AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marie Charvet (57)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L’âme du violon

Un luthier de Brescia au 17ème siècle, un gitan virtuose du jazz manouche dans les années trente, une jeune femme peintre et sans ressources, un homme d’affaires mélomane et collectionneur d’instruments : ces personnages ont pour seul lien un violon d’exception qui va jouer un rôle essentiel dans leurs existences.





L’alternance de récits autour d’un unique objet qui traverse les lieux et les époques n’est pas un exercice inédit : pour ne citer que quelques exemples, Laetitia Colombani, Tracy Chevalier ou Jessie Burton s’y sont déjà prêtées. Pas d’effet de surprise donc quant à la construction de ce roman, dont on devine assez rapidement la trame et l’issue.





La thématique choisie est ici la musique, incarnée notamment par un violon et son luthier : occasion de se plonger dans un univers intéressant. Des quatre récits qui s’enchevêtrent, c’est celui de Giuseppe le luthier qui m’a le plus séduite. Même si le sujet n’est pas la spécialité de l’auteur, ses efforts de documentation lui ont permis de recréer avec pertinence l’ambiance de l’atelier et l’amour de l’artisan pour son travail.





En revanche, les autres parties du roman, trop sentimentales et pas assez crédibles, m’ont déçue : le personnage de Lucie m’a semblé fade, celui de Charles horripilant. Et puis, entre l’apprentissage de l’italien en dix jours qui permet à notre homme d’affaires de s’exprimer avec un bon accent et de déchiffrer, - certes avec difficulté -, des manuscrits en italien ancien, l’arrivée aux Etats-Unis de Lazlo le gitan en 1935 sans passer par Ellis Island et ses retrouvailles quasi immédiates avec son ami sur lequel il tombe quasiment par hasard, le récit prend quelques raccourcis afin de réussir à boucler l’intrigue.





Et c’est même l’agacement qui, à plusieurs reprises, a pointé son nez au cours de ma lecture, tant certains développements de l’histoire m’ont semblé convenus et presque caricaturaux.





J’attendais sans doute trop de ce roman qui m’a laissée sur ma faim. Il faut le lire comme une histoire simplement agréable, sans grande surprise, mais au style fluide et facile, pour un moment de détente sans prétention.





Merci à NetGalley et aux Editions Grasset pour leur confiance.




Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          550
L’âme du violon

Marie Charvet nous entraîne avec ce premier roman dans l'univers de la musique avec l'histoire d'un violon. Son style est simple, limpide, ce roman se lit aisément, un peu comme une bonne tasse de café, un matin où la vie nous sourit.

Si le violon est au centre du roman, ce n'est pas le seul thème de la musique qui est abordé ici.

Mais, aussi tout ce ce qui constitue l'essence de la vie, l'art, l'amour, les liens filiaux, la jeunesse, la vieillesse...

A travers le personnage de Lucie, on découvre la recherche de la peinture comme possibilité d'être, de créer. Avec le jeune gitan, l'art de jouer du violon qui constitue son viatique essentiel dans la vie.

Ce homme d'affaires qui est aussi un collectionneur et un mélomane accompli.

Ce luthier du XVI I, qui transfère à son jeune apprenti la magie de l'artisan pour fabriquer un violon.

Et, puis, cette jeune violoniste dont le collectionneur tombe amoureux.



Au final, ces quatre personnages perdus dans le temps et géographiquement font âme commune autour d'un violon.

Ne serait-ce ce pas le sens caché de ce beau petit roman : L'âme du violon ?



Commenter  J’apprécie          491
L’âme du violon

Quelle déception !

Ce roman m’attirait irrésistiblement. La musique et l’Histoire, pour moi, sont indissociables du plaisir.

Et puis, l’ennui m’a gagnée, la fin m’a frustrée.



