie saga de Vikings. Ses héros sont des paysans, des officiers retraités, des bohèmes, des maîtres de forges et surtout Gösta Berling, le pasteur défroqué, buveur, joueur, débauché, qui répand autour de lui la joie et la folie de vivre. Et la Suède qui se retrouvait dans ces pages plaisantes ou tragiques, réelles ou merveilleuses, adopta Gösta Berling et en fit une de ces œuvres si rares où tout un peuple se sent vivre." Ce petit rappel de la présentation de l'auteur dans Babelio, est un clin d'œil à ces petits chats rouges qui portent les noms des personnages.

Embarquons pour découvrir Gustaf Froeding, individu alcoolique, atteint de schizophrénie, et considéré comme un « poète maudit » mais l’un des grands poètes suédois.

Embarquons, pour découvrir ce qui a fait l'identité de la Suède pour certains intellectuels fiers de montrer le romantisme national.

Pour cette promenade, nous sommes bien dans l'atmosphère d'Hercule Poirot ou d'Agatha Christie. Le cadre avec ces sombres forêts, cachant leurs secrets au plus profond des fourrés, ces manoirs d'un autre siècle cachant tant de secrets, tant de légendes, tant de rêves,....

Avec ces personnages énigmatiques, rencontrés au hasard des routes, qui nous montrent des chemins vers la vérité, mais il y en a tellement, ils ne peuvent pas tous être les bons !

Alors on se retrouve, au milieu de nulle part, un peu paumé et on se dit "Ils auraient tous pu le faire".

Finalement on se rappelle comme les personnages du livre que "La vie ne vaut pas le prix que nous y attachons."

Une drôle de conclusion !
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La Sainte Lucie

Encore un vieux Masque trouvé au "dépose bouquin" de mon super-marché, encore une auteure inconnue...Et pourtant, d'après Wikipédia c'est la première auteure de polars scandinaves à avoir été traduite et connue ailleurs que dans ces pays du Nord...

Toujours d'après Wikipédia, fan du whodunit, elle s'est fâchée avec ses collègues suédois qui trouvaient déjà le modèle un peu dépassé. Effectivement ce roman n'a rien de révolutionnaire. Moi, j'ai appris beaucoup de choses sur la Sainte Lucie en Suède..

Le 13 Décembre est une date importante pour les suédois. Suivant le dicton français "A la sainte Luce, les jours croissent du saut d'une puce" ils fêtent le retour de la lumière.

Ce jour là vous pouvez être réveillé par une jeune fille habillée d'une longue robe blanche, coiffée d'une couronne éclairée de bougies. Elle vous apporte votre petit déjeuner, des brioches et du vin chaud. C'est sans doute quelqu'un de votre famille, une voisine, une amie, une collègue...Quelqu'un que vous ne connaissez pas ? Mais vous connait-elle ? Et si on vous retrouve empoisonné comment retrouver la coupable parmi toutes les autres jeunes filles habillées de blanc qui circulent dans la ville...

Voila l'idée du roman que j'ai lu en pensant à son aspect "historique" mais je ne crois pas que je chercherai à lire un autre livre de cet auteure...
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La Sainte Lucie

Maria Lang, ça vous rappelle quelque chose ?

L'Agatha Christie suédoise.

Maria Lang, pseudonyme de Dagmar Lange, auteur suédoise de roman policier, l'un des tout premiers auteurs de roman policier de langue suédoise à rencontrer une audience internationale.

Dagmar Lange amorce sa carrière littéraire en 1949. Son premier roman, "Mördaren ljuger inte ensam", publié sous le pseudonyme Maria Lang, cause un certain scandale en raison du lesbianisme des deux personnages principaux. Le succès appréciable ainsi suscité lance la jeune romancière. Ce titre n'a jamais été traduit en français.

Depuis cette année là tous les ans un titre a été publié en Suède jusqu'en 1990. (Elle est décédé en 1991).

Le premier titre traduit en français est "Kung Liljekonvalje av dungen" (paru en Suède en 1957) sous le titre "Nous n'irons plus au bois..." en 1966.

Le dernier titre traduit en français est "Det är ugglor i mossen" (paru en Suède en 1974) sous le titre "La nuit de juin n'aura pas lieu", en 1977.