A la fois roman historique, puisque une des focalisations est braquée sur un des plus grands maîtres-luthiers (de Brescia au 17e siècle), puisque la deuxième focalisation est dirigée sur un gitan dans les années 30, en France, et roman contemporain avec les destins croisés d’un jeune chef d’entreprise stressé, d’une violoniste débutante mais déjà pleine de grâce, et d’une jeune fille douée en peinture un peu perdue : tout ceci, bien (trop) touffu au départ, n’a pas du tout été approfondi.



Survolé, effleuré, ce roman qui se voulait sensible n’a touché aucune corde en moi.

Je me souviens de « Les Violons du roi » de Jean Diwo, roman vibrant sur la vie des luthiers au 17e siècle, de « Grâce et dénuement » d’Alice Ferney, qui traduit avec douceur et profondeur l’existence des gitans, je pense à Karine Tuil qui nous emmène avec brio et efficacité dans l’univers effréné des hommes d’affaires, et aussi à « Ensemble, c’est tout » d’Anna Gavalda, mêlant les jeunes et les vieux avec tendresse et humour.

Je me souviens, et je suis déçue.

Déçue de n’avoir pas retrouvé dans ce roman de Marie Charvet le cœur des choses, l’âme du violon.

Commenter  J’apprécie          4213
L’âme du violon

C'est une bien belle partition que nous offre Marie Charvet.

A travers quatre personnages qui n’ont rien en commun, ni le lieu où ils vivent, ni l’époque où nous les découvrons l’auteure nous offre un roman choral où le temps et l’espace s’entremêlent avec la passion du violon.



Giuseppe, maître luthier italien vivant au 17ème siècle consacre sa vie à essayer de créer l’instrument parfait.

Lazlo, tzigane gagne sa vie grâce à son violon qu’il ballade de ville en ville, magnifiant la musique gipsy, nous sommes dans les années 1930.

Lucie, artiste contemporaine passionnée de peinture enchaîne les petits boulots pour acquérir toiles et couleurs en rêvant d’exposer ses œuvres. Son lien avec la musique nous est révélé qu’à la toute fin du roman.

Charles dont la vie se partage entre New-York et Paris, toujours entre deux avions ne trouve calme et repos qu’en écoutant de la musique classique.



L’écriture de Marie Charvet est étincelante et hypnotique. L’auteure sait jouer sur l’intensité des émotions comme le ferait un musicien avec le tempo d’un morceau de musique. Les couleurs, les tonalités, rien ne lui échappe. Les protagonistes deviennent des compagnons, si puissants soient leurs caractères et leurs rêves.



« Le silence qui suit Mozart, c'est encore du Mozart », oui, je suis d'accord et à cela je rajouterai que le vide qui suit la lecture de ce très beau premier roman, est empreint de nostalgie, de magie, de plénitude qui m'a emplie d'un extraordinaire bien-être.



Merci à NetGalley et aux Editions Grasset.

#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          385
L’âme du violon

L'âme du violon:premier roman Marie Charvet chez Grasset avril 2019

#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance



Quatre personnages, trois époques et un premier roman qui allie une histoire originale à une plume plus que prometteuse. Une auteure à découvrir et à suivre sans aucun doute.

XVII ème siècle, Brescia, Giuseppe est un luthier de talent dans l'atelier d'un maitre réputé. Sa spécialité le violon ..

Années 1930 Lazlo et son violon ne se quittent pas et à deux ils enchantent ceux qui les entendent..

De nos jours Lucie une jeune femme rêve de pouvoir enfin organiser sa première exposition et que son talent de peintre soit enfin reconnu.

Charles est un P.D.G de renom, passionné de musique et lorsque sa route croise celle d 'Aure, le monde semble n'être plus exactement le même .

Maintenant que les présentations sont faites il ne vous reste plus qu'à suivre le parcours de chacun et de vous laisser porter .. Un roman à la fois tendre et doux, empli de musique un vrai régal j'en redemande

Un très grand merci aux éditions Grasset pour ce partage , un détour littéraire que je vous recommande chaleureusement .

Commenter  J’apprécie          280
L’âme du violon

Un premier roman intéressant qui nous fait découvrir l'histoire d'un violon, de sa conception au XVIIème siècle à son dernier propriétaire de nos jours. 4 pans de vie nous sont dévoilés : celle de Giuseppe, luthier qui ne vit que pour son métier ; celle de Lazlo en 1930, jeune tsigane, musicien, qui rêve d'Amérique ; celle de Lucie, en 2010, peintre, qui rêve d'exposer ses oeuvres ; Enfin, celle de Charles, financier passionné de musique classique. le récit change d'époque (et de personnage) à chaque chapitre. le style est simple, l'histoire bien menée . Un bon moment de lecture. Challenge Netgalley 2019. #LâmeDuViolon #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          252
L’âme du violon



Un joli roman qui a pour objet principal la musique et le violon en particulier.

Quatre intrigues ou plutôt histoires s'entrecroisent, elles se passent à des époques différentes,mais ont un point commun, la fabrication ou la quête de l'instrument magique.

Un luthier du XVIIième siècle, Guiseppe, un tsigane orphelin Lazlo, dans les années 30, une jeune fille qui se voudrait artiste peintre et à qui sa grand-mère confie avant de mourir un étui contenant un violon qui aurait une grande valeur.Et puis Charles, un PDG féru de musique qui rencontre une violoniste.

Chaque chapitre reprend une époque, les personnages sont attachants sauf le PDG de qui M.Charvet fait une caricature de sale type vraiment trop marquée.

Agréable lecture facile qui ravira les mélomanes et les autres tout autant.
Commenter  J’apprécie          240
L’âme du violon

En 10 lignes, max ! (Présentation du livre par frconstant)

L'âme du violon est un premier roman publié chez Grasset et signé Marie CHARVET. Fluide et addictive, son écriture nous prend par la main pour nous conter l'histoire de quatre personnages: un luthier du XVIIe siècle, un Tzigane des années 30, une artiste peintre en devenir et un businessman New-Yorkais qui se laisse dévier de sa seule recherche de performances professionnelles pour vibrer à la musique classique et au timbre d'un violon qui pourrait être de ce luthier précité. Un parcours qui invite à se nourrir des rêves et de la pratique de nos artisans pour, enfin, avoir quelques raisons de vivre. Un hymne aux rêves, les nôtres peut-être, qu'il ne tient qu'à chacun de réaliser.



Ma critique :

#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance'



L'âme du violon est un premier roman, signé Marie CHARVET et publié chez Grasset. Fluide et addictive, son écriture nous prend par la main pour nous conter l'histoire de quatre personnages: un luthier du XVIIe siècle, un Tzigane des années 30, une artiste peintre en devenir et un businessman New-Yorkais qui se laisse dévier de sa seule recherche de performances professionnelles pour vibrer à la musique classique et au timbre d'un violon qui pourrait être de ce luthier précité. Un parcours qui invite à se nourrir des rêves et de la pratique de nos artisans pour, enfin, avoir quelques raisons de vivre. Un hymne aux rêves, les nôtres peut-être, qu'il ne tient qu'à chacun de réaliser.

L'âme de ce premier roman est le violon. Premier personnage d'un roman choral qui entremêle la vie d'un luthier d'exception du XVIIe siècle, celle d'un jeune rom des années 1930 ayant pour seules richesses son violon et le goût de l'aventure musicale, Lucie, promesse d'artiste peintre de nos jours mais prenant beaucoup de retard dans la réalisation de tous ses projets et Charles, PDG de New-York qui développe une passion pour la musique qui touche l'âme et pour les violons anciens du luthier Giuseppe déjà cité.

Le lecteur voyage du XXVIIe siècle à nos jours, s'émeut de la force vitale qui animait les artisans luthiers, aime à croire au rêve de reconnaissance d'une artiste bohême qui a encore tout à prouver et vibre à la vivacité, mieux, la vitalité qui habite la musique manouche et le jazz qui s'en est nourri et la soif de trouver une musique qui fait vibrer le coeur d'un chef d'entreprise habitué à sillonner le monde pour affaires.