Le dernier titre publié en Suède est "Se Skoga och sedan..." paru en 1990.

Voilà la fin de l'histoire de cette dame !

Concernant notre trouvaille de ce jour "La Sainte Lucie", il est paru en Suède en 1967 sous le titre "Vitklädd med ljus i hår" (madame google nous dit "Vêtus de blanc avec des bougies dans les cheveux"). Sa traduction française est parue en 1968 avec un titre plus simple.

Alors comme souvent quand les dieux de la réédition ne sont pas intervenus nous restons dans le jus de l'année 1968 à la Librairie des Champs-Élysées, coll. "Le Masque", numéro 1041, les pages sont jaunes, l'odeur est poussiéreuse, les fautes de frappe se ramassent à la pelle et bien sûr il faut tourner les pages avec précaution, la reliure vit ses derniers instants. Ne boudons pas notre plaisir !

Apres tous ces préliminaires revenons à notre lecture

Drôle d'ambiance ..

Imaginez vous êtes un mec...

Vous laissez votre meuf dans votre lit...

Vous allez prendre une douche et vous vous rasez....

Au retour votre femme est morte visiblement empoisonnée ...

Votre réaction prendre des verres de cognac !

Voilà comment commence cette histoire dans les quartiers chics de Stockholm !

Le roman débute au matin du 13 décembre et verra sa conclusion aux premières heures du jeudi 15 décembre (après vérification l'action se passe en 1966).

On tourne en rond avec l'inspecteur Wijk, on imagine, on croit deviner, on suppute,

Et puis bien sûr, on se trompe. Pas grave, reste le plaisir de la découverte !

Juste une petite intrigue ....

Vite lu, vite oublié ....

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Cours mon aiguille

Éditions du masque, achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie de Sceaux le 16 juin 1966. C'était juste hier, l'auteur Maria Lang, l'Agatha Christie suédoise, reine du suspense, des intrigues qui tournent en rond et nous prennent bien la tête.

Dans cette histoire c'est la même chose.

Nous sommes à Stockholm mais ce pourrait être à Londres ou à Paris.

Nous fréquentons des salons de couture, avec des soucis de choix de tissus, de choix de modèles.

Qui dessine quoi ?

Qui coud quoi ?

Des cadavres qui se retrouvent par hasard perdus au milieu de tout ça !

Hasard, drôle de mot car il n'y a pas de hasard.

C'est juste une histoire qui prend ses sources dans la jeunesse des uns et des autres.

Alors lecture pas vraiment surprenante, juste une petite lecture comme ça un lendemain de fêtes avec une petite gueule de bois ....
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N'oubliez pas Tommy

Entendre parler de Skoga,

Entendre parler de Upsal,

Et moi je suis dans le jardin du chalet à Nannberga, pas très loin de Nora, le pays de Maria Lang.

Juste le lac d'à côté, au milieu de rien, juste la forêt et le lac.

Le livre est une édition originale de la librairie des Champs Elysées, avec une traduction qui date, lescoquilless'enchainent, les lettres se ddoublent, les pages sont toutes jaunies, et ça sent le vieux.

Lire une histoire où les gens ont 50 ans vers les années 1950, ce pourrait être nos parents, nos grands parents, selon notre âge.

Alors bien sur ça fait drôle, surtout lorsqu' "un couple se regarde d'un regard complice", nous n'en saurons pas plus car "ils ne s'endormiront que quelques heures plus tard", mais que ce sera t il passé ? A nous d'imaginer !

Le moins que l'on puisse dire c'est que ça date, les relations entre les individus sont d'hier et même d'avant hier.

Certains diront que c'est ringard, même très ringard, mais pourquoi pas.

On a le droit de le penser mais on a aussi le droit de trouver émouvant ces souvenirs d'un autre temps, d'une autre vie. Alors passer les premiers moments de doute, de rigolade, on y trouve un charme désuet c'est une lecture de vacances. Les lieux s'y prêtaient tellement !

L'intrigue est pas mal foutue du tout, ça tient la route, on s'y perd, c'est un peu cousu de fil que l'on croit blanc car au début tout le monde est coupable, tout le monde se dénonce ... On y croit ou on n'y croit pas.