L'histoire tient-elle la route? Les personnages sont-ils crédibles? Peu importe. Ce qui compte c'est la proximité que le lecteur peut développer avec cet artisanat que l'on reconnait enfin, cet espoir d'évasion, de réalisation que vivent nos deux artistes, rom et bohême. Et puis, face à tous ces battants de l'Entreprise et de la Haute Finance, qu'il est bon de pouvoir rêver à un chef d'entreprise capable de se laisser toucher par la musique au point d'organiser son agenda pour cette passion ... et de se réaliser enfin!

Ce premier roman de Marie CHARVET, à la plume fluide et très facile à suivre malgré une construction non linéaire, est une invitation à relier notre histoire à celles de ceux qui nous ont précédés et une ouverture aux passions possibles, qu'elles soient professionnelles, artistiques ou qu'elles fassent sonner la fibre de notre richesse patrimoniale que sont les arts et toutes les formes d'expression qui ont traversé l'Histoire.

Un roman à lire pour le plaisir, pour la satisfaction de redécouvrir des racines.

Commenter  J’apprécie          240
L’âme du violon

Un excellent premier roman que j’ai découvert avec grand plaisir. L’auteure est très talentueuse et je ne manquerai pas de lire ses prochains livres.



Le sujet n’est pas inédit, mais il est très bien traité. On suit un violon à travers différentes époques dans un roman choral. Il est fabriqué par Giuseppe, un artisan italien qui vit au début du dix-septième siècle. Il est très réputé, même si son patron ne reconnaît pas son talent et forme un apprenti appelé à lui succéder. Il y a ensuite Lazlo, qui vit dans les années 1930, un demi gitan rejeté par son clan vu son inefficacité dans la vente et l’origine de son père. Il est élevé par son oncle et son seul talent réside dans la musique, il reçoit un vieux violon qui a appartenu à un ancêtre et finira par trouver sa place grâce à lui.



A notre époque, nous avons Lucie et Charles. La première est une artiste velléitaire qui collectionne les petits boulots et rêve de pouvoir exposer ses toiles, qui elles non plus n’avancent pas. Sa famille est lassée de ses échecs successifs et plus personne ne croit en elle, sauf sa grand mère. Celle-ci est musicienne et a toujours gardé le violon de son père, lui aussi musicien réputé. Elle l’offre à Lucie pour financer ses projets. Charles quant à lui est un patron surdoué qui réussit ses affaires mais pas sa vie, jusqu’à ce qu’il découvre la musique et les émotions qui l’accompagnent.



Les chapitres se suivent et alternent les points de vue de chaque personnage. Le violon est bien évidemment au centre de l’histoire, c’est lui le personnage principal du livre qui permettra à chacun de réaliser son rêve. La fin est ouverte, ce que j’ai apprécié, l’histoire de l’instrument est prête à continuer. La plume de l’auteure est très agréable, fluide et poétique. Je ne m’intéresse pas plus que ça à la musique classique, et je la connais plutôt mal, mais on n’est jamais perdu, même avec les détails techniques donnés par Giuseppe ou Charles. J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir ce violon et la passion qu’il fait naître avec ce très beau roman, très bien écrit. Certains aspects de l’histoire ne sont pas réalistes, comme le fait que Lazlo débarque directement à New York sans passer par la case « émigration » et retrouve tout de suite son ami dans cette mégalopole, ou d’autres détails, mais ce n’est pas gênant parce que l’essentiel est ailleurs. L’instrument est un médiateur entre les personnages et leurs rêves, ils devront finalement se demander ce qui compte vraiment pour eux et quel prix ils sont prêts à payer pour l’obtenir.



Le personnage de Charles est intéressant, même s’il est assez peu sympathique. C’est un surdoué qui réussit tout, du moins sur le plan scolaire et professionnel, mais sa vie privée est marquée du sceau de l’échec, finalement, il ne sait comment vivre en dehors du monde des affaires. La musique lui ouvre le domaine des émotions et de l’amour et il devra se poser les bonnes questions sur son existence, un exercice sur la réalité qu’il est loin de maîtriser.



Le personnage de Lucie est le plus touchant, même s’il aurait pu être davantage développé. On la sent vivre. Comme Lazlo, elle se sent rejetée par son clan, qui ne comprend pas son tempérament d’artiste et sa relative inadaptation à la vie réelle, du moins selon leur point de vue. Seule l’autre artiste de la famille la comprendra et l’encouragera envers et contre tout, et même contre Lucie elle-même très souvent. Elle manque complètement d’assurance, commence tout sans jamais rien finir et vit dans une fuite perpétuelle à cause de sa peur de l’échec. Elle en est parfaitement consciente et essaie avec beaucoup de difficulté de changer de cap. Pour elle aussi la fin est ouverte.



J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je le recommande chaleureusement. Un tout grand merci à Netgalley et les Editions Grasset pour cette superbe découverte.

#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          190
L’âme du violon

Quatre histoires différentes de quoi se perdre !

C'est dommage le titre m'intéresser..

Je n'ai pas lu 56 pages qu'es ce qui ce passe Matthieu en ce moment avec les livres ?

Bah je sais pas moi mdr je peux pas vous dire...

Je suis dégoûté moi qui voulais voyagé avec la musique..
Commenter  J’apprécie          184
L’âme du violon

Ce roman se déroule sur 3 époques différentes et nous raconte l'histoire de 4 personnages : un luthier au XVIIème siècle, un gitan musicien dans les années 30, et de nos jours, une artiste peintre qui essaie de vivre de son art et un homme d'affaire collectionneur. Ces 4 personnages sont liés par un violon qui va fortement influencer le cours de leurs vies.

La lecture est agréable, on s'attache aux personnages. Les chapitres alternent les récits des vies de chacun. Si vous cherchez de l'action, ce n'est pas dans ce livre que vous la trouverez. Le récit est doux, sans coup d'éclat. Il s'agit d'enchaînements d'évènements qui font qu'une vie est une vie, parfois un peu plus. J'ai d'ailleurs trouvé que le violon, fil rouge du livre, n'est pas suffisamment mis en valeur. Le lien, le rapport entre chaque personnage et un violon, est parfois presque artificiel, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Il manque une unité entre ces 4 personnages, un rencontre, un petit quelque chose qui pourrait nous éclairer sur la raison de ce roman.

Ce fut une bonne lecture tout de même, mais qui ne sera probablement pas marquante.

Merci aux édition Grasset et à NetGalley pour ce partage.


Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          170
L’âme du violon

Comme beaucoup, j’apprécie d’écouter de beaux morceaux de musique et y suis sensible mais je n’y connais rien. Alors, lorsque ce livre s’est présenté à moi, je suis restée très mitigée quant à l’idée d’en entreprendre la lecture. Un violon … d’accord … moi qui ne suis pas mélomane, allais-je être touchée ?



Mais oui ! Totalement ! Absolument ! J’ai été transportée par ce fabuleux récit, romanesque à souhait, captivée par la plume envoûtante de l’auteure, virevoltant du XVIIème à nos jours, saisie par les voix des personnages, si intimement liés, par delà la musique, fine et légère. Les mots se posent habilement sans jamais lasser dans ce premier roman intéressant qu’il ne faut certainement pas bouder.



Alors, que dire de plus que j’ai été agréablement surprise et que j’ai grandement apprécié cette lecture. A découvrir !
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
Commenter  J’apprécie          142
L’âme du violon

Je remercie Netgalley ainsi que les éditions Grasset pour ce service de presse.

L’Âme du violon est le premier roman de Marie Charvet. Autour d’un même instrument de belle facture, elle mêle les destins croisés dans l’espace et dans le temps d’un vieux luthier italien du XVIIème siècle, d’un tsigane orphelin qui vit de sa musique sur les chemins de la France des années 1930, d’une jeune femme bohème qui rêve de voir un jour ses toiles exposées dans le Paris contemporain et d’un PDG infatigable dont le cœur n’est touché que par les airs classiques… Cette quatrième de couverture m’avait attirée car j’ai un faible pour les récits polyphoniques.