Mais toutefois, je l'avoue, je ne passerais pas ma vie à lire ce genre de littérature mais une fois de temps en temps c'est juste charmant.
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Le carnet de l'assassin

Lu dans son jus dans sa première édition française, proposée par la Librairie des Champs Elysées en 1973 sous le n°1303, les pages jaunies compte-tenu de la qualité médiocre du papier, le carnet de l'assassin est un roman intéressant pour son aspect historique. Maria Lang,  docteur en philosophie, appartient en effet à la génération des auteurs suédois de romans policiers qui a précédé celle de Sjöwall et Walhöö, les dynamiteurs scandinaves qui ont révélé et modifié à tout jamais le genre.





Rien de transcendant dans cette enquête classique qui se déroule dans le milieu de l'édition. Le commissaire Christer Wijk, atteint par la grippe, se traîne au boulot avec une température exorbitante de 38° le matin, car Bibi Arden est trouvée morte dans le sous-sol d'un éditeur dont l'un des titres phares est L'agent zéro-zéro en Argentine. Un manuscrit, intitulé le mystère du livre inexistant, semble renfermer la clé de l'énigme.





“Le carnet de l'assassin” est un long dialogue ordinaire décoré ici et là de quelques descriptions vestimentaires féminines : bottes blanches qui enveloppent leurs jambes comme des gants, mini-jupes, lunettes modernes et rondes. L'enquête est linéaire, l'épilogue révèle classiquement le nom de l'assassin, le style est correct. Au final, malgré les outrages du temps, ce roman permet d'apprécier le chemin parcouru par le roman policier scandinave depuis ses origines.
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Qui attend à l'auberge ?

L'Agatha Christie suédoise nous livre un whodunit de bonne facture. Les suspects sont nombreux, les mobiles aussi ; l'enquêteur a à la fois des petites cellules grises, de l'humour et de l'humanité. Un riche industriel invite pour son 70ème anniversaire dans une charmante auberge campagnarde les membres de sa famille et des amis. Au cours de la soirée, Dise, sa filleule, qui a refusé l'invitation se présente à l'auberge pour y rencontrer quelqu'un sans se mêler à la fête. L'hôte profite de cette soirée pour déclarer à sa famille qu'il fait de sa filleule sa légataire universelle. Mais cette dernière sera assassinée dans la nuit. Par qui ? pourquoi ? le commissaire Christer Wijk, héros récurrent de l'auteur devra éclaircir aussi, pour résoudre cette affaire, les circonstances de la mort du mari de Dise.
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Tes yeux se fermeront

Editions de la librairie des champs élysées, collection du masque, avec un dépôt légal du premier trimestre 1971.

Ce n'est pas fait pour nous rajeunir !

Comme toujours dans ces cas là, les pages sont jaunies, l'odeur poussiéreuse saute au nez à chaque page tournée !

Le titre suédois est "intrigernas hus" Google traduction nous donne "maison intrigue".

Courte visite de Stockholm,

Il y a toujours un restaurant à l'opéra, une étoile au Michelin, à priori toujours de qualité, mais après la lecture de cette énigme, y mettrais je les pieds ?

C'est une bonne question.

Livre est découpé en quelques parties avec des titres alléchants (que l'on pourrait appeler des équations) :

Quelques plaisirs de table,

Bientôt, tes yeux se fermeront,

Pourtant, jamais, je n'ai autant aimé la vie,

Les énigmes sont trois, mais l'une signifie la mort,

avec chacune plusieurs chapitres (que l'on pourrait appeler des inconnus).

L'intrigue se révèle être un système mathématique avec différentes équations à plusieurs inconnues, pas vraiment passionnant.

De plus on se croirait dans la lecture d'une magazine de la jet set, ou des cancans insipides sur le "grand monde" sont dévoilés.

Aucun intérêt.

Les personnages ne sont pas attachants, juste imbus d'eux même.

Les lieux sont inexistants, rien ne permet de distinguer la destination et l'histoire des lieux.

Alors peut être que Dagmar Lange a juste écrit ça, pour s'amuser, grisée par son succès. Elle avait peut être besoin de quelques argent de poche.

"Le carnet de l'assassin" reste pour moi, le seul livre de l'auteur qui mérite une découverte ...