Ce roman m’a littéralement embarquée… Belle écriture, fluide… Bon rythme, bel équilibre…

Des personnages travaillés, à la fois attachants et agaçants parfois. Une humanité à fleur de peau et d’archet. Le héros principal reste ce violon auquel Guiseppe a consacré sa vie, ses forces vives et dans la fabrication duquel il a légué son expérience ; cet objet référentiel devient le fil conducteur où s’accroche la trame d’un récit qui évite avec bonheur les clichés trop faciles et les péripéties annoncées.

Marie Charvet nous propose des parcours intéressants, bien documentés tant sur l’art des luthiers que sur les époques traversées ; ainsi le parcours de Lazlo nous fait pénétrer dans la culture tsigane, avec ses codes et son mode de vie et nous le suivrons jusque dans cette Amérique pleine de promesse dans les années 1930. Lucie est une jeune artiste, un peu paumée, en recherche ; elle a du mal à avancer, illustre le mal-être d’une jeunesse désabusée et sa peinture nous est offerte comme une promesse. Charles s’humanise au fil de son enquête pour étoffer sa collection d’instruments anciens et son histoire avec Aure, la musicienne si talentueuse et pourtant si fragile ne va pas forcément le mener là où nous l’attendions…



J’aime quand une histoire me prend au passage et m’entraine ; j’apprécie quand un livre m’enseigne des choses… ; j’adore quand le dénouement me surprend quand même un peu.

Ici, j’ai été particulièrement sensible à la métaphore filée de l’âme : âme humaine, âme potentielle des objets inanimés et surtout âme du violon, cette dernière pièce déposée par le luthier au cœur de l’instrument et qui détermine sa sonorité et sa vibration.

Une très belle découverte.



#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          111
L’âme du violon

Il y a longtemps que j'avais envie de lire ce roman car je suis fascinée par la lutherie.



Ce roman choral est divisé en chapitres qui concernent successivement 4 protagonistes à 4 époques différentes avec un fil conducteur : un violon de maître.



Au 1er,5e ,9e ...: nous sommes au XVIIe siècle en Italie. Giuseppe, maître-luthier consacre tout son temps à tenter de créer le violon parfait. Il travaille pour le compte du célèbre Maggini qui lui a concédé un petit atelier isolé des autres ouvriers. Cependant tout deux n'ont pas les mêmes visées. Maggini est attiré par le gain tandis que Giuseppe est un perfectionniste. Lors d'une violente dispute entre les 2 hommes, Giuseppe, gravement blessé, devra mettre fin à sa carrière. Adieu donc le violon parfait. Stefano, son neveu orphelin sera-t-il le sauveur ?



Au 2e,6e,10e... : nous sommes dans les années 30. Lazlo, un tzigane orphelin s'en va jouant du violon de ville en ville après le décès de son oncle Nathanaël qui l'avait recueilli. Cet oncle était connu et apprécié dans la communautés rom. Si bien que Lazlo sera toujours accueilli partout où il passe. Son rêve pourtant est de traverser l'Atlantique vers l'eldorado tant convoité.



Au 3e,7e,11e...: nous sommes à l'époque actuelle et nous suivons Lucie, une jeune femme artiste peintre qui gamberge pas mal dans sa vie. Son rêve : exposer ses toiles. Mais il lui faut aller de petit boulot en petit boulot pour loger dans une toute petite chambre de bonne à Paris et manger. Sa grand-mère lui lègue un violon qui est dans la famille depuis longtemps. Lucie doit le faire expertiser dans l'espoir que la vente lui rapportera de quoi acheter du matériel de peintre et organiser son exposition.



Au 4e,8e,12e...: nous sommes toujours à l'époque actuelle. Charles, polytechnicien, une sorte de golden-boy français qui partage sa vie entre New-York et Paris. Plutôt solitaire, il ne vit que par et pour ses affaires. La musique classique est son refuge et une passion dévorante qui lui permet de décompresser. Invité à un concert de la violoniste Aure van der Eyssel, il va être charmé et se passionner tant pour le violon que pour la violoniste.



Les 4 protagonistes sont liés par le violon mais aussi par une vie faite de passion, de perfection.

Emotions, atmosphères, personnages sont décrits de manière telle qu'on voyage également dans le temps et l'espace. On est happé par l'histoire. La longue attente avant de pouvoir me procurer ce roman en valait la peine.
Commenter  J’apprécie          102
L’âme du violon

La lecture de ce roman n'a pas été désagréable, et globalement, elle fut intéressante. Globalement. Le problème, quand l'autrice décide de nous faire suivre le destin de quatre personnages, c'est que l'on s'attache à l'un d'entre eux plus qu'à d'autres. J'ai nettement préféré le vieux luthier italien, que j'aurai voulu accompagner constamment, lui et son élève, sans oublier Clara, sa protectrice, au caractère bien trempé : en fait, le caractère bien trempé, on le découvre au détour d'une lettre, et il est dommage que ce personnage féminin n'ait pas été davantage approfondi. Oui, je n'ai pas vraiment trouvé de personnages féminins qui retiennent mon attention. Mina disparaît trop vite, Lucie ne sait pas vraiment ce qu'elle veut réellement faire de sa vie, passant son temps à procrastiner, et à boire pour se donner de bons prétextes pour ne pas se consacrer à la peinture. Sa grand-mère pourrait être sympathique, même si j'ai franchement du mal avec les personnes qui sacrifient tout, proches y compris, à la musique. Aure, la violoniste ? Elle est elle aussi mise à distance, objet de vénération, de passion de la part de Charles, personnage que je n'arrive pas à "voir" - d'ailleurs, à part Clara et Giuseppe,  je n'en "vois" aucun, pas même le violon. J'ai "cru voir" Charles, et découvert à la fin que j'avais raison.

Oui, un livre agréable, facile à lire, mais qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          90
L’âme du violon

L’histoire d’un violon sur quatre siècles et l’histoire de quatre personnages qui ont croisé sa route.

L’auteur mène les histoires en parallèle et nous emmène à Brescia au XVIIème siècle dans un atelier de lutherie, ensuite au XXème siècle dans un camp de gitans et enfin, au XXIème siècle à New York et à la Tour de la Défense.

L’inconvénient de ce genre d’exercices est qu’il est difficile pour l’auteur de maintenir la même qualité pour toutes les intrigues. Marie Charvet ne fait pas exception. Les personnages du passé sont plus fouillés, plus attachants que les personnages contemporains.

Un premier roman prometteur qui se lit avec plaisir.

Commenter  J’apprécie          80
L’âme du violon

Le thème du violon de maître qui passe de mains en mains depuis des siècles n’est pas vraiment neuf. Mais ce roman l’exploite de façon originale. Loin de respecter la chronologie, il est bâti sur l’alternance de quatre points de vue. Tout d’abord par celui du luthier de Brescia qui l’a façonné vers 1620, puis par celui de Lazlo, un violoniste tzigane des années 1930 et enfin par ceux de deux personnages contemporains, Lucie, une artiste-peintre en devenir et Charles, un patron du monde des affaires.



Le fil conducteur n’apparaîtra qu’au fil de la lecture. On se doute bien au début que ces personnages ont à voir les uns avec les autres. Et c’est bien ce qui se produit, avec tout de même des interrogations qui subsisteront jusqu’à la fin.



J’ai été sensible à de belles pages sur la musique, les arts en général. En revanche la narration s’est révélée beaucoup trop sentimentale à mon goût.