Avec "tes yeux se fermeront" je crois que j'ai un peu perdu mon temps !
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Tes yeux se fermeront

Deuxième incursion dans le monde daté de Maria Lang avec Tes yeux se fermeront, paru à la Librairie des Champs-Elysées en 1971, sous le n° 1149. Le Commissaire Wijk est à nouveau à l'oeuvre. Sa mission est de résoudre un meurtre perpétré à l'Opéra de Stockholm, où sa femme Camilla officie en qualité de “célèbre chanteuse”. L'enquête est classique, le nombre de suspects limité, tout le roman se déroule quasiment en vase clos et traîne jusqu'à un dénouement d'une grande banalité. Les dialogues prennent toute la place, n'en laissant aucune au portrait des protagonistes. Alors que sans doute, il y aurait eu beaucoup à apprendre sur l'Opéra de Stockholm, Maria Lang ne consacre qu'un ou deux paragraphes à son histoire, sa restauration, son évolution. C'est dommage pour les amateurs d'anecdotes historiques. Ce traitement littéraire a minima m'a procuré une frustration : celle d'immenses possibilités que l'auteure a laissées en friche, inexploitées, pour ne livrer à ses lecteurs que des dialogues insipides, farcis de poncifs, alourdis par des adverbes enjoliveurs tels que merveilleusement, délicieusement, affreusement.





Pour la seconde fois, je suis surprise qu'une femme docteur en philosophie et en histoire de la littérature ait si peu laissé transpirer sa culture et ses connaissances dans ses écrits, ce qui m'amène à penser qu'écrire des romans policiers était pour elle une distraction quand elle rentrait le soir du taf, bien fatiguée, un peu comme à notre époque, on regarde certaines débilités télévisées qui ne nécessitent aucune réflexion. Quoi qu'il en soit, elle a laissé sa marque dans la littérature policière puisque ses romans sont un bon reflet de la production des années 70.
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La Nuit de juin n'aura pas lieu

Titre original "Ugglor i mossen" ( Suède 1974 - France 1977 ). Il n'existe pas de roman de Maria Lang postérieur à 1974 et traduit en français.



Septembre. Six amis doivent se retrouver pour fêter l'anniversaire d'Ulf Ulfsson dans sa maison de campagne isolée dans les marais d'Alntrop. Tout avait été convenu lors de leur dernière rencontre lors de la Saint-Jean qu'ils avaient commémorée tous ensemble. Valdemar, HansAnton, Joar, Thérèse et Sandra sont arrivés mais Ulf brille par son absence. Qu'est-il devenu, personne ne l'a revu depuis la Saint-Jean ? Le groupe ne s'était pas séparé en bon terme, il y avait eu des excès d'alcool. Seule Sandra semble avoir échappé à ces querelles. Sa myopie l'a t-elle empêché de discerner ces tensions ? Sandra, actrice malgré elle d'une tragédie ? Sandra, témoin involontaire d'un meurtre ? Sandra, c'est le regard de Maria Lang elle-même myope.



Connaissez-vous les marais d'Altrop ? C'est très simple, ils sont situés près de Skoga, la petite ville d'où est originaire le commissaire Christer Wijk. Justement le commissaire est à Skoga pour rendre visite à sa mère et il va pouvoir aider la police locale à résoudre cette affaire de disparition.



Christer Wijk n'a pas son pareil pour résoudre les énigmes. Que s'est-il passé lors de la Saint-Jean dans la maison d'Ulf ? Il s'avère que les membres de ce groupe sont tous unis par une généalogie compliquée. La solution de l'énigme réside-t-elle dans le passé de cette famille où dans les nombreuses bouteilles d'aquavit parfumée dégustées lors de la Saint-Jean ? Christer Wijk n'a pas besoin de policiers scientifiques, il accorde beaucoup d'importance aux "racontars", Il n'y a pas de fumée sans feu ! Et puis il n'hésite pas à monter les protagonistes les uns contre les autres afin de les amener à se trahir sous l'emprise de la colère.



Un roman de Maria Lang, c'est un polar d'autrefois. C'est compliqué mais sans hémoglobine, tout repose sur la psychologie des personnages. C'est un whodunit comme il n'y en a plus.
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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