Je n’ai donc pas été conquis par ce roman, aux qualités d’écriture pourtant évidentes. Il est, je pense, révélateur d’un défaut assez commun à beaucoup de ceux qui paraissent depuis quelques années : la volonté de forcer les personnages, les situations et les époques dans le but, à mon avis illusoire, de former une sorte de tout. La sobriété n’est pourtant pas l’ennemie du sentiment…



#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance



Commenter  J’apprécie          70
L’âme du violon

C’est un roman qui nous permet de suivre 3 époques et 4 personnages en parallèle. Un luthier au XVIIe dans l’atelier de Maggini, un gitan dans la France de l’entre 2 guerres, puis une jeune peintre qui cherche sa voie et un businessman surdoué à notre époque.



L’ensemble de ces histoires s’articulent autour de l’amour du violon. L’idée de départ est bonne, mais je préfère vous prévenir tout de suite que sa réalisation m’a déçu.



Le premier chapitre s’ouvre dans l’atelier de Brescia, à une époque où l’auteur place déjà l’existence des mentonnières, plus d’un siècle avant leur invention. Ce n’est pas la seule incohérence que j’ai relevée et cela démontre un manque de rigueur et / ou relecture étonnant pour un grand éditeur.



Certes, c’est un premier roman, mais la personnalité des personnages m’a semblé trop stéréotypée et peu développée pour les rendre intéressants. Je suis resté sur ma fin et je ne le conseille pas.



Pour écouter quelques musiques nommées dans le livre :



https://forum.le-violon.org/viewtopic.php?f=13&t=12525&sid=f470efbf1f9982a19274e201f8045492&start=150
Lien : https://forum.le-violon.org/..
Commenter  J’apprécie          61
L’âme du violon

Marie Charvet nous entraine dans une histoire avec de multiples personnages principaux. Tous tournent autour de l’art, que ce soit la musique ou la peinture, et tous y ont une passion dévorante pour cet art. A travers ce premier roman, nous suivons les vies de Giuseppe, de Lazlo, de Lucie et de Charles, tous gravitant autour d’un instrument, un violon, fabriqué par Giuseppe dans son atelier de Brescia au 17e siècle, et qui avec le temps est devenu le symbole d’une perfection musicale, inspirant et gratifiant les vies des personnages qui en jouent.

Ce roman est fluide et addictif. Il nous emporte, telle une musique tzigane, dans les hauts et les bas de chaque personnage, en nous rappelant un hymne, celui de croire et de suivre nos rêves.

Commenter  J’apprécie          50
L’âme du violon

Ce roman me faisait envie depuis un bon moment et ma petite convalescence a été le moment pour me plonger dans cette atmosphère tendre et musicale. La couverture est tellement jolie et attrayante ! Pendant ma lecture, le violon m'a accompagnée (il faut savoir que j'aime beaucoup cet instrument qui dégage selon moi beaucoup d'émotions). L'âme du violon est un roman à la fois d'histoire, d'amour et d'art qui nous transporte avec légèreté par le regard de quatre voix bien différentes des unes des autres. J'ai été charmée par l'artisan luthier et de son amour pour son travail. Marie Charvet nous inonde de détails très intéressants ainsi que sur le 17ème siècle. J'ai été désarçonnée par la douleur de Lazlo le tzigane, qui crie sa peine et ses souvenirs d'un amour perdu à travers le violon. J'avoue que j'ai été moins prise par Lucie et Charles, entre l'artiste peintre et le P-DG il n'y a pas ce petit quelque chose pour ma part. Cependant, la plume de l'autrice est légère comme la brise et souffle la passion et l'amour. L'amour du violon, de la musique, de la famille... Comment un violon dit unique, traverse-t-il quatre époques différentes et comment réunit-il le destin de quatre personnes ? Les chapitres alternent les différents personnages de façon légère et dynamique à la fois. Je n'ai pas eu le moindre essoufflement pendant ma lecture et je dois le dire : même si deux des personnages ne m'ont pas transportée, j'ai adoré l'âme du violon.
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Charvet (212)Voir plus


{* *}